Gomme cela ne nous effraie guère, nous demandons humblement la suite du grogne- ment. Mais n...i... ni... fini. M. Carton rentre dans sa niche et n'en sort plus. La polémique des journaux! cela lui est indigeste... C'est tout simple.... Paschenclaele. La manifestation de Dimanche, 6 Avril, présidée par M. Spillebout, a été imposante. Au moins 1,200 électeurs et pères de familie y assistaient MM. Struye, représentant, et Biebuyck, avocat, ont parlé avec une élo- quence entrainante. Roulers, Moorslede, Oost-Nieuwkerke,West-Roosebeke, Zonnebe- ke, Becelaere, Poelcapelle, etc., étaient re- présentés dans l'auditoire par lelitede leurs habitants. Après quelques paroles sortant du 'coeur prononcées par M. Spillebout, M. Bie buyck exposa l'iniquité du projet et les déplo- rables conséquences de son application. Dis cours fort applaudi. Après le jeune orateur, le vaillant député catholique d'Ypres monta a la tribune. Le nom de M. Struye est populaire dans les Flandres. Son magnitique discours si carré, si catholiqueprononcé récemment a la Chambre, lui a conquis les populations 11a- mandes,et elles ont fait une ovation splendide au champion dont le premier coup a été si rude pour le fossoyeur Van Humbeeck. Im possible d'analyser sou éloquent discours. Sa puissante parole faisait vibrer toutes les fibres du coeur. Denier des Ëcoles catholiqaes. Lundi, au local du St-Laurent. aura lieu un Concert au profit du Denier des Ecoles catlioliques. Nous ne doutons pas que les amis de l'en- seignement n'apportent une aumöne abon- dante en faveur de cette oeuvre, si n icessaire en présence des projets libéraux. Les personnes qui ne pourraient pas assis- ter a la fête, sont priées de bien vouloir faire parvenir leur obole cliez M. Charles Mortier, rue au Beurre, Secrétaire adjoint du Comité. Ghronique religie use. M. René Sausen, de Poperinglie, ancien élève du collége de cette ville, étudiant a l'Université de Louvain, vient de passer son examen de candidature en médecine avec la plus grande distinction et aux acclamations de MM. les membres du jury. M. Sausen a passé ses trois premiers exa mens d'une manière également brillante. Honneur a l'étudiant diligent et infatigable, honneur ;i ses parents et a toute sa familie, honneur au collége d'oh il emporta, comme tous ses compagnons de l'Université, son góüt pour les études et son ardeur au travail. C'est une nouvelle application libérale du principe représentatif. Autrefois on croyait que la majorité devait nécessairement et par- tout occuper le pouvoir. Les médecins de Molière, qui nous gou- vernent, ont changé cela. Lorsque les catho- liques sont en plus grand nombre, le coeur passe a droite, pardon, la minorité libérale doit être protégée, et pour cela on lui donne le pouvoir. Logique libérale! Envertu de eet axióme nouveau, M. De- simpel est devenu bourgmestre. Les temps anciens nous rappellent quelques faits utiles tirer de l'oubli, comme los pré- cédents. En 1872, M. Desimpel, ce bourgmestre selon le coeur du Progrès et de M. Carton, acceptait le patronage des catlioliques. Jus- qu'alors on l'avait compté parmi les adver- "saires les plus décidés de la coterie yproise. 11 tenait a l'école représentée par Opinion. Mais, les vents et les flots sont changeants. Depuis il a été touché de la graceMain- tenant il adore ce qu'il a brülé et Carton l'a fait Bourgmestre. 11 ne peut guère s'appuver sur les suffrages de ses concitovens, et aux dernières élections, il n'arrive qu'ii l'aide d'une poussée extraor dinaire. Et voilé comment le Bourgmestre Desimpel est sérénadé par des musiques qui ne restent jamais en arrière quand il s'agit de célébrer le triomphe de l'opinion libérale. Si la nomination d'un Bourgmestre, faite dans ces conditions, est un triomphe pour l'opinion libérale, le Progrès devra convenir que nous disons vrai lorsque nous affirmons que le libéralisme est le règne de la violence. M. Carton, toujours fort peu sensible aux injures que nous lui adressons c'est le Progrès qui parle, juge bon eepen- dant de les relever. Nous lui avons dit une petite vérité qu'il n'aura garde de nier cela fa blessé positivement; sinon il n'eüt rien dit. M. Carton se croit un fétiche a qui person- ne ne peut toucher, mais qui aime bien a sortir de sa niche, le grognement aux lèvres et une lettre ou un rapport a la main. Aussi tous prominent de travailler des pieds et des mains niet handen eu tanden pour empêcher les gueux de s'emparer de fame des enfants. La séance fut levée au chant de Zij zullen haar