lliJI I MffiJlS s Samedi 30 Novembre 1878 13c annee N° 1,348. v- a5aSS¥®^s III L' •3 9 I: Le Journal parait Ie Mercredi et le Samedi. Les insertions content 1:> centimes la ligne. Les réclames et annonces judicial rex se paient 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris an Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles. Réclames on Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires. IS E M H IV 19 E E Ei Le libéralisme a attente a la liberté des culles; il va poursuivre son oenvre. La liberté de la chaire est frappée. L'exis- tence des associations religieuses est con- damnée. Des entraves sont mises a nos pro cessions el la vermine gueuse outrage impu- nément nos péleriris. Nos cimetières vont nous èlre ravis. De fense a Dien de bénir le champ des rnoris. M. Bara est eritré dans la sacristie; il s'ap- prèle a rcnverser les droits des couseils de fabriqlies, a rajeunir les fondalions, coilfime il a rajeuni les bourses d'óludes et les testa ments. La liberie d'ensignemeni va èlre remplacé par le monopole de I'Eial. On veut.violenlanl la liberté des consciences encore une liber ie qui s'en va écraser l'école libre par l'école libre-penseuse obligatoire. L'enseigne- inent a ions les degrés sera irnposé a la ca- iholique Belgique par faodace riïrontée des gueux modernes. Nous ne pourrons pins mème donner aux paiivrcs. Guerre a la chariié caibolique qui a adouci lanl de plaies, recouforlé taut de courages, sauvé lant d ames. Le mouopole de la chariié aux gucux! Eux seuls pourronl recevoir; eux seuis el a qui ils voudrout ils pourronl donner. N'est-il pas a craindre que cede constitu tion civile de la chariié tarisse les sources de la bienfaisance? Que leur imporle? Périsse le pauvre, plu- 'ól que de le voir aide par des cceurscalho- liques! Quand on a la pretention d'imposer le pain de l'ème, on est logique en exigeant pour soi seul Ie privilége de dislribuer le pain malériel! Mais ce programme déja entamé qu'esl-il sinon la destruction de I'ceuvre de 1830? Et ce sont des hommes, dont les doctrines v'ont tuer la liberté, qui nous parlenl d'u- tnoii descoeurs pour célébrer notre cinquan- tiéine anniversaire? Ce serail risible, si ce n'élail odieux! Les calholiques savent reudre a César ce qui est a César. Mais jamais ils ne conrberont le front devant la lyrannie des Loges. Leur royalisme est sincére et profond. Mais le respect et l'affeclion dont ils enton- rent leur Souverain et la dynastie ne bail- lonneront pas les voix, ne briseront pas les courages préparés a lutter. Les calholiques beiges ne confondent pas le Roi et leurs Princes avec les apótres de Pinloléranee et de la servitvde. Notre Roi l'a proclamé: Jamais il ne fera de distinction euire les Beiges. Les calholiques sauront défendre vaillam- ment leur Roi corilre le banc de sablequi menace aulanl le Iróne que l'autel el la li berté. Un jour Leopold II verra de quel cölé se irouvent ses soutiens et ses fidèies sujels. LE PROGRAMME BLEU. Le ministère n'est arrivé au pouvoirque pour faire la volonlé des Loges. Celle volonlé est connue: el le se traduit dans le langage des masses par cel te imprécation: De la vermine des piétres, délivrez la patrie. Le gouvernement, chargé d'une sembla- ble execution, n'a pas eu honle de parler, dans le discours du liöne, de patriolisme et de la liberté! II n'a pas rougi de dire qu'au jour du 30" anniversaire de la nationalité beige le peuple tout entier pourra fêler joyeusement nos in stitutions demeurées toutes debout et intac- tes! Nous lisons dans ia Paix Un honorable ami nous adresse ce résu mé exact du discours du tróne A aucune époque la Belgique n'a eu avec les auties nations des relations plus confian- tes, done on ne peut attendre plus long- lemps de renforcer notre élat militaire. Le peuple beige vient de montrer de nouveau d'une mamère éclatante combien il confond dans un mème amour le pays et son Hoi, done ('education populaire n'est point patriolique, il faut la modifier profon- démenl. Les recettes ne suffisent plus a faire équi- libre aux dépenses, done il faut décréler hardiment de nouvelles dépenses. Une crise générale pèse sur le monde eutier el cause de