I Iffl fllËCIEIJX AfiBNT MEAMHOI' La pièce est topique et nous espérons bien qu'elle recevra la plus large publicité dans le Limbourg, dans la Belgique entière elle prouvera partout que lorsqu'un nom catholi- que figure au bas d'un document ofliciel, il n'y faut voir que la signature tl'expedition d'une lettre de voiture; elle attestera officiel- lement que dans le cas présent ce sont les mi- nistres francs-magons, et non les gouver neurs qui ont apposé la signature de ces hauts fonctionnaires sur ce placard menteur. (Gazette de Liége.J Catastrophe de Frameries, Une épouvantable explosion de grisou a eu lieu au charbonnage de l'Agrappe sous Fra meries. Le 17 Avril au matin a eu lieu le premier coup de feu. Cela durait encore 11 heures. Tous les batiments sont brulés. Mais ce qui est plus malheureux, Ie nombre des victimes s'élèveraient a 224. Le sauvetage a été commencé, jusqu'ii présent 110 hommes et femmes ont été ra- menés vivants. On lit dans YEcho du Parlement k propos de l'attentat récent contre l'Empereur de Russie. Le Nord reproduit les dépêches officielles sur l'attentat et ajoute: Un sentiment domine tous les autres a la lecture de ces dépêches, celui d'une profonde reconnaissance pour la protection que le Très-Haut a accordé a l'empereur Alexandre. Ce sentiment se manifestera avec éclat sur toute l'étendue du vaste empire de Russie; les actions de graces qui s'élèveront de tou- tes parts pour remercier Dieu d'avoir préser- vé les jours du Czar libérateur, témoignéront nue fois de plus des liens indissolubles d'af- fection et de dévouement qui rattachent la nation russe a son souverain. If Echo du Parlement est-il bien le même journal qui, lors de la discussion du discours du Tróne, applaudissait a tout rompre les déclamations de M. Frère-Orbafi, repoussant de l'Adresse l'invocation de la Providence et de Dieu même?... 11 faudrait done admettre que lorsque les Rois sont en péril ils font bien d invoquer Dieu pour eux... Mais en temps ordinaire ils ont le droit de s'en passer et l'on peut le biffer. PÈLERINAGE BELGE A N.-D. DE LOURDES, Faits divers, Dr Èmile Chaves. tion, sortant des presses du journal liberal de notre ville, du placard ministeriel sur le nouveau projet scolaire. Cette reproduction porte l'en-tête suivantMonsieur le chevalier de Menten, f. f. de gouverneur de la province, a envoyle pla card suivant aux bourgmestres pour étre affi che par eux. Je crois devoir, dans l'intérèt de la vérité, faire connaitre aux électeurs et pères de familie du Limbourg 1° Que cette affiche ministérielle, je ne l'ai pas envoyóe de moi-même:J« n'ai fait que la, trans- mettre telle que je Vavais regue, en vertu de mes fonctions administratives comme chef de la pro vince. 2° Que dans ma signature, apposée par M. le ministre au bas de cettepièce, je n'ai jamais vu autre chose qu'une simple signature d'expédi- tion. Agréez, Monsieur le rédacteur, l'assurance de ma haute consideration. Chev. de Menten, Saint-Trond, le 9 Avril 1879. te grave accusation. Ne prenons pas nos exem- ples dans l'armée réguliere. La, le sentment du drapeau suffit seul a entrainer sceptiques et croyants. Prenons les soldats improvisés de notre der- niére guerre, et comparons ceux qu'animait la foi, par exemple, les zouaves de Charette avec les gardes nationaux de Paris. Combien de gardes nationaux sont tombés pour la defense de la patrie Combien de zoua ves Combien de blessés Combien de nlorts? Ce n'est pas une affaire d'opinion, c'est une af faire de chiffres Chiffres officiels, qui sont bien autrement écrasants que ceux des Ecoles. Ce n'est pas trois fois plus, comme pour les Frères; ce n'est pas dix fois plus, comme pour les Jésuites, ce n'est pas cent fois plus, cinq cents fois plus c'est une proportion que ma main se refuse a transerire, et que je délie les démo- crates d'oser citer dans leurs feuilles Et comme mourir n'est pas tout, comme on peut croire encore que cèsjeunes Chretiens ont été entrainés par l'héroïsme d'un moment, il faut voir ce qu'ils disaient la veille des combats, il faut lire ce qu'écrivaient et ces volontaires et ces braves afficiers de l'armée. - O mère, éerit Henri d'Adhémar, la bonne chose que l'euthousiasme, et que je voudrais ser- A N.