térise par le grand développement pardon par la disorganisation des écoles primaires communales de garpons et la ruine compléte de l'enseignement primaire officiel pour les lilies! Qu'h cela ne tienne! Lc Progrès voit une autre proie pour tenirle libéralisme en ha- ieine: c'est l'extension des écoles moyen nes de garpons oil il ne manque cepen- dant pas de places et la création d'un grand nombre d'écoles moyennes de filles sans doute pour les families libérales très-rares, oü Madame n'a pas été élevée dans le sentiment de fanatique intoleran ce. Puis, soufflant ou essoufflé d'avoir par- couru de si nombreux méandres, le Progrès arrive enfin notre ville qui ne possè- de pas d'école moyenne de filles. oü un établissement de ce genre répondrait a un véritable besoin. oü l'autorité communa le s'intéresse l'éducation et l'instruction de la jeunesse Yproise, oü enfin l'ensei gnement gratuit des filles est solidement organisé Toujours contents d'eux-mê- mes, ces libéraux sont disposés s'admirer mutuellement, même au risque de se casser l'encensoir sur leur propre nez! Et dire cependant qu'une administration communa le, au pouvoir depuis plus de 40 ans dans cette ile libérale, a dü réfléchirde 1842 1868 pour se convaincre de la nécessité ou de l'utilité d'une école primaire officielle de filles; qa'il a tallu méme s'emparer du bien fondé par la charité catholique pour prou- ver la nécessité d'une seconde école; que pendant 26 ans enfin, cette administration n'a pas fait son devoir devant la loi de 42, et qu'il a fallu attendre le régne de la gueu- serie pour acquérir la conviction que ces écoles ne sont pas nécessaires, puisqu'elles comptent moins d'élèves que les écoles libres et qu'elles sont dédaignóes par ceux- lü mêmes qui devraient les patronner. Pas trop de réflexions sur le passé cepen dant: cela ne tient pas le libéralisme en balei ne. Aussi, le Progrès montre-t-il l'horizon de l'avenir un établissement d'instruction moyenne de filles. Ecoutez, Progrès: lorsque l'école diteMeis- selooie aura le nom d'école moyenne, lors que l'institutrice en chef et les sous-institu- trices auront respectivement les noms de directrice et de régentes, l'école en vaudra- t-elle pus? Le personnel enseignant en sera-t-il plus capable, plus apte, plus dé- voué? l'instruction et l'éducation en seront- elles meilleures? la civilité y sera t-elle en- seignée aussi bien qu'au Sacré-Gceur a Lille? Nous ne le pensons pas: aussi long- temps que les libéraux ne prêcheront pas d'exemple et ne vouerout pas ieurs enfants l'éducation officielle, l'école restera ce quelle est Le discrédit jeté sur la Meisselooie par les administrateurs libéraux qui relusent d'y envoyer leurs filles, passera de l'école pri maire a l'école moyenne. Seulement, la ville commettra un gas- pillage deplus, car l'école moyenne de fil les sera chère a la ville comtne sou cher collége. Voila tout le résuitat, Progrès: d'aiileurs, vous l'avoez vous-même, en disaul: Tous les sincères libéraux témoigneraient, a ('ad ministration communale, l'expression de leur plus profonde reconnaissance! Ge témoigneraient vaut de l'or, témoigneront, non, mais témoigneraient, si.... Mmes leurs épouses n'étaient pas élevées dans le sen timent de fanatique intoiérance. La manifestation de Bruges. (Suite.) Nous devous des éloges tout particuliers it l'administratiön communale qui a pris toutes les precautions pour empêcher que Bruges fut souillé par des saiurnales in- digues d'uae cité qui se respecte. Et ee quiprouve que lorsque le magistrat d'une cité veut énergiquement le maintien de l'ordre, les troubles sont impossibles, c'est que ce soir un long cortege aux lumiè- res a traversé les rues de Bruges sans qu'on ait eu a déplorer la moindre bagarre. Vous savez que les Erères de la Gharité, ces doux et humbles édueateurs