Odieuses diatribes.
La liste libérale.
Chronique électorale.
Braban9onne Catholique
(Yproise).
Nouvelles Diverses.
Elections Communales.
membres du bureau regoivent 5 fr. d'in-
demnité par séance.
M. Brunfaut. Ne leur donneriez-vous
pas un verre de vin et quelque chose k
manger
M. Ie Président. Les électeurs qui as
sistent aux opéralions du Bureau, sont des
électeurs k 4 votes, par conséquent fortunés,
et ils savent payer.
M. Brunfaut. A 4 voix ou uue voix,
ils peuvent avoir faim et ils doivent manger.
M. Boone. J'appuie la proposition de
M. Brunfaut.
M. Ie Président. Je ne m'y oppose pas,
mais nous devons augmenter le crédit.
M. Brunfaut. Prenons 1500 francs.
M. Vermeulen. L'élection sera-t-elie
terminée encore le même jour
M. le Président. Le vote, oui, mais le
résultat ne sera probablement proclamé que
le lendemain.
II y a environ 4800 votes pour chaque
série, ce qui donne plus de 9000 bulletins.
Si on en dépouille 300 par heure, dans
chacun des trois bureaux dépouillants, on
aura encore besoin de 10 heures.
M. Vermeulen. Comment ferait-on en
Chine
M. le Président. lis votent lk-bas avec
la queue de leurs cbeveux. Tous les conseil-
lers et même le public éclatent de rire pendant
que M. Vermeulen ritjaune.
Le trottoir dela rue St-Nicolas ne pourrait
êire fait qued'un cöté; la rue n'a pas assez de
largeur. Dans peu de temps on mettra la
main k l'ceuvre.
Ce travail estévalué de 1200 k 1300 fr.
La séance publique est levée k G h. 30.
Dans son numéro du 20 Octobre, Le Pro-
grès annonce, en grands caractères, qu'il a
regu un article en réponse aux odieuses dia
tribes contenues dans le Nieuwsblad de la
veille. II ajoute nous regretlons de devoir
en remettre insertion h un prochain numéro.
Nous avons aitendu. avec impatience, le
prochain numéro du Progrès, et nous n'y
avons pas rencontré I'article en réponse.
Pourquoi
La diatribe est une critique arnère et vio
lente, un libelie difïamatoire. On ne pourrait
qualifier de diatribe l'article du Nieuwsblad
que pour autant que le journal catholique
flamand eüt difïamé soit une personne, soit
un parti. Or notre confrère s'est borné k
copier quelques extraits du Weekblad, parus
après l'élection provinciale, qui donna une
si épouvantable raclée au parti dont M.
Houtekiet avait été le candidal.
Est-ce que l'article du Weekblad était peut-
être lui-même une diatribe
Nous n'avons point k examiner cette ques
tion. Si odieuses diatribes ii y avait, c'était
au Progrès k relever l'article de son ami le
Weekblad. II ne l'a pas fait. II était done
permis au Nieuwsblad de faire renaitre l'arti
cle et de le servir aujourd'hui aux amis du
Progrès et du Weekblad.
C'est sous forme de portraits peints par
eux mèmes que le Journal catholique k re
produit les dires du Weekblad, eriyajoutant
quelques commentaires beaucoup moins
amers et violents que les appréciations du
Journal radical.
Cela peut-ètre gênant et même fort amer.
Mais il n'y a Ik aucune diatribe, et si le Pro
grès a un reproche k faire k quelqu'uu, c'est
évidemment k son sosie du Weekblad.
C'est comme si le Progrès qualifiait d'odi-
euse diatribe l'article oü nous avons reproduit
la définition donnée, par quelques journaux
socialtstes et même publiée par affiches, de
certains libéraux Yprois qui se font les
lécheurs de bottes des doctrinaires.
Nous n'en avons jamais dit autant, Mais,
quand on voit ceux qui ont fait ce reproche
k leurs amis ei alliés, lêcher jusqu'k la se-
melle des bottes doctrinaires, il ne peut nous
être imputé k grief de dire au public voyez
comme ils s'apprécient, voyez comme ils
s'aiment
II restera dit et écrit par le Weekblad que
M. Bossaert et ses amis (Bossaert en Cie) ont
jugé au-dessous de leur dignité de se lever
étant membres d'un bureau électoral
pour voter pour M. Houtekietqu'ils ne
connaissent les petits que quand ils ont be-
soin de leurs votes pour arriver k l'Hótel de
Vitle qu'ils ne voient dans la politique que
le moyen de servir leur ambition et d'avoir
une occasion de se procurer k eux et les
leurs de grasses positions (voor zich en ko
zijntjes vette postjes te winnen). Ce sont
des impuissants, des incapables, des champi
gnons pourris, des coqsrotis etc. etc.
