Le Secours. (T^eveux g>IuS de Srigm Bouffons. Corruption. M. Wydooghe. Choses inoubliables. Elections Communales. Poperinghe. GONTRE LES ACCIDENTS Capital 10.000.000 francs. Certaines dames sociétaircs ont remis a des courtiers élec- toraux des sommes importantes k l'effet d'acheter les voix de telles et telles personnes qu'elles désignaient. Voici la menace Nous avertissons charitable- ment ces dames trop zêlées que, si elles recommencent leur petit système pendant la présente période électörale, leurs noms figureront en toutes lettres dans d notre journal, accolés k ceux des agents qu'elles ont soudoyes. Espérons de ne pas devoir aller plus loin Notre réponse Si l'auteur de cet article n'est pas le dernier des laches, il nommera l'association qu'il diffame d'une facon aussi honteuse qu'injuste, et il dési- gnera.parnomset piénoms.les dames qui en font partie. S'il ne le fait pas, nous accolerons a l'épithête de lache celle de menteur. N'était-ce pas assez, vraiment, que des prêtresétrangers a laville eussent été insultés a la Grand'place, par d'innommables voyous imberbes, qui devaient quelques uns au moins de la reconnaissance au clergé Ne suffisait. il pas que des soeurs de la Providence ces femmes admi- rables qui ne connaissent que la charité et qui sont absolument. étran- gères aux querclles des partis eussent été qualiflées par les memes vauriens, com me si elles avaient été les compagnes de leurs vices et de leur débauche? Fallait-il encore qu'un journal, qui se pique de ne point faire de person- nalités et qui se prétend l'organe de la véracité, vint diffamer et menacer des femmes qui ne peuvent se défen- dre qu'en faisant appel a leurs maris, hommes mêlés ou non a la politique, catholiques et rnêrne libéraux, qui sont souvent les témoins émus des actes de dévouement et de charité de leurs compagnes, mais qui n'ont jamais trouvé leurs femmes mêlées a la politique Un parti doit être descendu bas pour recourir a une polémique oü Ton met odieusement en cause toute une société de dames, les diffamant et les menacant du mêmecoup. Qui sait si la haine de tout ce qui est honnête et bon n'a pas inspiré Particle que nous venons de repro duce, a quelque enfant ingrat et insoumis, témoin, lui aussi, de la charité désintéressée d'une mère ou d'une sceur Etquecette fois on ne prétende plus que e'est a tort que nous rendons tout un parti responsabie d'une po- lissonnerie commise par quelques malappris G'est l'organe du parti progressiste et socialiste qui a diffamé et menacédes femmesG'est le jour nal de la majorité du parti; car nous savons que les doctrinaires ont été relégués dans la minorité par les progressistes et les socialistes, et qu'ils ont accepté, cette situation Du reste, ils sont alliés en vue de l'élec- tion prochaine, a part d'honorables exceptions qui, pour ne pas être mêlées a des infamies, détournent Ia tête et...., tournent le dos. Noussommons La Lutte de donner suite a ses menaces. Si les dames en question ont distrait les fonds de leur associationelles ont commis un crime qui crie vengeance au Ciel et que les lois humaines punissent de peines graves. II faut qu'elles soient connues Si Partiele est une diffamation a ajouter a toutes celles dont les catho liques sont l'objet, et spécialement lesélusdu Février 4891il faut que son auteur soit connu et qu'il soit mis au pilori S'il se tait, cela retombera sur le parti libéral militant tout entier, et l'auteur restera un lache et un men teur Nos libéraux sont partisans des ïöles et des eftets burlesques. Après la scène tragico-comique