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I mm i
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Quels sont ces projeis? Nous ne laritrons
pas a le savoir.
Mais tout Ie monde se dit qu'au lieg (ie
reovoyer cbez eux les fils de uos cultivateurs
pendant la morte saison, on auraitiweux
fait de les congédier pendant l'été, alotsq.je
les travaux agricoles réclament lanl deLras.
Mais les intéréts des campagnards, (je'est-
cecela pour nos ministres gueux?
A propos de bourses d'éludes, nosgaeux
sont en train de violer la volonté des testa
teurs avec une rare désinvollure.
Des bourses d'éludes avaient été foodées il
y a 2 ou 3 siècles dans le Hainaut Mee un
droit de préférence pour les enfants de
choeur de la cathédrale de Tournai. M.Bara
decide que ce droit de préférence doit être
considéré comme non avenu.
Sept bourses de la fondation Boels, insti-
luée uniquement pour des jeunes geiiiqui se
deslinent au sacerdoce out été accordées a
sept éièves de l'alhénée de Mons.
N'est-ce pas inique?
L'Empereur d'Allemagne recevait, il y a
quelques jours, une deputation d'instituteurs
de Berlin. Dans l'alloculion qu'il leur adressa
nous trouvons le passage suivant:
On enseigne a l'heu re qu'il est bien des
choses dans les écoles; mais il ne faudrait
pas oublier ce qui est d'une imporlaai$capi-
tale dans I education: c'est de la tvtögion
que je veux parler avant lont. Votwiiache
la plus difficile et la plus imporianlex&\\s\s\n
par conséquent a clever la jeunesse dans la
craiüle de Dien et a lui enseigner «ie res
pect des choses sainles.
Que dira le Libéralde ce langagesensé?
II se dira sans dome que l'Empereur d'Alle
magne est un alfreux calotin, el si un
inspecteur provincial ou cantonal tenaii un
langage pared, nous gageons que noire con
frère de la Place du People s'empresserait
de demander au gouvernement le «relève-
ment de ce clerical.
Nous appelons l'atlention de nos lecteurs
sur l'extrail suivant de la correspctnilanee
bruxelloise de la Patrie
Je me suis paye hier le luxe d'assislcr a la
séance de la Chambre des Representors, el
j'ai eu l'heur d'entendre des détails font jmé.
ressantset réjouissants sur les projets de nos
sopt francs-macons de se dunner du Hinge et
beaucoup a nosdépens. Vos lecteurs se rap-
pelleront peul-ètre ce que je vous écrirais a
l'avénement du ministère gueux sur Ie luxe
liberal que les nouvelles Excellences allaient
inlroduire dans leurs hotels eh bien, iomes
les nouvelles d'alors onl été eonfirmées bier
et au-dela.
M. Frére, en pleine ébullilion, paree que
M. Beeckman avait présenté certainesobser
vations très-convenables, est venu se plain -
dre qu'il n'y avait au ministère des affaires
étrangères que 19 couieaux et pas un seu|
surloul de table! M. Rolin s'est écrié
Venez voir le ministère de l'intérieur;
M. Saincielette, loujours grave et solennel
a révèlé qu'il a une familie plus nouibreuse
que M. Beernaert, et M. Van Hundfeeck
heureux et fier de pouvoir èire :admiré
ailleurs qu'a Molenbeek, a déclaré s'cu ref'é-
rer.pour son installation luxueuss a m.
Saincielette.
La Cliambre a ri en presence de ces bur
lesques détails maïs les conlribua'1% Ile
riront giière d'avoir a payer, en preriiier
ligne, 330,000 francs pour 1'insl.a Hatien dlI
minislre de l'instruclion publique; «muite
90,000 francs pour des travaux d'ensbellis-
sement dans les beaux hotels qu'babnenl
MM. Frére, Bolin, Saincielette et (Gram
puis de nouveaux crédits annonces [)Hr
M. Fiére pour son mobilieret enfin
les erreurs et les mécomples qui soul |'ac]
compagDement obligé des travaux officiels
Metlons que le lont coütera au bas mm tll|
million c'est beaucoup pour des nioriels
rudement éprouvéspar la crise commercing
mais Mn,« Frére habitera un bétel digné
d'un inaitre de borine maison, iet son
mari aura plusieurs douzaines de coiiteau
et des surtouts de table, bieo que, dans les
Annates parlcmentaircsil en ait su:pprimé
Ja meriiion.
