Un specimen du libéralisme belge.
i
ONHUIS
I
ADJUDICATION
E i K EN BOO ME N
Fails divers.
ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'YPRES,
E/SESissSrat.goss Ktiropéensii»*
VERKOOPING
DINSDAG 48 FEBRUARI 4879,
om 1 uur namiddag, zal men open
baarlijk verkoopen in de Kronacrt
Bosch, te Wijlschaele.
A. 20 koopen gekapte Taillic.
E. 325 zware Plantsoenen.
En c. 50 koopen schoone Eiken Doo
rnen, dienstig voor kuipers, molen
makers en voor alle andere wei ken;
rne-
B
INNEN Y P R E
openbaar lijk te verkoopen.
waaronder verschelde rond de
ters dik.
Tijd van betaling mils borg ter
aanveerding van den Notaris VAiüDER-
rviEERSCH, te Ypre.
Een HUIS, ten dienste van WIN
KEL, aan de zuidzijde der Oude
Kieermarkt, N" 5, binnen Ypre.
Bewoond door de kinders Domicent.
In ééne Zitting, MAANDAG 47 FE
BRUARI 4879, om 4 uren namiddag,
ter cstammet Capitole de Home,
in de Hondstraat binnen Ypre, door
het ambt van den Notaris VAflDER-
IWZERSCH, Ie Ypre.
«■sa IfRTPRii'i'laoi'.
TE WEST li O OSEBEKE
De Notaris D'HUVETTERE, te Zon-
nebekc, daartoe in i-eclue benoemd,
zal met het houden van ééne zitting
openbaarlijk le koop aanbieden
Gemeente I VEST li O OSE BEKE,
1" koop. Een sclioon en welgelegen
WOONHUIS, dienende voor winkel,
met keuken en verdere gebouwen,
koer en hovenierhof, te samen groot
in erf aren 20 C., palende oost den
steenweg, daarover de kerk zuid
koop 2, west liet. land van den heer
Vrambout, en noord de heeren Van
Acker en Verduyn.
2" koop. Een schoon GEBOUW, ge
schikt om tot woning ingericht te
werden met stalling en 3 aren 30 C.
i erf onder bebouwden grond en liove-
nierhof, palende oost den steenweg,
zuid liet huis en grond van sieur
Cousyn, west liet land van den heer
Vrambout en noord den vorigen koop
Al in gebruike bij de kinders Neve-
jan, te Westroosebeke.
De zitting zal plaats hebben te
Westroosebeke, in bet Gemeentehuis,
den DINSDAG 23 FEBRUARI 1879,
om 2 ure namiddag.
De voorwaarden berusten ten kan
tore van gezegden Notaris Dhuvettere.
ÉTUDE
s2&; j^Le Bi A W i^i 'Si iVotairc
A. LUNDi 24 FÉVR1ER 4879,
k midi,
4u Dans un bois prés la ferme Fri-
maur., a Zantvoordo,
2ü Dans deux bois situés a Zille-
beke, prés du précédent,
VENTE PUBLIQUE
de 75 marches de Ié tres
Canadas et Chcneaux.
D. LE MÊME JOUR,
a 4 hemes de relevée, a, ia M ai son
Communale de Zantvoorde,
4" d'une MAISON avec 2G arcs 50 c.
de fonds et terre, a Zantvoorde, prés
la Voorst raete
2° d'une PRAIRIE dc 58 arcs 40 c.
section B, n" 29, a Zantvoorde.
C. MARDI 25 EÉYRIER 1879,
a 2 lieu tes de relevée, a la ferme
occupéc par M. llenri Brei, a Comities,
VENTE PUBLIQUE
de 30 beaux Or mes.
prehensions et les craintes que provoque parmi
la grande majorité des habitants de cette ville le
nouveau projet de loi sur l'enseignement pri
maire.
Ce projet porte atteinto a l'indépendanee du
pouvoir communal, diminue les droits civils des
citoyens et froisse les sentiments religieux des
catholiques.
Grace a l'entente entre les autorités civiles et
ecclésiastiques, nous sommes parvenus a Ter-
monde a envoyer dans nos écoles communales
primaires et gratuites tons les enfants ayant
atteint l'age d'admissio'n.
