Le Seoours. A, BISOUEY D'ARRAING Rue de Lille, 18, maison de mnm (T^eTCHX w Giriö!!! La revue. Le banquet. Un incendie. ISSTITUT MÉDICif WlSDMCI Habemus confitentem reuro. CONTRE LES ACCIDENTS Capital i 0.000.000 francs. de GEVR4AGD GOMMISSION DÉPOT A. Werbrouck-Vinckier, ment les solistes MM. Balmaekers, Beer- naert, Castel et Flamand, qui ont joué en artistes. Après la messe, le corps des pompiers et l'Harmonie communale se rendirent k la Grand'Place.pour y être passés en revue par M. Le Baron Surmont de Volsberghe, Bourg- mestre d'Ypres. Au moment oü le premier magistrat de la ville faisait son apparition devant le front de la compagnie, la musique libérale des An ciens Pompiers arrivait rue au Beurre. Elle fêtait aussi la Ste Barbe, mais d'une fapon toute autre et bien moins digne que nos pompiers. En effet, et ceci n'est certaine- mentpas du au hasard, du moment qu'ils approchèrent de la Place oü MM. les Bourg- mestre et échevins ainsi que MM. Iweins d'Eeckhoutte et Fraeijs, conseillers commu- naux se trouvaient, ils se sont mis it jouer l'air Funiculi-Funicula.sur lequeldes paroles ignobles ont été adaptées k 1 adresse des Catholiques. Une seule des injures que ren- ferme cette vraie chanson ordurière et que le singulier public qui suivait la musique, chaiitait en choeur, suffirait pour faire juger l'auieur de la chansonPapen dieven laf- faards caftaards.... voilk quelques unes des aménités qui y foisonnent. G'est égal;il faut avouer que les catholiques sont de bien braves gens, de vouloir souf- frir tout cela. Si une chanson pareille ne se comprend pas en période électorale, trois semaines après l'élection, elle constitue un véritable appel k la haine entre les citoyens d'une même ville et surtout un outrage public aux autorités régulièrement con- stituées. Nous aurions voulu voir, dans le cas oü pour le malheur de notre cité, les libéraux eussent remporté la victoire, si un bourg- mestre libéral eüt toléré k la Grande Fanfare la dixième partie de ce que se permettent MM. les anciens pompiers. Nous sommes d'avis toutefois que ces excellents anciens pompiers s'abusent étrangement enayant une foi par tróp robuste dans la longanimité de nos édiles. Tant va la cruche a ïeau.... Les anciens pompiers disparus, M. le Bourgmestre fit donner lecture des arrêtés qui contéraient k plusieurs pompiers une médaille en récompense de leurs bons et loyaux services. Deux membres de l'Har monie: MM. Henri Clément et Charles Wouts et M. Théodo're Fiers, maréchal des logis des pompiers, l'obtinrentpuis un brigadier futreconnu comme sous-officier et un pom pier comme brigadier. Ensuite M. le Bourgmestre passa la revue de la musique et du corps. Nous croyons pouvoir assurer qu'il aura été satisfait, car jamais encore nous n'avons pu admirer un corps armé plus brillant et dont les hom mes avaient une tenue plus correcte. Le banquet eut lieu k deux heures. La plus joyeuse animation n'a cessé d'y règner et les toasts au Roi, k l'Administration com munale, k l'Harmonie et k M. iweins d'Eeck- houtte, qui avait bien voulu prêter sa belle voyés.évidernment pour cause politi que. Nous reproduisons plus loin la ré ponsc de M. Lapiere, telle que nous 1'avonsrecue, cooque dans ce style qui lui est propre et qui dénote un grand esprit en même temps qu'un homme de lettres fort distingué. Mais.... il y a un mais en don- nant a ia lettre de M. Lapiere 1'hos- pitalité de nos colomes,nous ouvrons asesanciensouvriersledroit de répon- se. Ils peuvent en user librement et longuement. N. B. Dans son post-scriptum, M. Lapiere se plaint du nombre sans cette croissant de marbriers qui se sont éiablis depuis quelque temps a Ypres. Que voulez-vous, cher Monsieur 11 en est ainsi de tous les métiers. En definitive, il n'y a pas de monopole pour vous. Est-ce pour conserver ce monopole que vous avez congédié tous vos Pol ou Paul Voici la réponse de M. Georges La piere, ex-candidat pour le conseil communal d'Ypres. Ingénieur-Entre preneur, expert Juré etc. etc. Ypres, le 9 Décerabre 1895. Monsieur l'éditeur du Journal d'Ypres. Je lis dans votre N° du 7 courant que vous vous occupez de ce qui se passe dans mes ateliers. Ceci m'étonne n'ayant pas eu le plaisir de remarquer ce fait de votre part pour plusieurs industriels de vos amis, qu'il ne me plait pas de nomrner et que tout le mon de ici désigne. Comme votre article susdit est présenté sous une forme quasi courtoise, je veux bicn vous donner les renseignements que vous sollicitez de ma part. Voici l'avis qui a été affiché dans mes ateliers Avis. En présence du maintien de ['adminis tration cléricale k l'Hötel de Ville Vu que depuis cinq ans ma maison n'a rien düfournir, ni comme travail ni comme matériaux, et que eet état de cboses ne sera pas madifié aussi longtemps que ces Mes sieurs seront au pouvoir, puisqu'ils ne veu- lent pas donner les travaux et fournitures k 1'entreprise publique, je ne puis plus faire le sacrifice de donner de l'ouvrage k un aussi grand nombre d'ouvriers. J ai décidé de remercier les célibataires et les derniers rentrés, qui sont libres de chercher de l'ouvrage ailleurs dès aujour- d'tiui et qui