V S il d i f I E B OMEN BGSCHTAILLIE D'UNE MAISON, TE HOUTHULST, OIOEB (MCM, najorité des Chambres esl conlraire au pro- et de loi et celui ci n'est pas l'expression de la volontó du peuple. LeGouvernement dit jonc: Je sais perlinemmenl que la majorité ie veut pas de mon projet, mais co parlanl politique je passerai outre el impostrai au pays une loi donl il ne veut pas. C'est l'anlilhèse de la these constitution- nelle. FA1TS DIVERS. ETUDE de Me LANNOY, Notairc ADJUDICATION en une séance fixée a LUNDI 6 JANVIER 1879, a 5 lieures du soir, au cabaret Ma Cam pagne, a Gomines, avec dépendances et 8 ares 86 cen- tiares de Fonds, 'Ferre et Jardin a Gomines, section G, nos 865 ct 866, occupce par P. J. Vermort-Samain. ten verzoeke van Mev. de D,e Cassiers, door 't ambt van r. de GROOTE, Greffier te Dixmude, OP MAANDAG 6 JANUARI 1879, ten 2 1/2 ure namiddag, van 3000 Eiken Snoekbusschen, 3000 drooge Sparre Ameloozen, 75 vum- men Sparre Rodingsblokken, 15 koopen Larixen, dienstig voor tim- merhout, 3000 Stoppersen, 2000 liagepersen, en 10 koopen zachte Schollen. Vergadering bij D. Abeele. S morgens zal er geene zitting ge houden worden uit oorzaak van den Maandag. VERKOOPINGEN WOENSDAgY JANUARI 1879, om 1 uur namiddag, ter hofstede ge bruikt dooi' sicur Louis lluyghcbaert, te Dickcbuüciinoord van de plaats, 70 koopen hoogstammige en zuivere Iepen. DINSDAG 14 JANUARI 1879, om 1 uur namiddag, ter hofstede ge bruikt door sicur Pieter Acke, te ¥|irc buiten, wijk Sint-Jacobs, 77 koopen Iepen, Populieren en Abeelen Boomen En VRIJDAG 17 JANUARI 1879, om 1 uur namiddag, ter hofstede ge bruikt door de weduwe van sieur Eranciscus Acke, te Elvei-riinglie, langs den steenweg naar Ypre, 76 koopen schoone Iepen Boomen en 2 koopen Eiken. Door liet ambt van den Notaris VANDERMEEFtSCH te Ypre. O N T 11 1.0 0 T V AN 1 8 7 9 Openbare verkooping PLANTSOENEN, TE ReNINGHELST. om 2 uren namiddag, ter herberg de Valk, zijnde liet oud Wethuis, be woond door Gharles Vandelanotte ter plaats van Rcninghelst, zal men te koop aanbieden de volgende Bosch- tailiien Gemeente Ileninghelst. Eerste koop. De Taillie oud 6 jaren met 64 zeer zware Plantsoenen, getee- kend letter K, 12 Espcnboomen en 3 Ivrullaars, wassende of) eene partie bosch genaamd het Esschenbosch. En tweede koop. De Taillie oud 6 jaren met 85 buitengewone zware Plantsoenengeteekend letter K3 schoone Lisieboomen en eenen Krul- DISCOURS PRO NON CM AU SENAT EN SÉANCE DU 27 DÈCEMBRE, PAR M. LE BARON SURMONT DE VOLSBERGHE. M. le baron Surmont de Volsberghe. Les circonstances dans lesquelles nous est présenté le projet de loi sur le contingent me paraissent trop graves et trop importantes pour qu'on puisfee émettre un vote pur et simple. S'il s'agissait d'un projet de loi ordinaire comme ceux qui ont été présentés les années précédentes, je me serais rangé parmi les hono- rables membres de la droite qui se sont abstenus jusqu'ici; je me serais abstenu également et cela pour les mêmes motil's. Mais le projet actuel est tout différent; il com- porte une aggravation notable des charges mili- taires et entraine de plus avec lui les conséquen- ces les plus graves, si graves, qu'il me sera impossible d'y donner un vote approbatif. J'espère que le Sénat voudra bien me permettre de piotiror le vote négatif que je vais émettre. La commission, dans son rapportnous dit qu'elle a laissé de cötó, en presence de l'immi- nence du terme fatal tixé par la Constitution pour le vote du contingent qu'elle a laissé de cöté la question de Vaugmentation notable du con tingent et qu'elle s'est attachée simplement a cette aggravation bien légere qui est indiquée a l'art. 3 et a l'art. 4. .Je ne suis pas du tout d'aceord avec la commis- sion que toute la loi du contingent de 1879 résr-de dans ces deux derniers articles. A mon sens, la loi est tout entière