Le Secours.
BEAU MOBELIER
A VENDRE
H. GHYSEL,
CONTBE LES ACCIDENTS
OP, ARGENTERIE BIJOUX,
VANDERMEERSCH a Ypres a l'in-
tervention de son collègue M're VER
MEULEN a Gheluwe. 467
Bonnes Résolutions.
Fêtes de Wervicq.
Capital 10.000.000 francs.
Veuve C E R I E Z et Fils,
M. Brunfaut était accompagné de plusieurs
de ses collègues en candidature, entr' autres
de M. Delobe, dit-on.
La phalange musicale a donné plusieurs
beaux concerts devant les portes des caba
rets et les barrières d'entrée des maraichers.
Le Président, qui est un homme fort ga
lant, ayant remarqué plusieurs braves gens
qui entendant une musique, étaient sortis
de leur maison, croyant que le Cirque
Américain Sanger venait s'installer au Kruis
straat, et fumaient leur modeste pipe sur le
seuil de leur porte engagea immédiate-
ment la conversation avec eux, ayant pour
tous un mot aimable, ce qui impressionna
favorablement ces habitants de la campagne,
flattés de voir qu'un si grand personnage
daignait en ce jour en agir si familière-
ment avcc eux. Pendant ce temps, M. Delobe
était probablement occupé k apprendre aux
ouverriers ruraux leurs droits, et dire que
grace it lui une aurore nouvelle se levait
pour le travailleur Yprois.
Cependant notre excellente harmonie
continuait it exécuter l'un après l'autre les
plus beaux morceaux de son répertoire,
entr'autres T gaat zoo wel met Fyte et Oh,
la, la. mijn lief is naar den Oost, et a propos
de ces deux mélodies on prétendait qu'on
avait l'ideé de les prendre comme air dis-
tinctif pour l'harmonie libérale, avec cette
difference:Que la première auraitservi pour
la campagne électorale et la seconde pour
être jouée après 1 election.
Au retour, nos excellents harmonistes ont
eu la gracieuseté de reconduire en ville, aux
sons des plus joyeux pas-redoublés, toutes
les personnes qui revenaient de la Kermesse
de Brielen, ce qui est évidement encore une
fois un excellent pronostic pour les élections
prochaines.
Qu'on en dise ce qu'on vaut et malgré ce
qu'un farceur disait: que travailler ainsi une
élection s'appelleHazenmet trommels vangen,
nous sommes d'avis qu'une propagande élec
torale faite de cette manière est fort amusan
te et vaut un peu mieux que la mariière de
certains courtiers électoraux libéraux de
notre connaissance, qui arpentent les rues de
la ville depuis plusieurs jours déjit en agitant
les bras comme les ailes d'un moulin it vent
et avec une figure de chic comme s'ils
•avaient avalé une centaine de couleuvres.
Nos Anciens Pompiers ainsi que les Por-
lugais, sont toujours gais, qu'il fassebeau,
qu'il fasse laid. A la bonne heure
Petites nou velles.
On raconte en ville que l'entente est faite
entre les deux groupes du partie gueux.
Les candidats du Vrijzinnigen Volksbond
sont parait-il MM. Louis Delobe, Léopold
Souxdorff, A. Criem et Boddaert.
Bonne chance
Le Progrès conteste les paroles pro-
noncées k Wervicq par un fonctionnaire
public d'unedes principals communes de
l'arrondissement, au sujet de la béte scie,
monlée, contre la grande fanfare.
Les témoins de cette conversation sont
nombreux, et s'il veut avoir des renseig-
nements exacts, qu'il s'adresse k M. Ch.
Vanhaverbeke, qui n'a pas l'habitude de
macher ses mots, et qui lui donnera k ce
sujet pleinement ses apaisements.
L'liomme politique, a son secrétaire.
Voilk encore une affaire terminée, mon clier
ami, et ilne m'est rien arrivéde désagréable.
Mon nom n'a pas été citédans des conditions
facheuses pour moic'est une iegon.
Le Secrétaire. —II faut dire que le mi-
nistre a été charmant, d'une discrétion...
gouvernementale.
L'Homme politique. Je lui revaudrai
cela. Mais quant k moi, je veux être pendu
si je me compromets encore...
Le Secrétaire, sceptique. Hum
L'Homme politique. Ma résolution est
inébranlable, mon ami, et,de ma vie je n'ac
cepterai plus le moindre chêque.
Le Secrétaire. Le moindre?... Non.
L'Homme politique. Raillez, mon cher,
raillez... N... i... ni... c'est fini. Je veux
m'aguerrir contre le chêque, et pour com-
mencer, je vais m'exercer avec vous.
Le Secrétaire. Comment
L'Homme politique.Tous les matins,
vous viendrez m'offrir un chêque, en maniè
re de simulacre, et moi, je le refuserai. Cela
m'habituera peu it peu et j'arriverai ainsi it
les refuser sérieusement.
Le Secrétaire. Je veux bien.
L'Homme politique. Vous ne croyez
pas it ma conversion
Le Secrétaire. Faiblement.
L'Homme politique, un peu piqué. Vous
avez tort. Je suis loin d'être aussi endurci
que vous le supposez. Vous êtes au courant
de toute ma vie, mais vous me jugez mal.
Jusqu'k présent, j'ai cédé k l'entrainement.
Le Secrétaire. Faisons cette expérien-
ce... (Silence.) Pour ce qui est de l'affaire de
l'autre jour, que dois-je répondre, alors?
L'Homme politique. On est venu
Le Secrétaire. On offre soixante mille
francs.
