I :'i*. p I mm i I i Quels sont ces projeis? Nous ne laritrons pas a le savoir. Mais tout Ie monde se dit qu'au lieg (ie reovoyer cbez eux les fils de uos cultivateurs pendant la morte saison, on auraitiweux fait de les congédier pendant l'été, alotsq.je les travaux agricoles réclament lanl deLras. Mais les intéréts des campagnards, (je'est- cecela pour nos ministres gueux? A propos de bourses d'éludes, nosgaeux sont en train de violer la volonté des testa teurs avec une rare désinvollure. Des bourses d'éludes avaient été foodées il y a 2 ou 3 siècles dans le Hainaut Mee un droit de préférence pour les enfants de choeur de la cathédrale de Tournai. M.Bara decide que ce droit de préférence doit être considéré comme non avenu. Sept bourses de la fondation Boels, insti- luée uniquement pour des jeunes geiiiqui se deslinent au sacerdoce out été accordées a sept éièves de l'alhénée de Mons. N'est-ce pas inique? L'Empereur d'Allemagne recevait, il y a quelques jours, une deputation d'instituteurs de Berlin. Dans l'alloculion qu'il leur adressa nous trouvons le passage suivant: On enseigne a l'heu re qu'il est bien des choses dans les écoles; mais il ne faudrait pas oublier ce qui est d'une imporlaai$capi- tale dans I education: c'est de la tvtögion que je veux parler avant lont. Votwiiache la plus difficile et la plus imporianlex&\\s\s\n par conséquent a clever la jeunesse dans la craiüle de Dien et a lui enseigner «ie res pect des choses sainles. Que dira le Libéralde ce langagesensé? II se dira sans dome que l'Empereur d'Alle magne est un alfreux calotin, el si un inspecteur provincial ou cantonal tenaii un langage pared, nous gageons que noire con frère de la Place du People s'empresserait de demander au gouvernement le «relève- ment de ce clerical. Nous appelons l'atlention de nos lecteurs sur l'extrail suivant de la correspctnilanee bruxelloise de la Patrie Je me suis paye hier le luxe d'assislcr a la séance de la Chambre des Representors, el j'ai eu l'heur d'entendre des détails font jmé. ressantset réjouissants sur les projets de nos sopt francs-macons de se dunner du Hinge et beaucoup a nosdépens. Vos lecteurs se rap- pelleront peul-ètre ce que je vous écrirais a l'avénement du ministère gueux sur Ie luxe liberal que les nouvelles Excellences allaient inlroduire dans leurs hotels eh bien, iomes les nouvelles d'alors onl été eonfirmées bier et au-dela. M. Frére, en pleine ébullilion, paree que M. Beeckman avait présenté certainesobser vations très-convenables, est venu se plain - dre qu'il n'y avait au ministère des affaires étrangères que 19 couieaux et pas un seu| surloul de table! M. Rolin s'est écrié Venez voir le ministère de l'intérieur; M. Saincielette, loujours grave et solennel a révèlé qu'il a une familie plus nouibreuse que M. Beernaert, et M. Van Hundfeeck heureux et fier de pouvoir èire :admiré ailleurs qu'a Molenbeek, a déclaré s'cu ref'é- rer.pour son installation luxueuss a m. Saincielette. La Cliambre a ri en presence de ces bur lesques détails maïs les conlribua'1% Ile riront giière d'avoir a payer, en preriiier ligne, 330,000 francs pour 1'insl.a Hatien dlI minislre de l'instruclion publique; «muite 90,000 francs pour des travaux d'ensbellis- sement dans les beaux hotels qu'babnenl MM. Frére, Bolin, Saincielette et (Gram puis de nouveaux crédits annonces [)Hr M. Fiére pour son mobilieret enfin les erreurs et les mécomples qui soul |'ac] compagDement obligé des travaux officiels Metlons que le lont coütera au bas mm tll| million c'est beaucoup pour des nioriels rudement éprouvéspar la crise commercing mais Mn,« Frére