dans l'art. 2 et dans le mot effectif. En disant que le contingent doit être effectif, on dit, en réalité, que ce contingent, pendant les liuit années de service qu'il doit fournir, devra l^onstamment être du chiffre de 12,000 hommes; sinon la loi n'aurait, en réalité, aucun sens; il s'agit done de 12,000 hommes chaque année. II en résulte que, chaque année, les déchets qui se produisent dans 'les sept contingents en service devront être comblés par le contingent de l'année suivante. La est le véritable principe de la loi et les art. 3 et 4 ne sont qu'une partie d application. Je vois l'honorable ministre des affaires étran- gères me faire un signe d'assentimentje suis done dans le vrai. M. Frère-Orban, ministre des affaires ótran- gères. Certainement. M. le baron Surmont de Volsberghe. Si le not a, en réalité, cette portée, il me semble qu'il aurait fallu proflter, non pas d'une circonstance out a fait contingente d'une loi annuelle, mais qu'il aurait fallu reformer la loi organique elle- nême; car aujourd'hui, en présentant une loi qui lemande un contingent effectif de 12,000 hommes, ans les termes oü il est demandé, on détruit oute une série de dispositions inscrites dans la oi organique de milice. Et puis, messieurs, c'est toujours une mesure rave qui amènera forcément les conséquences jes plus sérieuses, que de modilier ainsi une loi e principeune loi organique. C'est défaire ncore, jusqu'a un certain point, le principe de art. 84 de la loi, qui dit que le contingent est éfinitif au lr septembrecar il se présentera es anomalies telles, dans l'application, que ce lontingent ne sera plus détlnitif; il subira des ïangements tous les ans. Sèulement les classes s plus récentes combleront les vides, les dé- |liets des classes antérieures. En votant done la loi présentée en ce moment, lous votons non-seulement le principe d'une gmentation de 180 hommes destines a combler is vides laissés par los dispensés dans l'art. 28, ais nous votons encore le principe d'un contin- nt toujours completc'est voter en même mps le contingent de 1879 et les augmentations cessaires pour combler tous les déchets de ttc classe pendant liuit ansc'est-a-dire en alité une partie de ces derniers contingents squ'en 1887. Pour démontrer cette singularité, je suppose 'en 1879, quand nous sera présentée la loi du ntingent de 1880, ce contingent ne soit fixé que jusqu'a concurrence de 12,000 hommes, comme autrefois; il en résulterait que la loi de 1879 serait inexccutable et que le contingent de 1879 ne serait jamais effectif. Par cela même, il serait impossible de combler les vides que les déchets de 1879 auront laissés. Voila, messieurs, une éventualitó qui me parait déja bien sérieuse et qui résulte surtout de l'irrégularité avec laquelle on a procédé au jourd'hui. Mais quels seront, au point do vue du contin gent lui-même, les conséquences du vote en ce qui regarde les huit classes 11 faut se demander ici quel est le chiffre du déchet M. le ministre de la guerre nous a fait distri- buer un tableau qui donne los états de pertes pendant les années antérieures. Ce tableau est une indication qui, je le reconnais, a une certaine valeur, mais, dans une supputation de chiffres comme ceux du contingent, ce tableau n'a qu'une valeur relative; il faut procéder plutót par pro portion tant pour cent les moyennes ne signiflent rien, le déchet peut varier d'année en année. Ainsi, je suppose qu'il y ait une épidémie, une maladie et qu'au lieu d'un manquant de 300, de 400 hommes, il y ait un manquant de 800 hommes. Les classes subséquentes seront obli gees de combler ce vide. Voila une aggravation certaine, qui est incontestable. M. Frère-Orban, ministre des affaires étran- gères. Et si l'épidémie décimait votre armée maintenant, lorsqu'elle est sous les armes M. Ie Baron Surmont de Volsberghe. II