niet hebben de schoone ziel van 't kind, que l'excellente mu- sique des fanfares accompagnait. Si M. Van Humbeeck, M. Frère ou M. Rolin veulent voir ce que les Flamands pensent d'eux et de leurs projets, ils n'ont qu'a par- courir notre pays et ils se diront avec Phi- lippe-le-Bel Les Flamaiuts sont des tétes dures les écraser je ne puis, et plier ils ne veulent. Décidément c'est l'avortement le plus pi- toyable qui se soit jamais vu... N'est-ce pas M. Frère La loi Van Humbeeck. On nous communique la proclamation sui- vante, qui pourrait être utilement répandue dans le pays et publiée sous forme d'affiches. Nous la recominandons a ce titre aux asso ciations et comités catlioliques: ÉLECTEURS ET PÈRES DE FAM1LLE. Le ministère est convaincu a tel point de Timpopularité de son projet sur l'instruction primaire, qu'il n'en signe plus lui-même la défense. Pour s'adresser au pays, il emprun- le la signature des gouverneurs de province. 11 cite artificieusement des textes, de ma nière a en dénaturer entièrement le sens vrai. La Religion, que la loi de 1842 place en tête du programme, en est excluf, par le pro jet. L'article 4, que le placard ministériel reproduit en gros caractères, n'a d'autre but que de masquer cette exclusion. Les phrases de Texposé des motifs n'enga- gent en rien les ministres futurs, qui pour- ront s'en tenir au texte de la loi, et d'ailleurs les conditions dans lesquelles, selon eet ex posé, le prêtre serait admis, sont tellement dérisoires, qu'on a créé d'avance pour lui l'impossibilité de venir donner le cours de religion. En fait, ce cours ne pourra étre don ne. Le ministère ose invoquer enfin l'autorité du comte de Theux l'appui d'une loi qui ex- clut la religion du programme, ne permet qu un cours facultatie en dehors des heures de classe et defend a l'instituteur de dire un Le réglement fait par le Comte de Theux, de concert avec les Évèques, pourvoit a l'exé- cution d'une loi qui inscrit la religion en tête du programme, rend le cours de religion obli gatoire pendant les heures de classe, et obli ge l'instituteur a développer sans cesse les idéés religieuses dans l'esprit des enfants. Électeurs et pères de familie Votre bon sens vous empêchera de tomber dans le piége tendu a votre bonne foi par ces citations intidèles et tronquées. Le véritable but du projet de loi a été dé- voilé au pays le ministre qui l'a Sj„nJ dès 1864, exprimé en ces termes le f0nJ sa pensée 1 Bruxelles, le 7 Avril 1879. I Pour le comité central Le Secrétaire, le Président, Comte de Grunne, Cte de Mérode-WesteklJ Les Membres du bureau, les Vice-Présidemi Malou. de Cannart-d'Hamu] V. Jacobs. Prince EugènedeCaraman-ChiJ On lit dans le National: I L'agitation cléricale préoccupe viveniej le gouvernement Au conseil des ministres qui a été tenu J matin, on s'est occupé des mesures it prenjj pour faire cesser cette agitation. A Tissue du conseil, M. Lepère, ministr, de l'intérieur et des cultes, a eu un longen.' tretien avec M. Laferrière, directeur dj cultes. Le Globe, de Londres, annonce que II. ij Bismarck aurait promis de faire payer ii reine douairière et aux princesses du Haiit] vre 1 intérêt de leur fortune personnelle. Bibliographic. la vraie lumière. Faits divers. ÉGLISE DE SAINT MARTIN. Apostolatde la prière en l'honneur de N. D. de Lourdes, pour la conversion des péclieurs. Vendredi 18 Avril, Messe solennelle a 8 heures. Successivement au ministère de la guerre, puis au séminaire d'Issy, pais au Petit-Montr'ouge, puis au palais de la Légion d'honneur, Eudes' avec l'actif et intelligent concours de la générale se signala par un goüt et une aptitude pour le vol véritablement extraordinaires. C'était la sa supériorité, son cöté tout a fait remarquable et supérieur: il avait dans la Commune des égaux en ignorance, en incapacité, en lacheté; imlgré une concurrence redoutable, il n'eut peut-ètre pas d'ógaux dans l'art de voler. Dés que M. et Mme Eudes arrivaient quelque part, leur premier soin était de faire main-basse sur le linge, la vaisselle, les couverts, le mobilier, les valeurs, et de les évacuer par charretées entières dans les deux domiciles clandestins que Mme la géné rale, en femme expórimentée, avait eu la piMcau- tion de louer sous un faux nom rue Saint-Am- broise et avenue Parmentier; lorsqu'ils partaient ils n'oubliaient pas une dernière rafle qui ne laissait plus rien a faire après eux. Un ancien ami, un vieux complice, l'ex-commandant de place du séminaire d'Issy, Léopold Caria. a don- né, sur lafacon dont