MAÏS ON G. ANGLOO-MAH1EU, H. GHYSËLT La Belgique a l'exposition d'Amsterdam. A l'oeuvre Actes officiels. Collége de Poperinghe. Concordat Préventif Veuve C E R I E Z et Fils, m Deuxarrivagespar semainedechaux,ciment etplatre. YPRES, Marciié au Retail, N° 3, YPRES. Pierre de rournai de Soignies. Pierre blanche. des affaires étrarigères nous fait remarquer qu'il y a une loi qui protégé l'enfance. Je pense que c'est bien Ie cas d'appliquer dans ceite matière une loi de protection; oar, s'il fallait réaliser Ie système que l'bonoruble membre préeonise, on ne pourrait, parcette instruction intégrale, arriver qu'tt un vérita- ble abrutissement. Un membre C'est évideut M. le baron Surmont de Volsbergherap porteur. Les esprits seraient absolutneut alrophiés; ils ne seraient plus capables de concevoir quoi que ce soit. Mais.é cólé de ce point, fort curieux déjè, il y a bien autre chose dans ie discours de l'honorable membre. 11 est allé jusqu dire que nous sommes adversaires de l'eiiseigne- ment primaire, de l'école gardienne et de l'école d'adultes; que nous sommes opposés renseignement du pauvre, de l'ouvrier. Je ne sais vraiment ou l'honorable membre va puiser ses renseignements: mais, quaud je parcours l'histoire, je vois que, de tout temps, l'Eglise catholique a employé tous les moyens pour développer,pour laire progres- ser l'enseignement et l'instruction.Ne voit-on pas que, aujourd'hui encore, ce sonl les ca- tboliques qui ont le plus d'écoles et les écoles les plus peuplées Commentnous serions opposés l'eu- seignementQu'on nous cite un pays oü les catholiques ont organisé ceite oeuvre im mense, magnifique.de l'euseiguementqu'on nous cite un pays oü il y ait auiani d'écoles libres que dans le nötre qu'on nous cite un pays oü il y ait aulant d'écoles gai dien nes qu'en Belgique el oü les enlants sont élevés ausst bien et d'apiès les méthodes que préeonise l'honorable membre A l'entendre parler, c'est croire qu'il n'a jamais visité une de ces écoles. Nuus n'avons pas d'écoles d'adultes! Com ment mais, par contre, nous cherchons pas tous les moyens possibles créer des écoles oü l'ouvrier puisse apprendre sou uiéuer, s'y perlectionner. II ne s'agit pas d'établir quelques écoles d'adulies comme celles qu'organisail la loi de 1879, oü i'on se bornait générale-ment preparer les élèves au concours annuelil s'agit de faire des écoles d'adultes oü l'ou vrier sculpteur, peintre, menuisier, char- pentier puisse apprendre sa profession et l'exercer avec fruit, comprendre sou métier, saisir le pourquoi de sou métier. Voilé le programme que nous avons en vue et que nous réalisons. Et vous nous accusez d'etre les adversaires des écoles gardiennes et des écoles d'adultes Mon honorable collègue devrait vérilkr ses renseignements avant d'avancer des assertions comme celles qu'il a émisrs. M. Bara. Vous ne laites rien dans la loi pour les écoles d'adultes. Vous donnez au gouvernement le droit d en ciéer. M. le baron Surmont de Volsberghe, rapporteur. Nous taisons mieux que den parler dans la loi nous les créons. M. de Burlet, ministre des affaires étran- gères. Voyez les écoles gardiennes de Ni velles ce sont les plus belles du pays. M. Bara. Ce som des écoles pnvées. M. de Bui let, ministre des affaires étrari gères. Non, des écoles officielles. M. Bara. C'est possible 11 y en a encore quelques-unes. M. le baron Surmout de Volsberghe, rap porteur. Vous voudriez que le ills de l'ouvrier put atteindre aux positions les plus élevées. C'est encoie un des desiderata, des