-D. des Victoires, A N.-D. du Sacré- Cceur, A N.-D. de Betharramet A Parray-le-Monial LE MARÜI 3 JUIN 1879, AVÉC I/APPROBATION de SA GRANDEUR MONSEIGNEUR DECHAMPS Archevêque de Malines, Primat de Belgique, de nn. ss. les évéques ET LE PATRONAGE DU COMITÉ CENTRAL DES (EUVRES PONTIEICAI.ES DISPOSITIONS GÉNÉRALES. ALLER Depart de Mons le Mardi 3 Juin a 11 heures du matin, arrivóe a Paris a 5 heures du soir. A 6 heures Salut a N.-D. des Victoires. Départ de Paris (Gare d'Orléans) k 11 heures du soir. Mercredi, 4, arrivóe a Issoudun a 6 heures du matin. Départ pour Lourdes a midi; y arriver le 5, a 7 heures du matin. Le troisième jour de Varrivée d Lourdes, pèlerinage d N.-D. et au Calvaire de Betharram. RETOUR Le Lundi 9, a 8 heures du matin, départ pour Paray-le-Monial, y arriver le 10 a 7 heures du matin. Départ direct pour la Belgique (Mons) a 6 heures du soir (on ne devra pas traverser Pa ris). Arrivée a Mons le 11 en temps voulu pour que tous les pèlerins soientreritrós chez eux le même jour au soir. La seconde circulaire, qui sera adressée d tous les souscripteurs liuit jours avant le départ, in- diquera les exercices spirituels, les heures d'ar- rivée et de départ de chacune des stations d'ar- rët. Les coupons, toutes les pieces et renseigne. ments nécessaires aux pèlerins seront envoyés en même temps. vir line belle cause! Vous pouvez compter sur ce que je vous ai promis car vous et moi nous sommes de la race des vaillants et des croyants... Mort a Gravelotte. Monsieur et cher ami ral de mon coeur, écrit Edgard de Saisset a son père, jemüris sous le feu; cela est beau, cela éléve lame. II me semble que jedeviens un brave garcon complet. Ce soir, je prends possession de la plus belle batterie, c'est-a-dire de la plus périlleuse. Déja quatre tués et douze blessés. Mes marins sont super bes Vive la France Mort au fort de Mon- trouge. Vous savez? j'ai une jambe de moins, dit le jeune prince de Berghes a sa mère qui vient d'ac- courir.Ah! même au prix de l'autrejambe,je n'aurais pas voulu demeurer inactif pendant cette campagne Nous autres, nous sommes dou- blement obligés nous avons a servir la France et l'Eglise. Mort a Sédan. Enfin, je suis soldat, écrit Antoine de Vésins. Maman a été mon premier colonel. Je mourrai sur le champ de bataille en l'aisant le signe de la croix... Comme, dés aujourd'hui, je rêve la poé- sie de la guerre, les nuits passées a la belle étoile, les fatigues partagées avec le soldat, les bons rires en face du canon... Puis, la croix, l'épaulette Enfin, mon ame remise a Dieu et mes vingt ans a la France... (La suite au prochain N°) Les prix du voyage aller et retour, sont fixés comme suitPremières fr. 185. Deuxièmes fr. 115. Troisièmes fr 85. Aucune modification ne peut être apportée d ces prion, pour quelque motif que ce suit. —II n'y a pas de demi-place. Dans le domaine du possible, il y aura des com- pai'timents réservés pour les dames qui en ex- primeront le désir au moment de leur inscrip tion. Toutes les demandes d'inscription doivent être accompagnées du prix integral du coupon en indiquant en même temps D'UNE MANIÈRE TRËS-LISIBLE ET EN