habitera un bétel digné d'un inaitre de borine maison, iet son mari aura plusieurs douzaines de coiiteau et des surtouts de table, bieo que, dans les Annates parlcmentaircsil en ait su:pprimé Ja meriiion. Les ministres catlioliques, qui élaient ee- pendant de bonne maison, se rnonfraienl plus économesen sept annéesils n'ont dépensé pour les hotels des mimsiéres des finances, des affaires étrangères et deif'mie- rieur réuuis que fr, 134.312 63, fand.s qiJe leurs prédéc-esseurs lib^ de 1867 a 1870, e'est-a-dire en qualm 'avaieut dépensè aux mém es Lótels fr. 3 j En 1869, M. Frére 8je(.,a a hólel seul l'énorme somrrjfi p. 132.D16 60; M. Van der Stichele,, a '^lui des affaires étrangéres, <j aunée, fr. 33.398 03. Nos minis tres gq^ nl r>udace jusqu a faire pour eu|.^mes aiIX frais de l'Elat, des dépenses 'uses, sans y ejre ™»orisés par c'esl M. rrere lui-mème qui Ig^re La dépenso pour mon hotel est f0|.p at.j| r-dpondu ft »M. Beeckman: el|e jndj ensable et de la plus stride né«%ilé> Ai «si la Chambre tfa encore ,,r m n e i se prononcer, et w. rrere avail depense déjj t II a beau dire que seélaU «de la plus Stride necessité;1 (.onleste qü„ asser tion: j'ai vu l'bötel dtJ ffljnjs|ére drs affaires etrangeres habité PBrnH)norable C0,nted'As- premoni Lyndon, et é(jj| u>nu dans des conditions qui onl »r(Wj d.y recevoir trés- con vena blexneni |e Coi)g(rés des repféseniants des puissances europé^ est vraj qu',m personnage comme M. eamle d'Aspremont- Lynden n'arnve pas 4 ,a c||evj||e du franc- macon Frére. A PROPOS DE coüteaöX- A propos des coutea}Jide M Frére, il en a fait disparaitre la d,ns |qs Anna tes parlementaire*, u,Jn esl venu |,ui demontrer qu'il y de deuX cents M. ie présidont (j{1 conseil des minis- tres ne s était iroinpg de Heureu- menl qu'ou les a i'etr()Uvé< car q |e cornte d'^spremool-Lynden at|rail' êire mis en accusation pour lea aVoir mis danss" poche. Grace done a la maj0l ilp 1|bérale do |a Cham bre et a M. Sa.ncie|elle rhólel dc M. Frére esl habitable, j| a des comeaux a I office. Desormais qi)J)nd ,j v aufa diner au ministère des affair étrangères, 'es convi ves auront chacun lo.ir™ ,e;ui ei leur four- chette, et ils nesero,,, .)u$ ob|jgés de man gera la chinoise, aVqg ,eurj doig(S, comme ils devaienl ie fairo quand ce cf0quanlde d Aspremool-Lyndeq e,aiU1)iniSlre. M. I1ÉVARD ET G IND(j5X1\1E BR^GEOISE- Depuis quelques j0llrsoMi)0usa,ait signa- Ie la presence a Brq^ d-:(JU nombre consi derable de Uruxelloj^ (<ws gl)el)X de Peau laplus pure, "s ^ttprdaient daft* les caba rets, y pèroraient a jU;i(e de Vtie sur ce ton marolien de la faro0r{llje de |a captiale. Nous avons app, js que cftS messie.irs o«t ele amenés de Bruxe|lt procureur de la province pour n,e|lrten état Fhötel du gouvernement. Ce sont pour la p|„ jrtdes ppfonneurs, rnarbriers, ébémsie^ décorale,jrs, garnis- seurs, etc. M. Iley,^ j c00tóit fort peu les artisans brogeo>s. |g)Wr(! app;)reinmenl que la vilie posséde d es ptrons qn Dons divers, ^:'semble, fr. 53,246 93 APPEL A LA ^TÉ cATHÖiilQUE. Nous ouvrons b^ Vo|,Mlicrs m colonnes a l'appel e.