vccux de l'honorable membre. Qu'est-ce qui s'y oppose Mais cela se voit toojours et partout, dans tous les pays. Oui, ne voyons nous pas aujourd'hui d< s enfants d'ouvriers arriver aux positions les plus élevées Faut il en citer 1 M. Bara. II y a trente ouvriers a la Cbambre M. le baron Surmont de Volsberghe, rap porteur. Partout vous en trouvez. L'enseignement ne peut se développer que par la liberlé.pourvu que cel Ie - ci ne subisse pas d'entraves. Je ne m'élendrai pas davan- tage sur ce sujet. A eontinuer. Nous apprenons que M. 11. Colaert, fabricant, de ressorts pour la carros serie, a Poperinghe, fiere do M. le Représentant Colaert, vient d'obtcnir a l'exposition d'Amsterdam, la croix (Chonneur, c'est a-dire la plus haute recompense. Nos lecteurs nous sauront gre de signaler cette distinction si honorable et, parait-il, si bien méritée. Le journal officiel des expositions, dans son numéro du 4 Aoüt dernier donne les détails suivants sur la fabrication des ressorts deM.ll.Colaert. Nous nous faisons un plaisir de les reproduire.heureux de pouvoir ajou- ter que M. Colaert donne de l'ouvrage a trente-cinq ouvriers et que son usine ne fait que se développer rapi- dement. M. H. Colaert Poperinghe a certaine- tnent commencé le premier la fabrication de ressorts pour carrosserie en Belgique, il a obteuu plusieurs brevets d'invention et de peifectionnement en Belgique et l'Etranger et des récompenses toutes les expositions. Eiant négocianl en fers et métaux et ne pouvant se procurer les lessorts en Belgi que, (l'on devait se rendre soit en France soit en Angleterre), H. Colaert commencé la fabrication des nessoris Ia main. Les dé- buts ont éié trés durs, mais depuis quelques années les ressorts otn une importance telle que la maison en fournit par plusieurs cen- taines de mille kilos par an, aussi bien dans les pays du Levant qu'en Amérique. Aussi le ressort est la voiture ce que le foin est au cheval Son emploi s'étend cbaque jour, et on applique maintenant les ressorts aux voitures de commerce, de l'iudustrie et de l'agriculture aulant qu'aux voitures de luxe. La maison H. Collaert expose Amster dam une collection de ressorts les plus usités et bien remarquables par la qualilé, le fiui.la fapon et la division des feuilles écartement inégaux de ses ressorts. L instalation compiend Ie materiel néces saire la fabrication mécanique des divers genres et tormes de ressorts pour carrosse- lieen noir, demi poli, trois-quarts ou en- tièrement polis. Cette usine fournit au commerce des ivs- sorts a rouleaux renversés, droits opposés et avec glissoires, pour traveis de derrière d'omnibus, des pincettes et demi pincettes, crosse, oreilles, inaius ou cbarnièies, il crosse it jumelles, a tourches, mains brt- sées, etc., ainsi que les ressorts en C, sui- vant dessins ou modèle. Outre le matériel ordinaire, machines vapeur, cisailles, poingonneuse, foreusi-s, tours, etc, les ateliers renferment une série de machines spöciales, tels que laminoirs écartement lixe pour toute largeur jusqu'tiSO millimètres, machines pour faire les rou leaux, laf,onnet' les bouts des feuilles, faire les étoquiaux, it relouler, dresser et cintrer, lours it chauffer et bassins combinés pour la tiempe, fours ii vase clos pour iremper et recuiie lts ressorts. Cette disp< stlioti de fours-et bassins permet it cinq ouvr ers de dresser, cintrer, tremper et recuire plus de 500 feuilles par jour. Les machines dégrossisseusts, raboteusts. limer, chanlreiner etit polir sur support