Les ministres catlioliques, qui élaient ee-
pendant de bonne maison, se rnonfraienl
plus économesen sept annéesils n'ont
dépensé pour les hotels des mimsiéres des
finances, des affaires étrangères et deif'mie-
rieur réuuis que fr, 134.312 63, fand.s qiJe
leurs prédéc-esseurs lib^ de 1867 a 1870,
e'est-a-dire en qualm 'avaieut dépensè
aux mém es Lótels fr. 3 j
En 1869, M. Frére 8je(.,a a hólel
seul l'énorme somrrjfi p. 132.D16 60;
M. Van der Stichele,, a '^lui des
affaires étrangéres, <j aunée,
fr. 33.398 03.
Nos minis tres gq^ nl r>udace
jusqu a faire pour eu|.^mes aiIX frais de
l'Elat, des dépenses 'uses, sans y
ejre ™»orisés par c'esl M.
rrere lui-mème qui Ig^re La dépenso
pour mon hotel est f0|.p at.j| r-dpondu ft
»M. Beeckman: el|e jndj ensable et
de la plus stride né«%ilé> Ai «si la
Chambre tfa encore ,,r m
n e i se prononcer, et w.
rrere avail depense déjj t
II a beau dire que seélaU «de la
plus Stride necessité;1 (.onleste qü„ asser
tion: j'ai vu l'bötel dtJ ffljnjs|ére drs affaires
etrangeres habité PBrnH)norable C0,nted'As-
premoni Lyndon, et é(jj| u>nu dans des
conditions qui onl »r(Wj d.y recevoir trés-
con vena blexneni |e Coi)g(rés des repféseniants
des puissances europé^ est vraj qu',m
personnage comme M. eamle d'Aspremont-
Lynden n'arnve pas 4 ,a c||evj||e du franc-
macon Frére.
A PROPOS DE coüteaöX-
A propos des coutea}Jide M Frére, il en
a fait disparaitre la d,ns |qs Anna
tes parlementaire*, u,Jn esl venu |,ui
demontrer qu'il y de deuX
cents M. ie présidont (j{1 conseil des minis-
tres ne s était iroinpg de Heureu-
menl qu'ou les a i'etr()Uvé< car q |e cornte
d'^spremool-Lynden at|rail' êire mis en
accusation pour lea aVoir mis danss" poche.
Grace done a la maj0l ilp 1|bérale do |a Cham
bre et a M. Sa.ncie|elle rhólel dc M. Frére
esl habitable, j| a des comeaux a
I office. Desormais qi)J)nd ,j v aufa diner au
ministère des affair
étrangères, 'es convi
ves auront chacun lo.ir™ ,e;ui ei leur four-
chette, et ils nesero,,, .)u$ ob|jgés de man
gera la chinoise, aVqg ,eurj doig(S, comme
ils devaienl ie fairo quand ce cf0quanlde
d Aspremool-Lyndeq e,aiU1)iniSlre.
M. I1ÉVARD ET G IND(j5X1\1E BR^GEOISE-
Depuis quelques j0llrsoMi)0usa,ait signa-
Ie la presence a Brq^ d-:(JU nombre consi
derable de Uruxelloj^ (<ws gl)el)X de Peau
laplus pure, "s ^ttprdaient daft* les caba
rets, y pèroraient a jU;i(e de Vtie sur ce ton
marolien de la faro0r{llje de |a captiale.
Nous avons app, js que cftS messie.irs o«t
ele amenés de Bruxe|lt procureur
de la province pour n,e|lrten état Fhötel du
gouvernement.
Ce sont pour la p|„ jrtdes ppfonneurs,
rnarbriers, ébémsie^ décorale,jrs, garnis-
seurs, etc. M. Iley,^ j c00tóit fort peu
les artisans brogeo>s. |g)Wr(! app;)reinmenl
que la vilie posséde d
es ptrons qn
Dons divers,
^:'semble, fr. 53,246 93
APPEL A LA ^TÉ cATHÖiilQUE.
Nous ouvrons b^ Vo|,Mlicrs m colonnes
a l'appel e.-dessou^ e( wnl3 ,e rec0mma3-
dons a la piête gea^r^u^ je nos lecteurs.
pu tout aussi bien ,|„6CeuJ de|»capitate,
exéculer les travaUx ^èelamés a l'bótel du
gouvernement.