TOUTES LETTRES, le noniet le prénom du souscripteur, ainsi que son domicile et l'indication du bureau de poste. L'inscription une fois prise, ne sera plus chan- gée. S'adresser pour les inscriptions chez Messieurs les Membres des CEuvres Pontificates ou a M. L. Henry, libraire eatholique a Mons. Par suite d'exigcnces de service et de difficul- tës d'organisation, nous prions instamment les personnes désireuses de participer d ce pèleri nage de se faire inscrire d bref délai. Le nombre maximum des inscriptions est li ra ité 500. La liste de souscription sera définitivement close aussitöt que les 500 places seront prises et au plus tard le 20 Mai au soir. Pour les personnes qui en font la demande au moment de leur inscription, le comité organisa- teur se chargera pour Lourdes du logement et de la nourriture, (chaque jour 2 repas a lafour- chette). Le prix en est fixé a 40 francs a verser au mo ment de l'inscription. A Lourdes des maisons particulières reqoivent trèsconvenablement les pèlerins a des prix forts modestes. C'est même selon nous le mode de sé- jour le plus pratique et le moins onéreux. Les dons pour les ex-voto sont recus au mo ment de l'inscription. Toutes les demandes de renseignements doi vent être accompagnées d'un timbre-poste pour la róponse et adressées a l'organisateurdu pèle rinage, M. Henry, seul chargé de ce service d'a- prös le désir exprimépar les comités. N. B. Les personnes qui désirent se faire re- présenter a Lourdes doivent adresser au plus tót leur demande, en même temps que les fonds, a M. le Chanoine Vienne, Curé-Doyen de Sta Elisabeth a Mons, président du comité, exclusi- vernent chargé de ce soin, pour qu'on puisse, autant que possible, ypourvoir par des prétres ou des religieux. C) Bruxelles Comité central, rue d«s Longs- Chariots. 11. AnversMM. l'Abbé Van Roy, aumónier mi litaire, rue Marckgrave, 2. SPRUYT,Marché-aux-Chevaux. 56 Bruges De Laage a Saint-André, lez Bru ges. Hasselt le chanoine Thys, aumóaier mi litaire. Gand le Comte de Hemptine, rue Charles Quint. Victor Casieh, rueSt-Sauveur. 6. Louvain le chevalier Van Elewyck, rue des Soeurs Noires. Liége l'Avocat Doreye. Malines le sénateurnE Canart-d'Hamale Namur le baron Aug. de Thtsebaert. Tournai Wacquez, avocat. Turnhout Gustave Van Pelt. DE LA SOUSCRIPTION AUX EX-VOTO. Nous avons déja engage les pèlerins a envoyer leur offrande en même temps que leur souscrip tion au pèlerinage. Comme ces ex-voto doivent avoir un caractére éminemment nationale, le comité prie les pèle rins de vouloirbien s'intéresserpersonnellement a l'ceuvre et de recueillir autour il'eux tous les dons offerts par les catholiques qui ne pourraient pas prendre part au pèlerinage. Le 14 de ce mois, le train partant de Tirle- mont pour Moll a 3 h. 15 a dérallé aux abords de la borne kilométrique 30, a l,500ni environ en deca de la station de Baelen entre Bourg-Léo- pold et Moll. La machine et les cinq voitures qui la suivaient sont sorties des rails et ont été fortement ava- riées, les autres voitures sont restées sur la voie. Un voyageur, M. Van Olmen, journalier, agé I de 70 ans, demeuranta Baelen, a été tuésurle j coup; lo machiniste a égalernent été tué; ie chauffeur, le chef garde et un garde out 'été légèrement blessés. Un aifreux malheur est arrivé hier soir vers dix heures, prés de la station de Berchem' M. Ladan, lieutenant-colonel au 7« de li<.ne' pris de vertige en traversant la voie ferrée été atteiut et ren versé par un train de voyageu'rs M. Ladan laisse une veuve et deux entants qui sont en pension. Un de ces jours, une troupe de gueu.x entrè- rent dans un estaminet de Gand. L'un d'eux l'urieux a la vuedu Denier des écoles catholiques