du peupie, dont le nom est synonyme de bonté et de dévoue ment it la cause du pauvre, sont k la veille d'être expulsés de leur asile par un uLs ministeriel. Eh bien! Les classes labonC ses de Bruges ont émis ce soir contre la mauvaise action que l'on prémédite dans le, parages gouvernementaux, une protestation qui fait le plus grand honneur 5 leur coeuv et leur intelligence. A buit heures du soir, un immense eor- tége s'est. rendu chez les Frères, pour les féliciter du splend de succès qu'ils ont obte- nu dans le dernièr concours provincial. Le populaire quartier de la rue Sainte-Catherine s'y élait mis avec une ardeur sans pareil et avail organisé, en quelques jours, un ravis sant cortege aux lumières. Tous les élèves des Frères, leurs parents, les anciens élèves figuraient dans cette longue procession qui a traversé la ville dans l'ordre le plus par fait et aux acclamations d'une foule compacte qui saisissait avec bonheur l'occasion de té- moigner de l'aversion et du dégout que lui inspirent les iniquités ministérielles. Au local des Frères se trouvait M. le chevalier Ruzetle qui a pris, au milieu d'une indes- criptibie émotion, l'engagement de ne pas laisser tomber une institution qui a rendu et qui rend encore taut de services. Cette bonne nouvelle a été accueillie avec un vé ritable bonheur par tous ces pauvres pères de familie. Chronique religieuse. Faits divers. Chronique des Houblons. Bciail. RÉPONSE DE M. VAN OCKERHOUT. Messieurs, Je remercie M. Surmor.t pour le toast qu'il a bien voulu me porter. Je voudrais réunir tous les bouquets en u immense bouquet pour l'offrir a la majorité des électeurs brugeois. J'ai simplement suivi la voie traeée par mes devoirs de eatholique et de Beige, et dans cette voie j'espère, Dieu aidant, persévérer jusqu'a la fin. Les paroles quej'ai a vous adresser ne seront' pas aussi éloquentes que je le voudrais pourêtre dignes de notre belle cause, dignes de ses vail- larits dófenseurs que je vois autour de moi. Je voudrais pouvoir vous le dire comme je le sens, combien je suis attaché a mon pays, a nos droits et a cette sainte religion qui pour n'être pas inscrite dans notre pacte fundamental, n'en est pas moins restée dans nos traditions; elle i est l'origine de notre civilisation; c'est elle qui depuis tant de siècies, préside a la formation de ia plupart de nos families. Ces families catholi- ques, disons-le bien haut, sont la garantie la plus sérieuse de l'ordre et de fhonneur national. C'est l'éducation catholique qui doit former ces famil ies, par conséquent travailler pour l'école catho lique, estlameilleure mauière de servir la patrie. (Applaudissements On veut nous rendre odieux, on veut faire pas ser les catholiqües pour des ennemis de la patrie, mais les faits et l'kistoire sont la pour démentir cette assertion: ils prouvent que partout et tou jours les catholiqües sont et seront les meilleurs citoyens; les catholiqües en efifet trouvent dans l'enseignement de l'Eglise une regie sure pour bien servir leur pays, et dans lours sentiments religieus cet esprit de dévouement et de sacrifice qui forment le bon citoyen; ils sont bons citoyens, paree qu'ils sont catholiqües: catholiqües, ils ai- ment vóritablement leur patrie. J'ai l'honneur de proposer un toast de remer- ciment et de reconnaissance a M. De Cock, Prési dent de l'assöciation conservatrice. Vous le con- naissez tous, inutile de faire son éloge. Bravos Président du Conseil provincial, membre de la dóputation permanente, vous savez avec quel dé vouement il dófend depuis quinze ans les intéréts de notre belle province, vous connaissez son zèle éclairé, vous savez quelle grande part il a dans le succès de Bruges. Je saisis avec bonheur cette occasion pour le remercier, pour remercier en sa personne tous les membres de l'association, ol