BEÏÏX MAISONS
M O B i L i E R
PEUPLIERS DU CANADA,
A COMES,
EXTRAIT.
TRÉS-BEAUX ORMES
HELLE VOITUliE 14 BOÜES.
ne jette pas un froid: Mengal en vareuse
de baigneur pour dames; Edouard sous
les espèces abracadabrauies d'un diplomate
de haute fantaisie, et Dumoulin vèlu... d'un
pantalon inénarrable.
C'est une folie qui ne respecte rien, ni
le sein des families ni le spleen le plus
in vétéré.
Oh! oh! fail le public, prèt a se scan-
daliser.
Puis un grand éclat de rire. et voila la plus
sévère pruderie dans le troisième dessous.
Ca n'esl pas fait pour moraliser les masses,
mais pour ies amuser et devant telle salle
entière s'esciaffanl de rire, il est permis de
dire que ca y est.
Mais aussi, il faut le dire, quelle inimitable
interpretation!
Niniche, c'est M,ne Judic, la creation, 1'in-
spiralrice du róle de la piéce.
Faut-il dire qu'eile est charmante? qui la
comprendrait aulrement? «Elle a des cou
plets grivois a dire el elle les dit comme
seule elle sait dire le couplet grivois. Metlre
de la grace, mieux que cela, du sentiment
dans la polissonnerie, ce n'esl point facile.
C'est le fort de Judic.
Mais ce n'est pas seulement une diseuse de
chansons capileuses, c'est une comédienne,
et de la rneiileure école toute pétrie de
finesse, de distinction et d'esprit.
Judic, c'est Niniche,el Niniche, c'est Judic.
Ceci dit tout pour qui a vu la pièce nou
velle, et dans quelques jours, ce sera tout le
monde.
Nous n'ajoulerons pas une reflexion a cet
éloge: il constitue pour ceux qui out Ie mal
heur de Ie mériter la plus énergique des
flétrissures.
Retenons seulement celte définition du
comble de I'ari dramalique moderne: mel-
tre du sentiment dans la polissonnerie... et
de la polissonnerie dans le sentiment.
M. Woeste. On n'ose pas s'expliquer nette-
menl, pour ne pas effrayer le corps électo-
ral, a riposte M. Wasseige.
UN POINT NOIR.
Après avoir reproduit la dépêche de Pa
ris-Journal, qui prétend que notre Roi a élé
averti d'un complot menacant ses jours,
\'Ami de l'Ordre ajoute:
De pareilles dépêches ne peuvent être ac-
cueillies qu'avec la plus grande réserve. II
faut remarquer toulefois que la Belgique en-
Ire certainement dans les projets de boule-
versement poursuivis par les socièlés secrè-
tes. En voici une preuve entre beaucoup
d'aulres. Un homme politique important, qui
envoie d'Allemagne des lettres fort curieuses
au journal le Monde, de Paris, fut mis en
r pport avec quelques membres de ces asso-
c ations. Dans le courant de la conversation,
1' un d'eux lui dit: Sur quoi est basé I ordre
dans voire sociétè? Sur ie soin qu'ont les
grands voleurs d'emprisonner Ies pelits.
Nommez-moi partni Ies rois qui règnenl,
ceux qui n'onl pas volé quelque chose a
leurs voisins?
Je nommais, a tout hasard, le Roi des
Beiges, raconte le correspondant du Monde.
Aussilól I'homme des Loges répondit:
Dans sa classe, il compte parmi Ies pelits-,
par conséquent il est destiné a être volé,
n'ayant pas la force de devenir voleur...
El sans aller si loin, sans sortir de noire
pays, que n'a point dit publique ment leci-
loyen Janson? II ya prés de dix ans, le 14
N'ovembre 1869, il éerivait a Messieurs Ies
membres du Comité de I' Alliance libérale:
A la différence de ceux qui pensent que
la monarchie consiitutionnelle est la rneil-
leure des républiques, j'estime au conirai-
re que le meilleur des rois a un immense
défaul, c'est d'etre de son ss»<;-
ties*.
Cest pourquoi je suis républicam so
rt cialisle.
Ces audacieuses affirmations n'ont point
été stériles; elles ont fait des prosélytes, et
Ton n'enterid que trop souvent, a Bruxelles
principalement, dans certains établissements
publics, dire que Ies rois ont fini leur temps.