Une enquête ouverte depuis 1873 nous permet
de prouver par des chiftres eet heureux résultat.
Sur une population de moins de neuf mille ha
bitants, la i'réquèntation de nos écoles communa
les a suivi une progression continue, correspon
dent a une diminution notable dans les absten
tions, comme le prouve le tableau ci-après:
Années. Knfants des deux sexes.
Fréqupntant Ayant négligé <>n
les écoles. refusé la tVeqnentatioii
1873-74 589 69
1874-75 581 25
1875-76 579 20
1876-77 594 13
1877-78 622 12
1878-79 661 8
Les efforts connnuns, fruit d'uue entente entre
les deux autorités, servent done parfaitement les
intéréts supérieurs de l'instruetion et de l'édu-
cation du peuple.
Au nom de ces chers intéréts, au nom de l'au-
tonomie des communes menacée par les disposi
tions du projet de loi, nous prenons ia respec-
tueuse liberté de vous adresser nos protestations
contre un projet dont les conséquences doivent
être déplorables, et nous demandons avec instan
ce que la loi de 1842, sur liinstruction primaire,
soit maintenue en vigueur.
Termonde, le 25 Janvier 1879.
Les membres du conseil communal
Le Eainaut rapporto le scandale quevoici, qui
se serait passé a l'école normale de Mons
- Samedi dernier quelques braves jeunesgens,
malheureusement embarqués dans cette galore,
exprimérentledés'ird'avoir, comme decoutume,
un prêtre pour entendre leur confession. II leur
Lat répondu qu'en vertu d'un nouvel ukase du
ministre de l'instruetion publique, la chose
n'ótait plus possible, qu'on ne pouvait plus
appeler de confesseur, et qu'ils devaient atten-
dre qu'il plüt au Maeon Pierre l'indécis... de de
cider quand ijs pourraient se confesser.
Le correspondant bruxellois du Francais
nous révèle ce trait piquant, relatif au monde
offleiel beige:
Lc vide se fait autour des ministres. Dans les
receptions oiïicielles de l'hiver oü on les rencon
tre, ils sontabsolumentisolés; tons ceux qui ont
quélque souci des intéréts du pays, si gravement
compromis par eux, les évitent avec soin. Ils ne
font rien, d'ailleurs, pour se concilier la faveur
publique, et leurs femmes comme eux sont sou
vent d'une maladresse incroyable; on cite a eet
égard les traits les plus eomiques. Qu'il me suffi-
se de dire, comme exemple, que la femme d'un
de nos ministres, recue en audience par la reine,
a pris congé d'elle après quelques instants, ne
voulant pas, disait-elle la retenir trop longtemps!
Mais oil done de pareils ministres auraient-ils
appris la bienséance?
-- Le Monde recoit de Rome la dépêche par
ticuliere suivante
Un décret, signé du Cardinal Iiartoliiiq
préfet de la Sacrée Congregation des Rites, a été
publió relativement au culte de Notre-Dame de
la Salelte.
Par rapport au fait même de l'apparition, le
Saint-Siége n'approuve ni ne désapprouve, selon
ia pratique qu'il snit dans tous les cas de cette
nature, laissant aux évêques le droit et le soin de
juger. Partant, les jugements épiscopaux qui ont
été portés sur l'apparition de la Salette couser-
vent pleine autorité.
Par rapport aux guérisons et autres graces
obtenues a la Salette, le décret déclare qu'elles
prouvent que la Salette est un lieu divinement
clioisi pour une distribution spéciale et plus
j abondante de graces. Aussi le décret élève
Téglisede la Salette au rang de basilique mi-
neure, et il autorise le couronnement solennel de
l'image de Notre-Dame de la Salette, dósignant'
pour accomplir cette cérémonie, S. Em. le Car
dinal Guibert, Archevêque de Paris.
Par rapport anx images de Notre-Dame de la
I Salette, le décret prescrit de les modifier con-
j formément aux dispositions d'Urbain VIII, c'est-
a-dire de les rendre conlormes aux types approu-
vés par l'Eglise. Mais il ne s'ensuit pas que les
images privées, représentant les circonstances
I historiques de l'apparition, doivent être détrui-
tes.
