ST»?
(Zfyeveux
glug de
Singulière Coincidence.
L'art musical a Ypres.
Exposition internationale de
Bruxelles en 1897.
Gracieux propos.
Ribliographie.
Dans 13 communes, comptant ensemble,
763,034 habitants, aucun des trois partis,
catholique, libéral et socialiste, n'a la majo-
rité.
Ges calculs ne portent que sur les 300
communes principales du pays.
On voit que nos amis sont maitres dans la
plupart des communes du pays. La balance
peneherait bien plus encore en notre faveur
si Ton connaissait le résultat de toutes les
élections, car dans la plupart des communes
rurales ce sont les catholiques qui out été
élus.
II y a quelques semaines une cinquantaine
d'indtvidus inconnus se sont présentés k
la commission de la Jeune Garde. Rensei-
gnements pris, il a été démontré qu'ils
n'étaient pas dignes de faire partie de notre
belle société ouvrière, et ils ont été re-
fusés.
Nous lison? dans le Progrès de Jeudi
dernier, que la société des anciens Pompiers
est en pleine vote de prospérité et que
cinquante nouveaux membres se sont fait
inscrire.
Singulière coincidence
On croit généralement que l'art musical
est fort en progrès k Ypres. II y a une part
de vérité et une part d'erreur dans cette
opinion.
II est vrai qu'il y a dans notre ville un
grand nombre de musiciens, trois musiques
ayant beaucoup d'exécutants et plusieurs
amateurs distingués. Si done on ne tient
compte que de la quantité, il est certain qu'k
aucune époque, Ypres n'a possédé autant. de
disciples d'Orphée. Passez par la plus potite
ruelle ou promenez vous k la Grand'place,
vos oreilles serorit charmées par les notes
suaves jouées par un artiste ou écorchées
par des sons impossibles, aussi rauques que
les gémissements de certain cabaretier,le soir
du 17 Novembre.
Mais l'erreur consiste k croire que la
quantité fait la qualitéL'enseigne-
ment de instrumentation est beaucoup plus
répandu que jadis, mais par contre celui de
la théorie est moins développé.
Certains élèves connaissent k peine la
gamme que déjk ils veulent jouer d'un in
strument; et, k peine l'ont-ilsen main qu'ils
jugeraient fort au djssous d'eux de s'appli-
quer encore k l'étude du solfège.
Les meilleurs musiciens de la ville sont
cependant encore toujours les anciens, paree
qu'ils joignent k leur talent comme Instru-
mentiste,° de solides connaissances théo-
riques.
Nous entendons par savoir a fond la théo
rie, non seulement connaitre bien le solfège,
mais même et surtout pesséder les régies
élémentaires au moins de l'harmonie.
Combien y en a-t-il de nos jours, parmi
les jeunes, chez ceux même qui sont déjè
fo>ts comme instrumentistes, qui sachent ce
que e'est que les régies de l'harmonie Ils
pensent généralement et e'est Ik une gran
de erreur, que l'étude de l'harmonie ne sert
qu'aux compositeurs.
Autrefois l'élève qui voulait apprendre un j
instr ument, devait connaitre d'abord fond
son solfège; puis le professeur lui donnait j
des lepons d'instrumentation, et s'il avait
vraiment des dispositions, s'il prómetlait. il i
lui enseignait les premières régies de l'har-
mönie. Tous nos anciens et excellents
musiciens ont commencé de cette fapon et j
e'est Ik le secret de leur force. Aussi la
mémoire de ces artistes, leurs anciens
maitres, les Menheere Keizer et autres
est-elle toujours chère leurs élèves,
devenus et restant encore toujours les plus
solidesappuis pour nos exécutions musicales.
Un autre fait prouve encore en faveur de
notre thèse.c'estque dans toutes les sociétés
de musique, ceux qui sont les meilleurs lec-
teurs, leshefs I'uuqu t comme on les nom-
me ce sont les anciens enfants de choeur.
Ces jeunes chantres de nos jubés sont
obligés de s'apphquer dès leur
tendre jeunesse k l'étude constante et
journalière du solfège, qui leur est devenue
sifamilière que les tonalilés, les plus diffi
ciles, les tons les plus accidentés et, grace k
la pratique qu'ils ont des diverses clefs,
même les transpositions sont un jeu pour
eux.
Mais encore une fois, pour être ce qu'on
nomme un bon musicien, être bon lecteur
n'est pas suffisant. Ce n'est pas assez qu'on
joue juste, k temps et qu'ori sache bien comp
ter les mesures et leurs divisions, it fain
surtout comprendre ce que l'on joue et savoir
dormer k chaque phrase et même k chaque
note le cachet nécessaire. II y a plus, quand
une faute existe dans la partie, un bon musi
cien doit savoir la corriger par lui-même ou
du moins la voir.