-dessou^ e( wnl3 ,e rec0mma3- dons a la piête gea^r^u^ je nos lecteurs. pu tout aussi bien ,|„6CeuJ de|»capitate, exéculer les travaUx ^èelamés a l'bótel du gouvernement. Ils auraienl été a^,llanl plus heureux de se voir confier ces „demerit* que la crise industrielle se f.,u s0Btir a gifuges aussi bien qu'a Bruxeiles. II y a en ville gran# seignèuts queM. !e procureur cotitrêntent des artisans brugeois |,QUi. |0roenieiiialion de leurs hotels. fr. (2,256 36 21,348 26 Voici la récapitul^^n élreitnes ponti- ficales recueillies eu jg. (0,595 96 0,295 50 4.757 00 3,048 60 1,555 57 3,700 00 2,640 87 1,848 83 BULLETIN POLITIQUE. €/'ïBro5sii|sac So©aSc. UN TAPISSIER! Uu gueux qualifiait derniéremrnt M. le Chevalier Bezette de tapissier. Ce n'est pas la, sans doute, une injure bien grave. Le métier de tapissier est parfaiierrienl honora ble. Seulernent, il y avail de la part du gueux intention d'injurier le Gouverneur re/evé de la Province. Dans notre numéro du 21 nous avons cité sans comments ires cette invective du Pro- grès. Aujourd'hui il nous convient de re- prendre cette saillie qui visait a être mechan ic et qui n'elait que béte. C'esl que l'allusion qu'elle renferme nous rappelle un fail trop honorable pour l'ancien Gouverneur pour que nous ne soyons tentés de le rapporter en peu de mots. On n'a point oublié les circonstances qui signalérent la destitution de M. Ruzelle. A la veille de recevoir LL. MM. le Roi et la Reine, et lorsque, grace a ses soins, tout était pret pour que la réceplion fut digne des augustes visiteurs et du chef-lieu de la Pro vince, M. Ruzetle apprit qu'il était relevé brutalement de ses fonclions, et reijutordre de quitter saus délai l'hóiel du gouverne ment. Mais déja I honorable gouverneur, pour ménager les ressources de la Province, avail généreusement laissc approprierde beaux tapis de familie qu'il possédait, aux lapisse- ries d'un ou de plusieurs salons d'apparat, que son prédécesseur avait laissés dans un état notoire de délabrement. Forcé, dans les conditions que Ion sail, a quitter l'bótel, M. Ruzetle était en droit de reprendre ses tapis- series saul a laisser des muraiiles nues a son aimable successeur, M. Heyvaert. Un gueux leüt fait, ne fut-ce que par vengeance ou taquineric. M. Ruzelle a le cceur trop é|ev pour ccdcr a d'aussi mesquins ressentiment, |l épargna a M. Heyvaert I ennui de rneubler a nouveau ses apparlements au muinc^ mème de la visite royale, et, par l'inlern,j. diaiie d'un tapissier-décoraleur de Brogts il oéda a des conditions modèrées les belle, leniures qui lui appartenaient a l'hóiel du gouvernement. C'est a ce litre que le Progrès traite y. Chevalier Ruzetle de tapissier. NECROLOGIE. BIBLIOGRAPHIE. A l'occasioo du Nou vel An, le journal ne paraitra pas Mercredi. CERCLE MUSICAL. L'evénernent de la semaine, c'est la repfi. se des concerts du Cercle musical.Le locj| de celle Société s'est trouvé encore une fo,s Irop exigu pour contenir la foule accouru( a l'atlrait d'un programme fail pour vaiocti toutes les rigueurs de la saisori. Malgréli neige qui lomhail a gros flocons, malgré ui froid vif et piquant, les Dames avaient re pondii avec empressement a l'appel del; Commission. C'est que la soirée présenlait plus d'u at tra 11Mlle Biemans, d'Anvers, professen de chant, avail promis son bienveillant con cours. La célébre cantatrice que Pierre Bf noil, notre maëstro beige, a mise a la mod en lui confiant les solt dans 1'exéculion d ses oratorios, s'esl fait entendre pour la pr; mière fois a Ypres. La salie avait fait j| bout de toilette; les peintnres étaient rafrai chies, on voulail recevoir l'étrangére are; honneur. Consacrée par dc brillants sik cés, la cantatrice n'a point Irompé l'espoi que le public fond ait sur elle. Sa voix chaii de ei bien limbréc, rehaussée par une mc deslie rare, cet apanage du vrai talent, so attitude simple et distinguée ennemie de I pose, cel ensemble heureux mis au serïii d'un talent incontestable faisaient d'elle o type de bon goüt et de bon Ion. On vo que Mlle Biemans a été èlevée au sein d( bonnes traditions. L'air des noces de Figaro a fait valoir ui voix fori bien équilibrée dans