CHBONIQUE JUDICIAIBE. NÉCROLOGIE. CHRONIQUE RELIGIEUSE. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agent a Ypres M. A. «»ti4'k-<L'déiaïetiiBanquiet rue de l'Etoile, N° 4. WTXjlrfpMII 'fc*1 Le libéralisme n'a plus qu'a s'inclincr el a se laire en se rongeant les poings. Les gueux ont triomphé a Champion a parilé de voix, par benefice d'age. El cela au moyen d'un truc déshonoranl. Le scrulin conunencail. Un gueux esl arrivé toul effaré auprès d'un catholique, lui an- noncanl qti'un de ses parents éiail sur Ie pomide tnourir a Salzinnes el réclamail in- slammenl sa présence. L'électeur liésila, mais finit par se rendrea la volonlédu mouranl. Amené a Salzinnes, il n'y trouva ni mori- bond, ni parenl! Esl-ce assez gueux! El c'esl grace a celte fraude que les gueux onl réussi a Champion. Toujours la même iinmoralilé politique! CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. RÉPONSE AU DISCOURS DU TRÓNE. La discussion du projet d'adresse s'esl ou- verle a la Chambre par un beau discours de M. Thonissen. L'orateur s'esl énergiquemenl élevé contre ce reproche banal que le libé ralisme adresse sans cesse aux calholiques d'etre les ennemis de nos inslitutions; il a caractérisé la politique libérale en montrant qu'elle n'esl plus qo'une guerre au prêtreet a la religion, el il a termiué en demandant des explications sur certains passages de ia harangue royale el spécialement sur les in tentions du cabinet en maiière d'enseigne- ment, d'armée et de suffrage. M. Frère-Orban a gardé le silence et rien n'a pu délerminer le chef du cabinet a se départir de scD mutisme gouvernemenlal. A M. Tlionissen a succcdéM. Woeste, qui est venu a son lour, dans la séance de Mer- crcdi, retracer toutes les mi^éres de la poli tique libérale el surlout metlre le cabinet en demeure de faire connaiire son programme. Une longue récrimination de M. Van Hum- beeck, ministre I'iiistruction publique, conlre les cléricaux, les jésuites et l'ultramontanis- me, mais d'explcations point; quand on lui parle programme, ie cabinet est frappé de surdi-mulilé. A la fin de la séance M. Jacobs a commen ce un discours, dont la première partie mon- tre le libéralisme s'éloignant de plus en plus des idéés qui ont inspiré le congrés national, mais répudianl surlout et sans cesse ses pro- pres opinions et ses propres ceuvres en ma- tïére d'enseignement. Cette magnifique demonstration a étéac- cablanle pour la gauche, et ce u'est certes pas la harangue de M. le ministre de l'iulé- rieur, edition nouvelle et peu améliorée de celle de M. Van Humbeeck, qui en a amoin- dri 1'effet. A la fin de la séance .Mgr De Ilaerne, un desderniers survivantsdu congrés national, a parlé en lermes éinus des traditions de cette assemblée constituante et fait un appel aux idéés d'union qui l'inspiraient. A VERVIERS. Les catholiqnes de Verviers onl triomphé au balloltage a 150 voix de majorité. Les gueux ont proteslé a la Deputation permanente libérale de Liége; loutefois ils avouaient n'avoir guère d'espoir de voir leur demande accueillie. Aussi quel coup de foiidre! La Deputation a cassé la decision des élec- teurs; non pas pour en appeler a un nou veau jugement du corps élecloral au sujet des élus mais pour prescrirc un balloltage enlre libéruux. La Deputation a retnaniéde fond en coin- ble tous les résultats élecloraux et a déclaré les calholiques nou élus. Les bruits de dissolution parlementaire prennent de jour en jour plus de consistence. On va jusqu'a dire que, dans le deruier