L'étude, même élémentaire, de l'harmonie
procure ces diverses qualités.
Nous ajouterons qu'un musicien qui con-
nait k fond la théorie apprendra au bout de
fort peu de temps n'importe quel instrument,
suffisamment pour rendre de sérieux servi
ces dans un orchestre symphonique, une
harmonie ou une fanfare. Il rendra plus de
services néme qu'un autre qui serait beau
coup plus fort comme instrumentiste, mais
moins au courant de la théorie. Dans une
société chorale s'il a un peu de voix il
sera un puissant appui pour les autres chan
teurs de sa partie.
Ce qui ne nous semble pas progresser
non plus, en proportion des sacrifices qu'on
fait en sa faveur, c'est l'étude des instru
ments k cordes. Non pas qu'il n'y ait beau
coup de violonistes, mais si l'on déduit les
anciens, c'est k dire le groupe d'amateurs
de talent qu'Ypres possède depuis longtemps
déjk et deux ou trois tout au plus des jeunes,
que restera t-il conme qualité?
A quoi faut-il attribuer cela
Ce n"est certainement pas aux professeurs
qui sont des hommes de grand mérite il
noussembleque ce doit tenir plutöt k l'arran-
gement des classes. II y a trop d'élèves et
trop peu de classes.
II faudrait une classe de commenpants,
une seconde pour ceux font preuve d'appli-
cation, une troisième pour ceux qui vont
bien et une classe de perfectionnement.
D'ailleuis il y a k observer que l'étude des
instruments k cordes ne se borne pas k
l'étude du violon. Les élèves qui n'ont pas de
grandes dispositions pour le violon, peuvent
en avoir pour l'alto-viola,1e violoncelle ou la
contr< basse. Une classe d'alto, de violoncelle
et de oontrebasse ferait done le plus grand
bien. De cette iagon, il est positif qu'avec les
ressources musicales que nous avons déjk k
Ypres et les dispositions des yprois pour
apprendre eet art, nous pourrions parvenir
k posséder une symphonie d'une quarantaine
d'archets outre les instruments k vent. Une
société de ce genre ne serait pas un mmce
fleuron k la couronne artistique de notre
ville.
Nous résumerons nos idéés au sujet de
l'art musical en disant que si l'enseignement
de rinstrumentation k l'écoie de Musique
pourrait encore être développé, surlout
pour les cuivres qui laissent le plus k
désirer dans nos musiques, ce qu'il est
I urgent de renforcer avant tout, c'est
l'étude de la théorie. D'abord le solfège,
base essentielle de tout enseignement musi
cal et puis s'il y a un peu moyen
créer une classe d'harmoriie de deux années
d'études.
Les classes de solfège devraierit être ren-
dues sévèrement obligatoiresk tous les jeunes
exécutants de nos sociétés musicales et aux
élèves instrumentistes. La classe d'harmonie
ferait un bien immense k ceux qui sont déjk
forts comme instrumentistes et connaissent
k fond le solfège. On ne devrait aller plus
loin que les régies élémentaires, car cette
science demande des années et des années
d'étude, et k moins de dispositions extra-
ordinaires, elle ne peut être acquise com
plement qu'au conservatoire mais cepen
dant deux années de lepons d'harmonie,
dorinées aux meilleurs élèves, en feraient
d'excellents exécutants.
Pour les futurs organistes et directeurs
de sociétés, elle est indispensable. Un orga-
n'ste est souvent obligé d'improviser
comment peut-il le faire convenablement
s'il ne connait pas au moins les premières
régies de l'harmonie
Un directeur s'il repoit un nouveau mor-
ceau, doit trés souvent, pour le mettre k la
portée de sa société, y retrancher, ajouter
ou changer des parties. II doit lui même
arranger des fantaisies etc.
II doit done connaitre au moins les régies
primitives sur les accords parfaits et dis
sonants, leur préparation et leur résolution,
leurs renversements, les régies d'octave
de quintes et quarte, etc., etc. et sur
tout savoir faire une bonne modulation.
II doit savoir selon le mot d'Haydn passer
de I'une chambre k l'autreen ouvrant la
porte et non en y tornbant avec la porte.
L'étude, de l'art musical organisé de cette
manière ne serait plus uniquement le moyen
d'acquérir un art d'agrement, mais pour
plusieurs celui de gagner leur vie plus tard,
et dans tous les cas, l'art musical, s'il voit
ses adeptes augmenteren quantité ne les ver-
rait pas diminuer en qualité.
