WOONHUIS HERBERG MOBILIER. I" EEN HUIS EN ERF, EEN ANDER HUIS EN ERF, rue du Fort, en la maison mortuaire de Madame veuve Demade, BENEN SCIIOONEN HOVENIERHOF, MET HOVING EN MEERSCH openbaarlijk le verkoopen. Jean Swertz. Faits divers. Studie van den NOTARIS VUYLSTEKE, te Statiën. ])oor verandering van woonst. OPENBARE VERKOOPING van een schoon groot MET AANHOORIGE GEBOUWEN, alsmede al in West-Roosebeke-dorp I.N EF.NE ENKELE ZlTTlNG, Op 21 AUGUS- TI 1879, om 3 ure 's namiddags, in d'herberg la belle Vue, bewoond door Charles Deketelaere, in Staden- dorp. Koop 1. Een schoon Woonhuis, bevattende vier beneden- en vier bovenplaatsen, met kelder, citerne, gerievelijke ma- gazijns, verdere af en aanhoorigheden en de hoeveelheid van H. 0-02-70 C„ erf, staande en gelegen te West-Roo- sebeke dorp, langs den steenweg; pa lende noord de heeren Verhilleweghe te Ypcren, oost den steenweg, zuid in de kerkweg daarover vrouw Verduyn te West-Roosebeke en west de heeren Verhilleweghe voornoemd; bekend bij kadaster sektie B, nummer 608. Boomprijs 5 fr. Koop 2. De oosthelft van ccnen schoonen Ilovenierhof, groot die helft H. 0-14-45 Cent. gelegen in West - Roosebeke- dorp, nabij koop 1, palende noord in de voornoemde kerkweg; oost mijn heer Vrambout te Hclchin; zuid de weduwe Pollez te West-Roosebeke en west de wederhelft van het hovenier hof; bekend bij kadaster sektie B, oost- deel nummer 667. Boom- en sluithaagprijs 60 fr. Koop 3. De westhelft van het schoon hove nierhof voormeld, groot II. 0-14-45 cent. palende noord, in de kerkweg; oost de voorgaande koop 2, zuid we duwe Pollez voornoemd en west de heeren Verhilleweghe meergenoemd; bekend bij kadaster sektie B, westdeel nummer 667. Boom en sluithaagprijs, 60 fr. Samenvoegingen zullen toegestaan worden. Bewoond en gebruikt door de heer Justin Rosseel-Coene. In genottreding met de geldtelling. Deze verkooping geschiedt ten overstaan van den heer vrederechter der kantons Hooglede, door 't ambt van Mter VUYLSTEKE,Notaris teStaden. Ook alle inlichtingen te bekomen bij M"' PR00T, Notaris te Wou men. Studie van den NOTARIS MAHIEU, t' Ypre. ZATERDAG 23 AUGUSTY 1879, 2 uren nanoen, ter herberg de Maen, Groote Markt, 't Ypre, (liTiuitievr toewijzing. van: STAD YPRE, westzydc der Dixmudestraet, N° 3, ge bruikt dóór Gheerardyn. En 2° zuidzyde der Platteclstraat, N° 3, ge bruikt door Vantomme. De Notaris DE BR0UCKERE, te Rous- selaerc zal ook inlichtingen geven. Etudes de Mc ICïtiiiioy. Notairc a Cornines- Belgique, et de Y£eni-illonlYotalre a Comines- France. COMINES-BELGIQUE, VENTE PÜBLIQUE LE LUNDI 25 AOUT 1879, et les jours suivants, s'il y a lieu, a 9 heures du matin et a 2 heures de I'après-midi. Xianglieniarck. fpoelcapelle) Eene welgekalante herberg, ge naamd den Ouden Ilert, met scheur, stallingen en 83 aren 20 cen tiaren onder bebouwden grond, ho ving en meersch, gelegen ter gemeente Langhemarck, recht over de Kerk van Poelcapelle. Slaat op 18,100 francs. HEN ABS0LUITEN OVERSLAG, DINSDAG 26" AUGUSTI 1879, om 2 uren namiddag, in de te verkoopen herberg den Ouden Ilertte Poel capelle, door het ambt van den Notaris vakdermeersch. te Ypre re- sideerende. hier matin l'age de 52 ans, après une longue et douloureuse maladie. Le service funèbre suivi de l'enterrement au caveau des Ghanoines, au cimetière général, aura lieu Jeudi 21 Aoüt, a 10 ji heures du matin, a ï'église du Béguinage. Les obséques solennelles, dans Ï'église Gathé- drale, de la part du Chapitre et auxquelles les anciens élèves et les élèves actuels du