u B van <J W O a z M M p w' OP O rd ca ra P K| O ca H 2 Oq crq <3: PJ F CD CU CD ►-S CD CD bien qu'au célèbre auteur du livre sur St- Augustin. Cette confusion est, vraiment ■•egrettable pour ie sé\ère préiiécesseur de Mgr Carton, taudis que celui-ci peul y gagnor la imputa tion d une piélé et d une vertu fort austères. Sa Grosseur, pardon Sa Grandeur Yproi- se vient done de faire deux mandements oü Elle prouve de main de maitre qu'Eile tient avec le Pape qui est infaillible, coutre les Evêques qui tie le sout pus. II en résulte. Monseigneur, que Votre Grandeur n'est plus convaincue de sa pro- pre intaillibilité. C'est un aveu dépouillé d'artifice et dont nous prenons acte pour l'avenir. 11 en aura peut être coüté a votre humililé de faire eet aveu. Mais il n'y a que le premier pas qui eoüle bientöt Votre Grandeur sera souinise aux principes cliré- tiens de l'Encyclique et du Syllabus! 11 est vrai que naguère i'lltustrissime Prélat ne voulait pas de ces principes; il leur préférait les libertés inscriles dans la Constitution et qui sout des droits immuables et inhérents (i la nature humaine! Li, Sa Grandeur donna dans l'hérésie et Elle inanqua mêine d'être suspendue, lors- que l'Einiuentissime Frère-Orban, Yice-Pa pe de Belgique, arrangea i'affaire avec le Vatican. Depuis lors, Mgr Carton est resté ortho doxe jusqu'au jour ou a baleine de Jonas rempêeha de dormir. Sa Grandeur voulut et ne put se convaincre que ce pauvre Jonas se fut promené tout de lonq pendant trois jours dans le ventre de sa baleine. Monseigneur en savait-il peut-ètre quelque chose par expe rience? Juste ciei! Quoi qu'il en soit, peu orthodoxe lui-mé- me. Mgr Henri Carton s'est permis, il y a quelques jours, de lancer contre nous les foudres de ('excommunication. Uu instant nous sommes resté muet co mme unecarpe.... puis, reprenant nos sens agités, nous avons lu avec une entière soumission les paroles du Pape qui pesaieut sur nou-;. Nous les avons trouvées dans Ie Proyrè.s, organe offi- ciel de TEvéohé d Ypres, N° 514 Vires ac quirit eun to. tout cointne Jonas dans sa baleine). Voici ces paroles foudroyautes: Les Catholiques, a dit Sa Sainteté, doi- vent respecter les lois de leur pays (ce quits n out jamais fait jusquici) et lis le loiveut surtout torsque ces lois, coinine la loi fondameutale chez vous, sunt favo- rabies it I Eglise. Votre Constitution est un central, un pacte loya ement consenti par tous; lous soul done obligés h le naiiiteuir et i le défendre. Au reste le Pape et les Catholiques ont en Belgique iles liberies el des droits importants; je loinme directeinent vos é-èptes et je gouverne I Eglise be ge sa is entraves. Ca sont lil des avantages considerables que je n'ai pas dans les pays concordataires, ui dans bien d autres. Malheur h nous! Le l'rogrcs de Mgr Car ton ajoute: Le Journal d' Ypres a pourtant défeudu tous les principes qui sont au- jourd'hui formeUeinenl condainiiës par le Pape. Si nous osions lever la tête, nous deman- derions huuiblemeut de pouvoir nous défen dre coutre ces accusations. Duns I espoir que Sa Grandeur n a pas prououcé eu der nier ressort ni ex cathedra, nous osous lui souim ttre les questions suivantes, aux juel- les le saint I rogres ne manquera saus doute pus de répundre: Quand avons-nous manque de respect envers notre pacte fondamental? Quel est l'article de la C institution que nous ayons jamais attaqué? Quels sont les articles de la C institution qui n'aient pas été attaqués par le Progrès ou par les siens? Qui a parlé des pierres vermoulues que ren- ferme la Constitution, de la grande duperie de 1830 etc.? Que! est le Bourgmestre catholique qui ait jamais interdit les processions, contrai- rementa la liberté des cubes et it leur iihre exereice? Qui demande it la Cliambre l'abolition du budget des cubes? Est-ce un ministre catholique qui a porté atteiute it l'inamovibilité de la magistrature? Qui est-ee qui veut abolirle eens et Ie remplacer ou du inoins y ajouter l'instruc- tion comme condition d'éligibiiité etd'élec- torat? Et la liberté de l'enseignemenl! Et l'ega- lité de