Ils auraienl été a^,llanl plus heureux de
se voir confier ces „demerit* que la
crise industrielle se f.,u s0Btir a gifuges aussi
bien qu'a Bruxeiles.
II y a en ville gran# seignèuts
queM. !e procureur cotitrêntent des
artisans brugeois |,QUi. |0roenieiiialion de
leurs hotels.
fr. (2,256 36
21,348 26
Voici la récapitul^^n élreitnes ponti-
ficales recueillies eu jg.
(0,595 96
0,295 50
4.757 00
3,048 60
1,555 57
3,700 00
2,640 87
1,848 83
BULLETIN POLITIQUE.
€/'ïBro5sii|sac So©aSc.
UN TAPISSIER!
Uu gueux qualifiait derniéremrnt M. le
Chevalier Bezette de tapissier. Ce n'est pas
la, sans doute, une injure bien grave. Le
métier de tapissier est parfaiierrienl honora
ble. Seulernent, il y avail de la part du
gueux intention d'injurier le Gouverneur
re/evé de la Province.
Dans notre numéro du 21 nous avons cité
sans comments ires cette invective du Pro-
grès. Aujourd'hui il nous convient de re-
prendre cette saillie qui visait a être mechan
ic et qui n'elait que béte. C'esl que l'allusion
qu'elle renferme nous rappelle un fail trop
honorable pour l'ancien Gouverneur pour
que nous ne soyons tentés de le rapporter en
peu de mots.
On n'a point oublié les circonstances qui
signalérent la destitution de M. Ruzelle.
A la veille de recevoir LL. MM. le Roi et
la Reine, et lorsque, grace a ses soins, tout
était pret pour que la réceplion fut digne des
augustes visiteurs et du chef-lieu de la Pro
vince, M. Ruzetle apprit qu'il était relevé
brutalement de ses fonclions, et reijutordre
de quitter saus délai l'hóiel du gouverne
ment.
Mais déja I honorable gouverneur, pour
ménager les ressources de la Province, avail
généreusement laissc approprierde beaux
tapis de familie qu'il possédait, aux lapisse-
ries d'un ou de plusieurs salons d'apparat,
que son prédécesseur avait laissés dans un
état notoire de délabrement. Forcé, dans les
conditions que Ion sail, a quitter l'bótel, M.
Ruzetle était en droit de reprendre ses tapis-
series saul a laisser des muraiiles nues a son
aimable successeur, M. Heyvaert. Un gueux
leüt fait, ne fut-ce que par vengeance ou
taquineric. M. Ruzelle a le cceur trop é|ev
pour ccdcr a d'aussi mesquins ressentiment,
|l épargna a M. Heyvaert I ennui de rneubler
a nouveau ses apparlements au muinc^
mème de la visite royale, et, par l'inlern,j.
diaiie d'un tapissier-décoraleur de Brogts
il oéda a des conditions modèrées les belle,
leniures qui lui appartenaient a l'hóiel du
gouvernement.
C'est a ce litre que le Progrès traite y.
Chevalier Ruzetle de tapissier.
NECROLOGIE.
BIBLIOGRAPHIE.
A l'occasioo du Nou vel An, le
journal ne paraitra pas Mercredi.
CERCLE MUSICAL.
L'evénernent de la semaine, c'est la repfi.
se des concerts du Cercle musical.Le locj|
de celle Société s'est trouvé encore une fo,s
Irop exigu pour contenir la foule accouru(
a l'atlrait d'un programme fail pour vaiocti
toutes les rigueurs de la saisori. Malgréli
neige qui lomhail a gros flocons, malgré ui
froid vif et piquant, les Dames avaient re
pondii avec empressement a l'appel del;
Commission.
C'est que la soirée présenlait plus d'u
at tra 11Mlle Biemans, d'Anvers, professen
de chant, avail promis son bienveillant con
cours. La célébre cantatrice que Pierre Bf
noil, notre maëstro beige, a mise a la mod
en lui confiant les solt dans 1'exéculion d
ses oratorios, s'esl fait entendre pour la pr;
mière fois a Ypres. La salie avait fait j|
bout de toilette; les peintnres étaient rafrai
chies, on voulail recevoir l'étrangére are;
honneur. Consacrée par dc brillants sik
cés, la cantatrice n'a point Irompé l'espoi
que le public fond ait sur elle. Sa voix chaii
de ei bien limbréc, rehaussée par une mc
deslie rare, cet apanage du vrai talent, so
attitude simple et distinguée ennemie de I
pose, cel ensemble heureux mis au serïii
d'un talent incontestable faisaient d'elle o
type de bon goüt et de bon Ion. On vo
que Mlle Biemans a été èlevée au sein d(
bonnes traditions.