Collége St-Louis seront spécialement invités auront lieu le Mardi 9 Septembre, a 10 1/2 heures. C'est ce même jour, l'après-midi, a 3 heures, qu'aüra lieu, au collége St-Louis, l'inauguration du buste de l'ancien Principal. M. Henri Goemaere, le libraire-éditeur et im- primeur pontifical, si connu, si universellement estimé, est décédó subitement a Saint-Josse-ten- Noode. Les services qu'il rendit a la librairie catholi- que sont trop connus pour qu'il soit nécessaire de les rappeler ici. Ils lui valurent le titre d'im- primeur pontifical et la croix de chevalier de Saint-Sylvestre. M. Goemaere n'était pas seulement un travail- leur intelligent et infatigable; catholique mili tant, il ne refusa son concours a aucune bonne oeuvre, il ne déclina aucune des obligations qui, par nos temps de luttes, s'imposent au patriotis me chrétien. On annonce la mort de M. Vandervin, préfet des études a l'athénée de Gand Ce personnage qui appartient a la tribu Lau- rent-Callier dont il partageait les préjugés liai- neux contre le catholicisme, réalisait aux yeux du libéralisme le type de la neutralité scolaire. 11 est mort sans avoir voulu les secours de l'E- glise, et les élèves de l'athénée assisteront a ses funérailles civiles. Voila les exemples et les lecons de l'enseigne- ment neutre. La Belgique artistique vient de perdre une de ses plus grandes illustrations. M. Jean Swertz, l'éminent directeur de l'Aca- démie des beaux-arts de Prague, est mort le 10 de ce mois a Marienbad, oh il s'était rendu pour rétablir sa santé depuis longtemps compromise. Né a Anvers, en 1824, M. Swertz se voua dés sa jeunesse a la carrière artistique. II suivit les cours a l'Académie de cette villec'est la qu'il se lia d'amitié avec M. Guffens et l'on peut dire que dés ce moment il ne fit plus qu'un avec lui. C'est qu'au-dessus d'une communauté de goüts et d'as- pirations, il y avait dans ces deux ames une même vocation pour le grand art religieux, trop méconnu de nos jours et dont la mission est la compagne de l'apostolat chrétien. Après de brillantes études acadómiques, M. Swertz et son ami passérent plusieurs années en Italië. Ils revinrent de la patrie de l'art chré tien, remplis d'enthousiasme pour la grande peinture et de méfianee a l'égard des frivolités du style moderneils en rapportèrent surtout l'amour de la peinture morale, dont ils résolurent de se faire les apótres. Le brillant avenir que de premiers succes faci- lement remportés leur assuraient dans la pein ture de genre put les séduire. L'art historique et religieux avait pour eux un attrait irresistible, auquel ils obéirent généreusement. D'importants travaux artistiques furent bientöt confiós aux deux artistes, dont la róputation devancant les années s'imposait a tous. L'ancienne bourse d'Anvers fut ornée de leurs peintures murales. Malheureusement un accident mystérieux les livra aux flammes quelques heu res avant leur inauguration. Les décorations complètes des églises de Notre- Dame a Saint-Nicolas et de Saint-Georges a An vers occupörent M. Swertz et son ami pendant les années qui suivirent. On se rappelle encore l'enthousiasme qui accompagna l'inauguration de ces splendides travaux. Le cardinal Dechamps rehaussa la fête de Saint-Georges de son auguste présence, il célébra l'art chrétien si justement compris par un remar- quable discours; et Peter Benoit composa pour cette circonstance une de ses plus belles cantates. A peine ces fresques étaient-elles terminées que l'art national, se réveillant dans la restaura- tion