sont pa& encore prutes, ou bien oil Tqdrai|
nistration locale a tout pouvoir, Comme il
Ypres, l'éeole officielle a perdu le quart de
ses élèves. Mais le ministère tient absolu-
ment a l'application de sa loi absurde il veut
qu'il y ait des instituleurs.ou des simulacres
d'instituteur partout, dans toutes les classes,
ne lul-ce que pour prouver qu'il y avail :1a
une école et qu'il y a eu dés élèves et surtout
pour obliger la com mime a payer!
Le ministère autocrate n'en prouvera que
mieux que sa loi impopulaire et Impblitiqu'e
n'est bonne qu'a laire régner le despotisme et
ranarchie, et qu'a désorganiser toutce que la
transaction de 1842 avait établi.par la coopé-
ration de tous les part is, sous le règne de la
liberté et de l'égalité
Tel ést Ié résultat obtenu par l'cssai stérile
de l'application de la loi de guerre: les écoles.
cominunales de garpons, désertes; forganisa- j
lion de l'enscignement primaire des lilies,
supprimée dans les communes ruralesetaftai-
blie dans les villesles lonctiónnaires et les
iustituteurs les plus capables découragés,
démissiormaires ou perdus pour l'enseigne-
ment officie!les écoles normales dépeuplëes,
et l'intervention et l'inlluence de l'Etat ébran-
lées pour toujours dans les écoles primaires!
Tel est le résultat oil en arrive un Ministère
qui se moque des reclamations de 300,000
pères de familie; oil en arrive un grand parti
liberal, lorsqu'il abdique sa dignité et sa vo-
lonté.. entre les mains de sept, utopistes avan
cés. tvüWtt «Mitwi xug
Aujourd'hui la loi est jugée! Demaiu le mi
nistère de la franc-maronnerie aura vécu!
Yoici la circulaire que la Meuse a annoucée
comme ayant été envoyée aux gouverneurs
des provinces parVE leministre de l'instruc-
tion publique
11 est done notoire et passé en pratique
que l'Etat n'a jamais pris sou droit réel de
revendication des bourses normales ou autres
au sérieux.
Les reclamations actuelles n'ont done évi-
demment pour but que de vcxer, tourmenter
et persécutei* de la fagon la jplus mesquèie
les élèves des écoles normales assez attachés
<t leur foi feligiëuse pour refuser de rester
dans des écoles oü cetle fois, M. Van
Humbeeek ne peut le nier tout est cuaxgé.
Si l'Etat a laissé périmer son droit sur les
élèves qui se trouvaient sujets et obliges a
restitution, comment peut-il iuvoquer celui
qu'il n'a pas sur des jeunes gens qu'il a lui-
même dégagés de tóutc obligation de restitu
tion -et auxqucls il cniève arbitraircmc'nt
l'éeole dans laquelle ces jeunes gens n'étaicnt
entrés que sous la condition d'y pouvoir ter
miner leurs études et de conquérir par leur
travail une position honorable
Qui done est lésé par le changement ap-
porté au programme et a l'organisation des
écoles normales Qui, si ce ne sont les élèves
a qui le gouvernement éirlève arbitrairement
et de sa seule autorité l'ach'èvement d'instruc-
tion auquel ils avaient droit.
L'Etat a ehangé seul les conditions de
I'enseignement, du programme et du régime
de ses écoles normales et il pr'étendrait au-
jourdhui abuser de sa force pour contraindre
ses victimes a lui rendre des bourses rogues
dans des conditions qu'il refuse d'accomplir
Le bon seas et la raison-se révoltent contre
cette arrogance inique du lossoyeur, Aussi
croyons-nousqu'il s'en tiendra a ses menaces.
En tous cas, nous espérqns que les intéressés,
que le ministre-fossoyeur veut spolier, sau-
ront s'uuir pour résister ii ses odieuses reven-
dications et demander a la justice une pro
tection contre la plus baineuse et la plus
mesquine des oppressions.'
Courtier de BruxêUes.)
Eu preuant pour base la plus basse de ces
soumissious,c'est une perle sècbe de 120,000
francs que fait l'Etat grace a 1 intelligente
prévoyance de M. Sainctelette. Patrie
La question de Tlrneuzen.
On lit danste Ptécurseur
On 'se'rappélle que VI. leministre des
travaux publics, en recevant il y a quelques
jours les délégués du cercle commercial de
Land,, avail exprimé l'espoir de voir aboutir
li bref délai les négociations reprises avee le
nouveau oabinet néeiTandais au sujet du canal
de Terneuzen.
On nous assure de bonne source que les'
ncgociations out été menées ii bonne tin et
qu une convention, qui sera déposée au début
de la prochaine session parlementaire, a été
signée entre les deux gouvernoments.