ses différent regisires, les difficultés des piano dans haut de la voix out été heureusement sui montées, les notes sont posées avec hardia se, la voix pleure et allendrit et se prète ad mirablement a la musique classique. L'ariisi a chanlé darts un genre tout different el an succés égal un Meilied de Nicolaï, ou so talent s'est complement transformé eu rei darit le rythine gai el léger de cette ravissai te mélodie. Mademoiselle Cuignet et MM. Petit et Gj mant frères onl fait preuve de bon gout pj le choix de leurs morceaux. Lequatuori Weber a été enlevéavec la sécurilé d'arcbe la justesse et l'exécuiion irréprocbable au: quelles ces messieurs nous ont habitués, c'6 une bonne action que d'inilier la masse l'audition des vrais mailres, d'épurer le goi perverti par la musique a la Madame Ango il est facheux loutefois que les exéculac aienl trouvé bon de nous fruslrer d'une pa tie du menuet. Le cinquiéme quatuor de Danela a vaiu MM. Gaimant, frères, Albert Ligy el Arthi Petit I accueil le plus chalcureux, nos artisl amateurs s'inspirant des pensées de l'aulei ont inlerprélés avec tont Ie cachet voulu I belles pages qui appartiennent a l'écrin c célébre compositeur. Le programme annoucait Ie cbanlde m reille de Guonnod par M.' Antony. Ca men bre du Cercle esl vraiment l'enfant gaté d la société, il n'a qu'a parailre sur l'estrac pour provoquer les applaudisseinents, c'e: que I on apiprécie en lui non-seulement d'hei reuses aptitudes musicales, mais encore u caractére sympathique a tous, il n'est pi élonnaiil que dans un cercle ou il ne cornpl que des amis, on ne lui marchande pas li bravos. Sa voix souple se prète surtoul 1 interpretation des morceaux de sentiment Le Sancla Maria de Faure lui a valu de clu leureux applaudissements. Nous avons entendu avec plaisir une élégi pour piano coroposéo par M. le C'<= Dnruite Ce morceau est digne de la réputalion d l'auteur, il a trouvé en M"« Cuignet une het reuse inlcrpréte. L'invitalion a la valse, cell charmante composition de l'immortel Webei a mis en relief Ie talent reconnu de Mlle Cui gin I. Elle nous a fait assister a toutes li péripélies du bal: Nous avons tres-bien dis tingué les voix du cavalier et de la daub les demandeset les réponses, bien plus not n)ons poussé 1'indiserélion jusqu'a surprec dre toute la conversation passahjement p>: sionnée du coupie amoureux, a la fin. I public enlrainé avec lui dans la valse eni vrante n a pas permis au cavalier de recon duire sa danseuse, les applaudissements 01 Gazelle van n t' De \eurnaar. Brusceti# u Décente 18TS. M. Nous venous cliaudoaient a tons les coeurs ehréttens iü. et toucüiiate mission auraienl V| La Patriede Bru Journal de Cour i,. Echo de Cour trut. 1 e' Lp Jour nal d' Yp s^ Nieuwsblad d'Ypres, 6 Gazelle van Tb Landbouwer de F^0, De Stad Thouro^, De Duiitenyalpt d'osleilde commencée en 1856 en Torre Sainte, par Ie Rév. Pére Marie-A. RATISBONNE, et les oeuvres importantes anjourd'hui si éprouvées auxquelles elle a douné naissance. Les efforts généreux et le dévouementde l'il- lustre religieux ont été hautement appréciés. Ils ont été bénis par S. S. Pie IX a son lit de mort. Son Eminence le Cardinal-Arehevêque de Ma lines, il y a un an, daignait adresser au Rév. Père Marie-A. RATISBONNE des. paroles de sympa thie et d'encouragement. Cette mission, dans la mesure modeste de ses forces et se confiant dans la miséricordieuse bonté de Dieupoursuit la régénération reli- gieuse de la Palestine do cette contrée consa- crée par les mystères qui s'y sont accomplis, devenue ignorante, pauvre, miserable, en proie au sensualisme musulma.:, a ce point que i'en- fance n'y est pas mème respectóe. II faut que cette terre, ou le Christ a été élevé en croix, soit délivrée de ses misères morales, de son abaissement, des ténèbres qui la couvrent et la piongent dans la desolation. Les croisa- des ont eherché a réaliser ce noble but. Ii s'agit aujourd'hui do l'atteindre, nou par les armes, mais par un moyen plus puissant et irresistible celui de la prière, de la eharité et de l'apostolat. 