L BISQUE? D'ARRAING
mm de mnm
Rue de Lille, 18,
de Mgr TEvêque Waffelaert
La R. P.
COMMISSION i DÉPOT
A. Werbrouck-Vinckier,
Entree solennelle
Poperinghe.
On écrit de Poperinghe, 20 Octobre
Notre jeune et si sympathique Evêque,
Mgr Waffelaert, accorapagué d'un de ses
vicaires généraux, M. Houttave, vient de
faire son entrée solennelle en notre ville.
Regu vers 31/2 h. h la gare par le clergé
et par le Gonseil communal, ayant h sa tête
le bourgmestre M. Berten, le vénérable
doyen d'êge de la Chambre des Représen-
tants, il a été conduit processionnellement k
l'église décanale de St Bertin.
Acette occasion, les rues ont regu leur
décoration des grands jours paitout des
sapins ornés de drapeaux et les armes de
Sa Grandeur, des arcs de iriomphe portant
des inscriptions de bienvenue et les habi
tants voulant être tous de la tête ont arboré
généralement des drapeaux,des oriflamtnes et
orné les facades des maisons de draperies et
d'écussons.
G'est au milieu d'une foule compacte et
respectueuse, que Monseigneur s'est avancé,
précédé d'un cortège composé notamment
de 1'harrnonie communale dirigée par M.
J. Malthys, d'une députation du Gercle ca-
tholique conduite par son président, M. le
docteur Van der Heyde, de la société de se
cours mutueis, dont les membres ont eu h
coeur d'être trés nombreux, du collége épis-
copal précédé de sa fanfare et de divers
groupes religieux fournis par les trois parois-
ses d la ville.
A son entrée h l'église, Monseigneur ii
entonné le Te Deurn l'affluenee des fldèles
y étail trés grande.
A Tissue de la solennité. un cortège reli
gieux a conduit Monseigneur la demeure
de M. le Doyen Huys.
La visite de Mgr TEvêque de Bruges a été
Toccasion de Touverture tant désirée du
local du Gercle ouvrier, silué rue d'Ypres.
G'est h la société de secours mutueis
qu'est échu l'honneur de fournir le premier
contingent de Teftectif des membres de cette
oeuvre nouvelle.
A 6 h. du soir a eu lieu la séance inaugu
rale du Cercle. Mgr. Waffelaert a eu h coeur
d'y assister, voulant donner ici, comme il Ta
fait ailleurs, un témoignage public de sa
sympathie h la classe ouvrière.
Après quelques mots dits par M. le pré
sident de la société de secours mutueis, et
par M. le doyen qui met le local la disposi
tion de Toeuvre, Mgr Waffelaert s'est levé.
Déjh il avait gagné le coeur de tous les
assistants, et le peuple qui sait si bien ma
nifester ses sentiments, Ta chaleureusement
acclamé; il sait qu'il trouvera en lui un con-
seiller et un défenseur.
Monseigneur a dit tout le bonheur qu'il
ressentait en procédant k Tinauguration du
Gercle, sachant que la base de Toeuvre était
la religion et l'amour de la patrie trés
brièvement il a rappelé aux ouvriers leurs
devoirs, et faisant allusion h la constitution
si humble de TEglise par Jésus-Christ, il a
donné Tassurance que le peuple,les ouvriers,
trouveront toujours et exciusivement leurs
vrais amis et les défenseui s de leur cause
dans le clergé et parmi ceux qui restera fl
dèles h la foi du Christ.
En terminant et avant de donner sa béné-
diction, il a promis de revenir encore h
Poperinghe, et de renouveler sa visite au
Cercle.
Ces paroles ont été accueillies par des ap-
plaudissements frénétiques Monseigneur
avait exprimé les sentiments vrais de son
coeur.
Le soir, un scintillent cortège aux lumières
a traversé les principales rues de la ville, et
les fêtes se sont terminées par un beau feu
d'artifice, tiré par l'artiflcier Gezelle de
Bruges, pendant toute cette partie de la fête.
LaGrand'PIace êtait trop petite pour contenir
la foulo qui s'y pressait, et qui k diverses re
prises,a manifesté trés bruyamment sa satis
faction.