de l'assera- blée electorale qui a eu un si grand succès d'hilarité Dimanche passé huit jours, voilé qu'un cabaretier gueux de la Place a inventé quelque chose de neuf. II a bravement arboré si ['expression est juste une buse servant de hampe un drapeau bleu. Une pancarte y attachée porte une inscription saugrenue insinuant que cetle buse aurait été portée ou jetée dans le cabaret en question par nos amis. Que le brave gar^on se détrompe; d'abord il nest pas assez important pour que les catholiques s'inquiètent de lui, et puis, des manoeuvres pareilles les catholiques en laissent la spécialité aux gueux qui sont contumiers de fails analogues et pires mêmeinutile d'insister. Ce qu'il y a eu de bon dans la farce ima- ginée par le spirituel cabaretier en question, e'est que la plupart des gens ont cru y voir une preuve que les libéraux n'avaient désor- mais plus de doute sur le sort qui attend leur drapeau bleu. Les candidats libéraux doivent avoir été flaltés d'apprendre le, trait d'esprit de leur coreligionnaire politique. Voila que la lune se mèle, - la méchante! d envoyer des tuiles nos adversaires Ciel, ou cela finira-t il Le Progrès croit être malin en disant que M.Colaert a dit une contre-vérilé en affirmant que M. Vanaerde avait abandonné le barreau et démissionné au greffe. M. Colaert a dit que M. Vanaerde a quitté son étude et le greffe. Cela est il vrai, oui ou non M. Vanaerde reste inscrit au tableau com- tne avocat, de même que M. L. Vanheule qui ne pratique plus, et d'aulres h Ypres et ailleurs, qui ne pratiquent plus ou qui n'ont jamais plaidé. Ce qui est important de noler-- et M. Gravetl'a constaté comme M. Colaert e'est que M. Vanaerde n'aurait pas quitté les positions qu'il avait, s'il n'avait pas été cer tain d'être le successeur de M. Wydooghe; C'est que Mile Président des Hospices a offert la place de M. Wydooghe a des avocats. M. Gravet sait cela, comme M. Colaert. et le Progrès feint de l'ignorer. Ce quoi le Progrès aurait, enfin, raieux fait de répondre, c'est aux graves erreurs commises par M. Wydooghe, en fait de comptabilité. Mais il aurait dü dire que les conseillers de la minorité ont volé la recti fication du budget de 1895, donnant ainsi un immense camouflet M. Wydooghe. C'est pour ne pas devoir idire que le Progrès et ses amis se taisent. Gheluvelt. B. s. M. L. Maertens. E.s. MM. G. Van den Berghe, Ch. L'Haire. C. s. MM. L. Vanderstroeten, L. Vandamme, P. Castetein, Ch. Pattyn, H. Ghesquière B. Durnez. Tous appartiennent l'opinion conserva trice. Ghelüwe. B. s. M. H. Vuylsteke, E. s. MM. L. Soete, Ph. Nuytlen, C. s. MM. Ch.; Bostyn, G. De Brabaudere, J. Denturck, V. Ghesquière, H. Van Ryckeghem. C. N. MM. L. Demyttenaere, T. Ghesquière, A. Waig- nien. Këmmel. B. s. M. B. Thevevin. E. s. M. C. Soenen. G s. MM. G. Brurieel de Montpellier, B. Goudezeune, L. Haelewyn. C. n. MM. H. Descamps, F. Grysón, E. Huys, F. Verschelde. Zonnebeke. B. s. Ml'C. Vanwalleghem. E. s. MM. F. Déveliél, A. Callens, Ch. Priem, L. Pauwelyn, I. Dochy, L, Devos. C. n. MM. R. Vanisacker, C. Versavel. Après les Journaux libéraux, c'est M.Brun- fautqui accuse les Gatholiques d'acheter des votes. Qu'il veuille spécifier. Si non, nous dirons qu'il cherche deseffets. Toujours solennel et malin, ce M. Brunfaut. Que nos braves libéraux se détrompent s'il croient pouvolr donner le change l'o pinion publique Que certain libéral nous ne parions pas de M. Brunfaut pour le mo ment n'oublie pas que c'est exercer de la corruption d'aller prometter des condam- nés de payer leurs amende, s'il votent