con- seil des ministres, elle aurait été décidée et que le ministère serail parvenu a vamcre les craintes el les répugnances des cheL de file du libéralisme provincial, d'Anvers surtout. II faut prendre la nouvelle pour ce qu'elle vaut, car il est assez difficile, pour le mo ment, de suvoir avec précision ce que veut et ce que pense le cabinet. LA LOGIQUE DES FAITS. O i lit dans VAl/Hanach national (itnlien) de 1858, page 71 L'histoire inscrit parmi les hommes ver in èux, les noms de Milan,o el de Bi ntivegna qui soul tombé-; elle éuregislre parmi les scélcrals le nom du Bout bon qui continue a vivre comme un élrange phénoméue de la nature. II termine comme suit page 74: Peoples de l'ltalie, agenouillez-vous devant Agesilas Milano et devant Bentivegna, baisez les pieds de ces deux saints! El a la page 7b: Des courtisans de haul et bas eiage onl proposé d'élever sur le lieu de [attentat contre le Hoi de Naples, une chapellc pour rendre grace a la Vierge. Qui sait si nous ne déposerons pas un jour dans cette chapelle les sainies religues de Agiselas"? UNE PAROLE ROYALE. La C/oc/ie sigualeaux médilalions du Gou vernement et du Tróne une parole grave de Léopold 1", rapportée par M. Th. Juste, peu suspect de cléricalisme, dans sou livre inti- tulé Leopold lcr, Roi des Belges, daprès des documents inédils (pp. '104 et 10b): Le 20 Avril 1831. les députés belges (chargés d'offrir la couronne a Léopold I") élaienl arrivés a Londres. lis furenl recus le 22 a Marlborough House. Le prince les écou- ta attentivement et répondit que le message dont ils étaieut chargés le flaliait infinimenl, ek d'autant plus qu'ils apparlenaient a une nation connue par ses sentiments de loyaulé et de franchise, d'une nation qui surpassait ia plupart des peuples en civilisation. Puis se tournant vers l'abbé de Foere, il ajouta: Je vois surtout avec plaisir que la Belgi- b que esl profondémenl religieuse; unena- tion qui est attachéea la religion est ordi- nairemenl morale el il est bien plus facile de la gouverner. Rapprochées du dernier discours du Tróne ces paroles soul d'une eloquence qui se passe de lout commentaire. Paris-Journal a recu la dépêche suivante: Vienne, 23 Novembre. Grandes précaulions prises par la police. On dit que l'empeieur Francois-Joseph ainsi que le Roi des Belges, out ete avertis par des lettres, comme l'avait été le Roi Humbert.de complols menacaut leurs jours.» Nous sommes loin d'ajouter une l'oi illli- mitée a cette dépêche, mais nous rappelons que depuis quelques jours déja des journanx onl signalé que noire hoi avail été averil d'un complot ourdi contre lui. Mais la guer re qui se fail a l'Autel et au Tróne nedoit- elle pas aboulir-la. Nous recevons du Comité directeur de la Fédcrutipn Beitje des OEuires ouvrières catholitjues, communication du Programme des Travaux du Congrés en sa lüe session, qui doit se tenir a Bruxelles, les 3 et 4 Dé- cembre prochain. La publication seule de ce riche et intéres sant programme nous dispense de faire l'élo- ge des OEuvres enlreprises par la Fedération. Le Comité central a pour Président M. le Prince de Caraman-Chimay, el pour Secré taire M. l'abbé Struyf, a Louvain. Le Comité d'orgamsation est présidé par M. Auguste Beckers, et a pour Secrétaire M. Ch. Campioni, avocat a la Cour d'appul, a Bruxelles. Programme. PREMIÈRE SECTION. Des oeuvres ouvrières. La section se réunira le Mardi S Décembre, d o 1/2 heures. I. CEuvres d'apprentis, destinées A continue!" l'éducation et l'instruction de la jeunesse ouvrière. i<" Ecoles dorhinicales d'adul- tes clu midi clu soir, ecoles indus trielies ménagêres de dessin. 