L'air des noces de Figaro a fait valoir ui
voix fori bien équilibrée dans ses différent
regisires, les difficultés des piano dans
haut de la voix out été heureusement sui
montées, les notes sont posées avec hardia
se, la voix pleure et allendrit et se prète ad
mirablement a la musique classique. L'ariisi
a chanlé darts un genre tout different el an
succés égal un Meilied de Nicolaï, ou so
talent s'est complement transformé eu rei
darit le rythine gai el léger de cette ravissai
te mélodie.
Mademoiselle Cuignet et MM. Petit et Gj
mant frères onl fait preuve de bon gout pj
le choix de leurs morceaux. Lequatuori
Weber a été enlevéavec la sécurilé d'arcbe
la justesse et l'exécuiion irréprocbable au:
quelles ces messieurs nous ont habitués, c'6
une bonne action que d'inilier la masse
l'audition des vrais mailres, d'épurer le goi
perverti par la musique a la Madame Ango
il est facheux loutefois que les exéculac
aienl trouvé bon de nous fruslrer d'une pa
tie du menuet.
Le cinquiéme quatuor de Danela a vaiu
MM. Gaimant, frères, Albert Ligy el Arthi
Petit I accueil le plus chalcureux, nos artisl
amateurs s'inspirant des pensées de l'aulei
ont inlerprélés avec tont Ie cachet voulu I
belles pages qui appartiennent a l'écrin c
célébre compositeur.
Le programme annoucait Ie cbanlde m
reille de Guonnod par M.' Antony. Ca men
bre du Cercle esl vraiment l'enfant gaté d
la société, il n'a qu'a parailre sur l'estrac
pour provoquer les applaudisseinents, c'e:
que I on apiprécie en lui non-seulement d'hei
reuses aptitudes musicales, mais encore u
caractére sympathique a tous, il n'est pi
élonnaiil que dans un cercle ou il ne cornpl
que des amis, on ne lui marchande pas li
bravos. Sa voix souple se prète surtoul
1 interpretation des morceaux de sentiment
Le Sancla Maria de Faure lui a valu de clu
leureux applaudissements.
Nous avons entendu avec plaisir une élégi
pour piano coroposéo par M. le C'<= Dnruite
Ce morceau est digne de la réputalion d
l'auteur, il a trouvé en M"« Cuignet une het
reuse inlcrpréte. L'invitalion a la valse, cell
charmante composition de l'immortel Webei
a mis en relief Ie talent reconnu de Mlle Cui
gin I. Elle nous a fait assister a toutes li
péripélies du bal: Nous avons tres-bien dis
tingué les voix du cavalier et de la daub
les demandeset les réponses, bien plus not
n)ons poussé 1'indiserélion jusqu'a surprec
dre toute la conversation passahjement p>:
sionnée du coupie amoureux, a la fin. I
public enlrainé avec lui dans la valse eni
vrante n a pas permis au cavalier de recon
duire sa danseuse, les applaudissements 01
Gazelle van
n t'
De \eurnaar.
Brusceti# u Décente 18TS.
M.
Nous venous cliaudoaient a tons
les coeurs ehréttens iü. et toucüiiate mission
auraienl
V|
La Patriede Bru
Journal de Cour i,.
Echo de Cour trut. 1 e'
Lp Jour nal d' Yp s^
Nieuwsblad d'Ypres, 6
Gazelle van Tb
Landbouwer de F^0,
De Stad Thouro^,
De Duiitenyalpt d'osleilde
commencée en 1856 en Torre Sainte, par Ie Rév.
Pére Marie-A. RATISBONNE, et les oeuvres
importantes anjourd'hui si éprouvées auxquelles
elle a douné naissance.
Les efforts généreux et le dévouementde l'il-
lustre religieux ont été hautement appréciés. Ils
ont été bénis par S. S. Pie IX a son lit de mort.
Son Eminence le Cardinal-Arehevêque de Ma
lines, il y a un an, daignait adresser au Rév. Père
Marie-A. RATISBONNE des. paroles de sympa
thie et d'encouragement.
