teurs communaux si i'on cessait li faire
application de l'article 14 du Code électo
ral, en vertu duqurl le tiers de la contri-
bution foncière d'un domaine rural est
compté au fermier.
On le voit, c'est presque toujours aux
ruraux que I'on en veut, e cependant
Fagriculture qui est, sans contredit. la
bianche la plus importante de l'aclivité
nationale, est, dès aujourd'hui, celle qui est
légalement et politiquement la moins re-
présentée.
N'oublions pas de remarquer qu'au mo
ment oil il ouvre l'entrée de nos cornices
bon nombre d'étrangers, notamment ii An-
vers, notre ministère soi-disant national se
préoccupe de prononcer la dMiéance poli
tique de plusieurs centaines de Beiges.
On n'est pas plus patriote!
Un portrait de Mons Kolin.
En commencant Fautre jour son excellent
discours. Fhonorable M. De Lantsheere a
esquissé, d'après nature, 1'attitude de M.
Rolin ii la Chambre. Nos lecteurs nous sau-
ront gré de leur commuuiquer ce portrait
fort ressemblant, peint de main de maitre
bienfaisance ii devenir des corps politiques,
de niêrae que nous nous sommes plaints de
ce que des Compagnies iudustrielles, jouis-
saut de monopoles publics, s'ingèrent dans
les élections.
Voici ce que disent ce sujet les Nouvel-
les du 28 Novembre dernier:
Q i'on me traiie de clérical tant qu'on
voudra, il m'est impossible de ne pas voir
que certains bureaux de bienfaisance men
tent k leur enseigne et manquent ii ieur
mission en mettaut des conditions extra-
charitables leurs secours; celle, par ex-
emple, pour les parents d'envoyer leurs
enfants h l'école ofïicielle ct non pas ii une
autre.
Et la liberté de conscience, mes bu
reaux, qu'en faites-vous done? Est-ce ii
vous qu'il appariient de faire de telles dis
tinctions et d'introduire la politique sur le
terrain neutre de la bienfaisance? Je ne le
crois pas. La eharité n'a point de drapeau:
donnez done, et les yeux fermés, et que no
tre main droite ignore a qui donne notre
main gauche.
La eharité na point de drapeaudisent les
ïXuuvelles. Rien de mieux. Nous sommes
tout ii fait de son avis, ii la condition toute-
tois que dans I'accomplissement des actes
charitables. on tienne scrupuleusement
coinpte de la volonté des donateurs.
Que dirait-on d'une administration de
YOEuvre des vieux vêtements qui. dans les
circonstanees actuelles, habillerait des en
fants. pour qu'ils puissent se rendre aux éco-
les catholiques, oü qui ferait dépendre
1'octfoi de ses dons de la condition de fré
quenter ces écoles.
Que dirait on de l'administration d'une
Société de Saint-Vincent-de-Paul qui pren-
drait la même attitude vis-ii vis de l'école
de M"e Gatti
On dirait que ces administrations man
quent ii tous leurs devoirs en détournant de
leur destination des fonds qui leur sont con-
lïés par les membres de ces Sociétés qui se
sont librem.jnt réunis pour atteindre un but
détenniné.
Eh bien! d'acc .rd avec les Nouvelles et
avec M. Arnould. d'accord avec M. Malou,
nous estimons que les membres du bureau
de bienfaisance, qui feraient de la politique
avec Fargeut.de tout ie monde, commettraient
une véritable malversation.
Nous trouvons dans la Vérité de Scliaer-
beeck l'article suivant, dont nous admettons
complètement les decisions:
La eharité.
A diverses reprises, nous nous sommes
élevés contre la tendance des bureaux de
Chronique judiciaire.
Necrologie.
R
ussie.
Les inondés iTEsjjagne.
Bibliographie.
Messieurs, le but du gouvernement, c'est la
paix. L'honorable ministre des affaires étrangé-
res nous a fait 1'honneur de nous 1'apprendre,
il y a quelques jours. L'honorable mini.-tre de
l'intérieur, de son cóté, vient de nous donn 'r i
une occasion nouvelle d'apprécier quel esprit
de prévoyance, de moderation, de générosité
lo cabinet apporte dans les débats de cette Cham
bre. 1! n'y a guère de gros mots, de qualiticatifs
malsonhants dont l'honorable ministre n'ait gra-
tifié la conduite soit des membres de l'opposition,
soit de ceux qui, en dehors de cette enceinte, la
soutiennent.
