"'fe msm 1 mSSm AVydooghe |j|j^ Surmont de Volsberghe Vandenboogaerde Vanderghote Brunfaut Dechièvre II ar teel Boone Colaert Deeaestecker Iweins D'Hu vettere Lapiere Vandevyver Bossaert Begerem Onraet ISftSll Berghman Speybrouck I1 Breyne-Devos Van Ëeckheut Bouquet Vermeulen Fiers V erschaeve Fraeijs Iweins d'Eeckhoutte ;E!L COI Mereredi 13 Novembre 1895. 10 centimes le N°. 30 Année. IN 3097 gÉÉIll On s'aboime rue <ju Beurre, 38j A Yprei, et A tous les bureaux de poste du royaurae. Le JOURNAL 1VYPB.ES parait le Mereredi et Ie Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'uu an et se régularisent fin Dócembre. Les articles et communications doivent êtro adrosses franc de port i'adrosse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps ,iu journa pour 30 centimes la ligne. 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Biebuyck d'avoir appotié dans cette affaire, en séance Si ctète, des faits inexacts et que, dès lors, d' Biebuyr.ü avait ie droit de lépondre en séance puotique a cette allegation. ftlr le Bourgmestre k elos ia discussion lorsqu'tl a jugé suffisanies les explications i'ournies de part et d'autre et il avait commencé par justi- lier sa manière d'agir. Quant it la discussion, qui a eu lieu au sujet des erréurs contettues dans les budgets des Hospices, eeile-oi devait avoir lieu en séance publique. li peut être désagréable pour Mr Wydooghe que son notn y ait été mêlé,mais on ne peut oublier que la discus sion d'un budget doit toujours être publique. Deux questions sont traitées dans la lettre de M' Wydooghe les budgets d'abord, sa détnissioii e nsuite. Nous aliens les examiner. Pour les budgets, il a été chargé, il le recommit, de dresser des avant-projets depuis 1865, quoiqu'tl ne lut pas chargé de la comptabilité, tnats le budget était arrêté par la commission des Hospices. Ma res. ponsebilité, dil Mr Wydooghe, était done enlièreuient it couvert. Strictement, eest vtai. Mr Wydooghe es^ couvert et les erreuts qu'il a commises sont devenues celles de ia commission. Seulement, j'ai voulu me rendre comple jusqu'it quel point M. Wydooghe est couvert, si cette couverture existe en fait autant qu'en droit. Je suis allé hier, h la séance de la commission, et j'ai posé h M. le Président des Hospices la question suivante Arrivait- tl a la commission d'exrininer et de discuter cette parlie du budget qui comprend les re cettes extraordinaires V M. le Président m'a répondu Njus i'aeceptions de confiance. Done ie travail de M. Wydooghe est bien ie siert et la commission n'y apportait pas de ciiangement. Les erreurs censtatées et qu avoue, il voudrait faire croire que ce sont des omissions qui ont passé inaperpues lots de la discussion du projet par la comrais sion el de 1 approbation par Ie conseil com munal. Ges erreurs il en fait de simples inad- vertances. Get euphémisme est joli sous sa plume. Ge sont bel et bien des erreurs et mème des erreurs grossières. Mais nous prenons acte de l'aveu de M. Wydooghe. Gest lui qui était chargé de dresser les bud gets. Le budjet de 1883 et les modifications y apportées, M. Wydooghe les avoue égale- mentmais il voudrait metlre en doute quelles soient de sa main. Qu'il fasse un aveu complet et quit ne nie pas son écriturt. Ni lui ni personae ne peut le faire. Qu'im- porte quune expédition portant les mêmes corrections k l'encre rouge soit entre les mains du receveur, e'était M. Wydooghe qui etait chargé de dresser Its budgets c'est lui qui a rernis l'exemplaire au receveur, car eet exemplaire porie la mention d'approbalion du budget écrite de sa main. Mais eetle circonstaiice ne prouve pas, a toute évideiice suriout, que ces corrections n ont pas été faites a l'msu de la commission. ourquoi ie cahier d'observatioris de 1883 annonce-t il uu excédent de 19003 96 et celui de 1884 dit-,1 son article des recettes extraordinaires que lexcédent du budget de 1883 es, de 4383,67? SU, co,„m,T»tl avait su quelque chose, il est supposer quefie en eut fait mention dans son cahier de 188-k 11 est impossible, en effet, d'ad- mettre que la commission ait voulu cacber cette modification a l'administration commu nale. Le fait serait trop grave, mais Ie cahier est inuet a ce sujet. M. Wydooghe aura agi par inadvertance. L ancien Secrétaire des Hospices ne ré- pond pas aux autres observations qui ont été formulées. Pourquoi a-t-il déduit deux fois la somme de 60,000 fr. en 1890 et en 1891» Pourquoi déduit-il en 1892 la somme de .fr! 27,360.47 qu'il a employé en 1891 et qui est portée irrégulièrement dans les écritures de cette année et pourquoi ne déduit-il pas en 1893 uue somme de 37639,53 fr. dont il a fait emploi en 1892 Pourquoi le fonds de prévoyanee est-il porté tantót pour 60,000 fr. tanlót pour M. Wydooghe passé toutes ces erreurs sous Silence, il préfère oriiiquer. II a consta- té, dit-il, qu au budget de la même année qui se trouve ii l'Hötel de Ville, on a fai, également des corrections après l'approba- tion; cela est-il régulier, deinande-t il. M. Wydooghe triomphe trop vite, il n'a pas tout vu. Sous la correction k l'exem plaire de l'hótel de ville, il est ajouté rec tification faite en Ootobre 1895, paraphé Boudry. Et en effet cette annotation a été V Ëj. -i J*' E i 31

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 1