faudrait la réorganiser; seulement, la question est de savoir s'il faudrait la réorganiser tout entière en une année, ou s'il faudrait consacrer divers exercices a cette reorganisation. Du reste, si, par malheur, nous avions une guerre et qu'il en résultat des vides, l'organisation serait a re- faire et elle ne saurait l'être au cours d'une année. On est, messieurs, très-peu d'aceord sur la proportion des déchets. Généralement, on l'es- time annuellement a 4 p. c. de Ia classeon va même jusqu'a 5 p. c. Réduisant en chiffres, on obtient par an et par classe 480 hommes, si l'on admet la proportion de 4 p. c. et 600 hommes a raison de 5 p. c. Si l'on prend le déchet évalué sur l'armée entière a 20 p. c,, on arrive a un déchet de 312 par classe et par an. L'honorable général Brialmont, qui évalue le déchet a 16,000 hommes, réduit, par conséquent, a 250 hommes le déchet annuel par classe, et M. Bassompierre, en l'évaluant a 30 p. c., soit 30,000 hommes, arrive a porter ce déchet a 470, ce qui revient a 4 p. c., chiffre généralement accepté. La dernière revue dont l'honorable ministre de la guerre a cité les résultats a la Chambre, a constaté un manquant de 11,000 hommes, les volontaires étant compris dans le contingentet sans les volontaires, je pense que le manquant doit être évalué en chiffre rond a 16,000 hommes. II y aurait done encore la un manquant de 250 hommes par an et par classe. J'ai dit qu'il était impossible de determiner exactement les chiffres. Voyons cependant quels seraient les résultats possibles. Appliquons le principe aux huit classes a par- tir de 1879. L'exercice 1879 va fournir 12,000 hommes, et l'on y ajoutera environ 200 hommes pour les dispensés. La classa de 1880 fournira d'abord 12,000 hom mes, plus 200 hommes pour les dispensés, et ensuite le déchet, constaté au 1>' octobre 1879, sur la classe de cette dernière année, et que j'évalue au minimum de 400 hommes. II en sera de même en 1881 et les années sub séquentes, et j'arrive, en 1886, a un contingent comprenant 12,000 hommes, plus 200 hommes pour les dispensés et six fois 400 hommes pour les classes antérieures; j'arrive done, pour 1886, au chiffre de 15,000 hommes au service, soit 3,000 de plus qu'aujourd'hui. Si l'on veut continuer a appliquer le même système, il est évident que le contingent sera coustamment de 15,000 hommes partir de 1886. On arrive done ainsi a une aggravation de charges notable et bien constatée. Je dis au moins car en portant le déchet a 4 p. c. du contingent annuel, et en évaluant, comme on le lait habituellement, Ie déficit de la première année a 700 ou 800 hommes, on arrive, au bout de la septième année. a un total d'environ 16,000 hommes, ce qui correspondra a 3,800 ou 4,000 hommes de plus que le chiffre du contingent actuellement demandé. L'augmentation, que la commission considérait comme très-minime, est done, en réalité, très- considérable. L'honorable ministre de la guerre a érois, au sein de l'autre Chambre, deux idéés qui y ont rencontré une asssez vive opposition. II a parlé d'abord des 9C et 10" classes; c'est la, d'après luiune première réserve destinée a combler, en cas de mobilisation, les vides consta- tés dans les huit classes précédentes. II a parlé aussi de l'eff'ectif qui, selon lui, doit être de 107,000 a 109,000 hommes, et son intention est bien d'atteindre eet effectif. II est inutile, je crois, messieurs, de discuter de nouveau cette question qui a été, en réalité, vidée a la Chambre. II est évident que les 96 et 10° classes appartiennent réellement a l'armée et qu'il ne faut pas de mesures spéciales pour les rappeler. Cela ressort de tous les documents préparatoires a la loi, des discussions qui ont eu lieu dans les commissions militaires, des discus sions de la section centrale et même des déclara- tions de l'honorable ministre