Aux Électeurs de la Ville d'Ypres,
Begerem
Harteel
Iweins
Lapiere
Vandevyver
Samedi 9 Novembre 1895.
10 centimes le N°.
30 Année.
N 3096
Brunfaut
Boone
Bossaert
Deehièvre
Berghman
Colaert
Üecaestecker
D'II u vettere
Struye
Surmont de Volsberdie
Vandenboogaerde
Vanderghole
Messieurs,
Wydooghe
Iweins d'Eeckhoutte
Speybrouck
Breyne-Devos
Van Eeckhout
Bouquet
Vermeulen
Verschaeve
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypre", et
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Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Onraet
Messieurs les candidats de la lisfe catholique vicnnent d'cnvoyer aux
électeurs la proclamation suivantc:
Yous êtes appeles, le 17 Novembre prochain, A renouveler le
conseil communal de notrc ville.
Vous avez le droit de connaitre noire programme. Nous venons
vous l'exposer aussi clairement et aussi simplement que possible
En matière religieuse Tous, nous sommes catholiques; c'est-
è-dire des hommes pratiquant leur culte et convaincus que la
religion doit avoir sa place dans la société.
En matière politique, nous sommes conservateurs, c'est-è-dire
que nous voulons le maintien de nos liberies publiques et de nos
institutions nationales.
Fn matière sociale, nous voutons voir règner la justice, la Con
corde et la paix entre les différentes classes qui composent la
société la justice, pour les petits comme pour les grands, la
concorde entre les patrons et les ouvriers, la paix et l'union
parmi tous nos concitoyens.
La situation des ouvriers et des pauvres doit être améliorée
par des dispositions légales et des mcsures sages, prudentes et
progressives. Si l'initiative privée fait défaut ou est insuffisante,
les pouvoirs publics out le devoir d'intervenir pour que justice
soit donnée a tous.
Pour réaliser ces idéés, il y a lieu d'établir un minimum de
salaire et un maximum d'heures de travail, partout oü les cir-
constances le permettent.
Nous voulons mettre le pauvre et l'ouvrier k l'abri de la misère,
des accidents du travail et des malheurs de la vieillesse, en
contribuant, avec l'Etat et les Provinces et avec le concours des
patrons et des ouvriers, k l'organisation de caisses de secours et
de pensions.
Les Administations Communales, et les institutions charïtables
qui en dépendent, doivent, autant qu'il est en leur pouvoir,
aider les ouvriers k trouver du travail, afin qu'elles puissent secou-
rir plus abondamment ceux que l'infirmité, la faiblesse ou l'age
mettent hors d'état de travailler.
En matière scolaire les parents doivent avoir le droit de placer
leurs enfants dans les écoles de leur choix.
Tout en réalisant les économies possibles, nous voulons que
Tinstruction soit aussi étendue que l'exigent les nécessités sociales.
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