ce couple exerca la reven- dication soéiale, les plus amples détails dans une séance des réfugiés de la Commune, tenue a Londres le 13 Aoüt 1872, et dans un long mé- moire publié par le journal la Fédération». On lira ces morceaux édiliants parmi les pièces justiftcatives. L'épisode du palais des ïuileries fait défiler sous nos yeux un personnel particulièrement intéressant. Autour de Bergeret lui-même et du commandant Uardelle, nous avons le capitaine adjudant major Etienne Boudin, résumé complet de tous les vices, ivrogne, voleur, ïucendiaire, assassin, terriflant et maltraitant le personnel du chateau, furetant sans cesse dans les salons, les galeries et j usque sous les combles pour ebereber sa proie; le cabotin Madeuf, condamné autrefois a un au de prison pour attentat a la pudeur, puis a cinq mois pour outrage a la mo rale publique; le garcon boucher, ou plutöt le bouvier Victor Bénot, nommé gouverneur du Louvre le 5 mai, espèce d'hereule de barrière absolument brute qui, pendant qu'il était sous les drapeaux avait subi trois condamnations pourvente d'efTets et escroquerie. L'exócution dans la cour des Tuileries du pharmacien Koch arrêté dans sa boutique de la rue Richelieu, pour avoir menacé quelques gamins qui voulaient construire une barricade devant sa porte de leur tirer les oreilles; condamné a mort pour avoir brandi contre la bande qui l'arrètait un flacon vide, sur le eoutenu duquel il courut aussitót dans la foule les légendes les plus fantastiques et fusillé en compagnie de trois hommes qui n'avaient pu retenir l'expression de leur indi gnation a la vue des mauvais traitemets exercés sur le malheureux par la stupide férocité de la loule, est l'unedes pages les plus navranteset les plus abominablement caractéristiques de l'histoire de la Commune. SEUL MOT DE LA RELIGION. Le catholicisme est le cadavre du iq I il faut le jeter dans la fosse que nous 1 avons préparée. La première livraison de la vrate lumiSi: ou les Francs Macons dans l'école, Révélatioi par un franc-catholique, a 15 centimes, vient tl: paraitre. Voici la table des matières: Préface. Prenez et lisez. Rien éleverte enfants. L'éducation cbrótienue. Oü l'onva sans Dien. Ce que veutla Franc-Maconnerif i, Les Francs-Macons dans l'école. La vrais lumière. Le pacte de 1842. Ce qu'estdeve nu le pacte de 1842. Les Francs-Macon&nw tres des écoles. Le Fossoyeur du c'atholiciil me. L'enseignement sécularisé. Lp Francs-Macons et la femme. Le toast Fossoyeur. Les dix commandements de Die».!- L'athéisme. Les Francs-Macons et les en fants. L'enseignement laïc et* obligatoire.- L'Etat sails Dieu hors Tócole. Une chanson. La seconde livraison de la Vraie lumière aura pour but de montrer clairement, a l'aide des documents secrets et récents arrachés aux Loge- que la Franc-Maconnerie et le libéralisme sunt J la même chose. Nous croyons inutile d'insister sur Topportu- nité, disons même la nóoessité qui »'im(iose»i tous nos amis du «Mouvement catholique,-dj' répandre partout a pleines mains les ravonsdq la - vraie lumière. Examinéa cette lumière,lef prqjet de loi Van Humbeeck. sera jugé etle pavq le condamnera. Les pères et mères de fanulte sauront a quoi s'en tenir et la Vraie lumière-' les empêchera de livrer jamais l'ame de leur-, enfants au Fossoyeur du catholicisme,a l'é cole sans Dieu. Sous le rapport matériel cette brochure e; un petit chef-d'oeuvre d impression typographi- que sorti des presses de la Sociét'é de Sain!- Augustin, - a Bruges. Cela dit tout au point dt vue du goüt et du soin qui a prósidé a l'exécutio: typographique. La brochure est de 32 pages. La couverture de la Vraie Lumière port une lanterne aux rayops éclatants surmoutéf d'une croix avec la devise: Dixit que Deus fia" lux et lux facta est. Ce premier numéro est précédé de la doublé légende: «Le Catlnlicisme est un cadavre qu'» faut jeter dans la fosse: Paroles de M. P. ^'a! Humbeeck, ministre de l'instruction publique «Des écoles sans Dieu, délivrez-nous, Sei gneur: Mandement des Evêques Beiges. C'était Mercredi dernier 9 Avril 1'anniversaiL de la naissance du Roi. Léopold II est né, coma13 Ton sait, le 9 Avril 1835. A Toccasion de eet anntversaire, beaucoup d' maisons et d'hötels particuliers da la capita1' étaient pavoisés, de même que les naviif stationnés dans les bassins du port. Messagères du printemps. Les premier hirondelles ont été apercues Mercredi a Brui®1' les. Un cercle catholique est en bonne voied' formation a Gheel.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2