cruelles souffrances au peuple, done il fuut élouffer cliez lui le sentiment reiigieux. Impossible, n'esi-ce pas, de pousser plus loin Faudace de l'ineoiiséquence. FEDERATION' LIBÉRALE. La Fédérat'on libérale a lenu Dimanche, a Bruxelles, sous la présidence de M. Pècher, une longue séance. L'assemblée n'élail pas nombreuse elle ne compiait pas cinquante membres. L'ad- ministration communale a cru ne pouvoir moins faire pour des holes aussi importants que de leur ouvrir a deux batlants le salon gollnque de l'Höiel-de-Ville. On recoil a Bruxelles la Fédération libérale comme une puissance officielle et vous verrez qu'au premier jour les faclioiinaires recevront pour consigne de présenter les arines a M. Pècber. Aussi bien ce personnagc est-il un pouvoir dans l'Etat. M. le Président de la Fédération énumére en ces lermes les modifications a apportera notre sysléme électif 1° Lordre alphabèlique plus justement nommé le désordre alphabèlique puis- qu'il rendra trés-difficile, sinon impos sible, la constalation de l'identilé des élecleurs. 2° Le mélange de lous les bulletins. A quoi bon, sous la legislation acluelle, puisqu'aucun bureau ne dépouille les votes qu'il a recus 3° L'érection en délit des abus d'autorité et de pouvoir corn/nis par le prétrec'esl- a-dire la delation ofiiciellemeut organi- sée, la direction des consciences érigée en délit, l'inquisilion libérales'érigeant en juge des refus d'absolulion et préten- dant contróler l'adminislraiioii du plus confidentiel des Sacremenls. 4° Nouvelle suppression d'éleeteurs ruraux par l'abrogation de la disposition de loi qui impute aux fermiers, pour la fixa tion du eens élecloral, le tiers de la contribution fonciére. Pendant la séance, un membre luxem- bourgeois, M. D'Hoffschinidi, a aussi proposé d'abolir la juridiction des Deputations per- manentes en maliére electorale. Les Cours d'appel ne suffisent done plus a sauvegarder par leur controle les iulérèls du libéralisme. On voit que nous allons bien Au cours du débat, un délógué de Louvain, M. Peemans, n'a pu s'empecher de faire res- sortir le caractére singuliérement restriclif d'une des propositions suggérées a la legis lature par le président de la Fédération A force d'éliminer des élecleurs, a-t-il dit, je ne sais ot'i Ion arrivera. J'espère loute- fois qu'on en laissera quelques-uns. On devrait se préoccuper plulót J'augmenler le nombre des élecleurs. II est naif, ce louvaniste Ne sait-il done pas que la legislation idéale du libéralisme, en matière èleclorale, peul se résutner dans eet article unique Tro;s orateurs out abordó ineidemment la question biülante de la revision de la l(oi de 1842. Tous se sont prouoncés énergiquemeul pour la soluiion radicale prönée par la Flun- dre libéraleI'Indépendance et par la majo- rilité des orgaties du libéralisme. L'assemblée a applaudi, maïs cette incur sion sur le terrain législatif, commisc par de simples délégués, a visiblemeut contrarie Ie bureau. M. Pèclier leur a rappelé que leur mission consistail umquement a recliereher les meil- leurs in bye n s de «tripoler la tarteeloclorale» comme dirait M, Coomans. M. Carton, commissaire d'ariondisseqieut a Ypres el qui fait lui aussi partie du groupe des burgraves, a compléte l'udmonition pré- sidentielle par celle observation significative; Nous serons iminédialement divisés en deux camps, Puis, il a laissé tomber de ses lévres au- gusles cette maxime profonde comme un puils et vraimenl digne de M. de la Palisse Pourquoi n'avQns-nqns pas de programme? Pour ne pas nous diviser, a La séance a élé levée sous l'impression de cel aphorisme sublime; il étail emq heures et les membres de la Federation sont alles diner. Probablemenl, on avail supprimé le menu.... pour ne pas les diviser. Le plat du jour, c'est ledernier mol de la politique ministérielle Mais la séance d'hier l'a prouvé il y a assez bien d'estomacs radicaux peu disposés a se conlenter de cette cuisine par ordre. Nous verrons bien. LES BANQUES DE LA MORALE INDÉPENDANTE. Quelles révèlulions épouvanlables dans le procés de la Banque de Belgique! Vit-on jamais crime plus audacieux d un cöté, el, d'aulre part plus d'incurie coupable, plus de