2° Patronages paroissiaux et autres. 3° Question a) Possibilité des Patronages dans les plus petites paroisses. h) Quels sont les moyens pratiques po.ur las établir, a la ville et a la campagne, même dans les localités les plus humbles. II. CEuvres pour ouvriers. 1° Des sociétés ouvrières proprement ditesSociétés de Li-Joseph Associations de St-Frangois- Xavier Société de la Ste-Famille Cer- cles d' Ouvriers, etc. 2" Question: a) Quel est le but que doivent se proposer avant tout les ceuvres eatholiques d'ouvriers? Quels sont les moyens pratiques a employer afin de le réaliser V) Quels sont les avantages qu'entrainerait pour ces ceuvres l'enseignement technique, industriel ou commercial c) Quels sont les moyens pratiques propres a organiser des conférences instructives et i ntéréssantes dans les cercles d'ouvriers? De quelle f'agon doit-on parler aux ou vriers d) Quelles sont, en dehors des caisses d'épar- gneetde secours mutuels, les institutions économiques qui pourraient être introdui- tes dans les ceuvres ouvrières III. CEuvres miijtaires. Question a) Quelles sont les mesures a prendre pour mettrelèsjeu- nes gens qui se rendent sous lesdrapeaux, en rapport avec les cercles ou oeuvres mi- - litaires? b) Comment doit-on organiser les oeuvres mi- litaires? DEUXIÈME SECTION. De l'ivrognerie. Cette commission se réunira le Mardi 3 Décembre, d 11/2 heures. I. Influences j^rnicieuses des abus alcooliques. II. Remèdes pratiques pour comhattre l'ivro- gnerie. III. Questiona) L'intervention légale, A l'effet de réprimer l'ivrognerie publique, est-elle utile et desirable 6) Quelles pourraient être les meilleures me sures répressives a employer par l'autoritó? IV. Sociétés de tempérancedispositions des sociétés de tempérance d'Amérique, d'Ir- laude et d'Angletrre applicable» en Bel- gique. TROISIÈME SECTION. De la bonne presse au point de vue social. Cette commission se réunira le Mardi 3 Décembre, d 2 1/2 heures. I. Propagande des journaux eatholiques. 1°) Abonnements, coliectifs et partiels. 2°) Annonces. 3°) Colportage et vente des journaux dans les gares de chemin de fer et dans les cen tres importants. 4°) Lecture en 2" main. 5°) Comités locaux. 6°) Denier de la bonne presse. II. Organes pour la classe dirigée. Questiona) Faut-il un journal populaire quotidiea ou hebdomadaire b) N'est-il pas préférable de développer les journaux populaires hebdomadaires exis- tants l III. Organe pour la classe dirigeante. Détails de l'organisation d'un bulletin ser vant d'organe de la Fédération. IV. Autres oeuvres de propagando catholique pour la presse. 1° Société de St-Charles Borromée pour les bonnes publications populaires Brochures Traités Aimanachs, etc. 2° Bibliothèques populaires livres de lecture, etc. QUATRIÈME SECTION. Des habitations ouvrières, considérées au point de vue social, légal et économique. Cette commission se réunira Mercredi 4 Décembre, d 9 heures. I. Moyens de constituer des sociétés de capita- listes pour la construction de maisons ouvrières. II. Conditions dans lesquelles ces maisons doi vent être construites. III. Moyens de permettre a l'ouvrier l'acquisition d'une habitation. IV. Moyens juridiques propres a assurer la con servation de l'liéritage de la familie. PAPPOIITS ET DISCOURS qui seront ius en Assemblees générales. le Assemblee générale Mardi 3 Décembre, a 9 1/2 heures du matin. Discours de bienveuue, par M. Aug. Beckers, Président du Comité d'organisation. Discours de M. le prince Kug. de Caraman- Chimay. Rapport de M. le Secrétaire général. 