11 y a 22 ans, le Rév. Père Marie-A. RATIS BONNE est venu quéter en Belgique au début de ses travaux. Le Ciel les a bénis. Aujourd'hui, épuisé par les fatigues plus que par Tage, il n'est plus possible au Rév. Père Marie-A. RATISBONNE de se transporter com me autrefois de ville en villede maison en maison. N'est-ce pas une impérieuse obligation de venir a son aide Ses oeuvres ne doivent-elles pas être protégées, maintenues, développées? Poser la question, c'est la résoudre. La eharité catholique n'a pas de frontière. Elle s'exeree partout oü il y a des ames a saurer, des souffrances et des misères a secourir. Notre appel sera entendu nous en sommes d'autant plus convaincus qu'il y a ici a sauve- garder, aveo les intéréts les plus précieux des ames, ceux de la civilisation d'un pays cher a tons les cffiurs chrétiens. Les ceuvres du Rév. Père Marie-A. RATIS BONNE, outre la predication et l'évangélisation, comprennent Deux vastes orphelinats de jeunes fllles, l'un a l'Ecce-Homo, a Jerusalem, l'autre a S'-Jean in Montana, lieu de la nativité du S'-Précurseur, contenant ensemble 150 enfants et une division a part pour les éièves non catholiques. Ces deux établissements sont dirigós par 34 relig'ieuses de Notre-Dame de Sion. 2° Dans un tout autre local, une école d'arts et métiers pour les jeunes gar^ons de la Palestine, dirigée par des frères et des prêtres de Notre- Dame de Sion. Cette institution, gratuite comme les autres, abitrait déja 70 enfants en 1876, bien qu'elle ne fut ouverte que depuis 3 ans. Cet établissement n'est encore installé que dans des batiments provisoires. Un beau terrain a été acheté et payé. il faut maintenant y élever des constructions déflnitives. 30 Un dispensaire, sur la voie douloureüse, ouvert a tous les malheureux sans distinction de eulte ou do nationalité, et oü prés de 200 malades viennent journellement réclamer des remèdes et cles soins de-toutes sortes. Les ruines du Palais de Ponce-Pilate et les arcades de l'Ecce-Homo, témoins de la passion de Jésus-Christ, ont étó arrachées aux mains des musulmans et transformées en un sanctuaire expiatoire. Les saints mystères s'accomplissent sur le lieu sacré, oü notre Divin Sauveur a été condamné a mort pour nous. Ce sanctuaire est la propriété de la mission et soil ornementatiori est bien loin d'être compléte. Nous prions toutes les personnes qui seront intentionnées de répondre a notre présent appel, soit en envoyant des dons, soit en faisant une souscription annuelle, soit en participant a la composition des comitités provinciaux et locaux, de s'adresser au secrétaire-trésorier du Comité central. Tout secours, quelque modeste qu'il soit, sera accepté avec reconnaissance. Les Membres du Comité central en Belgique pour la protection des oeuvres de Notre-Dame de Sion, a Jerusalem: Président, Prince Eugene de Caraman-Chimay, a Bruxeiles. Auguste Beckers, Président du Cer cie catholique a Bruxeiles. Frédóric Delmerpropriétairea Watermaol. Baron Th. de Roest d'Alkemade, chaussée de Charleroi, a St-Gilles. Francois Vercruyssepropriétaire, a Courtrai. Secrëtaire-Trésorier, Edouard Mussehe, avo- cat a la Cour d'appel, a Bruxeiles, 27, rue de la