négligence, plus de mépris des inté réts de ceux qui versaient leur fortune a la Banque? II y avail gouverneurs et administrateurs. Libéraux, ils avaient entendu leurs amis se décbainer contre les Lang run dis les. sanglo- ler sur le sort d'actionnaires ruines el pren dre, avec une emphase trop ridicule pour ne pas cacher l'hypocrisie, la defense des petits dont les épargnes avaient dispatu dans la tourmenie. Négligeanl les lecons du passé, gouver neurs el administrateurs out eu une aveuglc confiance en tm des plus grands volettrs de notre époque, lis lui laissaieut champ libre, ajonlant foi a ses mensonges, ne vérifiant aucune de ses affi mations, et se refusant encore a croire a la culpabililé deT'Kindt el a la ruine de la Banque, quand cl les appa- raissaient déja éclatantes. Dans quelle caverne les infortunés dépo- sanls allaienl-ils iivrer leurs trésors! I Kindt pratiquait la tnoiale indépendante. Ils sont au désespoir aujourd'hui ceux qui se soul appuyés sur le banc de sable qui se jouait aveu son bonneur comme avec For des aclionnaires. C'est trop lard! On a oublié qu'uti libre pensenr, doublé d un libre viveur, n est souvent qu'un fri- pon, quand la voix de l'miérèl et des pas sions ne lui (noulre que la route du crime pour salisfaire ses iusmets d'ambition, d'or- gueil et de pliisirs. LE THÉATRE EN 1878. L'Événement de Paris est un journal peu suspect de pruderie cléricale, non plus qua sou rédacteur théatral M. Pierre Véron. On peut done juger de ce qu'ila fallu pour met- lre M. Véron hors de ses gonds et pour le délerminer a faire une charge a fond contre les immondicités du thégtre en Pan de grace 1878. C'est une nouvelle pièce, intitulée la Na vette, réoemnient jouée a Paris, qui exaspère a ce point le rédacteur de I'Événement M. Véron fai t avec un soin minutieux l'ana- lyse de la pièce qui l'a scandalise. Mais nous nous garderons de le suivre, ce résumé mème étant impossible a citer. Qu'il suffise de savoir que cette Navette est, d'aprés M. Pierre Vé ron, nne donzelle qui n'apparliyit a aucua monde, par la très-sirnple rqisoa qu'elle apparlienl a lout Iq monde. Notons que, toujqurs b'après M. Pierre Véron, le théairè oü se joue cette pièce révoltante est celui qui, après la Comédie-Francaise, a la reputation d'etre le theatre de Paris oü la mere, sans danger, peut le mieux conduire sa fllle. Par le fait, les honnêtes femmes ne s'en privent passi bien qu'interpellant l'une d'entre elles, notre moralisle d'occasion lui jette a la face cette objurgation Mais, au fait, peut-èlre l'aviez-vous em- menée avec vous, la fillelte de qualorze ans. Aprés la Comédie-Francaise, le Gymnase n'a- t-il pas la réputation d'etre le théatre de Paris oü la mére, sans danger, peut conduire sa fllle Peut-êlre élait elle la vos cotés, riant de voire gaieté, et se penchant par intervalles pour vous murmurer a l'oreille Dis done, maman, tu m'expliqueras en rentraut, je ne comprends bien. Ah rassurez-vous. Vous n'aurez pas long- lemps besoin d'expliquer, si cela continue. A cette école-la, elle aura bienlöl fait de com- prendre, elle aussi. Ce qui frappe, ce qui épouvante dans ce débordement de naturalisme, puisque naturalisme il y a, c'est l'aüilude de ce public qui veut de moins eu moins èlre res- pecté, et qui a Fair de se senlir de moins en moins respectable. Pourquoi se montrer si élrangement rigoureux pour le commerce des livres a scandale et des gtavures sur bois, quand, d'aulre part, on se montre si accommodant pour l<>s divulgations d'alcóve transportées sur la scène Le portrait est ressemblant et la critique sanglante. Comment o'en pas conclure que le théatre moderne est pour beaucoup dans la perversion acluelle des mceurs? M. Pierre Véron lui-mème est forcé d'en convenir mais, comme il doit, après lout, faire son devoir de journaliste radicalsa pudeur s accommoderait de tout s'il n'élail temps des'arrèter, de peur, dit-il, de donner raison finalement aux «anathèmes ducléricalisme.» Entro le spectacle et la société, c'est un contmuel prèlé pour un continuel rendu. Les effrayuntes précocités les débraillés loujours croissants de l'keure présente sont en majeure partie dus aux exemples qui out