■Mb If 1 ORGANE C AT HOL 10 UE DE L'ARRONDISSEMENT.&H) ETRENNES PÖNTIFICALES. SAMEDI 4 Janvier 1879. 10 centimes le Numéro. 14p année. N° 1358. LÉON XII!. On sabonnc rue au Beit r re, 66, a A pres, et c\ tous les bureaux de poste du royaume. A NOS ABONNÉS. Le désir de réduire le prix d'abonnement du Journal d'Ypres nous a engage a diminuer notre for mat. Bésormais ce Journal ne revient plus qua 5 fr. 50 par an. Toutefois cette reduction de cadre ne nous empêchera pas de tenir nos lecteurs au cou rantcomme par le passé, de toutes les gran- des questions a 1'ordre dujour. Nous nous Iforcerons settlement de nous résutner davan- iage. II sera fait toujours une part convenable tux nouvelles et aux faits les plus intéressants tle la semaine. Bientut nous espérons être en mesure d'ap- porter a la composition de noire feuille des améliorations nouvelles et de pouvoir consa- crer une place notable aux questions d'in- térêt local ou provincial. HOMMAGE A SA SAI53TETÊ Prcnsicrc liste. AV S S LETTRE PASTORALE de S. E. le Cardinal-Arciievêql'e et de NN. SS. les Evéques de Belgique. Les grands journaux calholiques du pays ont reproduit ces jours derniers la let tre pas torale que l'Episcopat beige adresse au Clergé el aux Fidéles a l'occasion du rel ra 11 plus que probable de la loi de 1842. Nous regreltons que le cadre de ce journal ne nous permette pas de publier a notre tour cetle magnifique protestation de nos premiers pasteurs contre les nouveaux attentats que les gueux modernes préparent a l'Eglise. Nous essaierons touiefois d'en résumer la teneur et de retracera grands trails les puis sanies considerations que la le lire pastorale met en lumiére. Nos vénèrés Evéques élablissenl d'abord les graves devoirs que leur charge pastorale leur impose, lis énumèrenl ensuite les di- verses phases de la longue guerre (pie pour- suivent depuis 1830 les ennemis de la Reli gion conlre la liberie de la Foi et les droits de l'Eglise. «La cliarité catholique fut la première en butte a leurs attaques. Fille du christianisme dont la doctrine et les exemples réapprirent a l'humanité.devenue égoïste et barbare, que la misère el la l'aiblesse doiveut ètre a ses yeux chose sacrée, la cliarité avail élevé sur lous les points du pays des asiles pour tou tes les soulTrances et des refuges pour toutes les infortunes elle avail suscité pour les desservir des hommes de dévouement et des anges de consolation qui a chaque époque d'épidémie, de famine ou de guerre fournis- sent des hécalombes de viclimes el en lout lemps donnent au monde des exemples d'hé- roïsme que les païens eux-mèmes sont con- trainls d'admirer. C'est contre ces bienfai- teurs de rhumanilé, vous vous en souvenez, que les enneinis de la religion noot pas rougi da lancer leurs calotnnies du haul de la tribune, et d'arneuter les passions de la populace, afin de faire prévaloir un syslème de bienfaisance publique qui enléve a l'Eglise son droit dix-huil fois séculaire de recevoir les aumönes que voudraient lui confier ses I enfanls et de les appliquer au soulagemenl de la misère et de la faiblesse dans les asiles ouverts par des congregations religieuses. La leltre pastorale que nous analysons, j rappelle ensuite la confiscation des bourses j d'étude inslituées eu faveur de l'enseigiic- menl catholique, et qui sont venues grossir les moyens de propagande d'un enseigne- meiit antireligieus. Elle rnenlionne les nouveaux obstacles suscitésaux vocations ecclésiastiques par les aggravations de la loi de uiilice; les empiéle- ments sur le temporel du cube qu'on a vaineinenl deja essayés d'inlroduire, et que fori se propose bien de reprendre aujour- d'hui; la confiscation el la profanation des eimeliéres calholiques; enfin la violation aième de l'exercice public du culie, si e.\- pressément garanli par la Constitution. Vous avez vu, disenl les vénérés Prélals, dans ces dermères années, les ennemis de l'Egise dèchaiuer contre les processions leurs hordes perturbatricesvous les avez vus pousser le mépris de la liberie du culle jus- qu'a faire arrèler par la force année au seinl mème desa calhedrale un de vos premiei's Pasteurs entouré de sou cliapitr'é. b Et tandis que l'autorité communale met- lant son pouvoir au service du parii aoti- caiholique, inéconnaissait amsi avec éclat la Constitution nationale el les droits de l'Eglise, quels outrages ne déversaienl pas sur la re ligion les agents de ce parti dans leurs as semblees, dans la presse, dans les manifes tations de la rue Nos saitiles croyances indignemeiit travesties et conspuées, les cérémonies du culte sacrilégement parodiées sur des treteaux, le clergé, l'Episcopat, le Souverain Pontife traiiiés dans la fange des plus odieuses calomnies, l'autorité de l'Eglise vouée au mépris public, les Con gregations religieuses signalées a la haine et a la