2e Assembi.ék générale Même jour, 0. 7 heures da soir. Compte-rendu des travaux des sections. Discours de M. le docteur Lefebvre. 3° Assembles générale Mercrêdi 4 Décembre, a 2 heures. Compte-rendu des travaux des Sections. 0— REGLEMENT DU CONGRÉS. L Aucune question nouvelle, non comprise dans le présent programme ne pourra être proposée ni discutée dans les sections sans avoir été, au préalable, admise par le bureau. 2. Aux assemblées généralesaucune inter pellation 11e pourra se produire sans une auto- risation spéciale du Président. Après une motion et une réplique, le Président clöt le débat. 3. II ne sera fait aux réunions, ni dans les locaux ou séances, aucune distribution d'impri- més sans une permission formelle du bureau. II n'y sera pas fait de quête ni offert de billet de loterie. 4. L'étendue des discours, des monographies et des rapports ne doit pas dépasser 20 minutes. 5. Les monographies ou rapports sur les oeuvres ne seront pas lus en assemblées générales mais dans les sections. 6. Les rapports proprement dits devront se terminer par des voeux ou conclusions pratiques susceptibles de devenir l'objet d'une délibóration. 7. Les résolutions sont prises a la majorité des suffrages. Les délógués seuls dos oeuvres afliliées ont droit de voter. Cbaque oeuvre ne possède qu'une voix. (Art. 10 des statuts.) 8. Personne ne sera admis aux séances soit des assemblées générales soit des sections que sur la présentation d'une carte, délivrée gratuitement par le Comité organisateur. 0— H o r a i r e i« journée. 3 Décembre. 9 heures, Messe solennelie d'ouverture célé- brée par le Rév. M. Nuyts, doven de Bruxelles, enl'église collégiale des SS. Michel et Gudule 10 Ouverture de la session. Discours de bienvenue. Discours de Mgr le Prince de Caraman-Chi may. Rapport de M. le Secré- taire-général. Discours ou corn- piunicationsdes délégués ét rangers 12 Déjeuner. 11/2 Reunion de la 2" section. 21/2 3" 3 1/2 n 1" 0 - Diner. 7 - Assemblée générale. Présentation des rapports des 2" et 3" sections Lecture et vote des conclusions. Discours de M. le docteur Lefebvre 2me journée. 8 heures, Messe en l'égtise collégiale des SS. Michel et Gudule. Réunion de la 4' section. le 9 10 10 1/2 12 1 1/2 4 1/2 Déjeuner. Assemblée générale Rapport des sections lecture et vote des con clusions. Salut solennel d'actions de graces. 5 Banquet. 0— R ENSEIGN EM EN TS GÉN ÉRAUX. Les réunions des sections et les Assemblées générales auront lieu dans les locaux de la so ciété de St-Vincent de Paul, rue des Longs-Cha- riots, n° U, sauf celle de Mardi matin, qui aura lieu au Cercle catholique. Le banquet aura lieu dans la grande salie du Cercle catholique, rue d'Assaut, 12. Tous les adhérents recevront une carte nomi native, dont ils voudront bien être toujours munis. Ces cartes seront blanches les délégués avec droit de vote auront une carte bleue. Le prix du banquet est de cinq francs par cou vert, vin non compris. Les souscriptions non accompagnées de ladite somme seront non ave nues. Un certain nombre de chambres seront dispo- nibles dans l'hótel du Cercle catholique, rue d'Assaut, 12, au prix de 2-00. Ceux qui auraient exprimé le désir d'en retenir, seront avisos de la suite donnée a leur demande. Le Cercle catholique met ses locaux a la dispo sition de MM. les congressistes, sur le vu de leur earte d'adhésion. J\'. B. Une diminution importante est accordée aux délégués des oeuvres affilióes sur Ie prix du parcours en chemin de fer. La carte qui leur sera envoyée indiquera le taux et les conditions a remplir. