Chez les Vieillards. Les diffamateurs. Encore et toujours Correspondance Correspondance. ÉLECTÏONS^CÖiiüNAhES La Lutte-De Strijd pose une série de questions au jujet de la situation odieuse faite aux vieillards du Nazareth et du Bégui- nage. Impossible de reproduire toutes les accu sations dont l'administration des Hospices et les Directeurs de ces établissements sont l'objet. II s'agit d'une foule d'actes de pression odieuse exercée sur les vieillards, de per- sécution, et ce qui est plus odieux encore, de menaces de leur enlever leur pain. Tout cela est faux, archi-faux. Faudra-t-il sommer La Lutte-De Strijd de ■oréeiser et de dire si elle attribue ces laits idieux k l'administration des Hospices Ou aux directeurs Ou k l'administration et aux directeurs La Lulte De Strijd pose ses questions aux journaux catholiques. Ce nest pas it eux qu'il incombe de répondre. C'est k ceux qui sont directement mis en cause. Oü êtes-vous done, Messieurs les Direc teurs Dans le temps, les administrateurs des Hospices répondlrent it des questions dix fois moins graves. Ne répondront-ils pas it des fails précis, odieux, tels que jamais on nen a reproché it des personnes chargées d'un mandat public Réponse, s'il vous plait La Lutte-De Strijd répond enfin aux arti cles consacrés depuis plusieurs semaines, paria pressiecatbolique, aux ignobles voyous qui ont puhliquement insulté les sceurs de la Providence. La Lutte-De Strijd, apres un mois de si lence, répond qu'il n'est pas vrai que ses amis aieni outragé les Soeurs. CommentLa Lutte-De Strijd et ses smis respectent les femmes, et ils ont de ïadmira- tion pour les oacrifices qu'elles font, quels que soxent les sentiments qui les inspirent Et e'est le même journal qui accuse nos femmes, nos filles, nos sceurs de détourner de leur destination les fonds qu'elles recuil- lent pour les pauvres et les malheureux Du respect pour les femmes Et c'est plusieurs semaines après que nous avons reproché leurs ignonimies aux amis de La Lutte-De Strijd, que leur organe croit devoir donner un démenti Trop tard, vilains Vos faits et gestes sont connus. Vous êtes au pilori de l'infamie, vous et les vötres Sous ce titre, les journaux libéraux écri- vent Petits électeurs, bourgeois, ou- vriers, vous tous qui peinez et avez tant de mal a nouer les deux bouts Vous tous qui. désireux d'assurera vos enfants les bienfaits de l'instruc- tion, avez trouvé ou vertes nos excel - lentes écolcs publiques, organisées sous Ie principe de la gratuite de l'enseignement Dites vous bien et redites-le k tous ceux que la chose intéresse, que si, par impossible, les cléricaux doivent rester les maitres, vous ne continue- rez pas de jouir de cet.te faveur. Dites vous-bien qu'un écolage sera exigé tic tous ceux d'entre vous qui paient plus que 15 fr. de contribu tions. Les 'Cléricaux auront -beau protes ter avant les elections et pour les besoins de leur polémique electorale; >'s sont trop intéressés a supprimer la gratuité de l'enseignement pour qu'ils ne se batent pas de décréter cette suppression. MM. Schollaert et Woeste ont dit, en pleine Chambre Que la percep tion d'un écolage ètait égui table et devait èlre conseillée. Encore une fois, ouvriers et petits bourgeois, prenez garde et déflez vous Encore un grief et un mensonge qui dis- paraissentM. le Bourgmestre a déclaré en effet k la réunion de l'Association catholique de Dimanche dernier, au nom du parti catho lique et des candidats II faut bien parler, disait l'orateur, de deux accusations qu'on a portées contre nous. D'abord nous supprime- rions la gratuité de l'instruction pu- blique; ensuite nous établirions un impót sur l'eau alimentaire; nous fe- rions payer une taxe. Ges deux affir mations sont si contraires a la vérité que je ne puis les appeler autrement que des mensonges. II n'est pas vrai que nous voulons supprimer la gratuité, paree que ce serait contraire a la- nouvelle loi; paree que la som me qui reviendrait a la ville serait si minime qu'elle ne justifierait pas la mesure. Pareille ac cusation dénote la