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CMBOM/Q&E LOCALE.
Samedi 14 Décembre 1805
10 centimes le N°.
80 Année. N° 8106.
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RECTIFICATION.
Les réclamations.
Je suis encore faché.
Un scandale qui doit cesser.
Installation
des tonseils Communaux.
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On
s abonne rue ctu Beurre, 36, a \pres, eft k tous les bureaus de poste du royaume,
Le JOURNAL D'YPHES parait le Mercredi at !e Samedi.
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A propos de l'incendie de Mardi
dernier.
Dans notre numéro de Mdrcredi
dernier, nous avons rapporté, que
Monsieur Georges Decoeie, s'était
permis, lois de l'incendie de la ferme
Priem, de prononcer des paroles in-
convenantes a l'adresse de Monsieur
l'Echevin Colaert. Nous avons en outre
fait com prendre que Monsieur Qecoe-
ne, pnr sa conduite, avait justifié la
mesured'expulsion dont il a óté 1'objet.
Nous devons reconnait re aujourd'hui
et nous le faisons volontiers, que nous
nous sommes trömpés.MonsieurGeor- i
ges Decoe'ne n'est pas l'auteur des
paroles inconvenantes qui ont été
adressées a Monsieur Colaert. Nous I
ajoutons de plus que nous avons ap- j
pris depuis, que Monsieur Georges
Decoene a blaméimmédiatement celui
qui les a prononcées, et qui se trou-
vait derrière lui.
11 est done facheux que la rnesure
d'expulsion ait été prise a l'égard de
M. Decoene qui était innocent,et nous
ne pouvons que blamer le véritable
coupable de sa lacheté, en cette cir-
constance.
Les annonces coütent 15 centimes Ia ligne. Las récH.-nas dans !o 5 jrpj da jo.irui r. our
30 centimes la ligne. Les insertions judiciairest franc la ligno Les numéro's suppió-
mentaires coütent 10 francs les cent exemplairos.
Pour les annonces de France et de Belgiquo etceptó las >i Pl.andres) s'adrosser a l'Apence
Havas Öruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris- >8. Place ,1e ia ilourse.
Nons recevons de M. Tremery, qui
se dit cabaretier, marchand de ciga-
ies,cigarettes, tabacs, vins et liqueurs,
grand'place, n° 8, une réclame,
voyons une lettre de protestation
contre Particulet paru dans notre
journal et dans lequel nous aurions
insinuè qu'il aurait avec M. Georges
Decoene insulté M. Colaert.
Notre honorable correspondant se
trompe. Nous n'avons ni dit ui insi
nuè qu'il ainsultéM. l'Echevin Colaert.
Nous avons dit que M. Georges Decoene
se trouvait en compagnie du cabare
tier de La Lune. Cela est exact; mais,
comme nous le disions plus haut. cc
n'est pas M. Decoene qui avait pro-
noncé les paroles offensantes. L'au
teur de ces paroles est connu et il se
trouvait en compagnie de M.Tremery.
Nous ne pubiions pas la lettre de
cedernier, paree qu'elle désigne un
tiers qui aurait le droit de répondre j
a son tour/et peut-étre vertement, a
M. Tremery.
Si M. Tremery a été expulsé, c'est
sans doute qu'il avait mérité son ex
pulsion. Et s'il ne l'a pas méritée,
qu'il se plaigne ailleurs. Nous avons
constaté un simple fait.
Les libéraux se vanterit d'avoir formulé un
recours contre la déeision de la députation
permanente validanl les élections du 17 No-
vembre.
lis n'ont pas h recourir, ce droit apparte-
nant h M. le Gouverne ur qui agit propria
molu ou sur les ordres du gouvernement.
Mais i! parait que nos adversaires, battus
a 200 voix, se vantenl d'avoir réclamé auprès
de M. le Ministre de l'Intérieur et qu'ils at-
tendent de lui la réformation de la déeision
de la députation permanente, taxée d'odieux
corps de parli et de pis encore.
S'il faut croire nos adversaires, ils basent
leur réclamations sur de piétendus fails de
fraude et de coemptions qu'ils joignent h
ceux qu'ils ont fait valoir auprès de la dépu
tation permanente et que eelle-ci k déjk dé-
clarés controuvés ou non relevants.
Nous n'avons pas k réfuter pour le
moment les nouveaux fails, ne les connais-
sanls pas par le détail. Mais ceque nous pou
vons dire dès mainteriant c'est que ces falts
soni faux d'un bout k l'autre.
Au surplus, la députation permanente
n'ayant pu les examiner, puisqu'ils n'ont pas
été formulés, dans la première réclamation,
il va sans dire qu'en cas de recours, le
gouvernement ne peut plus en tenir aucun
compte.
Puis, sont-ils assez nombreux pour modi-
fier le résultat de l'élection
Les journaux libéraux publieront sans
doute leurs réclamations et les pièces k l ap-
pui Nous les attendrons.
Nous avions constaté un moment d'accal-
mie chez le Progrès. Ls confrère se fache k
nouveau et il déclare trés haut qu'il est faché
et qu'il restera fkché.
Pourquoi 1 Ce ne peut être que parceque
nous avons écrit que les élections avaient
été dirigés par des magistrals, et que si
tuutes les élections avaient toujours été faites
dans les mémes conailions, il n'aurait pas
fallu ut) lr Février.