tt chariot, achevent les ressorts suivant la de- mande des clients. Une machine it épreuve installée dans i'u- sine indique le poids tl Ia charge que sup porto cbaque ressort it essayer depuis une détormalion d'un centimètre jusqu'it l'aplatis- sement complet. Ce banc d'éprtuve ii bascule 1 permet l'essat de ressorts supportant jusqu'é j 5,000 kil. par pièce. La production est actuellement de plus de 30,000 par mois, soit environ 40 p. c. de gros ressorts noirs et 60 p. c. de rouleaux et pincettes, polis, et demi polis, trois quarts ou entièrement polis. La casuistique sen donne aujourd'hui et la voilé prenant comme thème de glose la date des élections eommunales prochaines. Nugce di/pciles Nous n'y trouvons pas grand mal c'est une distraction comme line autre et si elle ne se prolonge pas elle ne fera pas de tort ii personne. Nou;, croyons cependant qu'il y a mieux it faire et que l'on agirait plus utilement en s'occupant u'ores et déjé des moyens d'uc tion qu'il nous faudra employer aux champs et la ville pour maintenir nos positions eommunales et pour en acquérir d'autres lors des élections d'octobre. Allotis done en masse nos associations, nos ligues et it nos cerchs et arrêions dès maintenant uu [dan et un programme de propagande. Nos adversaires les iibéraux il y en a encore, parait-il et les socialises il y ert a moult s'agitent partout dans ce sens et nous ferions bien de les imiter et de pré - parer dès maintenant notre matériel de guerre. «Rien ne sertde courir il faut partir it temps. Patrie. Par arrêté royal du 27 aoüt 1895, sont nommés au corps de sapeurs pompiers cotn- munauxarmés de Gheluwe (Flandre occi- M. Waignein dentale) Lieutenant commandant La série dessuecès remponés par les élè- ves du Collége de Poperinghe ne tinit pas. Le résultat du concours spécial en larjgue flamande des élèves de la Rhétorique 11 de la seconde des Humanités anciennes, entre les élèves des athénées et des colléges pa- tronnés est un véritable triomphe pour celui de Poperinghe. Voici ce résultat '1° Rhétorique des Hum" anc"" MM. Beyaert Louis, obtient le 2U prix en partage avec un élève du Collége de Thielt, avec 80 points sur 100. Hardeman René une 2° mention honorable avec 68 points,Boucquey Victor et C-tteiren Omer une 3' mention honorable avec 67 points. 2" Seconde des Hum" anc°". MM. Rabaey géröme obtient le 2e prix avec 83 points sur 100. Adriaen Canaille le lraccessit avec 75 points Danneels Nestor le 2e 73 (Adolphe) Sous-li. ulenants MM. Bouckenooghe (Auguste) et Del rue (Ch Par jugement en date du 6 septem- bre1895, le tribunal de première in stance téant a Yprés, siégeant consu- iairement, a homologué le Concordat ptéveatifde la faillite oblentte nar le sr PLaNCKE LÉOPOLü, négociant. do- rnicilié a Ypres, rue des Bouchers. Le Juge délégué. 362) A. Ollevïer. BURGERSTAND VAN YPER. Van den 30 Oogst tot den 6 September. Geboorten. Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk i Huwelijk. Verliest Médard, onderwijzer in de middel- bare school te brugge, en JJe Meyer Marie zonder beroep. Sterfgevallen. Verlea Marie, 70 jaren, landbouwster wed van Beernaert Pieter, St Jabobs buiten - Swingedauw Rosalie, 84 jaren, zonder beroeo echtgenoote van Vandecasteele Benoit St Mar' tensineuweg. - Leleu Henri, 54 jaren koon man, echtgenoot van Missie Romania, St Jacobs buiten. Pbilippart Louis, 2s jaren, wever OQgehuwd. bukkerstraat Kinders beneden de 7 jaar. Mannelijk geslacht 1. Vrouwelijk 0. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2