MEUBfiLEN,
MEUBELEN,
MEUBELS,
SCHOOtlE HOFSTEDE
FLESSCHE^I WIJN,
LANDSALM EN MEUBELS,
185 FLESSCHEN CHAMPAGNE,
VRUCHTp TE VELDE,
IIEiUEIlGS- nWISKELCBRIEF,
Faits divers.
Ei'£2lMsd;a'ati©B» lfössB*«pêe£iia«.
9° ANNÉE D'EXISTEJNCE.
.MjI? Rüsasée alm «#4twsie Ag«?
(4.25 frs. franco par an).
TE HUREN.
Om aenstonds in bezit te treden,
met circa 80 gemeten Land en Weide,
gelegen in de Moëres, 1000 gemeten,
genaemd St-Joseph, hiervorens ge
bruikt door wylen Charles Anckiere.
Zich te bevragen op bet, kasteel Sle
Flore, by Jules Jassogne.
fklllisscincitt.
GROOÏE VERKOOPING
T£ HG0GHL£D£,
DEN MAANDAG 15 SEPTEMBER 1879,
om negen uren 's voormiddags,
ten huize
bewoond door Jules Dewilde-Muylle
van vele schooné
Onder andere eenen Coffre fort, Bed-
debak in accajou en Mal el as met res
sort, Stoelen, Tafels, en andere meu
belen te lang om op le melden.
SSovcii «Sc twee «Suist
Pauillac, Sl Julien, Tours, Margaux,
Bourgogne, Hocheimes, Malaga, Porto,
Graves,
Mum et Carteron etfils.
BIavcii (9e tivee «luist liters
Genever,
BrandewijnRhum, Cognac
en andere Likeuren.
STUDIE
van «lei» Notaris MAHIEC,
T YPRE.
definitieve toewij»ing,
ZATERDAG 20 SEPTEMBER 1879,
3 uren nanoen, ter herberg
Sint-Laurens, Hondstraet, te Ypre,
A. STAD YPRE,
1° Eene van oudsgekende BAKKE-
RIE oostzyde der Rysselstrapt N° 33,
gebruikt door M. Raes-Verhaeghe
Maer ingesteld 10,000 fr.
En 2" Een nieuw huis N° 44 en erf,
westzydc der Bukkerstraet met vvf
achterhuizekëns, grond en koer ge
bruikt door verscheide, zonder regt
van pacht.
Ingesteld 7,000 fr.
B. GEMEENTE BRIELEN.
VRYDAG 20 SEPTEMBER 1879,
's middags,
«jienhare verkoo(>ing
ter hofstede en landen gebruikt door
Vanhaelewyn-Capoen, aldaer digt by
de plaets, van al de
EFFEKTEül VAN MENAG1E,
ljaii«18»©uwtuig en ISeesliaien
zich aldaer bevindende.
4 maenden tyd van betaling.
A. Bij verandering van woonst.
DONDERDAG 25 SEPTEMBER 1879,
op 't hofstedeken gebruikt door Joan
nes Capelle-Meersseman, te Staden,
bij 't Lindeken,
VENDITIE
van
URANDHOIJT
en eene
SCHOONE MELKKOEI.
B. Bij uitscheiding van bedrijf.
VEUÏDWIE
van
bestaande namentlijk in:
Tafels, Bierpomp en Toog, Spiegel
Pinten, Kappers, Wijn ruimers, Karaf
fen, Koperen Vuurpotten, Quinquets,
Cabarets, Stoors en Gordijnen, Bil-
lard, Winkeitoog, Bakken en Standen,
Koffij molenSlagliorlogieBokaais'
Sulferpotten, Tellooren, Lepels, Four-
chetten en Tafelmessen, Zoutgraan-
der, Bascule, Keent, Mclkkuipen,
Bank en vele andere voorwerpen.
De Notaris VüïLSTEKE, le Staden,
is met deze venditie getast.
anciens alliós. On lui prête même le plan de for
mer un parti mitoyen et gouvernemental a ou-
trance avec l'aile gauche des conservateurs et
l'aile droite des libéraux.