Sur tous ces divers points, la correspondance
romaine du Message'- de Toulousereproduite
par le Figaro, est done remplie d'erreurs. 11 est
également faux que la Soenr Mélanie soit soup-
connée de supercherie.
D'après le dernier relevé publió par Tadmf
nistration de l'Algério, il a été abattu dans les 3
départements d'Alger, d'Oran et de Gonstantine,
du 1 Janvier 1873 au 31 Décembre 1876, 16,542
animaux nuisibles, savoir:
53 lions, 49 bonnes, 9 lionceaux, 575 pantbères,
1,072 hyènes, 14,781 cbacals.
C'est dans la province de Gonstantine, plus
i boisóe que celles d'Alger et d'Oran, qu'on ren-
i contre le plus grand nombre de fauves. C'est
ainsi que sur les 111 lions, bonnes et lionceaux
détruits, 92 l'ont été dans la province de Con-
stantine, et 19 dans la province d'Oran. Quant a
la province d'Alger, elie na fourni aucun sujet
i de cette espcee.
i Sur les 575 panthères, 400 ont été abattues dans
i la province de Gonstantine, 133 dans la province
d'Alger et 62 dans celle d'Oran.
Les hyènes détruites, au nombre de 1,072, ap-
partenaient: 786 a la province d'Oran, 280 a celle
d'Alger et 78 a celle de Constantine.
Quant aux 14,784 cbacals abattus, 7,146 ont éte
tués clans la province d'Alger, 6,596 dans celle
d'Oran, et 1.062 dans la province de Constantine.
Plus les colons s'avancent dans l'intérieur,
plus la destruction cles fauves et autres animaux
nuisibes se poiirsuit activement. Le gouverne
ment encourage, le plus qu'il peut, l'anéantisse-
ment des diverses espèces que nous venons d'é-
numérer et qui sont la terreur cles propriétaires
de troupeaux et de tous les l'ermiers en général.
L'audace gueuse eroit. En voici une preuve nou
velle; dernièrement un évèque de i'extrême-
licres, on a sans cesse parlé des soeurs cloitróes,
qu'il n'aime pas. Le nom des Carmébtes a été
prononcé. Les Carmébtes ne Semandent rien. Ce
sont les liautaines et les dédaigneuses. 11 faut
qu'une jeune filie ait une belle dot, pour cou-
cher la, sur la planclié de sapin! La foule ne les
comprend pas. Mais elles sont un spectacle
étonnant pour tout bomme, même profane, com
me je le suis, qui sait regarder! L'autre mut, je
passai devant leur couvent de l'avenue de Mes-
sine. La chapelle touche l'avenue. Sur la porte,
un cartouche qui a fièrement mis le nom du
Camel. Aux fenêtres, des persiennes de prisons;
Deux lieures sonnaient. Le silence était absolu
dans eet opulent quartier dn pare Monceau. Par
les fenêtres entr'ouvertes de la salie réservée
qui voit dans la chapelle a travers de la grille en
fer, on entendait vaguement le bruit de leurs
litanies! Le bas peuple appelle ces priantes noc
turnes: les boulangéres. Après chaque dizaine,
il y avait un bruissement de cliapelets. II me
rappela tout ii coiip mais a meserer le cceur,
leressac lointain de la mer d'ltalie le bruit
cles cliapelets rappelle un froissement de petits
galets qu'accompagne sou rbythme monotone!
Je reviendrai, certes, a ces carmébtes. Mais
ici il faut les abandonner et séparer leur cause
des soeurs hospitalières! 'friste! Allez dans les
hópitaux. Vous verrez sur le front des Sceurs
une mélancolie inusitée. Car eiles étaiént bien
gaies et presque rieuses, ces vaillantes! Je disais
avant-bier ii une jeune supérieure d'hópital:
Quels sacrifices, ma sceur, nuit et jour! Mais
non, je vous assure, nous avons de bons mo
ments... quand, par exemple, nous pouvons
prier séules!... Vous ètes beureuse quand
vous ctes agenouillées? 11 ya un peu de cela!