de l'époque. Quant a ce chiffre de 100,000 hommes pour le contingent, il est une chose étrange: c'est que lorsqu'on nous dit que ce contingent de 109,000 hommes est indispensable, on ne vient demander dans la loi qu'un contingent de 100,000 hommes. II y a la une contradiction qui dejnanderait a étre expliquée ou a être rectitiée. Que le contingent total de l'armée doive être de 100,000 hommes, et ne puisse dépasser ce chiffre, c'est incontestable, si l'on a recours aux sources, pour déterminer la portée exacte de la loi. Or, messieurs, je le répète, c'est le chiffre de tous les documents que MM. Jacobs etMalou ont produits lors de la dernière discussion. II est inutile d'insisterces quelques considérations générales m'engagent déja a ne pas accorder un vote approbatif a la loi. Mais quand je descends dans les détails de l'application, j'y trouve des raisons encore beau- coup plus graves etbeaucoup plus convaincantes. (A continuer.) On écrit de Roulers, au sujet de l'écroulement du temple protestant Dans la soirée de Dimanche dernier, vers 81/2 lieures, une femme passant dans la rue de fEm- pereur, devant le temple protestant en voie de construction, entendit des craquements prolon- gés et des bruits sinistres, elle erut a une mysti- lication dans le but de l'etfrayer. A peine eut-elle dépassé le susdit batiment, que tout a coup les craquements redoublent de violence et krataki, kratakapifpaf! bourn rata bourn toute la fa cade et la tour du temple protestant, avec une partie de la toiture, s'effondrent avec un bruit formidable. Gette avalanche de briques, planches, etc., ob- strua la rue et causa quelques dégats a une mai- son voisine. Tout l'édiflce menace ruine, un cles murs laté- raux est sur le point de s'écrouler, le reste devra étre complótement dèmoli.. fr Cet accident causera une perte de dix mille ancs environ al'entrepreneur do la batisse. On annonce une protestation énergique du cardinal archevêque de Paris contre 1'expulsion des écoles primaires, de Frères e.t Sceurs de la doctrine chrétienne. Cette protestation ne serait pas seulement envoyee sous forme de réclania- tion au ministre de l'instruction publique et des cultes, l'expression en serait encore consignée dans une pétition que le prélat adresserait aux deux Chambres. Audacieux bandits. Le jour de Noel, dans la soirée, Mlle Lescart, de La Hestre, se trouvait seule a la maison, lorsqu'elle entendit frapper a sa porte; croyant que c'était son frère avec qui èlje demeure, qui rentrait au logis elle ouvrit sans métiance. A sa stupétaction, deux hommes, la figure noircie, apparurent, péné- trèrent de force dans la maison et sommèrent de leur remettre toutes les clefs en lui faisant indi- quer l'endroit oü se trouvait l'argent. Mademoi selle Lescart, trembiante de frayeur, dut obéir devant ies menaces qu'ils proféraient. Elle fut ensuite enfermée dans une chambre; les maltaiteurs fouillèrent toute la maison et par- tirent après avoir vide quelques bouteilles de vin, et en emportant une somme de 5 a 600 fr. Mais une autre scène, bien plus terrible, allait se passer: avant de seretirer, les bandits avaient mis le feu dans les deux chambres a eoucher et aux eft'ets renfermés dans une garde-robe et une armoire. La lnalheureuse demoiselle Les- carts devait bientót être asphixiée, brülóe vive et pour toujours peut-étrece drame serait reste un mystère. Heureusement, le frère Lescart rentrait chez lui deux minutes après la l'uite des malfaiteurs- aidé de quelques voisins, il put pénétrer dans la chambre oü sa pauvre soeur était plus morte que' vive. L'incendie fut bientót éteint. D'actives recherches sont faites pour décou- vrir les auteurs de ce crime. A COMINES. (Driekoningendag), van VAN met buitengewone zware W«csass3«g Pi «Siitsniaa-i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 3