BULLETIN POLITIQUE.
contient
CHRONIQUE PARLEMENTAIRE.
La Chambre des représentanls a cios Jeu-
di la discussion générale de l'adresse, aprés
avoir entendu M. Dohet, M. le ministre des
affaires élrangéres, M. Coomans et M. Malou.
Elle a volé successivement les premiers pa-
ragraphes de l'adresse, jusques el y compris
ceux qui ont trail a la revision de la loi de
1842 et aux projels militaires. Dans les pa-
ragraphes qui restent a voter, un seul don-
nera lieu a une discussion, c'est celui qui
parle de la situation des finances de i'Etat.
Au paragraphe concernanll'enseignement,
M. Woeste a fait une dernière tentative pour
arracher, si pas au gouvernement, condamné
au silence, lout au moins au rapporteur de la
commission de l'adresse, quelques explica
tions au sujet de la révision de la loi de 1842.
Vains efforts! M. Oris a répondit que la com
mission avail juge inutile de se préoccuper
des questions de détail, attendu qu'eile avail
pleine confiance dans le ministère Voila le
pays bien éclairé
L'honorsble député d'Alost a été relative-
ment plus heureux quant a la question mili
taire. Répondanl a ses interrogations, M. le
général Renard a déclaré qu'il se proposait
de représenter le projet d'organisaiion de la
réserve élaboré par la commission de 1867.
C'est done une notable aggravation des char
ges militaires qu'on nous annonce, a répondu
a Le caléchisme catholique ne
qu'uit lissu de mensonges et d idolatry
Eugéne Sue applujuait la liberie de
quand il éerivait cetle phrase
Constitution le couvre.
tout due
L'abri de la
Purlant de l'enseignement donné par Ie
clergè, M. Laurent celui qui pcrsonnine
le mieux le libéralisme.
Laurent écrit: les prèlres.... on diraii des
maitres d'iminoralité.
La liberie permet cet outrage.
Laurent est encore a l'abri lorsqu'tl appelle
la Constitution la grande dt/perie de 1830.
Et le theatre? Voila
liberlé de tout dire.
bien un fruit de la
CHRONIQUE JUDIC1AIRE.
AFFAIRE DE LA BANQUE DE RELGIQUE.
Chroiiitiiic locale.
DU PBOGBÈS
ET D'AUTRES CHOSES.
Le Progrès se voile la face et jetle
hauls cris.
de
Une phrase du Dien Public lui cause cel
te expiosiou de sentiment.
Jugez done Le Bien Public imprime:
Nous sommes toujours pi éts a redire que
la Constitution beige abnte a cöté de
droits qui nous sont très-précieux, de vé-
ritables ordures, c'esl-a-dire d'infeeis blas-
phémes el des outrages contre les choses
les plus dignes de respeci.
Preuve de l'admirable dévouement des
cféricaux pour la Constitution, ajoute \e Pro
grès.
Le Bien Public a-t-il tori? N'est-i!
au contraire en plein dans la vérité.
pas
Voyons. La Constitution abrile des droits
très-précieux.
Sans aucun doute. Les droits qu'eile
connail existent pour les cuiholiques.
re-
La Constitulion les maintiént pour les ca-
tholiques comme pour lós autrés tandis que
les libéraux, sociaiistes, communards et ra-
dicanx, voudraient bien les ettlever aux ca-
l hol iques.
Pour lous ces blagueurs de liberté, le Ca-
tholicisme, voila C enne mi.
Voyons encore la Constitution abrite de
vérilables ordures.
Grace a la liberie de h presse on
imprinter la Gazelle et la Ckronigue.
II s'agit de Niniche, une ordure arrivée
fraichement de Paris.
L t piéce a réussi, annonce la vertueuse
Eloile, malgré peul-être faudrail-il dite
a cause deses mots vils el ses situations
scabreuses.
Et la Gazelle estime qu'il faut lout l'esprit
et toute la grace de Mme Judic pour faire par-
donner bien des choses qui vont au-dela de
ce qu'on se pennet ordmairement en bonne
compagnie.
Dieu sail les limites admises par la Gazelle.
Nous ne savons quel critique de théatre
pariait l'aulrejour du sentiment dans la po
lissonnerie.
Tout cela s'abrite dans la Constitution.