Vous cueiilez vos joies, a genoux, comme on
cueille les fraisesdes bois' Ob! c'est tout a fait
cela! lit-elle en riant et en me regardant avec
cetoeil pur et bardi qu'elles ont!
J'avais rappelé a l'enfant de Paris ses prome
nades d'autrelais dans les bois de Meudon et de
Saint Cloud.
Voilé done la gaité angélique qu'ont déja as-
sombrie ceux qui veulent aujourd'hui remplacer
la cbarité de Saint-Vincent de Paul par la frater-
nité de Babeuf
orient, MgrPetitjean, vicaïre apostobque de Ja
pon, vint en Beigique. Se trouvant dans un cou
pé de cliemin de Ier avec un gros bonnet giieux
il lie tarda pas ;i s'entendre insulter. L'énergu-
mène n'avait pas pu voir la soutane et la croix
pectorale de ce courageux missionnaire sans se
répandre en injures contre leclergé et l'église.
Pour tonte réponse Mgr Petitjean ne lui dit que
ces mots Monsieur, j'ai traversé bien des pays
et des peuples,puisque j'arrive clu Japon,—
mais je constate que c'est la première l'ois que
l'pn m'insulte.
Ce mot est caractéristique. II montre une fois
de plus avec quelle intensitó le flot impienionte
en Beigique. Nous en arrivons alabaine contre
le prètre et le religieux patente, manifeste et
pratique. Le' libéralisme qui, a tout propos
même a propos de bot'es fait écrire clans ses
journaux qu'il est a la töte du progrès moderne,
devrait bien porter a son actif ie progrès impie
de ses corebgionnaires. On sème a pleines
mains des communards et des pétrolenx. C'est
effrayant d'évidence. Or, c'est précisómentquand
cette sinistre évidence se fait jour, que le pou
voir entreprend de libérabser entièrement et
radicalement l'enfance et la jeunesse
du 31 Janvier au 7 Fcvrier 1879.
naissances
Sexe masculin 5. ld. féminin 3.
DÉCÈS
lloorelbeke, I'iorre, 72 ans, journalier, époux
d'Emérence Depuydt, rue de Menin. Vanden
Bogaerde, Henriette, 65 ans, propriétaire, épouse
de Jacques Carpentier, rue des Récollots.
ermeerscb, Ivon, 68 ans, maeen, veuf de Knoc-
kaert, Marie, rue de Menin. Desmet, Rosalie,
78 ans, sans profession, épouse de Vandenboo-
gaerde, Fidéle, rue du Long Marais. Dewitte,
63 ans, cuisiniére, épouse de Billoen Jules, rue
des Chiens. Lamoot, Lucie, 26 ans, servante,
cébbataire, rue de Weninck. D'bondt, Sophie,
78 ans, propriétaire, veuve de Capron, Louis,
rue de Lille. D'hellem, Jean, 97 ans, jardinier,
veuf de Verguldesoone, Marie, rue de Dixmude.
Wemeeuw, Pierre, 65 ans, cultivateur, époux
de Serryn, Susanne, St-Nic.olas-lez Ypres.
Enfants au-dessous de 7 ans.
Sexe masculin 2. Idem féminin 4.
9e ANNÉE D'eXISTENCE.
10.50 fr. franco par an.
2.65 francs franco par trimestre.
La seule publication illustrée beige pcirais-
sant toutes les semaines en S pages de texte
avec 4 ou 5 gravures sur bois.
SOMMAIRE DU NTo. 14.
Gravures Halte de Chevaux a Hastière,
d'après un tableau de P. Vandervin. Gérard
d'Avesnes exposé sur les remparts d'Arsur,
d'après Gustave Doré. Dans l'Anticbambre
du Médecin, d'après M. Frédéric Hiddemann.
La Culture artiilcielle du Champignon.
Texte Nos Gravures. Farceur et Aspirant-
Mari. Nouvelle. Connaissances usuelles de Ia
Semaine. Le Coup de Jarnac. Causerie
Faire attendre et savoir attendre. Beaux-Arts.
Les Vitraux coloriós du Moyen-Age. Une Mys
tification de Richard Wagner. Eléouore de
Rouge-Cloitre. Roman.
ON S'ABONNE AU BUREAU I)U JOURNAL.
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A COMINES.