eveux L'échenillage et Ie lait. A Watou. Pour la Patrie Chronique électorale Yproise Loi relative au reeensement agricole. Examens. INSTUW MÉDICAL WlSDELlEX de est tout bien el que les prêtres sont les mi- nistres de Dieu. Dans notre siècle delumière, on peut dire que les ennemis du prêtre sont les amis du démon. Les membres de la Garde, Dieu merci, verront toujours dans Ie prêtre iun ami et un frère. lis respecteront leur aumönier qui aura ii leur disposition, je le garantis, ditM. le Doyen, tous lestrésorsde bonté et d'aftection que son coeur renferme. (Acclamations). M. Ryckeboer. le nouvel aumónier se léve k son tour pour remercier fassemblée des applaudissements qui ont accueilli la nou velle de sa nomination. 11 remercie M. le Doyen des belles paroles qu'il a eues k son égard el dit qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour sen rendre digne. II montre la lutte qui existe entre ces deux forces de nos temps, le socialisme et la religion la religion qui prêcbe k tout le monde ses de voirs en même temps que ses droits, el le socialisme qui ne parle jamais au peuple que de ses droits. Non, dit le sympathique orateur, non, on n'effacera pas les inégalités sociales. II y aura toujours des pauvres et des riches, et s'il n y avail plus des riches, il n'y aurait plus que des pauvres malheureux et ubandonnés. (Trés bien). II y en aura toujours qui gagneront 20000 francs par an et qui coucheront sur un lit de plumes, et d'autres qui gagneront leur pain k la sueur de leur front et qui coucheront sur la paille. On n'aura pas résolu la question sociale en faisant accroire au peuple que l'égalité peut exister Applaudissements Notre devoir, k nous catholiques, est de travaillei k améliorer la condition matérielle et morale de l'ouvrier. Nous le (erons avec l'aide de Dieu et la bonne volonté de tous. L'allusion faite par M. l'aumónier au pamphlet socialiste distribué le jour de la visite de l'Evêque, produit un mouvement d'indignation dans l'assemblée. Nous regrettons de ne pouvoir donner même une faible idéé du beau discours de M. Ryckeboer; nous dirons seulement qu'il a soulevé presque k chaque phrase un tonnerre d'applaudissements et que la personne même du nouvel aumónier et sa parole pleine d'onc- lion ont produit unanimement chez ses audi teurs une sympathie des plus grandes. Après quelques paroles de M. Seys la séance est levée vers 10 heures. Dans un de ses précédents numéros, la Lutte a parlé des nombreuses poursuites et condamnations subies par des cultivateurs d'Ypres, qui avaient négligé decheniller leursarbres et leurs haies. 11 est résulté, k toute évidence, des décla- ralions laites dans la dernière séance du Conseil communal parM.le Bourgmestre, que les poursuites ont été intenlérs sans finter vention de celui-ci et même k son insu. Depuis lors la Lutte ne dit plus mot. En- coreun griet qui disparait G'était le seul et voilk qu'il échappe Aussi, ni le Progrès, ni la Lutte, rii le Weekblad ne donnent-ils le compie-rendu de la séance du Conseil communal oü M. le Bourgmestre a établi de la ra pon la plus péremptoire qu'il n'a l ien eu k voir dans les poursuites qui ont été intenlées, et que si le Commissaire de police, a agi, il l'a fait de son chet ou sur les ordres du Parquet. Gageons que la Lutte nous lépondra que c'est quand même la faute des calhoii- qUes 11 notamment de nos sénateuis et représentants qui ont voté la loi si des poursuites peuvent être intenlées du chef de défaut d'échenillage mais attendons avant de répondre. Quant aux vexations que i'on fait subir aux marchands de lait, M. le Bourgmestre a déclaré qu'il a pris comme ligne de conduite de prévenir les procés et de ne recourir aux uiesures de rigueur qu'en cas d'absolue né- cessité, dans l'application