L'Homme politique. Soixante mille
francs
Le Secrétaire. Vous refusez
L'Homme politique. Pardon, cher ami,
je refuse it partir d'aujourd'hui, mais cette
affaire-Ik est d'avant...
Le Secretaire, riant. Ah! ah! ah!
L'Homme politique. Quoi
Le Secrétaire.C'était une farce... Je
commengais l'cxpérience... Vous voyez
L'Homme politique. On ne m'oftre pas
soixante mille francs
Le Secrétaire. On ne vous offre rien
L'Homme politique. Ah on ne m'offre
rien... Eh bien, mort cher, ils entendront
parler de moi dans cette affaire-Ik
Le Secretaire. Dois-je toujours venir,
le matin, vous offrir des chèques
L'Homme politique. Mais certainement.
(Un temps.) Qu'est-ce que nous risquons
Alfred Capus.
Question du marché au beurre et
mensoncjes des journaux libéraux.
Dans notre article de samedi dernier,nous
rétablissons la vérité sciemment altérée par
nos adversaires dans un fragment de sta-
tistique hypocritement présenté par le Pro
grès, comme conséquence des droits votés
sur le beurre ét,ranger, mais il nous man-
quait quelques données, que nous avons
obtenu depuis,et qui nous permettent au-
jourd'hui de calculer la moyenne des quan-
tités de beurre vendues et des prix par kilo
pour les huit premières semaines des mois
d'Aoüt et Septembre des six années dont nous
avons fait le tableau comparalif.
La voici
Pour 4890 la moyenne des quantités ven-
duesétait 14,740kil.etle prix moyenfr. 2.42
en 1894 43.748 kil. prix 2.83
4892 42.360 2.97
1893 14.294 2.98
1894:16 218 2.38
189514.696 2 74
Comme on voit, nous avons le droit de
répéter 1° qu'kbstraction faite des deux an
nées exceptionnelles 1890 et surtout 4894,
l'anneé présente est une des plus favorables
comme quantités vendues el comme prix.
2° Que le résultat des deux derniers mois,
pendant lesquels les nouveaux droits ont
été appliqués donne un démenti formel aux
assertions des organes de l'opposition, qui
prédisaient la chute de notre marché au
beurre si les droits étaient votés.
Et 3° que si leur rage s'explique en voy
ant toutes leurs sinistres propbéties tomber
k l'eau, ils feraient cepandent bien une autre
fois, d'y voir k deux fois, avant de faire des
statistiques triomphantes dans lesquelles
nous frottons leur nez après car s'ils pren-
nent leurs lecteurs pour des imbéciles aux-
quels ort peut faire gober tout ce qu'on veut,
nous n'en sommes pas.
Un der nier mot.
Dimanche 22 Septembre a eu lieu la
2e exécution de la Rubens Cantate avec
autant de succès que la ipremière. Cette fois
encore, bon nombre d'étrangers.
Après la Cantate et la Choral-Marsch, et
quelques morceaux magistralement inter-
prêtés par l'Harmonie, le grand banquet de
480 couverts, qui devait naturellement
clóturer les splendides festivités.
Banquet, superbe et magnifique sous tous
les rapports La grande salie du «Chapitre»
était admirablement décorée et offrait un
coup d'oeil ravissant. Un enthousiasme in-
descriptible k l'entrée du Capitaine-Jubilaire,
des hourrahs et des vive le capitaine
frénétiques de la part de toute l'assistance
debout.
Et puis,quelle cordialité, quelle fraternité!
Réellement, il n'y a que des fêtes et des
banquets catholiques, pour réussir aussi
complètement et aussi dignement.
Que dire du toast, du président de Ia
commission, M. Aug. Delva, au capitaine
Verhaeghe Quelles nobles paroles, quels
accents franchement et foncièrement catho
liques Le toast du Rev. Curé k Leon XIII,
le grand spolié de la révolution triomphante,
Vive Léon XIII, vive le Pape Roi répété
et acclamé par toute l'assistance. Ces deux
toasts furent applaudis chaleureusement.
D'autres toast encore, trop nombreux
pour en faire une mention spéciale; et enfin
la réponse du Capitaine lui-même. Quel
entrain quel enthousiasme, quel délire
Tous, debouts, acclament avec frénésie le
bien aimé Capitaine, qui, profondément ému
et touché de toutes ces mrrques de sym
pathie de toute cette fète vraiment royale»
remercie avec effusion et la commission
organisatrice de la fête et son président; et
sa chère et bien-aimée Harmonie et le
Rev. curé et toute l'assistance pour l'atta-
chement généreux et le cordial amour qu'ils
lui lémoignent, et dont il gardera Ie souvenir
sa vie entière.
Certainement, jamais fête n'a aussi super-
bement réussi, n'a été aussi cordiale, aussi
fraternelle. Lk se trouvaient réunis et se
coudoyaient bourgeois, artisans et ouvriers,
en un mot, tout ce que Wervicq compte de
plushonnête et de plus digne.
Le Vlaamsche Leeuw chanté par un
brave ouvrier k la voix sonore et vibrante,
M. Edm. Braem, obtint un réel succès et des
applaudissements unanimes.Un vrai concert,
quasi-improvisé, par nos meilleurs artistes,
égaya et rehaussa le joyeux et charmant
festin.
Sans doute, dans cinquante ans on se sou-
viendra encore avec fierté de ces splendides
solennités, do la magistrale Cantate et de ce
banquetjoyeux,cordial et vrai ment populaire.
Honneur k Wervicq. qui a su fêter si
grandement, si chaleureusement, si digne
ment le Capitaine de l'Harmonie communale,
cette phalange artislique si chère aux Wer-
vicquois
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