avec eux la grande majorité a prouvé le 14 Octo- bre dernier, qu'elle est restée catholique et véri- tablement flamande. Un immense cri de joie accueillit le succès du 14 Octobre. Ce succès est la condamnation de cet te loi, au moyen de laquelle on veut detruire l'é cole catholique. Telle est incontestablement la signification qui s'attache a i'élection de Bruges; nos adversaires i'ont reconnu, puisqu'ils ont ac- ceptó la lutte sur ce terrain. De tous les points de la Belgique, Flamands et Wallons, vous êtes venus féliciter vos amis de Bruges. Nous- sommes heureux et fiers de vous voir réunis ici dans notre antique salie des halles a l'ombre du befi'roi, ce vieux témoin des luttes de nos pères; eux aussi dófeudaient la vraie fi ber té. Je vois parmi vous les mandataires de nos bel les communes; je les félicite a mon tour; ils lut- teut vaillammont pour cette autonomie commu nale qui nous est si chère, qui est si fortement ejmpreinte dans notre caractère national. Et vous aussi, MM. de la droite parlementaire, vous étes venus nous serrer la main. Cette fra- ternelle étreinte nous anime, nous encourage. I J'en suis d'autant plus heureux que votre pró- sence ici me fournit l'occasion de vous féliciter I solennellement sur votre attitude noble et cou- rageuse en présence des ennemis de notre foi et j de nos iibertés. Merci pour vos professions de i foi si catholiqües, merci pour avoir défendu Tame de nos enfants. Pour prouver que ia nouvelle loi est impie et anticoustitutionnelle, qu'elle foule aux pieds les droits les plus sacrés de !a familie, il suiiit d'ou- vrir les annales parlementaires; la sont les preu- ves accumulóes par vous. Nos adversaires i croyaient avoir facilement raisou de la resistance des catholiqües Les pétitions Les meetings Ils forment l'écho, se rópétant partout, de vos beaux discours aux Chambres; prouvant ainsi, que votre minorité représente la grande majo rité du pays. Etmaintenant que voyons-nous? Le moindre hameau veut avoir son êcole libre, et cette école est catholique, batie aux frais des catholiqües. Cette école est remplie, l'école offi cielle est vide; il y a bien quelques enfants, mais ce sont pour la plupart les enfants de ces pauvres auxquels un membre des bureaux de bienfai- sance menace d'arracher le morceau de pain qui doit les empêcher de mourir. Dès lors nos adver saires changent de tactique et prescrivent des mesures qui violent leur propre loi. Le crucifix sans le prêtre, le catéchisffie sans Téglise, la re ligion sans ses ministres, tel est, selon une re vue, le rêvc insensé des hommes aux mains des- quels est tombée la Belgique. A la veille de I'élection nous avons pu consta- ter jusqu'oü pent aller leur dissimulation. Na- guère ils n'avaient que des sarcasmes, des paro les de haine pourle prêtre et TEglise, ils se mo- quaient de nos dogmes, declarant le catéchisme un mauvais livre ne servant qu'a former de mau- vais citoyens. Ces mêmes hommes se déclarent pour la religion de nos pères et forcent leurs instituteurs a enseigner la doctrine de cette Eglise dont ils prétendaient creuser la fosse. Eh bien! malgré ces manoeuvres, malgré toute la pression d'un gouvernement despotique les catholiqües Temportent. Ah! c'est qu'ici en Flan- dre on ne supporte pas hs destitutions arbitrai- res, on ne veut pas un gouvernement qui avant tout exige qu'on pense commé lui, un gouverne ment qui prétend faconner les jeunes généra- tions. Nos jeunes générations appartiennent a Dieu et ensuite aux pères de familie; nous n'ad- mettons pas que l'Etat, quiseditathée, se pose en raaitre d'école et nous disons l'Etat hors l'é cole! (Triple salve d'applaudissements.) Nous voulons unenseignement catholique et libre, et, pour le fonder, nous ne reculerons devant aucun sacrifice. En un mot, nous sommes catholiqües et flamands, et