proscription, n'esl-ce pas le navrant spectacle qui depuis longieinps se dóroute sous vos yeux et désole toutes les ames hon- nètes Qu'avions-nous fait, nous Evéques, le clerge et vous, N. T. C. F. pour pousser le gouvernement a porter atteinte aux droits de l'Eglise, aux droits religieux de nous lous? Qu'avions-nous fait pour provoquer contre l'Eglise, contre ses niinistres, contre tous ceux qui lui apparliennent, celte haine de tout un parti politique, les calomnies el les injures incessanles de ses organes dans la presse, les outrages et les violences de ses agents dans la rue Conspirons-nous le ren- verseine'nt de l'ordre établi prêchons-nous le mépris des prerogatives royales? la déso- béissance aux dépositaires de l'autoritécivile? la rébellion contre les lois poliliques qui ré- gissenl le pays Ne vous enseignons-nous pas au contraire que le pouvoir qui gouverne la société civile vient de Dieu, que vous de- vez Ie respecter, lui ètre soumis, lors méme que celui qui l'exerce serail a votre égard dur, injuste, persécuteur Nous avons pro- testé, il est vrai ft vous l'avez fait avec nous, contre des lois et des acles de l'autorité pu blique a iten to loi res a vos droits religieux mais en protestant contre l'injuslice qui vous étail faite, nous sommes reslés dansles limi- tes de la plus slriste légalité. Ce n'est point nous qui vous avons jamais engagés, co n'est point vous qui vous èles laissé jamais entrai- ner a descendre dans la rue pour demander, l'outrage et la menace a la bouche, au Roi et a ses ministres le redressement de nos griefs. II y a plus des fanatiques troublent nos pieuses processions par des huées et des sifllets, les dispersent paria violence ou se ruent brutalenient sur de paisibles cortéges de pèleruis; ces mèmes hommes, dans des exhibitions d'une ignoble impiété, jettent le ridicule sur les plus augustes mystéres de nol re sainle religion et livrent a la risée et aux sarcasines d'une foule abjecte le Pape, L;s Evéques, des religieux, des religieuses, tout ce qui vous est cber, lout ce que vous vénérez... Qu'avez vous fait? Dociles aux euseignements de votre Eglise, vous avez conlenu voire indignation; vous n'avez pas repoussé la force par la force vous ne vous ètes pas fait justice a vous mèmes. Vous avez inontré en ces circonslances eten bien d'autres conibien sincéres el profonds sont dans la conscience des vrais calholiques l'a- mour de la paix publique, le sentiment de l'ordre, le respect de la légalité. Votre con duite mise en parallèle avec celle de vos ad- versaires a prouvé, alors comme toujours, que le vrai palriotisme et la fidélitéaux de voirs civiques sont en ratson directe de la fidélilé aux croyances et aux devoirs reli gieux. C'est ce que reconnaissail l'augusle fon- dateur de la dynastie nationale, ce Prince qui avail a un si haul degré le sentiment de la justice el de l'aiitoriié. Et cependant nos adversaires el mème les conseillers de la cou- ronne nous signalent, el vous avec nous, comme un danger pour la paix du pays et I'existence de ses institutions, a raison de nos croyances calholiques; its nous accusent de vouloir et de piêeher le renversement de la Constitutiou Faut-il refutec encore cette Journal d'Ypres Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipationest de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adressós franc cle port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal paient 30 centimes la ligue. I.es insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les uumóros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. 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M. fflovine, cure, •II. ■II. tM. vYei IE. pidl PROVEN, andenpoele, curé, Delancker, vicaire, Ange Vanden Bussche, ive Vanden Bussche, /andenhende, 'èle Claeys et ses enfants, 100 00 •100 00 100 00 10 00 5 00 5 00 50 00 5 00 ■1 00 20.00 5 00 5 00 20 00 10 00 10 00 15 00 JO 00 10 00 10 00 1 00 5 00 Total 497 00 recueillir, a recevoir et a transmettre les ojfrandes. - On les pergoit également au bureau du Journal d'Ypres et du Nieuwsblad. Pour permettre une exacte comptabilité 1° Le donateur et son intermédiaire sont instamment priés de remettre simultanêment la note de la souscription et Vargent qu'elle comporte. Les personnes qui seraient embarrassées pour faire parcenir au centre de Veeuvre Le montant de leur souscription, peuvent Venvoyer en mandats sur la poste a if. le Doyen d'Ypres. 2° Nous ne puurrons publier chaque semaine que les souscriptions dont la note et Vargent seront parvenus au centre de Voeuvrechcz if. le Doyen cCYpres, avant le Jeudi midi. fit. les ecclésiastiques de V'arrondissement toÊidront bien recevoir les souscriptions. 'outes autres personnes de bonne volonté Joili également considérées comme aptes d

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