situation mauvaise de nos adversaires. Applaudisse- ments.) Nous recevons la lettre suivante, en réponse a un discours, que M. Vermeulen a prononcé a une réunion de l'Association Libérale Monsieur, Dans la réunion électorale, tenue la salie des Anciens Pompiers le 27 octobre dernier, vous avez cru pouvoir signaler k l'indignation du public une mesure disci plinaire, prise contre le sieur Baelen, dit Vantomme. Cedernier, d'après vous, aurait été victime de ses opinions politiques. Nous protestons de la manière la plus formellecontre cette allégation et comme nous airnons it croire que voire bonne foi a été surprise, nous affirmons, sans crainte d'être dementis, que déjit en Mai 1895. la peine disciplinaire contre Baelen avait été prononcée, pour insultes graves envers Monsieur le Président des Hospices Civils Que celte peine fut remplacée a la de- martde de monsieur le Président même, par la privation de sortie pendant un mois Que lors du jubilé des époux Meersseman, Monsieur le Doyen Boone intervint en faveur du Sieur Baelen, et que la peine fut levée d'une manière complete Que le 19 octobre dernier, la peine d'ex- pulsion fut prononcée pour la deuxième fois contre le dit Baelen, pour insubordination des plus graves, vis k vis du Directeur de l'établissement et en présence de tous les pensionnaires Que cette mesure fut prise k l'unanimité des membres de la Commission Administra tive des Hospices Civils, après un examen des plus minutieux et après avoir entendu l'iniéressé. Le seul reproche qui puisse être adressé k l'administration, c'est d'avoir montré, vis b vis de ce pensionnaire, une trop grande indulgence. Recevez, Monsieur, l'assurance de notre parfaite eonsidération. L Iweins, E. Fraeys, Lambin, Iweins 'd'Eeckhoutte, L. Biebuyck. de la Lune. Nous recevons de la Lune la lettre suivante, passablement maculée de bierre bue Ypres, le 7 Novembre 1895. A Monsieur l'éditeur du Journal d'Ypres. Monsieur, Votre interessant Journal dans son numéro du 6 courant a cru devoir s'occuper de ma personne pour insinuer, que j'aurais moi- même arboré k ma facade une buse serrant de hampe k un drapean bleu. Votre qualité d'éditeur du moniteur offi- ciel de l'hótel de ville doit cependant vous procurer vos grandes et petites entrées au Commissariat de police.Avant d'accuser vous auriez mieux fait de vous informer. Vous auriez appris quela buse qui a été suspendue mon voletaété volée aumarché de poisson. Dans l'interêt de la Justice si pas de vos amis, veuillez employer toute votre influence prés de vos maitres pour demander une instruction sérieuse k eet égard. Je vous prie, Monsieur et au besoin vous requiers; d'inserer la présente dans votre plusprochain naméro. Agréez Monsieur l'expressioo de mes sentiments distingués. V. Tremery Café de la Lune. N. B. II nous revient que le tuyau en question a été placé par un ancien habitant de la Lune, a certain réser voir On écrit de Poneringhe Une manifestation unanime et spontanée a accueilli M. Henri Calaert, k son retour d'Amsterdam, oir ii a repu la Croix d'Honneur pour les ressorts de son usine, exposés lors de lExposilion universelle de, la métropole commerciale de la Hollande. Plusdetrois mille personnes sont allées le ehercher k la gare. Une quarantaine de membres de la Philharmonie ont formé une musique pour la circonstance et conduit le héros de la fête k sa demeure, entouré de tous ses ouvriers. Des bouquets, des flambeaux, des feux de Bengale, des lanternes vénitiennes, un feu d'artifice, rien ne manquail k cette mani festation organisée par les habitants de la ville, en dehors de tout concours ofliciel. Un transparant magnifique porta it Amsterdam 1895. Croix d'honneur. Hoogste belooniug aan M. ii. Colaert Hulde aan onzen stadsgenoot Le soir une sérénade a été donnée devant la demeure de l'Exposant par les membres de la dite musique. Comme les journaux d'Ypres ne parient pas de cette manifestation,ne voudriez vous, M. l'Editeur, insérer cette lettre dans le Journal d'Ypres 1 V... k Poperinghe. Trés-volontiers, Monsieur V.... Voila