nous voulons un gouvernement qui respecte les droits de tous. (Bravos.) Nous avons triomphé.Cependant il est triste de penser que tant de concitoyens, qui se disent ca tholiqües, se séparent de nous. Non, et si c'est une illusion, je veux la garder ils n'ontpas compris qu'en votant eontre nous ils ont voté contre l'école catholique, en faveur de la Frane- maconnerie et contre leur Mère la Sainte Eglise. Que Dieu les éclaire, mais, en attendant, nous, selon le conseil du grand Pie IX, agissons; n'é- pargnons aucune peine pour les ramener; il y va de leur bonheur, du nótre, de celui de la patrie. Je termine en faisant un vosu pour les élections de 1880. Les Beiges ne peuvent mieux célébrer le cinquantième anniversaire de leur indópen- dance qu'en votant pour les catholiqües. Et ici nos regards se tournent vers Gawd et Anvers. On aura beau rayer vos électeurs, pétrir de toute manière la pate électorale: espérons que le bon sens et le sentiment de la vraie liberté l'emporte- ront. Et vous, MM. les catholiqües du pays wal- lon, vosancêtres ont résisté aux gueux du XVB siècle; laissez-moi espérer que vous vaincrez ceux du XlXe siècle. La loi de malheur a réveillé l'esprit cathoiique de vos families, peut-étre pourrons nous dire: Felix culpa, et le salut nous viendra de nos ennemis. A Bruges nous espérons qu'en 1880 la majori té sera plus forte encore qu'en 1879. Le président de l'association, M. De Cock, nous a déja si sou- vent conduits a la vietoire; "celle de 1880 sera plus éclatante encore que son ainóe. Mais imitons aussi Texemple de notre prési dent, imitons sa fermeté, sa persévérance. Res- tons en armes, veillons; ni repos ni trève avant d'avoir complètement triomphé. (Longues ac clamations.) ÉGL1SE DE SAINT MARTIN. Apostolat de la prière en Thonneur de Notre- Dame de Lourdes, pour la conversion des Pé- cheurs. Vendredi 21 Novembre, Présentation de laSte- Vierge, Messe solennelle a 8 heures. La première neige a fait son apparition it Bruxelles et aux environs, dans la unit du 12an 13 novembre. On nousécrit de Noduwez, 19 on 20 Octobre: L'école de Noduwez. récemment fondée.et ayant SO enfants, a été l'objet, le 20 octobre, d'une tentative d'incendie au moyen du pétrole. L'in- cendie a été éteint a temps. Les dégats sont peu importants. La justiee est saisie de l'affaire. On parle de treize personnes qui ont été interro- gées. On lit dans YItalie, sous la date du 10 con- rant: A la suite d'accords pris entre les ministères de l'agriculture, de Tindustrie et du commerce et des affaires étrangères, on ne tardera pas a st>" puler ia prorogation pour un an des traités de commerce avec l'Angleterre, la Belgique etfi Suisse. Les Carrelages les plus recommandés comme salubritê et bon marché pour écoles ou salles d'asiles, sont ceux de la maison G.J'"l( et 6'c, boulevard Lousbergs, 12, a Gaud. Envois gratis d'Albums sur demande. (19,850). Nuremberg, 8 no v. Les ventes se sont^e- vées jeudi a 700, vendredi a 500 et aujournu 400 balles. Londres, 10 Novembre. - Le marché P01*1 houblons nouveaux dans les sortes moyenne ordinaires est excessivemeut calme et en pie baisse. Les qualité supérieure sont en ,in'n,c. mande, houblons d'Amérique pleinements(' nus et les qualités supérieures en hausse- duits europóeiis sont calmes et en baisse. Anvers, 12 nov. Marché sans variation- t ttuo Ul faIos* été traité quelques petites parties houblon a Ir. 90, prix qui reste encore demande. n peringhe sans affaires, se cote d'après les ques, fr. 100 a llo pour village et Ir. n° pour ville. Anvers, 12 Nov. Au marché bier \endu pores de fr. 0-9G a 1-04. g3 Au marché de ce jour exposé en 'cties boeuis vendus de 0-88 a 0-80 par kil-; q* iu^ a vendues de 80 a /O cent.; 2 taureaux 0-65 c.; 156 veaux de fr. 1-08 a 0-92.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2