de nos édifices communaux, s'adressa a M. Swertz et a son illustre ami pour décorer a fres ques la salie échevinale des halles d'Ypres. Les artistes répondirent a l'appel en produisant un heritable chef-d'oeuvre. Cet éclatant succès éveilla l'attention de la ville de Courtrai, qui confia aux mèmes artistes sa grande salie du conseil. S'inspirant des grandes traditions nationales, MM. Swertz et Guffens y chantèrent la liberté fécondée par la religionles Croisades et les Eperons d'or. Les peintures murales d'Ypres et de Courtrai, dont ia renommée estdéja universelle, sont sans contredit les plus belles de la Belgique; un émi nent artiste d'outre-Rhin qui les visitait naguère n'hésitait pas de dire que l'Europe entière n'a aucune fresque historique moderne qui les sur- passe. A mesure que M. Swertz grandissait dans sa carrière, les distinctions honorifiques vinrent de toutes parts rendre un témoignage spontane a son grand mérite. Ici s'ouvre la dernière période do la vie de l'il- lustre peintre. L'académie des beaux-arts de Prague, désirouse d'avoir a sa tête un homme qui eüt plus que du talent, pour donner une nouvelle impulsion l'enseignement de la pein ture, s'adressa a M. Swertz. Malgré les affections de familie, malgré les nombreux amis, malgré l'amour du sol natal qui conspiraient pourle retenir, l'artiste crut devoir écouter la voix de sa mission et consentit a s'éloigner de la Belgique. A peine arrivé a Prague, il entra en relation avec tout ce qu'il y a d'influent et de distingué dans la Bohème. II s'entoura de l'estime de tous; il y compta d'illustres amis a la tète desquels se trouvait le cardinal-archevêque de Schwartzen- berg. C'est ce dernier qui confia a M. Swertz la deco ration de la plus importante ehapelle de la cathédrale de Prague dédiée a sainte Anne. L'artiste y travailla assidüment, assisté de ses meilleurs élèves. II y réussit si complétement qu'il provoqua une vraie explosion d'enthousias me et que M. Guffens, en admirant l'oeuvre de son illustre ami, assura qu'il s'était surpassé lui- même. C'était le chant du cygne Dója depuis longtemps M. Swertz était souf- frant. Les pertes successives d'un de ses fils et de son épouse dóveloppèrent rapidement une affection au coeur qui le minait. Espérant néanmoins se remettre sufflsamment pour reprendre le ehemin de la patrie, M. Swertz se rendit il y a quelques semaines aux bains de Marienbadc'est la que la mort vient de le frapper... Cette mort ne fera pas seulement sensation dans le monde des artselle blessera au coeur les amis du grand artiste. Tous ceux qui l'ont connu ont dü l'aimer. Car, doué des plus brillantes aptitudes intellectuelles, M. Swertz ne se distin- guait pas moins par ses belles qualités morales. II avait les aspirations nobles, l'ame élevée, le coeur large et dévoué. Tant de vertus, fécondées par des convictions religieuses, profondes et actives, faisaient de M. Swertz un artiste émi nent, un chrétien exemplaire et un ami modèle. Aussi ses nomhreux amis se feront-ils un pieux devoir d'accompagner de leurs voeux et de leurs prières sa grande ame jusque dans le monde meilleur, oü la contemplation du beau éternel couronnedignement une carrière toute vouée a la poursuite de l'idéal. Un vo3u pour finir. Puisse cette carrière si noblementremplie porter des fruits dignes d'elle! Puisse M. Swertz trouver non-seulement des admirateurs stériles de ses oeuvres, mais des continuateurs de sa mission, des héritiers de sa foi, de son génie et de son zèle qui conduisent