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES CATHOLIQUES DU NORD ET DU PAS DE GALAIS. Nous avons fait connaitre dans le Journal dYpres 1'invitation adressée aux Calholiques belges par nos fréres de nord de la France, aux Assemblées générales, qui se lieridront a Lille les 27, 28, 29, 30 Novembre et 1' Dé cembre. Le Programme du Congres a paru dans notre numéro de Mercredi, 20, el nous en avons publié Chot aire Samedi dernier. II nous reste a annoncer a nos lectenrs: 1° Que les cartes d'enlréeserontdistribuées gratuitement a Messieurs les Ecclésiasliques; 2° Que, le Samedi 30, la reunion des Con férences de St-Vincent de Paul, prèsidée par M. Baudon, est fixée a 2 heures au beu de 4 heures; 3° Que le Jeudi 28, a 2 heures, rue Marais 18, aura lieu une reunion spéciale pour la question de l'Université catholique. BULLETIN POLITIQUE. La résistance de Shere-Ali aux forces angiaises ne p-ut-elle pas être redoulable. L'Afghanislan comple a pen prés 4 a millions d'habitanls, un mélange d'Afghans, de Perses et d'lndieris. L'émir dispose d'une arniée de 13 a 14,000 soldats, 18 régiments d'infanlerie el 4 regiments de dragons A cöté de cette arniée exisle, parail-il, une espèce de levée générale. Mais supposans même que She All puisse arriver a doubter ses troupes, comment saiiraii-il résister a I'einpire de I'lnde qui, réduit a ses propres forces, peut réunir, a un moment donné, une armee de plus de 350,000 hommes Sans ia certitude de l'ahiance russe, Ie refus de I éinir d'agréer les conditions Irès-acceptablcs de rultimatnm de vice-roi ressemblerait a un suicide. Mals du train dont vont les choses, la Russie n'aura même pas le temps d'interveiiir. el les Afghans y perdront leur nom, car Afghan signifie dcstriicteur. C'esl eux qui, celle fois, courent risque d'êlre détruits. Les ëvénements d'Italie sonl de la plus haute importance. L'attentat sur Ie Roi Humbert et les boinbes Orsiui lancées a Florence et a Pise sont l'application de la loi divine du lalion. On a beau s'écrier conlre cette vénlé, elle est trop évidente pour la nier. Nous tenons a le prouver par le rapprochemnil des dales suivantes. En automne 18G7, les bonibes Orsini qui ont éclaté a Uologne et a Pise, devaienl aider a ren- verser le gouvernement pontifical. Monti et Tog- nelti lancèrent également des bombes h Rome et firent sauler la caserne de Seristori, qui ensevelit sous ces décombres un nombre considerable de zouaves M. Seismit Doda, acluellement le collègue de M. Uenedi-tlo Cairoli, disalt a la Chambre des dé putés le 25 novembre 1888, il y a juste dix ans, apres que Muuli et Tognetti eurenl expié sur lecbafaud le crime dont nons venons de parler Je des"'e (lu aujoui'd hui oü par une coincidence élr-'HgK du hasard on eélèbre dans Ie nuj^dc th'iiique h' souvenir d'une sainte, que I'honoraL Ménahrea invoquail autrefois je désire, fijj'l' iiriyrologe ilalien les noms de ceux qui lofng^I qii'aujoiird hui soient inscnls dans Ie doulo n l(-nl pour Rome, tant convoilée par l'ltalie el ces noms soient plus chers a nos lie 00 mine ifj di 1 ion de familie, que les traditions du fai,aijs catholique.(Bctes officuls de la Chambreifjg,-' pag. 4773). A la même occasion Luigi Miceli s'écriuh Monti el I ognelii ont sanclifié notre progra,nn)' sur l'eehataiidleurs families doivent être SAciijj, pour lions. L'avenir fera le i-esle. i> (sic.tes de la Chambre1888. 