des lois et lègle- ments qui concernent l'hygiène publique qu'en tout cas le fait signalé par M. Boone n'avait pas été porté k sa connaissanc. Nous avons vu dernièrement un marchand de lait poursuivi mais acquitté, il est vrai, sur la plaidoierie de M. l'avocat Golaert du chef d'avoir négligé de marquer soa nom sur ses seaux alors que sa charette portail son nom en toutes lettres. Inutile de dire que le Bourgmestre ou ses échevins n'étaient pour rien dans la pour- suite. Est-ce que la véridique Lutte, qui se cönstitue le défenseur d'offiee des chenilles, reconnaitra quelle s'est trompée Une sociélé de seoours nurtuels vierrl de se constiluer k Watou. Les dévoués président et Secrétaire du comité de propagande. MM. Pierre Bouquet etWerbrouck, se soul rendus dans cette importante commune, Dimanche dernier, et ont procédé k l'installation du comité local. Un cortège s'est formé k la cure. Composé des notabilités de la commune il s'est rendu au local de l'ancienne école catholique oü M.lecuiéa fait une allocution dans laquelle il a souhaité la bienvenue k la nouvelle soei- été et lait l'éloge de ses membres et notam ment du président M. Kesteman. MM. Bouquet et Werbrouck ont fait res- sortir les avantages des sociétés de secours mutuels, dans les lermes les plus heureux et qui ont fait une excellente impression. M. le Bourgmestre Brutsaert s'est chargé de remercier les orateurs de leurs bonnes paroles et de leur dévoueraent. Après quel ques paroles de M. Bouquet, félicitant les fondateursde l'ceuvre locale de leur initiati ve, une trentaine de membres se sont fait inscrire. L'oeuvre des mutualités s'étend ainsi de Commune k Commune, grkce surtout a l'ac- tivité et au dévouement de nos excellents concitoyens, MM. Bouquet et Werbrouck. Nous ne pouvons que les remercier d'enten- dre si bien leur mission géuéreuse. Nous apprenons qu'une femme du quartier de St Pierre vient de mettre au monde trois enfants, trés-bien portants! Proficiat et puis- sent-ils vivre tous les trois Nous avons fait connaitie a nos lecteurs, dans notre dernier numéro, la déeision prise par Ie club socialiste de ne pas présenter une troisième iisteet d'appuyer les candidats de l'association libérale, quels qiïils soient. S'il faut en croire la Réforme l'amie de M. Vermeulen ceia ne se serait pas passé comme une lettre a la poste. Nous donnons plus loin la correspondance adressée d'Ypres a la feu i 11e progressiste. Quoiqu'il en soit, nous constatons que La Lutte toujours mauvais prophéte en matière électorale s'est trompée dans ses predictions lorsqu'elle a déclaré qu'il y aurait sur la liste des candidats ouvriers, et des plus humbles, tellement humbles que toutle monde en serait ébahi Le ménage intérieur doctrino- progresso-socialiste ne nous regarde pas. C'est pour ceia que nous laisse- rons tout a i'heure la parole a la Réforme. Mais ce que nous avons le droit de relever c'est, d'abord, que le club ouvrier sera exclu de la liste des can didats ouvriers pour l'élection com munale; c'est ensuite, que La Lulte- De Strijd trompe les ouvriers, ou que tout au moins elle se fait le complice de ceux qui ne veulent pas sur leur liste les élémcnts qui composent le Volksbond Libre a celui ci de se contenter de promesses pour I'avenirlibre a ses membres de compter sur la chute du parti catholique et d'espérer ses dépouilles opimes. 