Pépinière. On mande de Rome a la Gazette de Cologne que Ie l'ape Léon XUI entrelienl l'espoir, de plus en plus fondé, de voit le |)rocham apaisemenl des dilférends sui'veuus entre I'Eghse catholique d un cólé, et 1'Allemagne, la Suisse, la Uussie elaulres Elats de i'aulre. On ajoitie qu a celle occasion Ic Saint Père ordorinera un grand jubitc dont la dale pourrail, pense-t-on an "Vatican, coincider arte ie premier anniversaire de ('exaltation du Sourerain Pon life. La fuile de i'émir de Cahoul est aujouid'iiuj oCBeiellriiienl confirmée. Toutefojs la guerre ne seinble pas finie pour cela. On telegraphic an Tijies >que Vali Mohamed, general afghan, est ii Konehi, c'est a-dire prés des defiles de Shular-Garden, avec onze régi- inenls d'mfaiUerie et qualre de cavalerie. Ceiie marche indique un; intention de résis- tsoce. Nous i-nnarqiions, en effet, que les Anglais n'a van cent plus d puis q,.e que3 jours: ils 11'ont j pas (iép isse Jeilahbad, A1J i'RlCHE. Nous appienons que Irs fiau^ailics de Mg' I'arehiduc Rodolplie prim e imperial d Auiriche. avec Mad. la princtsse Marie Slalhilde-Victoiic Caroline de Saxe, sont deciders ei aurolll lieu procli.iiiieu.-rnt. La jeune princesse, née le 19 Mars 180«, est Gile du prince Georges de Saxc, frère du hoi, et de i'infaiile Marianne de Portugal. Ou varile la piclé, la honlé el les grSces natu relles de la jeune princesse. R0SSIE. Ou éerit de Varsovie a la üstsee Zeitung: Mgr VVierzhovvskil'étêque catholiqne-ro- main d'Augiislowo, s'esl reudu ces jours-ci a Var sovie, afin de se défendre devan! le comle de kol- zebue. Les autorités iocaies I avaient acctisé de permetlie "a sou clergé de donner les secours spiri- iuels a des Unialcs, ce que la loi russe defend sévè- renient. Le gouvenieiir génécal lui a fail des re- monlrances sévères a ee propos, mais l'évêque a, dit-on, déclaré catégoriquemeut que ce qu il a permis il peut le permett-e et le perniettra a son clergé, le prêtre calholique élant oblige de domici les secours spsrituels a toule personne qui les de- maude, meme si elle appartient ii une confession calholique. On s'altend, dans le ras oü l'évêque aurail ef- fecliveincnt fait ceite declaration, de le voir ariê- té sous pen de temps. Cue dépêche nuus a annoncé la mort du cardi nal Asquini. Le cardinal Fabio Asqnini élait un des qualre membres du Sacré-Collége créées par Grégoire XVI; il fut créé cardinal dans le cousis- toire du 22 Janvier 1844.11 était né le 14 Aoüt 1802 et appartenait ii une familie distinguée d C- dinc. Voici une nouvelle publication que les mem bres des conférences de Saint-Vincent-de-Paul accueilleront certainement avec plaisir. La so- ciété de Saint-Augustin nous envoie un calen- drier a effeuiller de Saint-Vincent-de-Paul édité sur le modèle de celui do Sainte-Thérèse qui eut un grand succès l'an dernier. Chaque feuillet de ce nouveau calendrier porte, outre les indications ordinaires du jour et du mois, une pensée pieuse souvent un conseil, tirés des oeuvres de Saint- Vincent-de-Paul. Quel excellent aliment quoiti- dien pour tous ceux qui s'efforcent d'imiter le grand apótre de la cliarité, en se mettant au nombre de ses disciples Ils pourront chaque jour entendre sa voix et recueillir ses enseigne- ments. Nous applaudissons de tout coeur a l'heu- reuse idéé des éditeurs et nous sommes convain cus que tous les membres des conférences s'empresseront d'adopter une si utile publication. Ce Calendrier se trouve a Timprimerie de Saint - Augustin, a Bruges, et chez Van der Ghinste-Fossé, Libraire, rue cm Beurre, 66, Ypres.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2