Au demeurant, excellente journée dont
l'heureux souvenir restera gravé dans le
coeur des habitants de Poperinghe, et la-
quelle un généreux rayon de soleil a seul fai
défaut.
Nous répondons a la première
question posée dans notre numéro de
Samedi par un de nos lecteurs. Nous
ne croyons pouvoir mieux le faire
qu'en reproduisant un article de Tln-
dependant de, Gand, trés au courant
de la question.
Les cliiflres.
Les bureaux de dépouillement après
avoir mis de cöté les bulletins blancs ou nuls
et en avoir constaté les chiffres pour la régu-
larilé des opérations devront avoir soin
de fixer
1 Le nombre total des voix ou des bulle
tins valables.
2. Le nombre particulier de bulletins vala
bles revenant chaque pa 1
3. Les chiffres des suffrages obtenus par
chaoun des oandidats.
Pas de dilliculté pour arriver u préeism-
ces nombres et ces eiuftres.
'1. Le nombre total des voix ou des bulletins
valables est obtenu par Taddition
a) des nombres qui représentent le chiffre
des bulletins valables revenant h chaque
parti.
b) du nombre des bulletins valables pana
chés.
Les bulletins panachés sont ceux qui don-
nent des suffrages valables h des candidats
de diverses listes.
Cette addition fait connaitre le nombre
total des voix électorales.
2. Le nombre de bulletins valables revenant
a chaque parti.
Pour chaeune des listes en présence il y
a lieu de déterminer séparément ce riombre,
car il représente son chiffre électoral.
Ge nombre est formé par Taddition
a) du chiffre des bulletins complets ou
contenant des suffrages pour toute la iiste et
b) du chiffre des bulletins mcomplets, c'est
h dire des bulletins qui ne donnent des suffra
ges qu'h un seul caudidat de la liste ou qui
en donnent it plusieurs candidats de la même
liste.
3. Le nombre des suffrages obtenus par
chaque concurrent.
Ce nombre résulte des suffrages exprimés
par les bulletins complets, pas les bulle
tins incomplets et par les bulletins
panachés.
Ces chiffres établis, il est nécessaire d'en
tirer les conséquences pratiques, de fixer les
résultats.
Les résultats
1. Oil déterminera d'obord les candidats
qui passent a la majorité absolue.
La majorité absolue est égale h la moitié
du nombre total des bulletins valables plus
un.
Tout candidat qui réunit un chiffre de
voix égal ou supérieur h cette majorité ab
solue doit être considéré comme élu sans
aucun autre calcul ultérieur.
Deux hypothèses peuvertt alors se présen
ter.
Ou bien le nombre des candidats ayant
obtenu cette majorité absolue qu'ils ap-
partiennent h la même liste ou h des listes
différentes est égal au riombre de mandats
h conférer dans ce cas l'élection est termi-
née.
Ou bien le nombre de ceux qui recueillent
cette majorité absolue est inférieur au noen-
bre de sièges h conférer dans ce cas il y a
lieu de poursuivre les calculs électoraux pour
remplir les sièges qui restent vacants.
II. Et il s'agit de donner ces sièges aux
candidats qui passent d'après la représenta-
tion proportionnelle.
Pour déterminer ces candidats, il convient
de faire 4 opérations
1Elablir d'abord la force respective de
chaque parti.
2. Eliminer les partis qui ne sont pas
assez importants pour parliciper k la distri
bution des sièges.
3. Fixer le nombre de mandats qui revient
chacune des listes admises a la répartitiou
des sièges.
4. Désigner dans chaque liste les candi
dats qui doivent être choisis pour occuper
les sièges revenant h la liste et désigner en
même temps l'ordre des supploaius.
Reprenons séparément chacune de ces
opérations.
1. Etablir la force respective de chaque
parti.
Cette force est mathématiquement fixée
par le nombre de bulletins valables revenant
chaque paai.
A déconseiller, par conséquent, le paria-
chage qui ne peut contribueren rien au
succès d'une liste qui est uue vraie déperdi-
tion de force éleclorale.
2. Eliminer les partis qui nont pas le
quorum.
Pour éviter le morcellement h Tinfini des
groupes le législateur a voulu écarter de la
répartitiou les partis peu importants, ceux
qui n'obtenaient pas un chiffre minimum de
voix (appelé ordinairement quorum).