Le centre, dans sa reveiidication de la liberté
religieuse des catholiques et du droit de l'Eglise
gur penseignement de la jeunesse, ne pourrait
ainsi compter que sur lui-même et sur l'appui
toujours précaire des piétistes. Et M. de Bismark,
tout en continuant la guerre contre l'Eglise, pour
rait poursuivre tranquillement son systèmedo
centralisation, sa nouvelle politique économi-
que.
C'est assez dire que la fin du Kulturhampf
nous parait fort éloiguée et fort problématique.
La Germania, le vaillant organe du centre, sans
abandonner tout espoir d'une prochaine.pacifi
cation religieuse, avoue foutefois qu'ëlle attend
cette pacification naoins du bon vouloirdu gou
vernement que des circonstances et de la logique
desfaits. Elle ne cesse de prémunir contre toute
illusion. En même temps elle maintient haut et
ferme le drapeau de la liberté religieuse et dé-
clare carróment au gouvernement qivaux yeux
des catholiques, c'est avant tout de l'Eglise et de
l'école qu'il va s'agir aux élections:Le Kultur
hampf continue ses ravages, écrit-alle, et ce ne
sont pas les questions d'impóts et de rachat des
chernins- de fer qui en pourront distraire les élec-
teurs catholiques ni leurs représentants. Trève
au Kulturhampf'! A bas le régime Falk et le sys-
tème scolaire libéral! voila le cri electoral du
centre. Elle a,foute que dès l'ouverture de Ia
Diète, le centre reproduira toutes ses demandes
pour forcer le gouvernement a se prononcer. A
ce point de vue les élections auront une impor-
tance capitale. Plus l'élément catholique et vrai-
ment conservateur y remportera l'avantage sur
l'élément pseudo-conservateur et libéral, plus
nos frères de Prusse auront de la chance de voir
le gouvernement faire droit enfin a leurs légi-
times etpressantes réclamations.
La nuit du 4 au 5 courant, la ferme du sieur
Fr. Demeurisse, de Moorslede, sise a Oost-nieuw-
kerke, a été réduite en cendres. Le dégat est
évalué a 5000 fr.
Le 4 courant, un enfant de 8 ans, nommé
Marcel Van Kemmel, est tombé accidentelle-
ment dans les eaux du fossó de cette ville, en
.iouant, malgré la defense formelle sur des plan
ches formant pont.
La nuit du 2 au 3 courant, on s'est introduit
dans le jardin de M. Huys, curé a Zillebeke, en
pratiquant une ouveidure dans une haie vive
attenant au presbytére, et on a enlevé une cer-
taine quantité de linge appartenant a la servante.
Le public est informó que la ligne de Saint-
Trond a Tongres sera livrée a l'exploitation a
partir du 10 Septembre courant, pour les services
des voyageurs et bagages, des marchandises du
tarif I et des finances. Quant au service des mar
chandises des tarifs II et III, il serainstalló sur
cette ligne, a partir du 15 Septembre courant.
Les grands spéculateurs en blé font exagé-
rer, par des journaux trop conxplaisants, le défi
cit de la récolte européenne. La véritó est que,
cette année encore, l'Europe pourrait suffire a
ses besoins, et que la hausse est d'autant moins
a craihdre que les Etats-Unis lui enverront plus
de 100 millions d'hectolitres de froment. L'ex-
portation de leur bétail sera fort augmentée, et
c'est l'agrieulture du vieux monde qui payera
tous les frais du procés économique encore en
litige.
Pi-esque tous les noms de saints ont disparu
des rues de l'agglomération bruxelloise et l'on est
en train de libéraliser complétement la voie pu-
blique. Les dénominations religieuses sont rem-
placées par celles du haut personnel libéral, offl-
ciel et officieux. Tous les ministres de la gauclie,
passés et présents, et les grands bourgmestres
et óchevins ont eu ou auront l'honneur d'etre les
parrains des plus belles rues et places de la capi
tale et des faubourgs, liormis peut-ctre M.
Sainctelette, a cause de la malencontreuse pre
mière syllabe de ce nom, réservé aux locomoti
ves qui en sont déja ornées.