La Constitution abrite encore bien autre
chose et la liberlé de penser permet lant de
sollises
Elle permet tout, tnême les naïvelés.
M. Carton, noire commissaireinterimaire,
qu'on ne peut oublier lorsqu'il s'agit des
droits naturels de la Constitution.
M. Carton a parlé a la dernière séance de
la Federation libérale.
peut
Deux ordures de trottoir s'il en fut.
Le Weslvlaming et VAvenir des Flandres
Dar Jugement en date du 29 N0.
vembre dernier, Ie tribunal de
instance d'Ypres, sicgeant commer.
cialement, a déclaré en etat de fai|.
lite le Sr Auguste Verbeke, cabare(ier
a Glieluwe. fixant l'ouverture provj.
soire au lr üctobre dernier.
rriètne jugement nornrne iVI.Dusilli0n
juge commissaire et McGravet, Avocat
a Yprcs, curateur a cette faillite>
ordonne aux créanciers de faire au
greffe dudit tribunal la déclaratiort
de leurs créances avant le 16 Décem-
bre prochain; désigne le 27 Décembre
suivant a neuf heures du matin, pour
proeédcr au Palais de Justice, a la
cloture du procés-verbal de vérilica-
tion des créauces; fixe le 10 Janvier
1879 pour les débatssur les contesta
tions.
Pour extrait conforme:
GRAVE T, Avl.
Etude du Notaire DEYOS,
Vcntc
Ormes
ET BOIS-BLANCS,
LE LUNDI 2 DÉCEMBRE 4878,
a 1 heure précise de relevée,
A CO Ml NES - TENBRIELEN,
Sur une pature occupée pai
Jean-Ble Mahieu- Verstraetesection
de la Chapelled'Epines, tout prés dt
cliemin de Gheluvelt.
Long crédit moyennant caution.
Du haul de sa grandeur
naïveté.
il a laché celte
Pourquoi n'avons nous pas de program-
me
Pour ne pas nous diviser.
Mettons cette naïveté sous l'égide consii
tutionnelle.
Elle nous fera oublier les ordures qui n'ef-
faroucbent pas le Progrès.
A suivre.
CHRONIQUE RELIGIEUSE.
s abrilenl encore sous cette égide.
Valent-ils mieux?
Et le Progrès lui-même! Qu'en dire qui
putsse qualifier exactement et son style el sa
pensée?
Pas un numéro qui ne fournisse la preuve
de son gout pour la fange.
La comme parlout dans la Presse libérale,
on rencontrera le blasphéme infect et l'ou-
Irage.
Dieu c'est le mal, a dit un jour Proudhon.
Cel horrible blasphéme trouve incontesta-
blemeot un abri sous la Constitution.
de Me
ETUDE
LANiNOY
Notaire
FA1TS DIVERS.
A. LUNDI 2 DECEMBRE 1878,
a midi, a la ferme occupée par M.
Emile Glorieux, a la Haute-Croix, a
Wervicq,
¥en<c piibHqtge
propres a la churpente et au charronnage.
B. JEUDI 5 DÉCEMBRE 4878,
a midi précis, a Ia ferme occupée paf
Auguste Vautomme, a Confines Ten-
brieien, prés de la place,
Weai«e gsuïsSicjaie
très-beaux et très-gros Peuplieri
du Canada et Ïiois-Blancs.
C. LE MÈME JOUR,
a 4 heures de relevée, a l'estaminet
la Station, prés de la gare a Confines,
ADJUDICATION
avec l'intervenlion de Me VAia EECKE,
a Wervicq,
DE FONDS ET TERRE
occupées par la veuve Vandeioalle et
Léon Demeyerc, a 22 francs par mois.
D. LUNDI 9 DÉCEMBRE 4878,
a 9 heures du matin, a la maisoe
Moreau-Lerog, a Comines,
jjmBiBiejïae
E. LUNDI 46 DÉCEMBRE 4878,
a midi précis,
Duvos [Crrne occuPée par Augdtl
2 A celle occupée par HenriMah'^
uzmai, pres de la Station a Confines,
0 beaux Ormes, 20 gros Canada
3 Frenes,
Cnenes et un Saulc montant
A VEfiDRE PUBLIQUEIWENT.