done qui est fait. Nous ajou- tons nos félicitations a celles que les habitants de Poperinghe ont adressées a leur très-méritant concitoyen. LÉOPOLD 11, Roi des Beiges, A tous présents et k vcnir, Salut. Vu la résolution du 9 jui!let I895,devenue exécutoire aux termes del'article 86 de la loi provinciale, par laquelle le conseil provin cial de la Flandre occidentale, confiruiant sa résolution du 18 juillet 1890, a adopté un projet d'acte pour la cession par1 la ville d'Ypres, k la province, moyennant une somme ,de ÖOiOOO francs,des locaux de l'ancien palais de justice de cette ville et d'une bande de terrain de la largeur ,de 2 mètres, k prendre dans la parcelle ca- dastrée section F, n" 258b,, du cöté ,du jardin public et de la longueur du bktiment; Vu les délibérations du conseil communal d'Ypres, des i" juillet 1893 et 28 Septembre 1895, statuantsur le projet d'acte susmen- tionné et décidaut, en consequence, de céder k la province, moyennant la somme de 50 000 francs, les immeubles susindiqués; Vu la décision prise le 26 mai 1893 par la députation permanente du conseil pro vincial pour la réalisation de la vente k la province des immeubles commuöaux précités: Vu l'article 76, n'lde la loi-Qpmmunale; Sur la proposition de Notre: Mitristre de l'interieur et de instruction publique, Nous avons arrêté et arrêtons: Art. ler. Le conseil communal d'Ypres «st antorisé k céder k la province de la''Flanére occidentale,moyennant la somme'de 50-;000 francs, les locaux de:l'anciea,palais de justice ainsi qu'une bandede terrainde la-Iargeur de 2 mètres k prendre ,dans la parcelle cada- strée section F. n» 258&, du cóté. du, jacdin public et de la longueur du batimant. Art. 2. Notre Ministre de intérieur et de l'instruction publique est chargé de l'exé- cution du présent arrêté dont expédition sera transmise i Notre Ministre de la justice. Donné k Laeken, le Si octobre 1895. LÉOPOLD. Par le Roi Le Ministre de intérieur et de l'instruction publique, Catholiques élus sans lulte. Nous continuons a donner et des sous les noms des communes: de notre Arrondissement, oü les électi- ons ont été faites sans latte. A part Messines, tous ces résultats sont favo- rables a nos amis. Locre. B. s. M. P. Platevoet. E. s. MM. B. Tob, A. Vandromrne. G. s. MM.: H. De Keuwer, Th- Crabbe. E. Driesens. G. n. M. B. Liefooghe. A Rousbrugge Haringhe. II rn'y a pas eu de lutte pour les candidats de la 10 série Ont été proclamés élus MM. Peel, bourgmes tre, Loncke, échevin, GapoeD.Gast et Sara - zyn, tous catholiques. H y a lutte ou plutót élection pour- la liste de ia 2e série, sortant en 1900. Les candidats catholiques sonK 'MM. De- lanote, échevin, Vandenberghe, Wo.uters, conseillers sortant et Devloo, candidat ijiou- veau. Contre cette liste se présente G. Cambron, garpon boulanger, farceur BURGERSTAND* VAN YPER. Sterfgevallen. F. Schollaert. Arrondissement d'Ypres. Van den i ot den 8 November. Geboorten. Mannelijk geslacht 0. Vrouwelijk 0. Platteeuw Leopold, 71 jaren, zonderr beroep, ongehuwd, Korte Meersen. Delbeke Eusèbre 87 jaren, schoenmaker, weduwaar van Obyn Marie, Patershovekes. Phlypo Henri. 20 jaren, Bediende, ongehuwd, Minneplein. Titeca Marie, 71 jaren, zonder beroep, weduwe van Debuf Jean, Meenenstraat, Pbiiippuert FranQois, 76 jaren, dekkersdiende, echtgenoot van Decuyper Sophie, lange Thouroutstraat. Douterland Reine, 85 jaren, zonder beroep.we duwe van Lalieyne Flrangois, St Jacobs buiten.— Froidure Juiien, 83 jaren, brouwer,, weduwaar van Uonduel Hortense, Ryseistraat. De Co- ninck Marie 20 jaren, strijkster, echtgenote van Colïyn Henri. Neerstraat Sinave Camilla, 7 jaren, zonder beroep, St Jacobs buiten. Menu Julienne, 71 jaren, huishoudster, echtgenote van Sinnaeve Charles, St Pieters buiten. Puteanus Sophie, 67 jaren, zonder beroep, weduwe van Vanhecke Frangois De Haernestraat. Salomé Sophie, 73 jaren, zonder beroep, echtgenote van Vanbrabandt Ivon, St Nicoiaais buiten. Kinders beneden de 7 jaar. Man. geslacht 8 Vrouw. A

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 3