ne feront plus partie de mon atelier k partir du 30 Novembre prochain. Cette mesure s'applique k 1° Demev Léopold, 2° Declercq Alphonse, 3° Maertens Paul, 4° Nevejans Paul. (s.)G. Lapiere. Ypres, le S3 Novembre 1895. Je vous ferai remarquer que je n'ai de- mande le suffrage daucun de mes ouvners et que je savais pertinnement depuis long temps que plusieurs étaient membres de la Salle pour la circonstance, ont été appiau- jeune garde catholique que de plus, chez ont quitté l'atelier avant le temps révolu et sans me prévenir, quoiqu'ils eussent touché toute leur semaine compléte. De plus les deux premiers avaient eu des difficultés avec le restant de mon personnel. Vous parlez de scandale En fait de scan- dale je ne vois que celui qua créé le Nieutv- blad, votre confrère et ami. Agrééz, Monsieur, mes salutations sin- cères. G. Lapiere. P. S. J'ai du renvoyer les nommés E. Woets, Deroux, Liefooghe, Credis et Fiers, six semaines avant les élections. Cette réduction prévue de mon personnel provient du nombre sans cesse croissant de marbriers, qui se sont établis depuis quelque temps k Ypres j'ai encore le plus d'ouvriers en ce moment de tous mes collègues. La sotte équipée, dirigée contre ma mai son par le charitable Nieuwsblad, n'est done qu'un pas de clerc qui pourrait lui coüter cber. G. L. En effet, c'est un pas de clerc Que votre sotte affaire Et si cela vous coüte cher Tant pis pour vous... Lapiere. Hier, mardi soir, vers 10 heures, un in cendie a éclaté chez le fermier Priem, St Pierre extra-muros, k une distance de 20 k 25 minutes de la Grand'Place. Le feu s'est développé avec une grande vitesse, et, k onze heures moins le quart, le corps de logis et les grange et étables atte- nantes ne formaient plus qu'un immense brasier. Heureusement les bestiaux, k part deux pores, ont pu être sauvés. Nospompiers sont arrivés sur les lieux du sinistre k 11 heures, après avoir trainé leurs pompes k traver le chemin quasi-im- praticable dit 't Pannestraetje Ils ont laissé deux pompes en route et ont été obligés de porter les deux autres sur un par cours de deux k trois cents mêtres. Tout le monde a admiré la force des nouvelles pompeset l'excellence du matériel. Si l'incendie avait eu lieu en ville, il eut été éteint au bout de quelques minutes. Les pompiers n'ont eu qu'k éteindre le brasier. A 11 heures il n'y avait plus rien k sauver, si ce n'est une grange située k quinze mètres du corps de logis et que les flammes n'ont puatteindre, grace k la direction opposée du vent. Quelques musiciens des anciens pompiers, revenantde leur répétition, se sont rendus k la ferme Priem et ont jugé opportun etcon- venable de gouailler. M. Georges De Coene accompagné du cabaretier de La Lune, a même trouvé plaisant de parler Hespe en Vollaert derrière le dos de M. Colaert. Mal leur a pris l'honorable eténergique Eehe- vin les a honteusement expulsés. C'était le moment et I'endroit de faire de la sotte politique, vraiment Mais quelle autre politique pourraient faire ces gens lk dis frénétiquement, de même que les répon- ses k ces toasts. M. Georges Lapiere est en aveu. II a done affiché, dans ses ateliers, l'avis que nous avons donné dans notre dernier numéro, et par lequel plusieurs de ses ouvriersont été ren- moi, ils envoient leurs enfants aux écoles qu'ils choissisent librement eux-mêmes. Les deux premièrs étaient électeurs, les deux autres ne 1 etuient pas et je ne me suis jamais inquiété de leurs opinions politiques. L un d eux etait au service militaire et pouvait travaslier pendant ses congés le dernier netait embauche que depuis quel- k N. J. BLOCH Usrwns a vAPKt it a TOMIiLA INK, purs Naxot T A PIO CA^BLO C'H ËEB COMPAGNIE D'ASSURANCE de toute nature. Individuelle, Collective, Agricole, Sapeurs-pompiers. La responsabilité Patrons Civile (Pharmaeiens L'explosion des générateurs, Des accidents des chevaux et voitures, Les bris des glacés, Accidents de chasses, Accidents des vélocipédistes. Pour tous renseignements s'adresser k M. Arthur Boom, agent général k Comines. 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L'ouvrage dirni- 1 Nouvelle cure remarquableMr Denies, rue nuant.j'ai dit les remercier en leur laissant des Genisses' k Scliaerbeek, guóri sans opéra hun jours pour chercher de l'occupation. lis tion d'un cancer a la lèvre, par le traitement de l'institut Windelincx. FABmaUE CE F.AODUITS ALIIKENTAIRE3 DEPOT Garand pur et véritable Le Tapioca sortant de nos Usines" a acquis, depuis 70 ans, une réputation de si bonne et si pure fabrication, que plusieurs produits cherchent a entrer dans la consommation avec la copie textuelle de nos éiiquetlest de notre marqué et de notre paquetage. Pour mettre ün a ces contrefa^ons déloyales, MM. BLOCH préviennenl le public que le Tapioca sortant de leurs üsines sera vendu dorénavant sous la dénomination de Tapioca Bloch. Nous prions le public de réclamer le véri table Tapioca Bloch. BOITE 1 f. 50 Les SEULES .oaiTATinslSid»". viniEs IRRITATIONS UBPOT DANS 1 et toutes les Maladies „oe Dépot a Ypres chez Donck frères rue de Lille. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1895 | | pagina 3