Les succes des Anglais dans leur campagne
contre 1'Afghanistan sont rapides. Malheureuse-
inent ces succès ne sont pas une conclusion, il
s'en faul de beaucoup, et I'officieus': Post de Ber
lin le donne claireiuent a entendre quand elle dit
Les Anglais ne menaceront plus I'Europe de
leurs troupes indigenes de I'Inde elles auront
i> désortnais assez tl'occupalion en Asie. Quel que
soit Ie résiillat final de la guerre, il Ies mellra
ii dans l'impossibililé de restaurtr i'autorité du
ii Sultan dans la Roumélie orientate.
Tandis que I'Angleterre est atnsi occupée en
Asie, la Kussie poursuit ses preparatifs uulilaires
sur une trés large échelle. Un le sait de diverses
sources. Cilons quelques lails de ualure assez
significative.
Vers la fin d'octobre, un ordre émané du mi
nistère de la guerre de St-1'étersbourg enjointau
commandant des qttalre divisions cantonnées dans
le district d'Odessa de metlre ses troupes stir le
pied de paix renforcée et a peine cet ordre
i ecu, il en arrive un second portant que Ies trou
pes en question doivent être embarquées secrèle-
inent sur qttalre grands vapeurs et transporlées it
Bourgaseta Varna. L'opération a eu lieu le 14
novenibre.
Le directeur de la ligne du chemin de fer Mos-
cou-CharkofT Odessa a été infornté, le 18 courant,
du passage prochain de 30,000 hommes en desli
nation de la Bulgarie et de la Houmélie oriëntale,
et il parait que ce renforl, déja respectable, an
nonce la formation de huil nouvelles divisions dans
la péninsule des Balkans.
Un pare d'artillcriedoit être établia Kischeneff.
Le personnel de la manufacture d'armes de
Toula a été doublé, afin d'arriver a livrer quoti-
diennement 800 fusils. Les armes terminées sont
transportées sur le littoral de Bulgarie et de Rou
mélie, par les soins du général Semcka, qui a freté
des vapeurs dans ce but.
Enfin, avanlhiei-, 28 novembre, il a élé procédé
au recrutement général d'uu efTeclif de 218,000
hommes. Cette mesure fi-appe d'autant plus Ies
esprits qu'eile était moins atlendne. Le people
russe pensait qu'en compensation de ses énormes
sacrifices durant la dernière campagne, il serait
dispensé du recrutement en 1879.
On raconte qu aussitüt arrivé au palais, après
i'attenlal, Humbert a fait cautériser sa blessure.
Aulour de lui. on s'esl souvenu que son oncle.
Ferdinand II, frappé par Agésilas Milano, était
mort du poison de I arnte du héros, dont, votts Ie
savez, la veuve et les filles touchent une pension.
Altendez un peu, et vous verrez le parti avancé
exalter Passavanli. lil qui sait si Passavanti ne
sera pas exempt de la peine de mort, qui sail s'il
n'aura pas, lui aussi, une pension plus tard.'
On lit dans le Figaro
Un de cos amis, qui a longtemps habité Naples,
nous donue les renseignemenls suivants
La Gazette de France a publié avec beaucoup
d'a-propos le décret de Garibaldi, quand il était
dictateur a Naples, accordant une pension a la
veuve du régictde Agésilas Milano, el une dot a
ses deux sceurs, décret i|iti n'a jamais été rapporté.
Mais ce qu'on n'a pas dit, c'est que le nom du
soldat Agésilas Milano a élé gravé sur le marbre
avec ceux d'autres martyrs, sur une des deux
plaques qui sont platjées sur la facade de l'ancien
palais des ministères, ancienne place del Gastello,
aujourd'hut place du Municcipio.
- Voila comment alors on glorifiait les régicides!
ommodements avec le ministère de la guep».
lieu de 20 élèves,. on en admit 40 et le tou:
accor
Au lieu de 20 eieve», u.. c.. «unni-iu ei le t0l]„
fut fait. Si certains rigoristes se plaignentu
enne W - peut se consoler pttr ies 19 lieurènv
it nil a fait it lui tout seul. Gecisoit conté en h0x
des grands principes de 1,89, tort app^i-?
uersonnage si bien lavorisé - ws
qu
neur
du gros persolinage
ITALIE.
Attentat a la vie du Roi d'Italie.