Bien entendu, tout cela est exagéré. Mais
cela ne vient pas de nous. Supposons qu'un
dixième soit vrai, ce serait déjk bien assez.
Dans tous les cas, le Nieuwsblad n'a, lui, dif-
famé personne.
Maisce qui sera cocasse, ce sera de voir
le Weekblad prendre aujourd'hui la défense
de ces hommes qu'il a taxés de hautains,
ambitieux, égoïstes, intéressés. Nous atten-
dons ses explications.
L association libérale a proclamé ses can-
didats jeudi soir. Nous attendons le compte-
rendu, que publieront sans doute les
journaux libéraux de la fameuse séance
oü les candidatsse sont fait entendre.
Nous donnons encore la liste des candi-
dais doctrinaires-progressistes et nous li-
vrons leurs noms aux méditations du pu-
blie
MM. Wydooghe Vermeulen Dechièvre
Joos Nolf Van Eeckhout Bossaert Ver-
schaeve Onraet Lapiere HarteelBrun
faut VandevyverSpeybrouck lweins.
On sait que la jeune gardesoi-disant
progressiste, pour plaire aux pontifes du
libéralisme, et pour faire pièce au Volksbond
avait décidé de ne pas présenter de candi-
dats. Or on voit figurer sur la liste
MM. Vermeulen, président d'honneur.
Onraet, président.
Nolf, vice-président.
Vandevyver, commissaire.
Joos, commissaire.
II ne manquait plus que quelques innomma-
bles pour compléter la coterie des gardes de
la Lune.
Et le Vrijzinnige Volksbond n'a pas de
candidats, lui. O ironie O mystification
O démocratie libérale
Pourquoi, de grace, cette omission Et I
que deviennent les promesses de la Lutte et
du Weekblad
Oü sont les socialistes convaincus de
overtuigde socialisten. (La Lutte).
Gageons que si nous avions le malheur de
désigner sous ce nom quelques uns des can
didats de la liste libérale, nous aurions k
essuyer toutes les colères du Progrès et
même de La Lutte, qui devient. depuis quel
ques seuxaines, aussi doctrinaire que le Pro
grès d'autrefois.
A mesure que les elections aprochent.nos
gueux perdent de plus en plus la tête. Non
seulement, dans leur affolement.ils entassent'
mensonges sur mensonges,mais ilscommen-
cent même a sauterk pieds joints sur les ar
ticles du code électoral, qui édite cependaut
des peines sévères contre certains agisse-
ments,quenos adversairesnese font plus fau
te d'employer,eux qui ont cependantcontinu-
ellement kla faouche les mots tricherie,corrup
tion etc. etc. en parlant des Catholiques.
L'autre jour un libéral voulait parier une
certaine somme d'argent, que les libéraux
l'emporteraient. Geci est cependant défendu
par la loi. Mieux que cela un autre est allé
présenter une somme d'argent k un électeur
catholique,s'il voulait s'engager k voter pour
les gueux. Un autre encore, aprèsavoirbla-
gué publiquement dans un café disantque les
gueux étaient sürs de l'emporter, commande
un souper au baas pour fêter le succès des
libéraux et dit textuellement Vous pouvez
commencer a preparer le souper».11 est
vrai que ce sera un singulier fricot, celui-lk,
qui a besom de mijoter pendant un mois
Le même courtier électoral perdant toute
mesure, se mit k accuser k haute voix devant
tous les consommateurs présents, une des
notabilités les plus honnêtes et les plus res
pectables de notre ville, de vouloir faire ce
qu'il était justement en train de faiie
lui-même, en disantM. 1a, nous le
savons bien, 50.000 fr. en caisse pour
acheter des voix (textuel).
Nous avons toujours vu, que chaque
fois que nos adversaires ucuuoaient pour
donnet' le change les catholiques de faire
de la corruption électorale, c'est qu'ils
avaient l'intention d'enfaire. Nous engageons
done vivement nos amis k ouvrir l'ceil et k
signaler ïmmédiatementa qui de droit toutes
les manoeuvres de ce genre qu'ils pourraient
surprendre.
Nousrecevons communication d'unepoésie
faite sur l'air de la Brabangonne. Ge chant est
fort en vogue en ce moment dans les villes
du pays VVallon oü il y a lutte. 11 est aussi
de circonstance chez nous
1'' GÜUPLET.
Les libéraux, par des efforts suprêmes,
Avaient tenté de saisir le pouvoir
En employant tous les moyens extrêmes
Que leur dictait un chimérique espoir,
Mais de tout tetnps notre cnère Belgique
Aima la paix, l'ordre et la libertö
Voilk pourquoi le pam catholique
G'est le parti de l'tmmortaliié. (bis)
2me COUPLET.