Les accusations de l'honorable M. Woeste...
e'est Ie combledu ridicule. Les inspirations aux-
quelles obéis'sent ceux qui résistent alaloide
malheur sont des xcitations inavouables. L'op
position, elle esi factieuse, immorale, fanatique.
La conduite de certains bourgmestres, c'est de
l'impertinence: on est même allé plus loin aujour-
d hui.
Et l'honorable ministre qui emploie ces mots
n'a pas senti les lèvres lui brüler, lui qui hier,
répondant a l'honorable M. Woeste, disait: - De
l'ari ondisseme' t d'Alost qu'il a, comme il dit,
1'honneur do representee reprocbait a mon ho
norable ami d'oublier que I'on n'a que vingt-
quatre heures pour maudire ses juges et de veriir
entretenir cette Chambre dune cause qu'il avait
plaidée comme avoeatet qu'il avait perdue.
Mais ce n'était pas assez. Aujourd'hui nous
sommes des calomniateurs et il n'y a pasjus-
qu'au légendaire: Vous mentez! qui ne soit venu
terminer l'une des phrases que nous adressait h
nous tons, membres de la droite, M. lo ministre
do l'intérieur.
11 'semble même que les mots intelligibles
n'aient pas sufiï a son indignation. II lui a fallu
hief inventer une expression nouvelle. Nous
sommes coupables de ccilomnie par interpreta
tion legislative. Voyez done quel horreur! Cola
rappelle eet académicien qui, ne sachant com
ment elore la bouche a un adversaire pips fort
que lui sur le vocabulaire des injures, le traita
le catachrêse.
C'est peut êlre la, de la part de l'honorable
ministry une de ces petib's malices qui sont de-
venues nn instrument de gouvernement.
Chant u' le Delenda Carthago avec l'honorable
M. Couvreur. tomber 1« clérical avec l'honorable
4. Jottrand, ce sont d'excellents moyens, sans
1 .nte, pour imposer silence a cette fraction de
a gauche a laquelle ils appartienn mt et qui plie
,ssez facilement l'échine sous les raisons bonnes
ou mauvaises de MM. les ministres.
On se i'appelte que, sur les ordres du bourg-
mestre de Couillet, le eommissaire de police de
cette localité avait verbalise a charge de M. Bury,
curé de St-Laurent, et de deux de ses paroissieu-
nes, le premier pour avoir remis a un cabaretier
un tronc du Denier des Ecules catholiques, les
autres pour avoir recueilli a domicile les cotisa-
tions de l'assoeiation de St-Frangois de Sales. Ils
fureut poursuivis devaut le tribunal de simple
police de G atelet, pour avoir - collecte sans
automation préalable du collége óehevinal. - Sur
la plaidoirie e M* Ferdinand Speileux, les pré-
venus ont été acquittés, mercredi, 3 courant, en
droit et en fait.
Les curateurs a la failllte des Bassins-Houil-
lers avaient introduit devant le tribunal de com
merce de Bruxelles, contre la Société auonyme
des chemins de ter de la Flandre occidentale,
une action tendant a obtenir la restitution du
materiel servant a l'exploitation des lignes de
cette Société, louées aux Bassins-Houillers. Par
un jugement longuement motivé, le tribunal
chambre) déboute Ia fail lite de son action en ce
qui concerne la propriété du materiel lixe et
roulant servant a l'exploitation dos lignes louées
aux Bassins Houillers; il décide quelesappro-
visionnements se trouvant sur les lignes sont la
propriété de la Société l'aillite.
(Plaidants MM" Orts et Slosse pour ia faillite
des Bassins-Houillers, et MM" D'Elhougne et
Edmoud Dolez pour la Société de la Flandre
occidentale).
Le tribunal civil de Charleroi a rendu Same-
di son jugement dans Taction en dommages inté
réts i aten tóe par M. Thirv, curé de Marchienne
a la Gazette de Charleroi et a l'Echo du Parle
ment. Cesjournaux ont été condamnés: la Gazette
a 300 fr. de dommages-intérêts, a deux inser-
tions imniédiates et 2 dans deux journaux au
j clioix du d unaudeur: VEcho a une insertion. Les
i 3/4 des frais sont a la charge de la Gazette.