N't.us lisuns dans une curt espundance de Rome,
datée du 21 Novembre et adressée au Journal
de Rruxelles:
II 1'audiait vouloir fermer les yrtix it la lutnière
pour inécunnaitre la gravtté de la situation poli
tique, morale el sociale de I'ltalie. Aussi n'eu-
tend 011 qu'uti cri ii pen j»rès unanime pour
demandér l'inierveliliou de I'autorité, I'adoplion
de ruesttres énetgiques contre Ies sauv.iges enne-
mts de l'httmaailé. l out cela est bien. Mais I'au
torité qui gottverne i'lialie, est fausse, illégitime,
imntorale, elle est issue de la secle, et elle n'a
pas et ne peut pas avoir la mission d'arrêter et de
punir Ies crimes dont elle s'esl elle tnéiiie servie
pour renverser I'autorité vraie, iégitiine, sacrée,
dont Ie Vicaire de Jésus-Christ e.,t la personnifi-
calion la plus haute iei-has. II u'y a plus d'illu-
sious it se laire.
Lie toute part la marée sanglante monle el sem-
hle devoir lout couvrtr. A Florence, la bombe
Orsini a fait seize vicliines dont trois mol les sue le
coup. A Pise, liter, une autre bomhe u élé égale-
meiit iancée au milieu de la foule; une délonation
terrible a jelé la terreur et la confusion dans celte
foule, mats on ne compte, dil-on, que deux bies-
sés. La nuil passée. une bande d'lnterualionalistes
a Pesaro, a attaqué la caserue du district mili
taire pour s'emparer d'uu dépot d'armes; après
nu rapide confltt Ies soldats ont pu rester maitres
du terrain.
A Fabriano, oil la police venait de faire quel
ques arresiations, Ie délegtté de la stirelé publique
a été assassiné. Sur diverses ligncs de eltemins de
Ier des tentatives criminelles lt'otil pas réussi
grêce a eette protection surnaturelle des bons
anges qui préserve si fréquemtnenl la vie des
hommes. Je ne parle pas des assassin its, des vols,
des concussions, du déhordemenl des moeurs;
c'est la monnaie courante de la Revolution; on ne
Ies compte plus. Nous sommes d'ailleut s dans le
pays du poignant
Pi* IV. parlant de letat oil nous voyons I'ltalie,
répélail souvent: Les démons sont décbainés et
parcourent la terre. Il appuyait son dire d'un
texle latin qtie je ne retronve pas dans mon sou
venir et ajoiitatr: li n'est resté a la porie de
I en fer que le concierge.
L'assassin d'Hisnibeit continue de faire parade
d un cynisme effroyable. II a un vrai cceur de
seclairr, un coettr de tigre. II dédaigue de se
défendre et maintient fermement sa haine des
Rois et de toute autorité. Aux efforts des tnagis-
trats pour lui arracher des avenx ii oppose, avec
une énergie inébraniable, qu'ii a agt seul, qu'il
n'a pas et n'a jamais eu de complices ni d'insliga-
leurs.
Mais le soin ntême qu'il met it ces declarations
est un corr.metHeiuent de preuve du complot,
[mis 0.0 découvre a ch-ique instant quelque nou
veau fil du vaste réseau internationaliste et anti
social qui enveloppe I'ltalie.
De Monza a Naples le corlége roval a passé au
milieu de conjurés, et Humbert, preventi de lous
cótcs. n'a cessé de trembler pour sa vie, pour cclle
de sa fetnme et de son enfant.
A Rome, on voit Irès bien depuis quelques
jours arr.ver des hommes a figure sinislre. Ces
hommes out de l'argent, proinènent en voiture,
holvenl dans les cabarets. Ils prenuent pai t aux
demonstrations el crient: Vive le Roi! Mats Passa
vanti feignait bien de présenter une supplique a
Humbert pour lettier!
M. Cairoli est au lit: sa blessure a la cuisse n'est
pas sails gravité, d'abord paree qu'eile a été faile
sur la cicat-ice d'tine autre blessure recue égale-
mrnt dans I'Italië méridionale, puis paree que le
coiiteau a atteint quelque nerf. d'oit des douleurs
intolérables lorsque le président du conseil essaie
de se lever. On ne sail done pas au juste s'il pour-
ra rentree a Rome avec le Roi.
COUR Ü'APPEL HF GAND (2° ciiambre).
