samedi. sur le bureau de kqChambrc par M. Jo ministr-edes flnauees. En voicrhrlexttrr Article premier. Elèótions provinciales Le mystère s'explique et le Progrès a rom- pu le silence, Son premier Ypres de Jeudi nous doimc «juclques noaveaux renseigne- inënls ti'ès-interessanls au sujet de assemblee générale de l'Associalion libérale, tenue Sa- medi dernier. M. Vaii'neule, vice-président, présidait. Mafs; on se demandait: Oti est >r. Carton? J! conserve toujours devers lui le fameux rapport dont il uous avait meuacé. - Que rievient i\ï. Ckrton? 11 coinmence par se taire, el voihj fpi'il disparaït. Encore une étoiie dans la trappe. Done M. Yauhcule viee-présidait les six membres arrivés du dehors et les six mem bres du Comité; total !2. M. le vice-président a expliqué que le parti liberal ne luttait pas cette, année paree qu'il ne valait pas la peine de cumpkoukttke ses moyèns d'action. Comprometlre, cela veuLdii^e exposer a»-« tlangerOr, comme les moyens d'actiön sont petits sous tous rapports, il ne faut pas les exposer au danger d'uue buse. Mais l'année pi'ochaine. Oh! l'année pro- chaine, ce sera autre chose. Le Comité est décidé a organiser la lutte, h une condition cependant: e'est que des hommes capables et déronés acceptent la candidature et que d'au- tres, assez géuéroux, vouiltent. bien payor. YoiIa qui promet. *- Alors s'est levé M. Ferdinand deStuers, retour de Iloliaude et t'rais débarqué de liruxelles, la boulomïière ornée d'un nouveau ruban et tout resplendissant des fètes de la capitale. 11 a conlirmé les paroles du vice- président: Poui" ce que peut faire la presence d'un libéral de plus ou de moins au Conseil pro- vincial, ce n'est pas Ja peine de s'épuiser en démarches et. en ressources. Compris. Quand lë libéral est de la taille d'un Ferdinand quelconque, il ne peut rien en effet, sinon (rès-souvent faire piteuse figure sous les rires de ses collègues. S'épuiseien ressources et en démarches. Ou ne le lui fait pas dire. Los ressources sont certainement bien restreintes si une élection les épuise. Comme ces gens-la se confessént en pu- blic avec bumilité. La Chronique écrivait: Tous pingres les libéruu.r, c'est bien cela. Mais l'année proebaine. Alors un 3 lutte sérieuse. M. de Stuers ne doute pas du succès. 11 y a beaucóup de chosës dont M. de Stuers ne se doute pas. Témoin sa buse séna- toriale a Furnes, si bien arrosée de champa gne dans la villa Neptune sur la plage d'ris tende. Jean Yan Iseghem trouyait le Mumm déiicieux, mais M. de Stuers comptaitque la lutte électorale, si bien organisée, était épuisante en démarches et en ressources! Après ce discours la salie était vide el l'assemblée consultée s'est, prononcée pour [.'abstf.xtio.v. Done les bbéraux s'abstiennent et ils doi vent engager leurs amis a suivre eet exem- ple. II laul, que le nombre de suffrages ne vienne pas accroitre la force morale des eatholiques pour l'avenir. Ce sont les conseils pratiques du Progrès. au\re journal, il croit amoindrir ainsi notie victoire. Limportance dé la lutte est toutentière dans l'abstention du parti libéral. Lui, si puissant autrefois, il a peur- j craint un échec; il est cerlain d'une défa'it II n'ose affronter le courant d'opinion catlt0 lique qui se manifeste en ce moment (ij^ manière si éclatante. Pour nous, le résuïtat est acquis. Les élec leurs se présenteront au scrutinou ilspi-éft reront vaquer aux occupations nombreuse* que ['agriculture réclame en ce moment, un nombre restreint d'éjeeteursne prouveraej aucune manièrè l'indifférence du corps élec toral Les agriculteurs auraient vraimenttort j notre avis, de s'imposer une charge extraor. dinaire en ce moment, quand le libéralisme n'ose pas même affronter le scrulin. Qu'importe le nombre de voix. Le parti catholique a prouvé en 1871Inrs de l'élec- tion de M. Herten, qu'il peut lutter contre toutes les forfanteries du grand électeurM, llenri Carton. Ce Monsieur est atfligé du même mal que M. Ferdinand de Stuers. II oublie de doute de quelque chose. M. Borten n'aurait pas réuni 800 voix. M. Carton le disait, le Progrès 1 écrivait. Le jour de l'électio i, M. Berten est pro- clamé avec 1070 voix, prés de cent voix de plus que la majorité ahsolue des élccteurs inscrits. II est bon de rappeler cela. Rappelons encore que l'abstention est la mort d'un parti. Ceux qui se meurent se reti- rent de la lutte et, malgré tout leur tapage, ils soul irrémédiablcmentaffaiblis. La force morale du parti catholique réside (lans les principes qu'il