1 VEcho paiera la roste.
Dans sou audience d'hier.le tribunal correc-
tionnel de Bruxelles a,par un jugement fortement
motivé, p:ononcó Tacquittement des prévenus
dans l'alfaire De Buck et de Porre.
Le jugement, qui ne comprend pas moins de
quatre pages de considérants, se fonde principa-
fejnent sur les points suivants
Que le rócel implique la connaissance de l'ori-
gine illicite des objets détournés et qu'en presen
ce de la situation própondórante de T'Kint a la
bourse et dans le monde de la finance, l'élément
intentionneldont il s'agit fait défaut dans l'espèoe:
Qu'en outre il résulte des déclarations de nom-
breux témoins, et notainment de MM. sabatier et
Sainctelette, que T'Kint agissait ouverteiueiit
tant pour la Banque de Belgique que pour de
nombreux ainis et des syniicats importants
Que M. Fortamps, gouverneur de la Banque
de Belgique, avait douné aux prévenus tous leurs
apaisemeuts sur la situation de T'Kint.
Eu ce qui concei lie la partie civile, le tribunal
1'a condainnée au dixième des dépens réservés
par l'arrét de la cour d'assises en cause de T'Kint
et Fortamps, et aux dépens de la présente
instance.
O
Dans la nuit de Dimanche a Lundi est mort a
Courtrai, a l'age de 71 aus, le doyen des impri-
meurs catholiques de notre Flandre, M. Eugene
Beyaert-Deljoutte, éditeur de la Gazette van
Kortrijh et du Courrier de Courtrai
Depuis plus de 50 aus a la tète d'une des plus
importautes imprimeries du pays, il avait su
élever sou métier au niveau de 1 art; mais ce qui
en ce moment fait la consolation de sa familie si
profoudeineut cfirétieiine, c'est que ses presses
n out jamais eté qu'a la disposition de TEglise et
de la cause catiioiique dont il était le plus fidéle
deieuseur.
La Presse frangaise organise une grande féte
au profit des victinies si uombreuses des ïnonda-
tions qui vieiineut de desoler l'Espague.
L u.i des attraits priacipaux de cette féte sera
la publication d en journal ïiluslré, reuieruiant
les elements d un succes saus précédent, li aura
pour titre Par is-Al urcie.
Les articles seront signés des noms les plus
illustres de la Literature contemporaine et les
plus conuus dans les sciences,
i Les plus eiuuieuts artistes donnent le concours
i de leur talent pour le» illustrations.
I Le Hoi et la Heine des Beiges, le Comte et la
I Cointesse de Ptaudre, des souverams, des prin
ces, les persounages les plus conuus dans le
monde entiei', euvoient des autographes qui
formeront un recueil tout a fait hors ligue, rap-
pelant ie souvenir des hommes les plus remar-
quables de notre époque.
Ge journal unique sera, autant par la beauté du
teste que par le fiui des gravures, une véritable
oeuvre d'art.
Nous croyons èt're agréable a nos lecteurs en
les informant que Puris-Murcie, dont le prix
est fixe a l lranc, sera mis en veute par les soins
de VAgcnce Havas, S'J. Marehé-aux-Herbes, a
Bruxelles tl sera tiré, en outre, un certain nom
bre d'exemplaires de luxe, sur papier bristol, qui
seront vendus 5 francs.
Ou peut souscrire dés a présent en envoyant
lemontantun tinibres-poste.
i Quelques colonnes de ce journal seront réser-
vées aux annonces et raises a la disposition de
MM. les industriels qui, tout en participant a une
oeuvre de bienfaisance, pourront ainsi profiler
d'u.,e publicttó exceptionuellenient avantageuse.
•y Un numéro-specimen de Paris-Murcie et tous
renséigneuients sont a leur disposition dans les
bureaux de 1 Agencu Havas, a Bruxelles.
Majestó devait passer; mals grace a une
corumise par ces derniers, le train imperial a
L'ATTENTAT CONTRE LF. CZAR
On connait déja les détails de cette crimin
tentative. L'empereur Alexandre se renrt
Moscou, retour de Livadia. Des const»™ 3
nihilistes avaient miné la voie par
erreur
passé sans encombre et la raachme'toeï
naeclate que lors du passaged'.,.) seconds!
qui contenait les bagages de la cour Un wa*
a sauté et sept autres ont déraillé; il n'y a na, e"
d'accidents de personnes.