tous devaut la loi! Daignez répundre, Progrès. Car si ce n'est toi c'est done ton trère, et il y a soli darité sur des questions aussi imporlantes, entre les membres d'une même opinion. Enfin daigne Monseigneur nous dire tout ce que Sa Sainteté Léon XIII, qui est infail lible, déciare au suj *t de la Constitution B :lgel Daigne aussi Sa Grandeur méditer les paroles du Viee-Pape, Mgr Frère-Orban, qui proclame la conformilé de doctrine.en tre Léon XIII et les Evêques beiges. Quau i Mgr Carton aura répoudu it ces questions, nous essaierons timidemeut de nous défendre, et uous en poserons quel ques autres. Nous sommes Monseigueur, dans Tatten- te de votre prose, de Votre Grandeur Les plus humbles serviteurs. Actes oflieiels. Un arrêté royal du 10 N ivembreapprouve l'état do répartition présenté par la dépu- tation permanente du conseii provincial de la Flandre occidentale et 1 après leqnel les subsides ci après iudiqués sont accordés. sur les fonds du trésor, a ix co un ones dout les notns suivent, pour l'exécution de tra- vaux d'hygiène publiqua, savoir Arrondissement d'Ypres. Passchendaele. 800 francs. YVarnêton, 221. Watou, 3)0. Dickebusch. 200. Poperiiighe, 200. YVervicq. 1.000. Bixschote, 200. C .mines, 500 Gheluwe, 2 )0. Neuve-Egüse, 2)0. Zounebeke, 250. H.uthim, 46. Crombeke. 100- Dra outre. 200. Gheluvelt, 91 65. Wostvleteren, 30). Vlamerlinghe, 142,12. Crombeke, 354. stituteur, il n'est pas encore achevé. C-tte vue est datée du 12 D cembre. Elle a été piise au moment même ou 'e V.-. F.-. Jot- trami fai ait reteutir la Chainbre de ses la- meiiiations sur i'insalubi ilé des écoles ca tholiques et de ses invectives coutre 1 école de Baeleghem Le F.-. Jottrand était absent. Nous re- grettons qu'il n'ait pu assister h sou trioin- phe. -ü Jeudi, pendant la séance de Ia Ghambre on se passait une photographic qii avait un vit' succès. C'est la photographic de i'é- eole de Baeleghem avec Dicu et avec fe- nêa-es. Cette pi nche est due a M. Wante. Elle est dédiée uu F.~. Jottrand et intitulée la vraie école de Baeleyhem (école oathol que de 20 mèires de long sur 8 mè.res de lar 'e et 4,50 de haut) Le corps de l éeole pro- preinent dito est parfaitemeut ach -vé II coinptc six fenetres Qjant au logis de l'ia- 53 n o- 5' 3 as c as c ra N der c rT u N a a S CD 2'" r£L ra lO 3 a- CD CD ra 'Tl; PD CD rSi a as 3 aT a as ra as a CD d r. CD C: es a va 0& O O .H» Un correspondant berlinois d'un journal italien et du Globe de Paris, feu lie libérale, assur que 1E npereur Guillauine, en reoe- vant la nouvelle de l'attentat contre le Czar, aurait dit, après quelques moments de silence et de reflexion: Si nous ne changeons la direction de notre politique, si nous ne songeons pas sérieusement it donner une instruction sm- ne et solide a la jeutiesse, si nous n'a cor- duns pas la premiere place d la religionsi nous prétendous gouverner seulemenl par des expedients au jour le jour, nos tt'jnes seront renversés et la sóciété se trouvera aux prises avec les plus terribles événe- ments. Nous n'avons plus de temps it perdre et ce sera uu grand malaeursi tous les gou- vernements ne tombent pas d'accord'sur cette oeuvre salutaire de répression. 11 serait, croyotis-nous, diffbile de pro- clamer plus uettemeut la nécessité de I in struction ayant a sa base !a religion positive, si vivement comhattue par les lihéraux de tous les pays. Les paroles du vieil Emperaur allemand sont profoadémeut vraies t elh.s font lion- neur a son hou sens et 'i sa haute raison. Mais n'est-il pas deplorable qu il faille les balles des régicidcs el les machines infenia- es pour rappeler aux lniin;S ar, s ils "e mettent pus l'éducation reli,ieu compte a demi, au moias, dans TcP? ment des masses, ils n'aboutiront qu{7 ci'uels mécoinptes et a d'effroyables troplies? Avis. I'IËCES DARGENT UEMffNÊTlSÉES Les pièees itaiieiiues de monnaie divi sionnaire d argent de 2 francs, l tj-anc, 5ö et 20 centimes cesseront d'être regu sdan les ca sses de l'Etat, a partir du Y' Jailvier prochaii) L'échange de ces monnaies peut être eff ctué, jusqu h Ia tin de l'aunée courante aux caisses de la Banque nationale et aux caisses des receveurs des contributions i resident daus les com nuues oü la B.uique n'a pas d'établisseuieiil. Faits divors. O O •u c? rt 3 3- -3 N# s V) O O TJ r--. s N O p -z —5 lawm i r 3 W as O. A •z 3 -N j. i C- NB -Tj 3 "3 CS C «i w p O U ^Ut Qnc F.st ce un accident ou u i crime Merer,>di vers utieures d t'aprês-midi, d !