De l'Homme-Dieu l'infaillible doctrine
Nous dit d'aimer nos bères ntalheurenx,
De visiter la pauvreite chaumine
Oü l'orphelirt pousse un cri douieureux
Nousobservons la règle évangéiique,
Vous pratiquons !a saiute charité
Voilk pourquoi le parti oalhoiique
G'est le parti de l'immortalité. (bis)
3me COUPLET.
Les vrais amis de la classe ouvrière
N'existent point chez les hommes sans foi,
Nous les trouvons sous la noble bannière
De qui respecte et l'Eglise et sa loi
De Léou XIII écoutez l'encyclique
Vous qui pi êehez partout l'égalité
Bons ouvriers, le parti Catholique
C'est le parti de la fraternité (bis) Fin.
Voir aux annnonces Les grands maga-
sins du Printemps de Paris.
BURGEBSTAND**VAN YPER.
Collége électoral
VILLE D'YPRES.
Bureau principal.
du 17 Novembre 1895.
Ypres le 23 Octobre 4895.
Le Président du Bureau prin
cipal informe MM. les électeurs
communaux dela ville d'Ypres
qu'il rocevra les présentations de
candidats et leurs acceptations
lc VENDREDI 1' et le SAMEDI 2
NOVEMBRE 4895, de 4 a 4 heures
de l'après midi, Vieux Marchéau
Rois, n° 9.
Passé ce délai, aucune presen
tation ou acceptation de candi
dature ne sera plus recevable.
Les actes de présentation do
candidats doivent classer séparé-
ment les candidats présentés pour
la première série, comprenant la
petite moitié duconseil et sortant
le 4er Janvier 4900 et pour la se
conde série, comprenant la plus
grande moitié du conseii et sor
tant le 4" Janvier 4904.
A partir du MARDI, 5 NOVEM
BRE, le Président du Bureau
principal communiquera la liste
officielle des candidatsrégulière-
rnent présentés et acceptants a
ceux-ci et aux électeurs qui les
ont présentés s'ils ie demandent.
Le MARDI, 42 NOVEMBRE, de
2 a 4 heures, le Président du Bu
reau principal recevra les pré
sentations d> s témoins désignés
par les candidats.
Le President,
Instructions
au sujet des candidatures
Instructions au sujet
de la désignation des témoins.
Van den 18 tot den 25 October.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 3. Vrouwelijk 6.
Huwelijken.
Daems Hector, kantonale schoolopziener en
Smagghe Maria, zonder beroep.
Dauchy Ttieoliel, daglooner en Glaeys Juliana,
kantwerkster.
Larnou Hendrik, daglooner en De Grendel
Leonie, kantwerkster.
Sterfge vallhn.
Wenes Pbaraïldo, 24 jaar,naaister, ongehuwd
Meenenstraat. Speybrouck Maria, 79 jaar'
zonder beroep, echtgenoote van Spotbeen Bruno'
St-Jan buiten. Dupnez Karei, 63 jaar, brou
wersknecht, echtgenoot van Lynde Maria, Jan-
seniusstraat. Seys Augustine, 58 jaar, zonder
beroep, echtgenote van Houtens Hendrik, Lange
Thouroutstraat. Dejonghe Maria, 78 jaar, zon
der beroep, weduwe van Lauwerens Gas'pard
Kiekenmarkt.
Kinders beneden de 7 jaar.
Mannelijk 5 Vrouwelijk 4
DE LA
J. IwEims.
La présentation doit être signée par 50
électeurs communaux au moins. Les can
didats ne peuvent figurer parmi les signa-
taires de la présentation qui les concerne.
La présentatiou doit indiquer les nom,
prénoms, profession et domicile des can
didats ainsi que des électeurs qui les pró-
sentent.
Elle doit être datée et signée et remise
par trois des signataires au Président du
Bureau principal qui endonnerarécépissé.
Les candidats acceptants dont les noms
figurent sur un même acte dc présentation
sont considérós comme formant une seule
liste.
Aucune liste ne peut comprendre un
nombre de candidats supérieur a celui des
membres a élire.
On ne peut être présenté h la fois sur
deux ou plusieurs listes.
Les candidats peuvent désigner un té-
moin et un témoin suppléant au plus pour
chacun des bureaux de vote.
Les candidats qui se présentent ensem
ble ne peuvent désigner qu'un témoin et
un témoin suppléant par bureau.
Les témoins doivent être électeurs com
munaux; toutefois, les candidats eux-
mêmes peuvent être désignés comme té
moins ou témoins suppléants, même s'ils
ne sont pas électeurs.
Les candidats indiqueront Ie bureau oü
chaque témoin siógera. Ils en iuformeront
eux-mêmes les témoins qu'ils auront
désignés.