11 verra, après l'élection comme avant, que tout n'est que fallacieuses promesses. Mais c'est la son affaire. II est des gens qui sont faits pour être bernés.... Ou écrit d'Ypres k la Réforme L'alliance était faite hier entre le Volksbond et l'Association libérale sur un programme démocratique il ne s'agissait plus que de signer les candidats. Le Volksbond réclamait trois sièges sur quinze, ee qui fut accordé. Mais les deux comités Js'étant réunis, celui de l'Association commenca par exprimer le désir de voir le Volksbond ne présenter que deux candidats, afin de faire place k un cul- tivateur de l'extra muros. Le comité du Volksbond adhéra immédia- tement et un de ses candidats se retira. Mais alors le comité de l'Association déelara qu'il ne voulait absolument pas d'un des candi dats restants, le plus en vue au Volksbond et justement par sa situation le plus indépen- dant et le plus populaire parmi l'élément avancé. C'est pour ces motifs mêmes qu'il ferait peur k quelques candidats de l'Association et devait se reliret'. Le comité du Volksbond ne voulut plus se prêter k cette nouvelle exi gence et décida sur-le-champ de décliner touie candidature, ajoutant toutefois qu'il mettrait quand même son dévouement et même sa caisse k la disposition de l'Asso ciation. II y aura done une liste a nticlér icalecom - posée presque uniquement de doctrinaires. Le Moniteur publie l'arrêté royal qui pro- mulgue cette loi coogue comme suit Art lr. 11 sera procédé, dans le courant de l'année 1895, k un reeensement général de l'ag'ricullure. Art. 2. A partir de l'année 1896, il pourra être procédé annuellement k un reeensement agricole partiel portant notamment sur les cultures et sur le nomhre des principaux ariimaux utilisés par l'agriculture. Art. 3. Les recensements prévus par les articles précédents seronts faits sous la haute direction du ministre de l'agriculture et des travaux publics, avec le concours des admi- nistratations prownciah s et communales et, s'il y a lieu, avec celui des différents dépar- tements ministériels. Ari 4. Des ariêiés royaux détermineront les lègles k suivre pour opérer ces recense ments, ainsi que les obligations des pariicu- liersappelés k fournir les renseignements jugés nécessaires. Art. 5. Les infractions aux dispositions prises en vertu de de la présente loi seront punies d une amende de 1 k 25 francs et d'un emprisonnecneut d'un k sept jours ou de 1 une ou l'autre de ces peines seulement. En cas derefus de se conformer aux pres criptions réglementaires, celles ci pourront être rxécutées d'offiee par les soins de 1 auto rité et aux frais des intéressés. Les frais des operations seront, le cas échéant, recouvrés par l'admiuistration lo cale, comme en matière de contributions directes. M. Jules D'nondt, ancien élève du Collége Episcopal, étudiant k l'Université Catholique de Louvain, a passé la lre épreuve de l'exa- men de docteur en médecine. M. Arthur Dochy également ancien élève du Collége Episcopal, étudiant k l'Université Catholique de Louvain, a passé avec distinc tion la lre épreuve de l'examen de docteur en médecine. Huwelijksaankondigingen. BURGEBSTAN^VAN ~YPER T'o-as.se' LE NOUVEAU LONDON Hector Daems, kantonale schoolopziener, te Meenen en Marie Smagghe, zonder beroep, te Yper. Theophile Dauchy, daglooner en Julia Glaeys, kantenwerkster, beide te Yper. Van den 4 tot den tl October. Geboorten. Mannelijk geslacht 8. Vrouwelijk 2. Huwelijken. Delhem Henri, timmerman en Vanholst Hélö- ne dagloonster. Dael Gustave, bakker en De- vos Cóline kleermaakster. STERFGEVALL3N. Roze Henriette. 75 jaren, zonder beroep, we duwe van Eduard Touseaert, Boterstraat. Beliaegbel Irma 7 jaren, schoolierster, Brielen buiten. Versavel Theophile25 jaren, landbou wers werkman ongennwd Meenenstraat. Heugebaert Edouard 55 jaren landbouwer echt genoot van Gaillou Rosalie St Jacobs buiten Devos Louis, 78 jaar wagenmacker, weduw naar van Lemeire Rosalie, St Jacobs buiten.— Lefebvre Eloi, landbouwer, ecbtgcnaot van Ghesquière Alix,St Jean. Dyser Théröse,huis houdster, weduwe van Platteuw Pierre, Piat- teelstraat. Einders beneden de 7 jaar. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 2