qui se trouvait en evidence sur la cheminóe, l'ar- raolia violenmient de sa chainette et le jeta par terre, pret a l'écraser sous ses pieds; mais il fm trouble dans sa besogne libérale par l'entréede 1 aubergiste. A la vuedece dernier, ils détalè- rent au plus vite. L'auteur de ce vaillant exploit et ses compagnons sont connus. Au retour de Bois-d'Haine, M. le docteur Charée nous a communiqué la note suivante - Le 11 Avril, Vendredi-saint, nous avons revu Louise Lateau dans son extase de Taprès-midi (de 2 a 3 heures). Quoique un peu vieillie, Louise ne nous a paru guère changóe depuis deux aiis que nous n'étions plus allé a Bois-d'Haine. Ainsi que nous l'avons dit dans uue étude médicale publiée en 1875, nous persistons a ne trouver dans le Ea.it de Bois-d'Haine rien qui puisse être donnó comme signe d'une affec tion morbide quelconque. Nous y recomiaissons bien des manifestations pathologiques qui auto- riseraient l'organicisme, c'est-a-dire le matéria lisme médical actuel de par ses principes doctrinaux, sHmtend a voir la l'expression, positive, comme il dit si volontiers, d'uNE mala- die mais au sens de la saine école, nous n'y constatons absolument rien qui trahisse l'élément pliysiologique fondamental de Yétat morbide, cette perturbation de la fonctionnafité indivi- duelle, caractéristique de la nosologie soit vi tale soit mentale. Four autant (tuil nous tut donné jusqu'ici d'observer le fait de Bois-d'Haine, Louise Lateau, selon nous, roste une énigme aux yeux de la science naturelle. - Le chromographe. Nous avons vu faire des expériences extrêmement concluantes au moyen du chromographe, la nouvelle presse autographique. Dans un cadre de zinc d'une dimension varia ble selon le format k imprimer, est coulée une substance gélatineuse présentant l'aspect d'une couche de caoutchouc hlanc. On écrit a l'aide d'une encre dont 1'aniline est la base, sur une feuille de papier ordinaire, a l'aide de la première plume venue. L encre sóchée il suffit d'appliquer le papier couvert d écritui e sur la couche de gélatine et de frotter avec le doigt. Une légere pression donne un décalque fidéle et minutieux, sur lequei il suffit de poser en le Irottant une leuille de papier pour ohtenir une copie d une netteté qui ne laisse rien a désirer. Cette derniére opération peut se répéter pour plus de cinquante exeinplaires, présentant du premier au dernier la même perfection. Le tirage luit, on lave la composition-cliclié avec un peu d'eau claire et l'on peut immédiate- ment recommencer. C est a un inventeur viennois que nous sommes redevables de ce procédé. Dans un magasin de comestibles Lemarchand. A larigueur.je vous laisserai j ce homard a 13 francs... Le cliënt (saluant). Moi aussi Comme le faisaitremarquer le professeur Har dy, il y a quelques mois, dans une de ses clini- r ques de la Lharité, a laquelie j'assistais: ces pré- I parations ferrugineuses liquides, sont celles que l estomac supporte le mieux. Le her Bravais (fer liquide en gouttes concentrees) reunit done, pour le médecin com- I me pour le malade, toutes les qualités au point de vue de son administration, puisqu'il ne com- I munique aucune odeur, ui saveur au liquide dans f lequei ou le prend (eau, vin, etc.) A ia dose de 15 f a 2u gouttes avant chaque repas. Quant a son elii- l cacite, elle est incontestable, les nombreux té- 1 moignages des plus grands médecins, contenus dans la brochure sur l'Anémie et son Traite- E ment, (envoyae gratis sur demande adressée au foi ®eQe ruö Lafayette a Paris), en font I ^l!.b?ut,d,0 1ue'fiue temps de traitement, les resultats obtenus sur la santé générale, sont vrai-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2