défend et quel que soit le nombre de voix que nos candidate réuiiiront le 20 de ce rnois, nous pourrons ajouter une nouvelle victoire a celles que le parti catholique a remporté a Ypres depuis 10 ans et. coustater une fois.de plus que le Libéralisme n'ose affronter la lutte que lors- qu il peut se cachersous un masque hypocrite. Au Muséa. Le Progrès se fait un plaisir de reproduire un article paru dans la Flandre libérale au sujet des Yprtaxa de M. Alphonsé Van'den- peereboom Après avoir mis M. Alphonse hors la Com mission du Musée, publier un éloge de son livre est un acte assez étrange. Le tabulisle raconte qu'un boa devenu vieux reput une atteintq qui le fit mourir deux fois. Avouons qu'entre bbéraux on fail' f»ien les c-hoses. V lamertinghe. Mardi dernier a en beu dans celte com mune l'insttllatkm solennelle de M. Van Huymbeké, nommé curé de la paroissc. Des la veille, la sonnerio des'cloches et des salves d'artillerie avaient annonpé la fète du leudeinaih. Les rues fdaiéat chnrmantes sous une de coration de verdure et quantité de dra- peaux et doritlammes; parlout on lisaitdes chronogrammes, dont quelques-uns étaient des mieux réussis. Un temps magnifique a favorisé la cérémo nie.En tête du cortége marchait la société des La taxe sur les foyers, établie par les lois du •12 juillet 1821 et du 28 juin 1822, est supprimóe. Art. 2. La contribution personnel!* sur la valeur loc4:* tive.annnelie firute'des habitations ot batiments, b est portée a 5 cctte valour. LesTaux de laeontribiition personnel ledefe portes et fenètres, fixes a fr. 0 84 80.100, fr. 1-27 20/100, fr. 1-69 60400 et fr,.2-3a 20,100, par.les fbis' précitées, 'sout reuiplacés 'rospectiveinent par ceux de fr. l-'iio, fr.'1-ÏO," fr. 1 -30| fr." 1-80 et fr. 2-28. Art a La valeur impojsabledu mobilier estlimitée au quintuple de la valeur locative', teij Imvtuoj, ub aqioo AfeTuab seiiifibt)-! eeJ .e Par modification aux articles 35 et 33 de la loi du 28 juin 1822, ne donnent pas liep a la contri bution personiielle a. Les parents jusqu'au troisième degré ineln- sivenient. b. Les couturiures, pettqyeuses et autres per- sonnesdu même genre, qui nesont pasemplojjées, d'une manióre, permanente et exclusive par ié même contribuabie. Art. 5. i.'ai'tiele 11 de la loi du 28juin 1822 estremplac ]>ar la disposition suivante La valeur locative, brute des habitations: et batiments est réglée par couqiaraison avee; la valeur locative attribute, par les expertises Jis- cales faites pendant les annaes 1872 a 1876, aux habitations et batiments de rn.Mne categorie on qui en approchent le plus dans la iriétfiè"'com mune. Art. C. 1"'. Pour I'exéeution do l'artiele/pii precede, les receveurs des contributions directes forme- l'ont un relevé, par commune, des habitations et batiments expertises pendant les aniiées 1872 a 1876, et ils y indiqueront la valeur locative impo- sabje constatée par les experts. §2. Dans les communes ou ii n'oxiste pas d'ex- pertises pour cette période, et daiis cellos ou le nombre des maisons expertises* ne s'élève pas a dix, ou au cinquiöine des habitations imposée's en 1876 s'il n'y en a pas cinquante, le relevé sera dressé ou compléte dans ces proportions par la cornmjssion institute par Particle 79 de la loi du 28 juin 1822. Cette commission choisira pour types les maisons a.ssujetties a Piinpdt personnel de 1872 a 1876 qui out le plus d'analogie avec celles de la généralité des .habitants, et auxquel- les out été attribuóes des:vhieurs'qui rapresen- tent le miöux la moyenne dek evaluations li'scalos adoptees pour la commune. Ce relevé sera soumis a Papprobation du direc teur des contributions- dans la province, et be fo'nctionnaire pourra,s'il le jug-e convènable, faire procéder a la verification des types choisis. Lorsque le bourgmestre ou son dclégué et le controleur, ou le directeur, lie seront pas d'ac- cord pour le choix des types, ils exposeront cliacun les motifs de leur opinion dans un rapport au gouverneur de la province,.qui.décidera. §3. Une expédition des relevés dressés con- formément aux paragraphs précédents, certi- liée par le directeur, est coinnmniquée a la commission pour l'examen annuel des declara tions,ainsi qu'aux experts désign'és pour pró- céder aux expertises riscales et a ceux qui soat chargés des expertises en matière electorate. La commission et les experts sout tehus, dans toutes leurs.opérations, d'emprunter leurs points de comparaisou a ces releves. S'ils'contieiment des évaluations diiférentes