Cette mission, dans la mesure modeste de ses
forces et se confiant dans la miséricordieuse
bonté de Dieupoursuit la régénération reli-
gieuse de la Palestine do cette contrée consa-
crée par les mystères qui s'y sont accomplis,
devenue ignorante, pauvre, miserable, en proie
au sensualisme musulma.:, a ce point que i'en-
fance n'y est pas mème respectóe.
II faut que cette terre, ou le Christ a été élevé
en croix, soit délivrée de ses misères morales,
de son abaissement, des ténèbres qui la couvrent
et la piongent dans la desolation. Les croisa-
des ont eherché a réaliser ce noble but. Ii s'agit
aujourd'hui do l'atteindre, nou par les armes,
mais par un moyen plus puissant et irresistible
celui de la prière, de la eharité et de l'apostolat.
11 y a 22 ans, le Rév. Père Marie-A. RATIS
BONNE est venu quéter en Belgique au début de
ses travaux. Le Ciel les a bénis.
Aujourd'hui, épuisé par les fatigues plus que
par Tage, il n'est plus possible au Rév. Père
Marie-A. RATISBONNE de se transporter com
me autrefois de ville en villede maison en
maison. N'est-ce pas une impérieuse obligation
de venir a son aide Ses oeuvres ne doivent-elles
pas être protégées, maintenues, développées?
Poser la question, c'est la résoudre.
La eharité catholique n'a pas de frontière.
Elle s'exeree partout oü il y a des ames a saurer,
des souffrances et des misères a secourir.
Notre appel sera entendu nous en sommes
d'autant plus convaincus qu'il y a ici a sauve-
garder, aveo les intéréts les plus précieux des
ames, ceux de la civilisation d'un pays cher a
tons les cffiurs chrétiens.
Les ceuvres du Rév. Père Marie-A. RATIS
BONNE, outre la predication et l'évangélisation,
comprennent
Deux vastes orphelinats de jeunes fllles,
l'un a l'Ecce-Homo, a Jerusalem, l'autre a S'-Jean
in Montana, lieu de la nativité du S'-Précurseur,
contenant ensemble 150 enfants et une division a
part pour les éièves non catholiques.
Ces deux établissements sont dirigós par 34
relig'ieuses de Notre-Dame de Sion.
2° Dans un tout autre local, une école d'arts et
métiers pour les jeunes gar^ons de la Palestine,
dirigée par des frères et des prêtres de Notre-
Dame de Sion. Cette institution, gratuite comme
les autres, abitrait déja 70 enfants en 1876, bien
qu'elle ne fut ouverte que depuis 3 ans.
Cet établissement n'est encore installé que
dans des batiments provisoires. Un beau terrain
a été acheté et payé. il faut maintenant y élever
des constructions déflnitives.
30 Un dispensaire, sur la voie douloureüse,
ouvert a tous les malheureux sans distinction
de eulte ou do nationalité, et oü prés de 200
malades viennent journellement réclamer des
remèdes et cles soins de-toutes sortes.
Les ruines du Palais de Ponce-Pilate et les
arcades de l'Ecce-Homo, témoins de la passion
de Jésus-Christ, ont étó arrachées aux mains
des musulmans et transformées en un sanctuaire
expiatoire.
Les saints mystères s'accomplissent sur le lieu
sacré, oü notre Divin Sauveur a été condamné a
mort pour nous.
Ce sanctuaire est la propriété de la mission et
soil ornementatiori est bien loin d'être compléte.
Nous prions toutes les personnes qui seront
intentionnées de répondre a notre présent appel,
soit en envoyant des dons, soit en faisant une
souscription annuelle, soit en participant a la
composition des comitités provinciaux et locaux,
de s'adresser au secrétaire-trésorier du Comité
central. Tout secours, quelque modeste qu'il soit,
sera accepté avec reconnaissance.
Les Membres du Comité central
en Belgique pour la protection des
oeuvres de Notre-Dame de Sion,
a Jerusalem:
Président, Prince Eugene de Caraman-Chimay,
a Bruxeiles.
Auguste Beckers, Président du Cer
cie catholique a Bruxeiles.
Frédóric Delmerpropriétairea
Watermaol.
Baron Th. de Roest d'Alkemade,
chaussée de Charleroi, a St-Gilles.
Francois Vercruyssepropriétaire,
a Courtrai.
Secrëtaire-Trésorier, Edouard Mussehe, avo-
cat a la Cour d'appel, a Bruxeiles,
27, rue de la Pépinière.