Le maréciial de la noblesse a donné lecture a 1-
foule tnassée pour attendre l'empereur au Krem
lin, du récit de i'attentat. Quant au czar arrivé
dans la salie Saint-Georges oü il a accepté'le „ai
et le sel offerts selon un usage traditionnel par
la municipalitó do Moscou, il a prononcé L
allocution.
La moralité de ce triste événement se déga»
sans peine; elle est celle que nous tirions tont
récemment des multiples attentats contre tem
per our d'Allernagtie, contre le roi d'Espagne
contre ie roi d'Italie et enfin contre le Czar lui'
même. Nous pourrions réimprimer aujourd'imi
tout c» que uous avons dit dans ces circonstac
ces diverses; mais si fréquente devient Tapplicj-
tiou naturelle de ces considerations sur notre dé
cadenee sociale et sur Timraineuce d'une ca
tastrophe que nous fiuirions, en nous répétant,
par tomber dans le lieu coiuniun et la baualité!
Or, la caractéristique de la situation est la. Les
attentats contre la vie des sou verains et contre
l'existence des sociétés devieuneut des faitsvnl-
gaires, telle est la vérité terrible qu'il faut bien
constater.
11 en est une autre non moins évidente et qui
s'impose a notre attention, l'impuissauce radicale
des gouvernements en presence de eet état de
clioses. Après tous 1 s attentats precedents, il a
étó chaque fois question de mesures locales ét
internationales a prendre contre Tirréconciliable
ehnemi des sociétés et des rois, la Revolution, En
déflnitive, qu'a-t-on fait Rieu ou presque rien.
Et c'est si vrai qu'liier encore nous signalionsce
trait d'une signification éloquente qu'interpellé a
ia Chambre sur la nécessité des tnesures de police
édictées contre 1 agitation sociahste, le ministre
de l'intérieur du royaume de F'russe, decepays
oil Tautorité avait manifesté Tintention de sévir
avec le plus de force, a fait uue réponse de laquel
le il appert que le gouvernement, toujours sous
lecoup du même péril, attend la délivrance de
quoi done? De l'appui de Topinion pubüqne!
On n'a rien fait, on ne saurait rien faire pour
supprimer le mal dans sa cause. Quelques cal-
mants opiacés, quelques sédatifs d'application
locale mais saus vertu curative, et voila tout. La
cause du mal subsiste tout entière et elle est a
lame de ces peuples dont Torganisation sociale
menace ruine. Pour la combattre avec efficacité,
les souverains et les gouvernements devraieni
d'abord, comme le conseille d'Aguesseau, com-
mencer j.ar soi-même la réforme du public. lis ne
le veulent, ils no le feront pas. Ni l'empereur de
Russie ne cessera d'opprimer la Potogne a cause
de sa foi vivante, ni l'empereur d'Allemagne ne
fera cesser le Kulturhampf, ni le roi d'Italie ne
mettra fin a son usurpation sacrilege, ui le roi
d'Espagne ne cessera de suivre le courant libera!.
Tout pleins de ces excellentes intentions dont on
assure que Tenfer est pavé. les rois et les erape-
reurs continue.ront a mettre au rancart les vrais
principes génórateurs de tout ordre social; ils
continueront a prendre dans Tarsenal révolu-
tionnaire les arm -s qui lour paraitront propres
a servir leurs [)assions, leurs intéréts égoïstes
et quand ils auront óchappé a la ball©, au c°u"
teau des sicaires ou a la machine infernale des
conspirateurs, ils se croiront quittes oevers
Dieu si, comme l'empereur de Russie, ils 0I1|
adressé uu banal remerciment a la Providence
A coup siir, Taction de la Providence est visible
dans tout ceci. Mais jusques quand multipl'6'
ra-t-elle les avertissements inutiles? Voila une
question a laquelle les souverains ne leraien
pas mal de rófléchir. Aide-toi, le Ciel t'aidera
Calendrier du Sacré-Coeur
pour Vannée. J880. Prix 2 fr. 50 cent.
Si le Sauveur a promis de bénir les njaisons
oü i'iraage de son Coeur serait placée et:au®.es
honoróe on peut en conclure que sanctinei
jours de toutc Tannee par le culte du Saere-u
c'est les
en
est
inarquer tous de cette divine tei
n faire autant de jours d benediction "''„.i.
it l'objet du Calendrier du Sacra C 8.R: jj l ir
sente un moyen simple et facile pour