Cette convention a pour objet l'élargisse-
ment et l'approfbndissement du canal de Ter-'
neuzen, que la llollande s'engage ;i exécuter
sur son territoire, ce que nos amis de Gand
apprendront avec satisfaction par contre
l'Etat beige reprend le cliemin de fer deli
vers et Rotterdam et retrocède ii Ia Hollandje
I la partie de cette' ligne situëe sur le territoire
néerlandais.
h
Malgré les doutes que YEtoile beige expri-
me aujourd'hui, par rapport aux renseigne-
meats que nous avons publiés avant-hier sur
la question de Terneuzen, nous les mainte-
nons dans leur entier, dit le Pi écurseur.
La seule difiiculté qui a retardé pendant
quelque temps la solution des negotiations
j engagées, c'était-le désir exprimé par le gou
vernement hollandais de voir reprend re* par
l'Etat beige les ljgnes du Liégeois-Limbour-
geois .en même temps que l'Anvers-Rotter-
dam.'
Les deux parties se sont enfin mises d'ac
cord dans le courant de la semaine dernière,
et toutes les pièces et les dossiers de cette
affaire sont, dès présent, déposés au mi
nistère, prêts it être soumis auxehambres
dès leur rentree.
Nous estimons que Vï. le ministre-fos-
soyeur a perdu de vue diverses considerations
de droit, d'équité et de justice qui préoccupéHt
généralemenl le vulgaire des lionnêtes gens.
11 est tout simple que l'élève qui, par un
caprice quelconque, sans motifs legitimes ou
plausibles, cessede frequenter l'éeole normale
après y avoir étudié un ou deux ans, soit
passible de la restitution des bourses dont il
a joui et qu'il a, dans le fait, gaspilk'es.
Néanmoins il n'y a pas d:exemple que cetle
restitution ait été non pas seulement öpérée
mais friême réclamée, pas plus dé' la part de
l'Etat que de cello des provinces ou des com
munes, alors que celles-ci out eèpendaut mi's
a leurs bourses des conditions expresses et
non observées.
Nous lisons dans YEtoile beige:
On nous assure que dans' certaines com
munes du diocese de Bruges les cures con
senten! a dpnrtér l'enseignement religieux
dans l'éeole officielle, ii la .double'condition
de fixer eux-mèmes Theure de ce cours et de
le donna* dans le local même oü se tient la
classe.
Cette nouvelle est complèlcmenl lausse
dans toutes ses parties.
La Chambre des représentants et le Sénal
se réuniront de plein droit le Mardi 11 No-
vembre, a midi, au Palais de la Nation, pour
la session iégisiative ordinaire de 1879-1880.
On ne sait pas eucore s'il y aura séance roya
le d'ouverture avec discours du Tróne.
Le dossier Sainctelette.
VI. Sainctelette, ehacun sail pa, est le pa
rangen de tous les miuislres passés, présents,
fulurs, nouveaux. 11 dirige ce vaste départe-
ment avec nnc aisance admirable, son initia
tive fécbnde stupéfait les chefs de service;
son coup-d'ceil rësout les questions les plus
ardues, et d n'a qu'ii vouloir poür que les
benefices les plus planluréux abondcnl dans
les caisses de l'Etat.
Exemple.
Récemment VI. Sainctelette init en adjudi
cation publique 12,000 tonnes de rails d'a-
cier. Elles fureat adjugées a '129 fr. ?,i. le
ministro ne tenant nul compte des prodromes
de 1'amélioratiou surveiiue dans la situation
de i indüstrie mtjraliurgiqüè, estima que le
prix était trop élevé et oi'donna uue réadjudi-
cation.
Cellc-ci a eu beu le 15 de'ce mo'is, et la
tonne de rails a été soumissiounée ii 139 fr.
par les sociétés' Cockerill et Angleur et ;i 144
fr. par les acieries du Rhin.
L'université catholique de Louvain, qui,
l'année dernière, comptait déjii 1340 étu-
diants, en aura cette anuée plus de 1400. Ce
beau résultat est dii, saus aucun doute, a la
supériorilé scientitlque de cette université,
mafs aussi ii la lidéüté rcligieuse de nos com-
patriotes et a l'aversipn que lour inspirent
les mliyersités concurrentes.
Et comment cette aversion n'existerait-
elle pas? Non-seülement les croyances.catbo-
i liques n'y sont pas respectées, mais la jeu-
nesse qui les fréquente est exposée ii toutes
les turbulences des passions politiques, et on
sait .si ces agitations sont compatibles avec
le calmc qu'cxigent les études.
Has plus lo'ngtemps qu'hier, nous lisions
sur les murs de l'université de Gand une pan-
J carte verte, imprimée. sans nom d'autcuret.
adressée aux éludiauts, les excitant a en(rei
dans je ne sais quelle société, afin de combat-
j tre le catlioliclsme et d'écraser Yennemi.
Ce pamphlet est coneu dans les termes les
plus violents; il préload qu'a la reprise des
cours universitaire?, e'estun devoir pour les
étudianls fiamands, wallons et étrangers de
courir sus au elergé.