Ce chiffre varie suivant le nombre de con-
seillers k élire et il représente une quotité
du nombre total des voix et des bulletins
valables.
J1 est de
1/3 des voix s'ily amoirrs de 4 raemb. it élire.
1/4 id. de4h6 id id.
1/5 id. de 7 k 12 id. id.
1/6 id. plus de 12 id. id.
Onnetient done aucurt compte des listes
qui n'auraient pas réuni cette proportion
minima de voix.
On répartit les sièges entre les autres
listes comme si les listes n'ayanl pas atteint
le quorum n'avaient jamais existé. (1)
3. Fixer le nombre de mandats revenant a
chacune des listes.
La repartition se fait d'après le système
de M. D'Hondt en tenant compte de la force
électorale de chaque liste et en se servant
pour tout le monde de la mêtne proportion.
Chaque lisle regoit ainsi autant de sièges
que son chiffre électoral comprend de fois le
nombre de voix le plus réduit obtenant un
siège.
Pour facililer les opérations, le législateur
a préconisé un mode empirique de procéder
qui est assez commode.
On divise les chiffres éiectoraux des listes
par 1. 2,3, etc., on range lesquotients lesuns
a la suite des autres d'après leur importan
ce et on attribue ie 1" siège au plus fort
quotient, le 2d au deuxième, le 3° siège au
troisième quotient et ainsi de suite jusqu'a
ce qu'il ait été pourvu a tous les mandats.
Ainsi supposons 5 sièges k répartir entre
trois parus, ayant obtenu respectivement
3450 voix, 6425, 8930
A. 3450 B. 6425 C. 8930
1.
3450 (4)
6425 (2)
8920(1)
2.
1725
3212(5)
4465 (3)
3,
1150
2141
2976
Le partie A obtient un siêge, le parti B
deux, le parti C deux.
11 peut se présenter trois situations déli-
cats.
Première situation. Si une liste a déjh
obtenu des candidats qui ont passé la
majorité absolue, que faire
Ou cette liste n'a pas obtenu paria majo
rité un riombre de sièges équivalent h celui
que lui assigne la R. P. alors on compléte
sa représentation.
Ou elle a obtenu plus par la majorité
absolue qu'il ne lui revenait par la R. P.
alors elle conserve ce qui lui est acquis,
rnais on recommence le calcul pour répartir
entre les autres listes les sièges encore dis-
pouibles.
Deuxième situation. Si une liste obtient
par la 1 épartition plus de sièges quelle n'a
dé candidats, que faire
Troisième situation. Si un siège revient
h litre égal h plusieurs listes; que faire
II convient de Tattribuer k la liste qui a
obtenu le chiffre électoral ie plus élevé et,
en cas de parité des chiffres électoraux, h
la liste oü figures le candidat en contesta
tion qui a obtenu le plus grand nombre de
suffrages.
4 Désigner dans chaque liste les candidats
élus et l'ordre des suppléants.
On range dans chaque liste les candidats
d'après le chiffre du suffrages qu'ils ont res
pectivement obtenus.
Sont élus conseillers titulaires les premiers
candidats jusqu'ir concurrence du nomhre de
sièges qui revient h la liste.
Les candidats subséquents sont déclarés
conseillers suppléants dans l'ordre oü ils ar-
rivent.
En cas de parité de suffrages le plus agé
est préféré. Indépendant de Gand.)
Grands Vins de Gironde
Pour la Belgique et le Luxembourg
Ypas®. (a®
Expédition en paniers de 10, 12, 20,
25 et 30 bouteilles.
(1) Toutefois el par exception k cette règle générale et
pour éviter eei'lains extremes,iorsque la quotité requisen'a
été atteinte par aucune liste ouque les listes l'ayanl attein-
te n'ont pas obtenu ensemble plus de la moitié de la totalité
des voix, deux hypothèses tout fait exeeptionnelles
sont admises it la répartilion des sièges les listes les plus
j-avorisées dont les chiffres électoraux réunis comprennent
plus de la msitié des voix.
O 1 donut) a cede liste ca qu'oti peut lui
dotiuer, puis ou 1 ecouurk-no») ie calcul Slid
de 1 épai to' enti 0 T s Uu .res listes tons b-s
sièges qui sont encore disp.nibles.
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