Nos lecteurs se souviendronl qu'il y a environ
un an, nous avons rendu compte de l'acquillement
prononeé par le tribunal d'Ypres en faveur du
vénérable curé de Locre, poursuivi en justice du
chef d'injures par paroles et par fails.
Le grand crime itnpulé il M. Vervol était d'avoir
invité un des habitants de sa pat oisse qui, de l'aveu
de lous les lémoius, ne praliquait guère la tempe
rance, a sortir de l'église et a tie se présenter au
confesstonnal qu'après s'être ameudé durant quel
ques jours.
Le ministère public de 1" instance ayant cru
devoir interjelcr appel de cette décision, la cour
d'appel de Gaud, en son audience d bier, a, sur la
platdoirie de M" Victor Begerem confirmé le
le jugement prérappelé et renvoyé M. Vervot des
fins de la poursutie.
Quel dommage pour la presse libérale qui
s'était empressée, au début de l'instruclion, de
11 signaler au tribunal de l'opinion publique, avant
11 qu'il ne fut flétri en justice, ce nouvel acte d'in-
lolérance cléricale
A l'audiencr de Jeudi de la cour d'assises du
Brabant, M. I'avucat général Van Berchem a fini
sa répliqne Itle Picard, défenseur de T'Kiut, a
commeucé la sienne.
w
LE CURATEUR,
A WERVICQ.
—O—
DE
w
ÉGLISE DE SAINT MARTIN.
Apostolat de la prióre en l'honneur de N. D.
de Lourdes pour la conversion des péclieurs.
Dimanche 8 Décembre, Itnmaculée Conception
de la St0-Vierge, tvlesse solennelle it 8 beuren, a
l'intention des associés.
Ik
A COMINES.
Nous lisons dans le Courrier de Courtrai
M. ie cure de Saint-Genois est entré en la pri
son cellulaire de Courtrai le 5 noveinbre dernier,
pour y subir sa peine de deux niois d'entprison-
neinent a laquelle il a été condamné pararrèt de
la cour d'appel de Gaud, pour avoir attaqué l'ar-
ret de Bruges au sujet des incendies de St-Genois
Nous avons requ récemment de ses nouvelles
et nous potivons annoncer a nos lecteurs que ie
digne curé de St-Genois jouit d'une bonne santé
et supporte avec une admirable patience i'ópreu-
ve a laquelle it est soumis.
M. peseure sortira de prison le samedi 28
decembre prochain et rentrera immédiatement
dans 1 exereico de ses fonctions sacerdotales.
Ace sujet, les paroissiens ont eu l'intention
que nous avons annoncée de recevoir leur vóné-
so!enn'üeteU1' d'U'le lkS°U extraordin£>irement
Nous croyons répondre aux intentions de M. le
cuie, en priant ses paroissiens de i'enoncer a
leur projet.
II y a dix ans, quand M. Deseure a pris posses
sion de la cure de St-Genois, il est arrivé dans le
v illage, saus le motndre apparat, incognito, peut-
on cure.
'i de même a sa sortie de prison, refusant
toute demonstration d'atl'ection que les itabitants
de sa cbére paroisse pourraient lui réserver.
Tel est le désir du vénérable prisonnier et
nous ne doutons nullement que les habitants de
St-Genois voudront s'y conformer.
-M. Bara le sacristain vient de
les Sqeurs de la Croix, attachées au dépot de
mendicité de Reckheim. ucpoi ae
Les trancs-ma§ons applaudissent et remercient.
-- Le Courrier de Bruxelles rapporté le fait
suivant qui lait honneur a la tendresse pater-
nelle d un de nos gouvernants gueux
1 On raconte que la dernière promotion des
armes speciales a suscité dans le personnel et
1 entourage protessoral de l'école militaire de
grosses rumeurs et de vives réclamations Cette
promotion ne devait en effet étre que de 20 élöves
C est atnsi qu on l'avait annoncé depuis longtemps
et qu 011 l'avait contlrmé aux eandidats K
partm ces dernters se trouvait le lils d'un nei
sonnage tres-puissant au ministère et a ia cour
Ce jeune honmie n'etaut placé que te 39° par sa
cote d examen, devait done naturellement ótre
renvoyé a lannee prochaine. .Mais il y a des
DE
DE
DE
avec 19 ares 85 centiares
PRÉS DE LA GARE,
DE
ET D'UNE