pour des habitations et batiments analogues, la moyenne de ces evaluations servira de terme de coniparaison. Les experts doivent indiquer dans leurs re gis tres et procès-verbaux les points de compa raisou qui out servi a etablir leurs evaluations. Art. 7. Les évaluations de la valeur locative détormi- nées par les expertises «scales faites a partir de la mise en vigueur de la présente loi, de méme que le nombre des portes ét fenètres actuelle- liferit décJaróes, né póurront être augméntés les amices suivantes. a moins qu'il n'ait été apportó des changements notables aux habitations et batiments. dependant en ce qui cnneerné les valeurs locatives, {'augmentation pourra résulter aussi 'dés' decisions des juriUictions electoraies. Art. 8. Toutes les fois qu'im contribuabie aura aug- mcnté sa déclaraiion de va leur locative, la com mission instiuée par l'art. 79 de la loi du 28 Juin 1822 sera tenuë de faire procóijer a l'qxpertisel art. 9. Par derogation de.l'art. 4 de la loi du 29 dé- cembre 1831, la faculté accordée aux contribua- blcS| de se cotiseryen s.e réi'éraut ii leur declara tion de l'aunóe antérieura, .né fera pas obstacle a ce que, lors de Pexaniou prescrit par l'art. 79 de la i.oi du 28 juin 1822, cetté cotisation soit ï'evisee paf une expertise de la valeur locative pour l'oxereice courant L'expertiSe ne pourra cepeudant. donner lieu a une augmentation de rimfi'ósitibnv Mais cette revision ne sera pas faite d'ofllce. lïlle portera seulement sur les cotisations signa- lóós connno devant étre résduites par la deter mination du céns electoral par toute personne qui, aux termes de l'art. 36 des lois éleetorales córcfónnées, peut réclamer cpntre la formation des listes. Les demandes de revision pourront être écri- tes' sur papier libre et seront remises au bureau du receveur des contributions directes du res sort avant le 4sr Février. EliÓS seront inscrites, a la date de leur récep- tioii, dans un règïstfë spécial, et.soumises la- dite commission, al'elTetdeprocéderdela rnaniè- re indiquéè a Particle 79 de la loi précitée du 28 Juin 1822. Particle side la pieme loi est rendu applica ble aux expertises ordonnée,s en vertilde la pré- seiite disposition. Art. 10. Lorsque les expertises et recensements •effec- tuós par application de Particle 79 de la loi du 28 Juin 1822 ou de l'art. 8 ci-Jessus font reeon- naitre que le contribuabie a exagéré, dans une déelaration nouvelle on modifiéè, le chiffre de la valeur loeative de son habitation ou le nombre de ses portes et fenètres, les frais de ces opéra tions sont a sa charge. Art. U. La dispositions suivante est ajoutép a Partiele n" 42 des lois éleetorales coordonnées: A partir du 1"'Février, ehaque .partie peut dé- férer a la cour d'app-d toute affaire sur laquelle la deputation permanente n'a pas rendu de de cision definitive. La cour devra êyoquer l'affaire, KUe sera sai- sie par une requête préalablement notitióe taut a l'autre partie qu'au greltier provincial, lequel, immédiatement après cette notification, est teen de transniettre au greffe de la courd'appel toutes les pieces relatives a la contestation. Art. 12. Les dispositions des articles 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 9 de la présente loi sontapplicables a l'année 1879. Les cotisations de contribution personnello de eet exercice seront rectillées ou établies.confor- nlénient a'cette loi. Toutefois les évaluations de valeurs locatives qui out servi de base a l'établissement de ces co-, tisations ne seront pas revisées d'ofllce. Seront seules soamises a róvisioii, celles qui seront si-gnalées com me réductibles pour la determina tion du eens electoral par des personnes qui, aux termés de l'art. 3G des lois éleetorales coordon nées, péuvent réclamer contre la-formation des listes. La demande devra étre formée avant le 1" Aout 1879. II y sera donné suite commeilest dit en Par tiele 9 ci-dessus. Les declarations faités du chef des personnes nientioiméas en Partiele 4 pourront être retl|ifiées jusqu'a la même date. Art. 13. Les augmentations de cotisations et les reduc tions opéróes d'aprés les articles precedents dci- Uq.l'ont lieu a la perception de l'imposition sup- plénientaire, ou a la restitution d'ofiie, ede la soin- rae percue én trop. Art. 14. La présente loi sera obligatoire le leedemaiu de sa publication au Monitcur. Donné a Laeken, le 16 Mai 1879. LEOPOLD. Par le Roi Le ministre des finances, CHARLES URABX.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2