l'art chrétien sur la route du beau véritable et idéal entre les écueils du réalisme, du sensua lisme et de la froide et servile imitation archéo- logique. Les troubles de Menin. Aucune mani festation hostille ne s'est reproduite. Les ou- vriers ameutés ne sont pas revenus, eontraire- ment a ce qu'ils avaient dit; ils se sont remis presque tous au travail. Menin et Halluin ont repris leur calme ordi naire. Les brigades de gendarmerie d'Ypres, de Rou- lers, de Roubaix et de Tourcoing sont rentrées dans leurs easernements. II ne reste plus sur les lieux de faction que les gendarmes de Menin et d'Halluin, montant la garde devant le champ de pemrnes de terre dont la récolte doit être aclie- vée aujourd'hui soir. On a doublé le nombre des ouvriers: il y a environ vingt personnes travail- lant a l'arrachage. L'enterrement de Charles Clérick, le déserteur beige qui a été tué raide, a eu lieu a l'höpital de Menin, oü son cadavre avait été transportó. La I balie qui lui a donué la mort a péaétré dans le ventre, A un centimètre a gauche du nombril, et est ressortie a la base de la colonne verte brale, en fracassant le coccyx. Quant au jeune homme d'Halluin, Paul Decoutre ou Decoutère, son enterrement n'aura lieu que demain. Comme Clérick, il a recu une balie et au même endroit, seulement elle est restée dans les vertèbres inférieures de l'épine dorsale. Decou tre est mort avant même que l'extraction ait pu être tentée. Le jeune Decoutre. parait-il, ne laisait pas par- tie des ouvriers ameutés. Ce malheureux garcon a été victime de la mauvaise place qu'il s'était frayée pour voir la bagarre. .Ox rapporte que Jeudi, après-midi, les pensionnaires du pénitencierde Namur se pro- menaient sous la bonne garde de deux surveil- lants laïques... Six de ces enfants parvinrent a tromper la sur veillance de leurs gardiens et a prendre la fuite. Quatre d'entre eux furent repris dans la soiree. Les deux autres courent encore, parait-il. II y a eu, dit-on, de vives reclamations adressées au ministère de l'intérieur au sujet de l'ouverture prómaturée de la chasse, que l'on voulait fixer au lor Septembre. On aurait tonu compte des observations, parait- il, et l'ouverture serait reculée jusqu'au 6 Sep tembre. Deux phénomènes. II se produit depuis trois jours, a Ostende, un phónomène extraordi naire. Chaque soir, il arrive de la pleiné mer dos milliers de papillons de nuit qui se répandent sur la digue, entrent dans les villas et couvrent en couches ópaisses les candélabres au gaz. Chaque jour, ils arrivent en plus grand nombre. Ce sont de vrais nuages de papillons. Cet insecte ailó est de taille ordinaire, gris de robe, très-vivace et très-hardi. On en ignore la provenance. Aucuns disent avec naïveté qu'ils sortent de la mer. D'a- près d'autres, il y aurait en abondance de chenil les sur les cótes de l'Angleterre, et, après la transformation de l'insecte, les papillons empor- tés par le vent arriveraient jusqu'a Ostende. Le docteur Cdz, de Liége,a, pensons-nous, don- né le mot de l'énigrae. Ce papillon serait le Va- nesse Belle itone, signalé dans l'Europe occiden tale,oü il a fait invasion par millions. Le docteur Cdz croit qu'il vient de l'Afrique. La chenille vit aux dépens du charbon. Avant-hier, la mer a été d'une phosphorescen ce rare. Chaque vague était bordée d'un feu bleuatre très-intense. La nuit sombre en était éclairée. Jusqu'a minuit, il y a eu foule sur la di gue pour admirer cet autre phénomène. d'un R1CHE

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 3