Comme les études se trouveront bien de
parodies provocations!'-Et comme les paPems
peuvent être rassurés sur le progrès de leurs
tils dans un pared milieu!
S inscriptions cn favour des
inondés d'Espagie.
Le. ministre d'ESpagne Bruxelles, prie
instamment ses compatriotes habitant la Bel-
gique, ainsi que les Beiges en général et tout
spécialement ceux qui out des rapports avec
ï'Espagne, de tendre une main généreuse
aux victimes mfortimées de l'affreux malheur
qui vient de frapper quelques-unes de ses
plus riches provinces.
L'inondation qui les a ravagécs est sans
exemple et, scion les dernières nouvelles
970 personnes y out succombé, dont la plu
part étaient des pères de familie; lenombre
des orphelins, les dégats des proprïétés, le
ruines, la misère des'survivants, qui out tout
perdu, dépassent töute description et s'éfèvent
même au-dessus des malheurs de ce genre
qui ont désolé récemment d'autrès pays.
La générosité des Beiges ne se démentira
pas en cette occasion, et le ministre d'Espa-
gne y fait appel avec entière confiance.
Les souscriptions seront revues avec une
vive reconnaissance la legation d'Espagne,
51, rue de la Loi,''ainsi qu'au consulat, rue
Royale, 48.
Nominatidfis ecciésiastiijues.
Necrologie.
Trois places d'auxilaire, que l'adminis-
tratiou désire conlier des feinmes avani
leurs parents ii Ypres, sont disponibles
au Bureau des Postes de cette ville.
Pour être admise en quaiité d'auxiliaire,
il faüt:
1" Ëtrè Beige de naissance ou naluraliseë;
2" Eire agée de 15 ans au moins et de 30
ans au plus;
3° Etre oxempté de toute infirmité ou
vice de constilution pouvant nuire au
service
4". Etre i même de verser un oautionne-
ment ne 500 francs;
5° Subir avec succes l'exainen réglemen
taire.
Les perssonues qui voudraieut concoui'H
pour l'obtention de ces emplois, duivent en
faire ia demaude, par écrit, a VI. Piermb
controleur chet de service des Postes,*
Bruges. 1
Elles peuvent s'adresser pour rensei
gnemeuls, k VI. le Pereepteur des Postes*
il Ypres.
MINISTÈRE DE
l'ixstruction ruHLióüi:.
Administration de
l'eitseiguaimeiit print ire
2" section.
Bruxelles,Ie.... 1S'79.
i
X" L. Monsieur te Gouverneur,
Comme suite a ma eiycnlairé du G septembre..'.
,8962 l, je >voüs prie de mettre 'immédiatement.
les parexits.de M... de... en demeure de.restituei'
le monta'nt des bourses d'ótudes dont... ajoni sur
le Trésor public, en qualite d'élèvë-instit de
l'éeole normale de... qui vient de renoncer a
l'adoption,
Cet étóve, qui a refuse l'oiïre de poursuivre ses
études' bail's un établissement normal la dési-
giiatioli du gouvernement, a reen de l'Etat pour
1... annéo scolaire... subside dont le montant
s'éléve francs.
Le versement devra être effectué entre les,
mains de M. l'agent du Trésor, a..., et vous veil-
lerez, Monsieur le gouverneur, a ce que le rócé-
pissó me parvienne sans retard.
Le ministro de ^instruction pufiliqye.
A Monsieur le gouverneur
de la province de.
Mgr TE vêqu'e de Bruges a nommé
Curé a Oudenbourg, M. Van der Ougstraete,
vicaire de SS. Pierre et l'aul, a O.stende,
VicairedeSt-.Iacques a Bruges, M. Scharlaeken
bach, 'lieren théologie de l'Université de Louvain.
Vicaire de St-Michel, a Rooiers, M. ÖeSiere,
professeur du collége de Dixmude.
Vicaire a Isenberglie, Laheye, coadjuteiir dó
M. le curé de Locre, en rem placement de M. Van
der ZLppe„qui a donné sa démission.
Coadjuteur a Locre, M- Deleyn, coadjuteur dp
M.lecuréde Bovekerke.
M. Amerlyuek, curé a Oudenbourg, est décéik
le 18 de ce mois, a lage de 61 ans et 10 rnois.
UN REM ÉDE A BON MARCHÉ.
Chacun sait combion, d'ordinaire, los
broLicliites et autres afl'ections de co genre*
tenaces, longs a guérir, et ce qu'il l'aut emi
dé tisanes, si rijps et autres medicaments I e
arriver. Do plus, personae n'ignpre quunt „»,ite
négligé finit souvent par dégénérer en ptou
quana il ue se transl'orme pas en ptitlusm pL
i lia're- ,-ou-
Denombreuses expériences viennent de P et
j ver que le goudron de Norwége, bieiii
i convenablement préparé, a une e'j[ca°' Dour
Ton pourrait presque dire niervaillense r