HOFSTEDE HOFSTEDE WEI D E HOFSTEDE HOFSTEDE HOFSTEDE DRIJ PARTIJEN BOSCH, Scènes de la vie privée. Openbare verkooping van ZEVEN eene NIEUWGEBOUWDE HOFSTEDE TAILLIE- EN PLANTSOENBOSCH Les mêmes voyous ou leurs semblables ont trouvé du courage hinsulterdes femmes. S'il y a, que disons nous, s'il peut y avoir des personnes, dont le caraclère et la vie, toute de dévouement.coramandent le respect même ceux qui sont tombés le plus bas, ce sont assurément nos Soeurs de la Provi dence, qui se donnent la tache de faire le bien, de consoler les malades, de laver et de soigner les plaies les plus hideuses, et d'ensevelir les morts. Toujours au poste, toujours prêtes h rendre service aux petits comme aux grands, qui jamais eut pu supposer que ces saintes filles du Seigneur eussent un seul ennemi dans notre cité Cependant, un des derniers jours de la semaine passée, ces braves soeurs étant appelées fi remplir leur office de cbarilé vers onze heures du soir, devaient passer devarit le café en question. Quelques individus, deux fois ivres espérons-le pour eux les voyant, ont eu l'ignominie de les insulter et de leur attribuer des sentiments que Ton ne peut prêter qu'aux compagnes du vice et de la débauche. Dieu pardonne Lionnel élait plongé dans cette tiède somnolence du matin qui a peur du jour et du bruit. Les bras engourdis, les yeux h demi fermés, il se laissait aller au courant de ses rêves confus et ft peine ébaucbés... Pourvu qu'on ne vienne pas me déran- ger, pensait-il, je suis si bien!...Mais que ne doit-on pas craindre de ses amis ou de son portier J'ai oublié d'öter ma clef... Oh si quelqu'un venait h frapper, je crois que je l'étranglerais. Et il allait se rendormir, quand deux petits coups frappés légèrement lui firent tendre l'oreille. Animalpensa-t-il. Peut-on entrer Crétin Le visiteur recommenga ft heurter de plus belle. Ah tu veux entrer, s'écria Lionnel. Eh bien, oui.tu entreras, mais tu ne sortiras pas aussi facilement qua tu peux le croire. Impatient sans doute, le facheux entr'ou- vrit la porte. Monsieur Jules Lovy, s'ils vous plait? 11 n'est pas icimais si vous voulez Tattend re... L'inconnu entra et referma la porte. Quelque commis en librairie, pensa Lionnel. Donnez-vous done la peine de vous asseoir... Ne faites pas attention, de grace II fait horriblement froid, mais il est facile d'y porter remède. Le bois est tout préparé dans la cheminée... Les allumettes sont devant vous, et si ce n'était pas abuser. La victime n'attendit pas la fin de la phra se, les copeaux furent allumés et la flamme pétilla dans le foyer.II se disposait a s'assoir, mais en se retournant, il fit tomber sur lui un morceau de blanc d'Espagne, mécham- ment placé par le hasard sur le coin dune table. Vous avez une brosse sur la commode, dit Lionnel Le monsieur brossa son paletot. Quant il eut fmi. Pardon, reprit le bourreau, mais c'est qu'en salissant votre habit, vous avez aussi sali le mien. Ah je suis désolé de ma maladresse. Etil brossa avec soin le deuxième habit, tout étonné d'un procédé auquel on ne l'avait pas accoutumé. Metlez done du bois dans le feu... Je n'ai pas froid, je vous l'assure. Vous, c'est possiblemais moi qui vais me lever... Ah si c'est pour vous... Et de l'eau a chaufferil faut que je me lave... Le monsieur s'empressa de faire ce qu'on lui demandait. Maintenant, seriez-vous assez bon pour ouvrir la fenêtre et appeler Isabelle Ce n'est pas la reine d'Espagne, il est