On voit que le progi-ès libéral favorise les litho-
grap hes et les imprimeurs qui ont a changer un
millions d'adrèsses de circulaires, de cartes de
visite, etc.; il fait aller au moins ce commerce la
et surtout les commercants.
M. Littré, malade, a fait appeler pour le
veiller une religieuse.
Voila la meilleure réfutation dessottises de la
Hbre-pensóe, fournie par un libre-penseur.
Les sauvages de l'Afrique centrale chez
les civilisés de la Belgique centrale ne paraissent
guère se civiliser a ce contact.
Une feuille libérale raconte ce qui snit sur les
Zoulous du Jardin zoologique. II y a quelques
jours, on les fait descendre pour la représenta-
tion du soil". Un d'eux manque a l'appel. On va
voir; il était ivre-mort clans sa chambre.
Sans s'émouvoir, ses compagnons se mettent
en devoir de le faire revenir a lui.
Ils lui versent sur la tête rle l'eau presque
bouillante d'abord; puis, ils lui piquent dans les
joues des épingles rougies au feu.
Un quart d'heure après avoir subi eet agréa-
ble traitement, le patient travaillait devant le
public, complétement remis de ce qu'on pour
rait appeler sa zoulougraphie.
UNE MER INTÉRIEURS EN AMÉRIQUE. Un
projet analogue aceux qui ontpour objet d'intro-
duire les eaux tie l'Atlantique de la Mèditerranóe
dans différentes parties du nord-óuest de l'Afri
que, a été formó aux Etats-Unis par le gouver
neur de l'Etat del' Arizona, qui propose la cróation
d'un canal pour amener les eaux de l'Océan
pacifique sur une vaste superficfe de terrains
s'étendantentre eet Etat et le sud de la Californie,
Cette région extrêmement aride et qui n'est en
réalité qu'un désert, occupe, a ce que Ton croit,
le lit d'une aneienne mer on estime qu'elle est a
300 pieds au-dessous du niveau du Pacifique et
qu'elle mesure 200 milles de long' sur 50 milles de
large. Son cöté occidental n'est qu'a une distance
de 45 milles du golfe de Californie. on propose
d'ouvrir un canal a travers cette barrière et d'in-
troduire les eaux de l'Océan dans eet immense
bassin.
A moitié chemin il existe un lac d'environ 20
milles de long qui réduirait a 25 milles Ta lon
gueur du canal a creuser. On évalue les dépenses
nécessaires a 200,000 liv. st. ou 5 millions de
francs; le travail pourrait être ternriné en six
mois et aurait sans doute une grande importance
pour les Etats du sud-ouest de TUnion, dontil
améliorerait le climat.
Le peuple anglais est pratique et il voit de
loin. On travaille moins qu'en France; mais il y a
un plus grand nonrbre de travailleurs Le rentier
n'existe pas. Le bon argent ne rapporte que 3 p.
c., et la vie anglaise ne permet pas de vivre a ce.
taux. II faut que l'argent fasse trerite ou tre'ntë-
cinq pour cent. Certes, il y a de grosses fortunes,
mais elles sont entre les mains de l'aristocratie
qui n'est pas nombreuse.
On sait que le chemin de fer souterrain the
Metropolitain s'étend sous Londres comme un
réseau, pared a une toile d'araignée, II faudra
peut-êtré un demi-siècle avant qu'on puisse
Tacclimater a Paris, et savez-vous cepeudant
combien il est utile Dans une seule journóe on
peut faire trente lieues a travers Londres, allant
en quelques minutes des points les plus éloignés
au centre de la Citê.
La distance n'existe plus, et les services de
locomotion sont si bien organisés que Ton n'attend
pas son train, son bateau ou son omnibus plus de
trois minutes. Jamais on ne fait queue devant uil
guichet, jamais il n'y a vingt personnes qui atten-
dent un omnibus. Le voyageur lui-même ne peut
pas perdre de temps, a moins qu'il ne le veuille
absolument. En descendant de chemin de fer, il
passé du wagon dans un cab, qui Ie cueille sur le
quai même du chemin de fer, ou bien il monte un
escalier et trouve un autre train qui le conduit a
telle autre gare, desservant une autre portion du
pays, ou bien il s'arrête et trouve devant lui,
dans la gare même, un magnifique hotel, peuplé
degarcons empressés. C'est le comble de l'in-
dustrie et du confortable.