Ah ce fichant lr FévrierC'est lui qui
est la cause jde la nouvelle colère du Pro
grès
Nous savions si bien que l inoubliable nuit
indispose si fort nos adversaires, et nous
avons commis l'étourderie et l'impertinence
d'en pai Ier encore
Et, voyez, de suite cela recommence Un
flotloutes les déceptions, toutes les rancunes,
toutes les convoilises trahiestoutes les plates
complaisances, toutes les passions haineuses,
basses, cipres a la revanche et a la curée
Quel répertoire Quelle fécondiié Avou-
otis le, nous ne pouvons point y atteiudre,
et nous sommes battus.
Qui, battus Et dut le Progrès, dans son
proobain numéro, écrire que nous nous
avouons battus, nous Ie disons sans dé.ours
nous sommes battus, écrasés par ses argu
ments frappants.
Un mot cependant encore au sujet de
notre phrase Si toutes les élections avaient
toujours été faites dans les mémes conditions,
il n'aurait pas fallu un lr Février.
C'est un aveu dépouillé d'artifice, dit le
Progrès.
Eb! oui, confrère, c'est un aveu. Si l'élec
tion dul9 0clobre 1890 avait été dirigée
par les magistrals, elle eut régulière, et
lé parti catholique eut triompbé dès lors. 11
n'aurait done pas fallu nn lr Février.
Car, les magistrals eussent placé les iso-
loirs de lelie fagon que les électeurs ne pus-
sent pas se surveiller. X n'aurait pas pu être
controlé par Z. Et puisque vous parlez d'en-
quête, permettez nous de vous dire qu'il n'y
a pas deux mors que nous avons découvert
que trois autres électeurs de 1890 ont été
foreés de montrer leurs bulletins de vote en
sortant de l'isoloir M. Cast. k M. Cas. M.
Colp k M. Cor. M. Tan. k M. Tan. Ceux-
ci k ajouter a tous les auires. Avec le temps,
nous en découvrirons encore
Le Progrès dit qua l'éleciion du 17 Novem-
bre, plusieurs piésidents de bureau ont trouvé
que les installations faites par M. Surmont
en personne ne présentaient pas les garanties
voulues et ont, en guise de critique et de cor
rection fait supprimer plusieurs isoloirs.
Mais, confrère, ces magistrals ont bien
fait s'ils ont trouvé que les isoloirs places
conformémenl au vceu de la loi, ne présen
taient pas encore toutes les gaianties vou
lues.
Mais c'est ce que vos présidents de 1890
n'ont pas voulu faire, malgré les protesta
tions de nos amis. C'est,entre autres motifs,
pour celui-lk que nos sommes heureux que
les élections soient dirigées par des magi
strals, et que vous devriez être satisfaits
qu'il en soit ainsi.Et malgré cela, vous n'êtes
pas content, et vous réclamez contre les
opérations des scrutins du 17 Nov mbre,
absolumeni régulières a tous points de vue.
Vous en convenez indirectement, et la dé
putation permanente k dü déclarer que tout
ce que vos réclamations out articulé k eet
égard est controuvé.
Ecoutez, confrère vous n'êtes pas con
tent et vous ne le serez jamais, toujours k
cause du l8r Février.
Continuez k rager, si cela peut vous faire
plaisir. Mais ne tronquez pas les paroles de
vos adversaires et ne les croyez pas assez
naïfs pour reconnatlre des fails que vous
savez n'être pas vrais. C'est tout ce que
nous vous demaudons.
Les lignes que volei, ex traites de la
Réforme, soot d'une navrante actua-
lité
II n'en restera pas möins déplorable que
des ouvriers puissent être privés de leur
gagne-pain pour des faits absolument étran-
gers k leurs obligations de travail. Et il fau-
drait bien une loi pour régler de pareilles
Closes. D'autant plus que, quelle qu'ait été
la cause du renvoi, il y a parmi les expulsés
de vieux travailleurs et notamment un sexa-
génaire attaché depuis trente ansaux usines.
Oui, il faut une loi, pour empêcher des
exécutions baf ba res analogues k celles de
Virginal, litre et Brairie-l'AlleudDes patrons
radicaux et socialistes ont, de gaité de cceur,
pour assouvir des rancunes politiques,
chassé de leurs usines trente ouvriers et ou-
vrières. C'est Ik un scandale sans nom, et il
faut se préoccuper d'empêcher le renouvelle-
mentet la générabsationd'actesaussi odieux.
Ce qui est révoltant, c'est que les gazettes
socialistes n'ont pas encore proféré le moin
dre blame k propos de ces incidents honteux
pour le parti qui ose parfois se targuer de
toléranee. Toute la presse amie des Gerard,
des Picard et des Thiry se tait. Ce silence
est significatie II donne la mesure de ce
que les ouvriers peuvent attendee si un jour
les partisans du drapeau rouge deviennent
les maltres.
Les conseillers communaux dont
les pouvoits ont été validés doivent
se réunir Lundi prochain.
A cette occasion on nousdemande,
de différentes communes de l'arron-
dissement, des renseignements au
sujet de cette installation et de la no
mination des Echevins.
Nous ne croyorts pouvoir mieux
leur répondre qu'en publiant les ex-
traits suivants de la circulaire minis-
térielle du 7 Décembre dernier
Les conseillers communaux actuels réélus
devront figurer en têie du tableau, selon leur
ancienneté, et quk défaut de nomination par
le Roi d'un nouveau titulaire, le bourgmestre
actuei réélu conseilier présidera la séance
d'installation du conseil communal. Les
nouveaux membres seront ensuite rangés
d'après le nombre des votes obtenus, quelle
que soit la date des scrutins, le plus agé
devant être préféré en cas de parité des
votes.
Les conseillers qui auront été proclamés
élus en l'absence de lutte, par application
de l'article 20 de la loi du 12 Septembre
lip llll. J. 1.I..P.
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