probable quelle ne viendrait pas... C'est ma portière. Je lui avais remis mon gilet pour y recoudre un bouton, et je suis étonné qu'elle ne l'ait pas encore apporté. Isabelle Isabelle On ne répond pas Non. Appelez-la Joséphine. Mais si elle s'appelle Isabelle Qa ne fait rien... c'est pour essayer. Joséphine Elle ne vient pas comme c'est amu sant Je vais aller chercher le gilet. Oh je ne souffrirai pas... Le monsieur sortit et revint le gilet h la main. Je suis vraiment confus de la peine que je vousdonne... Approchez-moi done cette chaise bien... mon pantalon merci... et mes bottes... pardon Pourriez-vous me dire h quelle heure M. Jules Lovy sera visible Je n'en sais rien. Vous ne lui avez done pas donné rendez vous ici Vous a-t-il dit qu'il serait longtemps absent II ne m'a rien dit de sa vie, je ne l'ai jamais vu. Ce n'est done pas ici chez lui II habite le deuxième étage, et c'est ici le quatrième. Combien je suis confus, monsieur, de vous avoir dérangé Vous ne m'avez pas dérangé du tout Ah puisque vous descendez, ayez done la bonté de dire en passant h Isabelle que je l'attends... Je n'y manquerai pas, monsieur. Je vous renouvelle mes excuses. II n'y a pas de quoi. Aürélien SCHOLL. Preface de Kracli. - II s'agit des mines d'or du Transvaal. Sous ce titre La Coulisse, M. Méline écrit dans la République franpaise Cette fois, ce n'est pas nous qui poussons le cri d'alarme et qui dénongons le danger ce sont eeux-lh mèmes qui lont créé et qui sont mieux placés que personne pour le voir venir sürement. II faut vraiment que le Krach de certaines mines d'or soit bien pro- che pour que la coulisse se soit désidée h prendre cette grave résolution d'interdire jusqu'au 1" Janvier prochain l'introduction de nouvelles affaires sur le marché de Paris. Nous voudrions pouvoir la féliciter d'un acte de prudence aussi significatifil arrive malheureusement uri peu taid et ne prouve qu'une chose, c'est qu'on a déjit soutiré le meilleur de l'épargne frangaise et que la spéculation ne voit pas d'intérêt h aller plus loin. C'est h elle même du reste qu'elle songe bien plus qu'aux gogos qui continuent h se ruer sur les feuilles de papier qu'on met dans leurs portefeuilles, et elle craint d'être en- gloutie la première sous la chute de l'édifice qu'elle a élevé en l'air. Les fantastiques fortunes qui se sont construites en ces derniers jours ne sont pas sans inquiétude sur l'avenir elles ap- préhendent le lendemain de la débacle, les responsabilités énormes qui surgiront h tous les yeux et les cris de malédiction qui partiront de tous les points de la France il n'est pas non plus défendu de penser qu'elles voient approcher avec quelque ap- préhension le retour des Chambres, qu'elles redoutent que quelque indiscret ne soulève le voile qui recouvre cette gigantesque opé ration de jeu et ne demande compte au gouvernement de son inaction. Nous l'avons dit bien souvent ici, nous trouvons cette inaction coupable et impar- donnable, et la résolution de la coulisse la souligne plus énergiquement encore. Les combinaisons d'un escroc, Un escroc, le nommé D..., se disant pharmacien militaire, h Namur, vient de se faire pincer par la police bruxel- loise, qui le recherchait depuis quelques jours en vertu d'un mandat d'amener. D...avait il faut Ie supposer un faible pour les armes de chasse. Chez divers armuriers de la ville, il avait commandé des armes, les plus perfectionnées qu'ils eussent, et selesétait fait