_ux eoii.wl i'usii out été tirós dans les i'euétres du local d l'érole gratuite cattiolique tenu au Petit Bègm iag-i ■and. M.ittresses et élé/es i'u -ent t ;rra,jj, ia t'ray -ur et des ent'auts s'évauouireut. tie qaj. lorze trous produits paries coups de l'usil dan, les vitres o.it jailli des éolats qui out blessèquel- ques élèvi-s. La police, avertie, a constate eet ad; de tauatisme ou de folie. Le Précurseur apprend que les étude; relatives4 la reprise du .fraud C mtral betg? par .'Etat sont teruuiiées et que le projet de Toi de- eretant cette reprise sera dépose iininédiatemei après le vote de la convention de Ternuuzei). Un des instituteurs o.li jiels d 'a p.qiahus eomuiune d Aeltre est enliu pa veuu a a run- d 'Ut grand» et i-obustes élèves, savoirdeuxgaiuiar- nes de la brigade qu'il insiruit d nis I art de re- diger des rapports. C'est te Fondsenblad,il ■and, qui nous fait part de cette Houvellé, ijst -.ou» nous enipressons de portera la coimais- sauce de Sou r.xe. le fossoyeux. M. Hanssens un avancé a été a peu prösa l'unaniinité nommé candidal a la deputation par- emeutaire pour rötnplacer .vl. Piedooeuf. L'artillerie a fait dernièrement, a .Vlalines. une experience sur la glaee. Un grand nombre de canons, avec attelagt complet, ont traversé le ca ial, qui était giiéi plus de viugt centimetres d'épaisseur. Au moment oil !es premiers canons sont des- eendus sur la glaee, il y a eu uu craquetn uit for midable; les attelages out eu un instant duet latioupuis, ils out bravemeut continué eu avast ■t touts est parfaitemeut passé. Onareeonnu, dit M. Fla n narion, qu-il fautó eeiitunèires pour que la glaee porte uu iiomined centimetres pour qu'uu cavalier y passé en sure- lé quand la glaee atteint 15 centimetres, el!: porte des pieces de hult. placé es sur das tra:- •leaux; quaud sou épaisseur s'aecroit jusqu'ai centimetres, l'artiiijrie de campagne atteiée t'^1 y passer. Les plus lourdes v .itures, uueanna, une uombreuse foule sont en sücetó sui' la glacé dont l épaisséur atteint il centimetres. Dansles divers trés rigoureux, la glaee peut atteiudre, sur les tleuves de iLlssie, u.ie ópais- seurdun mètrejamais en France elle n'a do- passé Les t'roids les plus excessifs que Toaaitres- sentis jusqu'a eejour (nous ne parlous pas, w» entendu, de la période glaeière) sont de 31 degf» pour la France ,1e plus grand froid ouserw Paris depuis l'inventio du tliorino.uètre que de z3u 1 i daus une uuit de I7U3. L 'J Üecein- brecourant, ilaétéde 2rq, didid.g'és ."'a1'1? iles Britauniques, de et degrés pour la ri ill*'11 et la Belgique, d 5 d -grés pour le DaiieinarK, Suède et la No -veg d '44 d fg 'és poor la K hS'j; de 3ó pour 1 Alleniag ie, de IS pour l'ttalie, ae 1 pour 1 Espag ie et le Portugal. D autre nart on a vu le tliermomètre séle,si1 jusqua 75 degrés a la surface du sol africain: conolut que les extremes de temperature sui gloOe peu vent atteiudre une óeiieile ue degrés. M -:rcrkdi matin, vers buit heuref, .^r'' bande énorme d'ouvriers dont la niiserei' peine a voir, a pareouru ia vdie d Bj'un ea criantDj pain I et en cliantant la .\1a»3 LA1SK. .jj|, Elle est allóe la chanter dovant I'll >tel-de et sous le balcou du Palais. On no is di.t,)sj nous n'avous pas de reus -ig lenient I""'-3» r e eet égard. que la police add la dispc faire des arrestations. f ,]e, Le Bureau d la Federation d'S Aain catholiqu »s est convoqué pour lunui p an Coi'cte catholiqu de Hruxrlles. Nous lisons ce qui suit da is l'/,! I C K Les voyag'urs du train expr-'ss u G ,||e. ta it.de Brutelles a 7 li. ii. I'"'1! 0C''ia'la Kutre Oh'slengliien et Isièros. voie sur laqueüj était engage 1 exp"'

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 2