été éclairés a giorno par la rampe. Savez-vous a quoi vous arriverez A don- ner lameutableinenl raisoti aux tneples dècla- malions des anathèmes saugrenus dont Ie eléricalisme couvre la coinédte el les comé- diens. M. Pierre Véron a beau faire, et i! vient trop lardil y a longtemps en effel que les anathèmes saugrenus du eléricalisme ont été justifies par les excés contre lesquels se révolte jusqu'a la pudeur de Événement. Mais combien il faut que la gangrene théa trale au envahi les mondains et les mondai- nes pour que nous ayons a enregistrer ce significatif aveu Les réflexions que nous inspire ia dépra- vation du théatre bruxellois, recoivenl lous les jours une nouvelle confirmation. Voici, par exemple, éloqe signi/icatif que fait une leuille libérale, la Chronique, de la piéce qui fait accourir tout Bruxelles au Ihé.alre des Galeries St-Hubert: «C'est une pièce boulevardiére de Ia première scène a la derniére, d'un mouve ment endiablé, d'une vie factice mais intense,, d'un dialogue plus parisien que francais et d'une audace de plaisanleries a faire rou- gir les pompiers de service. On y voit des choses... qu'on ne voit pas ailleurs: Judié en costume de bain ce qui c/; rr, O -i- tü r- 'S) 70 O '-N C£ zD zD es c- CO os p v. W _*-rtG:-.ttwv™ut imn,'1-^. rax KS TJ po M Ctf O CD co Q- T3 os" 53 09 O H cd jo re C/3 H ro re o r? 3» H O G H W G CO PJ G G O G m re 53 >- 2 r> C/3 C* O re 2 Hj a re C/3 re co >- 2 poperinglie- Ypres, 5,13 Yl Roulers- 5,15 mat. Ypres-Coiirtrai 5,31 9,52 11,20 2,40 5,25. Cóurtrai-Ypres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49. Ypres-rhourout, 7,20 12,06 6,07, (le Samecli a 5,50 du matin jusqu'a Langemarck.) Samedi a 6,20 du matin de Langemarck a Ypres). Comines-AA arnêton-Le rouquet-Houplines-Arinentières, 6,00 12,00 3,35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton- Comines, 7,2o _,00 4,45. Comines-Warnèton, 8,45 mat. 9,30 soir, (le Lundi 6,30.) Warnêton-Gomines, 5,30 11,10 (le Lundi O,o0.) Thourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 1.0-30, 12,30 5,55 Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-09). COH.H.Bai»OWI>A]SCE COURTRAI, BRUXELLES. BRUXELLES, COURTRAI. Gourtrai clép. Bruxelles arr. 6,37 9,20 10,53 1,35 12,3.3 2,25 3,42 6,10 6,35. 8,54. Bruxelles dép. Gourtrai arr. 5,22 8,28 8,00 10,46 12,21 2,46 5,35 7,56 6,47. 8,44. COURTRAI, TOURNAI, LILLE. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. ft 6,46 7,41 9,02.— Heyst-Blankenbergtie-Bruges, 5,45 8,20 10,10 11,25 1,25 2,454,10 5,30 7,35 8,45. Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingolniunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-5S, 11-20, 4-41. Deynze-Ingelmunster, 12,00 8,20.. Iiigelmunster-Anseghem, 6,05 9,40 12,35 6,13. Anseghem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6,15 11,05 3,40 5,00. Dixmude-Nieuport, 9,50 12,35 2,20 5,10 8,35 10,10. Nieuport-Dixmude, 7,15 11,55 4,20 5,50 6,50. Tliourout-Ostende, 4,50 9,15 1,50 8,05 10,15. - Ostende-Thourout, 7-35, 10,16 12,20 6-15 9,15. Selzaete-Lecloo, 9,05 1,25, 9,03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. mimi Min iiui11ui■«.„mm—-..-n~n■■■■■■li' La liberté des gueux, oui! La liberté pour tous, non! Gourtrai dép. Tournai arr. Li 11e 6,37 7,28 7,42 9-37 10,15 10-42 40,56 11,47 12,08 2,54 3,48 4,00 5,27 8,47. 6,39 9,41. 6,37 10,04. Lille dép. Tonrnai Gourtrai arr. 5,10 5,42 6,34 8,12 8,56 9,17 11,05 2,21 11,32 2,40 12,26 3,38 4,10 5,21 0,33 8,10 8,50 9,28 COURTRAI, G4ND. GAND, COURTRAI. Gourtrai dép. Gaud arr. 6,32 8,01 6,42 7,21 9,49 11,08 12,31, 1,51, 3,44 5,04 6,40 8,00 9-32. 10,20. Gand dép. Gourtrai arr. 5,15 6,31 8.45 9,33 9.24 10,51 1,28 2,49 4,14 5,23 7,21. 8,12. BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 3,59 6,43 8,43 Gand a. 7,34 8,19 10,54 4,49 4,07 4,44 7,58 9,28. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42. Bruxelles dép.5,22' 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4,53 5,55 5,01, Gaild arr. 6,00 8,38 9,30 10,27 1,23 3,25 4,16 6,13 7.23 7,35. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 6,50 8,15 8,50. Nul ne pourra voter que nous et nos amis?

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1