Autre exemple. II y avait sous la Tanrise un
tunnel— le farneux tunnel de Brunnel. II ne
servait plus a grand'ehose. On y passait fort peu.
Un chenrin de fer s'en est em paré et dessert avec
rapidité la rive gauche et la rive droite de la Ta
nrise. Mais a peine le tunnel a-t-il été donné au
Blackwall railway que les habitants de Lon
dres en ont éprouvé un immense regret. Tous ont
ressenti le besoin de pouvoir communiquer a
pied entre les deux rives du fieuvo, sans avoir
besoin de remonter jusqu'a London-Bridge. Un
pont n'était pas possible, a cause du port. Un
autre tunnel? Qa avait déja été fait? Un entrepre
neur a eu l'idé'e d'immerger un immense tube de
dix metres de cireonférence, applati a sa paroi
inférieure, et dans lequel on eircule un par un.
C'est une promenade dans un tuyau de pipe. On
paie un sou. Les actionnaires n'ont pas dü revoir
leur argent, mais ce tube est d'une incontestable
utilité pour les gens des docks, presses d'arriver
a Blackwall, sans deseendr%au chenrin de fer,
ou sans remonter a London-Brigde, trop en-
combré.
Un fleuve empoisónné. Le Petit Mar-
seillais nous apprend qu'un fleuve vient d'etre
empoisonné en Angleterre, a la suite d'un orage.
Le fait est assez curieux, s'il est exact.
Pendant l'orage qui a éclaté dernièrement
dans le nord du pays, un grand nombre d'usines
et de fabriques établies le long du Dee ont été
submergóes, et une partie des agents chimiques
qu'elles emploient ont été ainsi entrainés dans le
ileuve. Peu d'heures après, un grand nombre de
poissons surnageaient, et, dans l'après-midi de
Lundi, des milliers de poissons morts couvraient
la surface du cours d'eau, en même temps qüe
sur plusieurs points on pouvait voir les poissons
descendre en masses compactes vers la mer,
comme s'il s'agissait d'une fuite. En un endroit
oü le fleuve change de niveau et ou ses eaux
foment une chute, saumons, truites, brochets,
gardonset brêmes se jetaient bravement dans la
cataracte pour fair l'eau empoisonnée qui les
poursuivait. Des centaines de gens se sont mis
a l'affüt sur les bords du fleuve pour tacher de
tuer et de prendre le poisson. La police a reeu
ordre de saisir le poisson pris pour le soumettre
a une vórification avant d'être livró la eonsom-
mation. On croit que le Dee, qui était un fleuve
poissonneux, n'a plus aujourd'hui ie moindre
poisson sur une étendue de 4 a 5 lieues.
10.50 fr. franco par an.
2.65 francs franco par trimestre.
SOMMAIRE DU N°. 44.
Gravures: Le Lion et le Serpent, d'après
M. Ch. Verlat. A l'Eglise, d'après M. O. Wer-
geland. Un vieux Reitre, d'après M. Th. Hil-
debrand. Une Magicienne toungoüsë.
Texte: Nos Gravures. Clrronique deca
dela. Connaissances Usuelles de la Semaine.
Une Anecdote pour les Buvears de Vin.
Beaux-Arts. Quelques mots sur lTdéal. Les
deux Coqs. Fable. Tromp.é, mais Fidéle. Nou
velle» —7 Marchand contre Marchand. Roman de
Moeurs. Rébus N° 11.
SöMMAIRE DU N" 15.
Gravures: Julien et Julienne. Charles
exclama Julien en reculant. Le Menton
éeorché. L'Ours. Anirnaux fossilesou antó-
dilüviens.
Texte: Julien et Julienne, ou Histoire de
deux Orplielins. Le Menton écorché. Histoi
re Naturelle. L'Ours. Biograghie Nationale.
Philippe de Confines. Les Sabots. Le Bien-
faiteur inconnu. Charade.
ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL.
van