4779). Cel avbkir est venu. Les bombes de Floi el de Pise le prouvenl. "•ence La cour d'appe! de (land, par un arrêt lonpue- ment motive, a déclaré que ('appel interjeté au nom de la veuve Van der Waerhede en cause j( la Patrie éiail non recevable el elle a condatnn) 1'appelante aux dépens. COUR 1)'ASSISES DU BR ARA NT. AFFAIRE DE LA BAN QUE DE BELGlQUE. M. favueat De Pecker a plaidé pour Foriamps AdineUons que Fortamps ail en la confiurice extraordinaire, aveugle, absurde, que lui iepro. clie le ministère public; admetlons pour un jD, slant que celle confiance soit alllée jusqu'a la faj.| blesse, jusqu'a la complaisance même. En qu0( cela prouverait-il qu'il ait achelé, non pas p0llI la Société des Actions Reünies, mais pour la Ban. que de Beigique. dont il élait administrateur, d(s actions de celle "Banque En quoi cela prouverail-il qu'il ait fait. toujours pour la Banque de Beigique, des versements sur ces actions nou libéiées qu'il avail ache- tées Le defenseiir de Fortamps a été trés-dur po» T'Kint, beaucoup plus dor même que le minislèri pubiic, a ce point que T'Kint a proteslé a difiem tes reprises. Mais 11" De Becker lui a imposér lui disant avec une hauteur superbe: «Je voJ defends de m'inlerrompre. M6 De Becker n'a pas été moins dur pour Van dtvin. MM. Sabatier et Gendebien. M. Kok lui mèmt n'ont pas été plus épargnés, et l'on peul s'allen dre, crovons-nous, ii voir le ministère public rr lever vivement celle partie de la defense de For lamps. Dimanche vers deux heures après midi, JI. Isi. dore Van Overloop, sénateur pour Si-Nicolas, 1 rendu Ie dernier soupir. II est mort dans la maiso» du général Eenens, uil le mal suprème élait rem l'assaillir it y a aujourd'hiir huil jours, a l'issue A ta séance du Sénat. 8a fin a élé ehrélienne comm; l'avail élé tuule sa vie. M. Van Overloop était aéi Vilvorde, en 1814. - Le général polonais Louis Mieroslavvski qui prit une part active aux insurrections polonai ses de 1830, 1846 et ne 1863. a l'instirrecliondi grand-duehé de Posen en 1848, a la révolte de Siciliens en 1859, etc., vieni de moiirir a Parii Mieroslavvski laisse de nombreux ouvrage d'histoire et d'art militaire. M. Bruno Bossuyt, ancien curé de Waet maerde, est décédé a Iseghern, le 23 de ce mois, lage de 73 aps. ÉGL1SE DE SAINT MARTIN. Apostolat de la priére en Vhonneur de N. J de Ijourdes pour la conversion des pécheurs. - Samedi, 30 Novembre, messe solennelie 7 heures. La Caisse des Propriétaires émet des obligulion aux conditions suivantes Obligations a 5 ans, inlérêt 4 112 10 4 3|4 id. a primes 4 i|2 quivalaiit li 5°|. avec la prime de remboursemcr' Pour oblenir les litres ou avoir des renscig"1 ments s'adresser li M. VONCK CLEMENT, agent de la Société ii Ypres. Les obligations dé la Caisse des Propriéiain out un double gage les hvpollièques qui gar; J tissenl les prêls et le capital de la Société. ■ai SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Programme des morceaux qui seront exéci tes Ie Jeudi, 28 Novembre 1878, 3 heures et detnie du soir, par la musifit du 1er régiment de ligne, sous la dffe' Hon de M. Ch. Simar. La Dame de Pique, ouverture, (Suppé)- Ken11worthscène pour trombone, exécid1' par M. Sotineville, (Coricone). Polka zurka, (Ch. D hont). La Traviala, grari faniaisie, (arr. Lemaire). Marche turq"f (Mozan). LeSotr, valse, (Métra).

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2