expédier h Buriunes, prés de Namur, oü il disait posséder de vastes propriétés. Les commandes avaient été ex- pédiées et quand, quelques jours après, on présentait la quittance, l'administration des postes répondit par un laconique inconnu a l'adresse. Bien plus, l'habile lilou s'était glissé dans un Cercle de bons bourgeois bruxellois et leur avait fait avaler qu'il atait grand propriétaire terrien. Après avoir fait une saignée au porte-monuaie de chacun d'eux, il les invita h une partie de chasse. Rendez vous fut pris h Burinnes Jeudi dernier. Mais celui qui manqua ft l'appel fut justementle pseudo pharmacien-propriétaire. C'est ainsi que tout fut découvert. Les victimes vinrent les unes après les autres.déposer leur plainte au parquet. C'est alors quela justice se mit en mouvement et décerna contre D... un mandat d'amener. Lundi soir, l'agent spécial Niclot, de la brigade de recherches, est parvenu ft pincer le filou aux environs de la gare du Nord. D.., est le même individu qui, il y a deux ans, commit de nombreuses escroqueries dans i'agglomération bruxelloise, au préju- dice de pharmaciens, de bouquinistes, de négociants en produits chimiques.elc.auprès desquels il se faisait passer pour le docteur Dethier. L'audacieux filou a été écroué ft la disposition du parquet. Kantoor van clen Notaris PAUL LAUWERS, t'Ypre. BIJ STERFGEVAL. t' Yper, sclioone en goede en SINTJANbu Ypre, LANGEMARCK, WESTVLETEREN, LOO, AL VERING HEM en WULVER1NGHEM. O Gemeente Sint Jan-bij-Yper, nabij d'herberg 't Hemelrijk. 4° Eene groot H.2. 76 02 verpacht tot l8le" October 4897, aan Damiaan Bourdean,eiegnaar der gebouwen, mits 215 fr. 's jaars. Ingesteld 6.025 frank. Gemeenten Sint Jan Langemarck tegen de kalsijde van Lange marck naar Boesinghe en bij het gehucht Pilckem. 2° Eene groot II. 23.38.18, verpacht tot 4SU!" October 4897, aan Ch. Hagedooren mits 2242 fr. 's jaars. Ingesteld 62 600 frank. Gemeente Westvleteren Langst den weg leidende van de herbergdeCoppernolle naar het gehucht den Eyk. 3° Eene van II. 16.95.50, verpacht tot 4slen October 4900, aan Frederic Fieu, mits 4850 fr. 's jaars. Ingesteld 51.700 frank. 4° Eene groot H. 8.08.40 verpacht tot Tle October 4898. aan Francois en Sophie Huyghe mits 800 fr. 's jaars. Slechts ingesteld 16.000 frank. Na bij Crombeke dorp en de kalsijde leidende van Poperinghe naar Crombeke. 5° Eene van 44 aren 71 centiaren, verpacht tot l"en October 4899 aan Frederic Deraeve mits 65 fr. 's jaars. Ingesteld 4.300 frank. Tegen het klooster van St-Sixte. 6° Drij perceelen groot H. 2.44.40 gekadastreerd S. D. n° 107, 688 en 691 in regie. Afzonderlijk ingesteld3.900frank. Gemeente Loo. Nabij het dorp Eene van H.10.24.95.^ verpacht tot lsten October 4901, aan Hendrik Adriaer» mits4040fr. 's jaais. Ingesteld 25.000 frank. Gemeenten Alveringhem en Loo bij het gehucht «Forthem», 8° Eene van II. 19.27.60 verpacht tot Is1- October 4902 aan Hendrik Devloo mits 4300 fr. 'sjaars. Ingesteld 36.500 frank. Gemeente Wulveringhem. Langst de kalsijde van Ypre naar Veurne en tegen de tramstatie 9° Een groot II. 8.52.27. verpacht tot 4sle" October 1901 aan Edouard Bossant mits 4000 fr. 's jaars Ingesteld 25.000 frank. Toeslag 5 October 1895, ten één ure, in d'herberg A Ia maisori des Brasseurs, Statie straat t'Ypre. Met de tusschenkomst van den Notaris DE RO, te Sint-Josse-ten- Noode. BW"—'1—sa—■iwiiimiii immmimmbbh g0)0g0[] ^0

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2