pour les libéraux Les journaux libéraux ne soufflent mot de la séance du Conseil Communal oü M. Wy dooghe a éié arrangé aux pelits oignons par le Collége échevinalIls ne donnent pas même le compte rendu de la séance Le Progrès revienté ïinoublioble nuit. Nous maintenons tout ce que nous avons dit ce sujet. L'interpellation au sujet des élections communales de 1890 et 1891 a été annoncée trois fois la Chambre. Trois fois elle a été abandonnée 1 1 Le Progrès prétend que si l'interpellation avait eu lieu, on aurait dit M. Colaert quaprès avoir reconnu, comme témoin au l' bureau, la régularilé des opérations électora- les, il avait ensuite signé des deux mains la requète tendante a tannulation du scrutin On aurait mème pu ajouter, pour donner satisfaction au Progtès, que M. Colaert avait félicité M. le Président de Stuers de sa cor rection et de sa loyauté Mais l'honorable député d'Vpres aurait répliqué qu'il avait vu plusieurs fois et que cela avait été constaté dans le procés- verbal voter bulletin ouvert; qu'il n'avait pas Songé que ce fut lü un système; mais qu'ayant appris que la même fraude avait été pratiquée dans les autres bureaux, mais sur une plus vaste échelle, il avait cru devoir ajouter sa protestation h celle des autres. Cela se trouve dans les documents de l'Hótel de Ville. C'est devenu de l'histoire Et le musée électoral du Journal d' Ypres est toujours lü 1 Dans plusieurs communes de notre arron dissement les candidats présentés par les catholiques ont éte élus sans lutte. En vertu de la sage prescription de l'art.20 de la loi électörale qui dispose que, lorsque le nombre des candidats ne dépasse pas celui des mandats conférer, le bureau principal proclameélus les candidats présentés. Oht été proclamés conseillers communaux dans les communes suivantes Eevekdinghe. B. s. M. le marquis V. d'Ennetières. E. s. MM. C. Decat et S. Pro voost. C. s. MM. E. Louf, J. Taillieu, T.Van Eecke. J. Demuynck, P. Van Eecke, C. n. E. Lelieur. Bas Warneton. B. s. M. Henri Joye E. s. MM. J. B. Desmarets, H. Vandermarliere, E. Pillaert. C. n. A. Coppin. Becelare. B. s. M. H. Soete C. s. MM. Ch. L. Deprez, J. Dewulf, P. Devlies, B. SoenenC. n. I. Vandevyvere, Ch. Verslraete. II y a lutte. La liste catholique sortante'porte les noms de: MM. Berten, représentent, Bourgmeste; Van den Berghe, pharmacien, échevin; F. Van Merris, conseiller provincial, échevin; Baeckeroot,brasseur: B.De Gryze, négociant De Vos, cultivateur; Dewulf, docteur; Lava, notaire; E. Lebbe, indestriel; Quaghebeur, cultivateur; Ryckewaert, rentier; J. Van Caeyseele, cultivateur et Van der Heyde, docteur. L'opposilion se compose de MM. René Verscheure,agent d'affaires; Alph.Schaballie, négociantLouis Dequecker, cultivateur Jules Marquis, boulanger retraité et Firmin Devos, docteur. COMPAGNIE D'ASSURANCE de toute nature. Individuelle, Collective, Agricole, Sapeurs-pompiers. La responsahilité j Patrons Civile (Pharmaciens L'explosion des générateurs, Des accidents des chevaux et voitures, Les bris des glacés, Accidents de chasses, Accidents des vélocipédistes. Pour tous renseignements s'adresser h M. Arthur Boom, agent général 5 Comines. Assurances Assurance contre LE NOUVEAU LONDON Knventea YpreschezVa Ommeslagh-Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 399 >t toutes les Mat&i 1 Dépót a Ypres chez Donck 'frères rue de Lille. (A base végètale) fait dispa- raïtre les cheveux gris en peu de jours fortifle la cheve- k lure, en arrêtela chute. II ne \t£che pas la peau. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 3