On mande de Rome a la Gazette de Cologne
que Ie l'ape Léon XUI entrelienl l'espoir, de plus
en plus fondé, de voit le |)rocham apaisemenl des
dilférends sui'veuus entre I'Eghse catholique d un
cólé, et 1'Allemagne, la Suisse, la Uussie elaulres
Elats de i'aulre. On ajoitie qu a celle occasion Ic
Saint Père ordorinera un grand jubitc dont la dale
pourrail, pense-t-on an "Vatican, coincider arte ie
premier anniversaire de ('exaltation du Sourerain
Pon life.
La fuile de i'émir de Cahoul est aujouid'iiuj
oCBeiellriiienl confirmée. Toutefojs la guerre ne
seinble pas finie pour cela.
On telegraphic an Tijies >que Vali Mohamed,
general afghan, est ii Konehi, c'est a-dire prés
des defiles de Shular-Garden, avec onze régi-
inenls d'mfaiUerie et qualre de cavalerie.
Ceiie marche indique un; intention de résis-
tsoce. Nous i-nnarqiions, en effet, que les Anglais
n'a van cent plus d puis q,.e que3 jours: ils 11'ont
j pas (iép isse Jeilahbad,
A1J i'RlCHE.
Nous appienons que Irs fiau^ailics de Mg'
I'arehiduc Rodolplie prim e imperial d Auiriche.
avec Mad. la princtsse Marie Slalhilde-Victoiic
Caroline de Saxe, sont deciders ei aurolll lieu
procli.iiiieu.-rnt.
La jeune princesse, née le 19 Mars 180«, est
Gile du prince Georges de Saxc, frère du hoi, et
de i'infaiile Marianne de Portugal.
Ou varile la piclé, la honlé el les grSces natu
relles de la jeune princesse.
R0SSIE.
Ou éerit de Varsovie a la üstsee Zeitung:
Mgr VVierzhovvskil'étêque catholiqne-ro-
main d'Augiislowo, s'esl reudu ces jours-ci a Var
sovie, afin de se défendre devan! le comle de kol-
zebue. Les autorités iocaies I avaient acctisé de
permetlie "a sou clergé de donner les secours spiri-
iuels a des Unialcs, ce que la loi russe defend sévè-
renient. Le gouvenieiir génécal lui a fail des re-
monlrances sévères a ee propos, mais l'évêque a,
dit-on, déclaré catégoriquemeut que ce qu il a
permis il peut le permett-e et le perniettra a son
clergé, le prêtre calholique élant oblige de domici
les secours spsrituels a toule personne qui les de-
maude, meme si elle appartient ii une confession
calholique.
On s'altend, dans le ras oü l'évêque aurail ef-
fecliveincnt fait ceite declaration, de le voir ariê-
té sous pen de temps.
Cue dépêche nuus a annoncé la mort du cardi
nal Asquini. Le cardinal Fabio Asqnini élait un
des qualre membres du Sacré-Collége créées par
Grégoire XVI; il fut créé cardinal dans le cousis-
toire du 22 Janvier 1844.11 était né le 14 Aoüt
1802 et appartenait ii une familie distinguée d C-
dinc.
Voici une nouvelle publication que les mem
bres des conférences de Saint-Vincent-de-Paul
accueilleront certainement avec plaisir. La so-
ciété de Saint-Augustin nous envoie un calen-
drier a effeuiller de Saint-Vincent-de-Paul édité
sur le modèle de celui do Sainte-Thérèse qui eut
un grand succès l'an dernier. Chaque feuillet de
ce nouveau calendrier porte, outre les indications
ordinaires du jour et du mois, une pensée pieuse
souvent un conseil, tirés des oeuvres de Saint-
Vincent-de-Paul. Quel excellent aliment quoiti-
dien pour tous ceux qui s'efforcent d'imiter le
grand apótre de la cliarité, en se mettant au
nombre de ses disciples Ils pourront chaque
jour entendre sa voix et recueillir ses enseigne-
ments. Nous applaudissons de tout coeur a l'heu-
reuse idéé des éditeurs et nous sommes convain
cus que tous les membres des conférences
s'empresseront d'adopter une si utile publication.
Ce Calendrier se trouve a Timprimerie de
Saint - Augustin, a Bruges, et chez Van der
Ghinste-Fossé, Libraire, rue cm Beurre, 66,
Ypres.