Nous lisons dans le Moniteur du 20 Dé-
cembre une série d'arrêtés royaux nommant
les Présidents d'Honneur, Présidents, Com-
missaires etc. de la future exposition de
Rruxelles. Nous y remarquons qu'un Yprois,
M. R. Merghelynck est nommé secrétaire
de la Subdivision E Tirs de la \\e section
Exercices Jeux populaires dont S. A.
R. le Prince Albert est le Président.
.1
Tandis que M. Janson ne cesse d'adresser
des madrigaux au socialisme, les socialistes
continuent k administrer de belles volées de
bois vert aux pauvres radicaux. Voici en
quels termes le Peuple parle de la Réforme
La Réforme a changé de direction.
Le ton désastreusement égoïste et terre-
k-terre qui la rendait si insupportable a été
remplacé par de belles et saines envolées
d'art.Cette robinetterie intarissable fonction-
nant au profit d'un seul,a disparu pour dou-
ner au lecteur un aperpu trés particulier, et
impartial également, de ce qui peut intéres-
ser les êtres pensauts
Pasaimables, lesex-alliés On jdirait un
congrès de belles-mères.
Société de Saint Augustin
Bruges.
Almanach de I'Association universelle de la
Sainte-Familie.
Un volume in-8° de 80 pages, orné d'un
grand nombre de gravures.
Edition de luxe, avec un chromolithogra
ph Prix fr. 0,60
Edition ordinaire Prix fr. 0,30
Etat de la hiërarchie catholique. Ephé-
mérides pour l'année 1896. Calandrier
des Saints, avec notices. Histoire de
l'oeuvredel'Association des families chrétien-
ries. La maison de la Sainte-Famille k
Nazareth. La prière du soir en familie.
Le dimanche dans la familie. Une
résolu'ion radicale. Le Régent Orémus.
La petite emphore de l'Enfant-Jesus k
Nazareth. Les deux petits servants de
messe. Mots et anecdotes. Le conseil
Ier médtcal pratique des families.
L'Almanach de la Sainte-Famille a été
composé par un vénérable prétre en vue de
seconder les intentions de Léon XIII dans
'organisation de la ligue des families chré-
tiennes. A cette effet il donne un court histo
rique de la dévotion qui sert de b;.se k cette
ligue. Lecultede la Sainte-Famille, aussi
ancien que l'Église, s'adressant k cbacun des
membres qui la composaient.n'a pi is sa forme
concrète que dans les temps modernes au
Canada vers le milieu du XVIle siècle il a
marqué sa seconde étape, k Liège, d'oü les
R :di n- ptoristes l'ont étendu k toute la Bel-
gique sa troisième k Lyon en 1837, grkce
au zèle des jesuites et aux encouragements
de Pie IX et enfin il a obtenu sa consécra-
tion en 1894 par bref de notre Saint Père le
Pape glorieusement réguant. L'Almanach
insiste avec raison sur ces deux assises du
foyer chrétien, la prière en commun, et la
sanctification du Dimanche en familie. Des
trails intéressants, de belles histoires, des
bon mots, ct même des conseils d'hygiène,
des remèdes, des avis utiles pour les jours
demaladie, si no nbreux, héiasdans une
familie oü sont représentés tous les ages,
acbèvent de caractériser eet excellentalraa-
nach, qu'il faut répandre surtout dans les
families associées k l'Archieonfrérie Ponti
ficale ou parmi celles que l'on voudrait y
attirer.
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et dans toutes les librairies.
Par exploit de l'huissier Vanderscihuren
domicilié k Ypres, rue de Thourout n» 13
en date du 28 Novembre 1893, Rosalie
Sophie MOENECLAEY, épouse Jules Cor-
neille THEVELIN, résidant chez son père
Charles MOENECLAEY, ouvrier k Loo
sornmation a été faite au dit Jules Corneille
Thevelin, mécanicien, dont le domicile et
la résidence sont inconnus, k comparaitre
le onze Janvier dix huit cent quatre vingt
seize, k onze heures du matin par devant
Monsieur le président du tribunal de première
instance d'Ypres en la chambre du conseil
du tribunal, au palais de Justice, rue vieux
marebé aux Bois k Ypres ce en vertu de
l'ordonnance rendue par Monsieur le prési
dent du tribunal en date du neuf Novembre
1893 sur la requête en divorce présentée
par la requérantp, de laquelle ordonnance
copie a été signifiée au dit exploit.
(signé) VANDERSCHEUREN.
BURGERSTAND VAN YPER.
LE NOUVEAU LONDON
5o7
Van den 13 tot den 20 December.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 1. Vrouwelijk 3.
Sterfgevallen.
Verminck Jan, 72 jaren, zonder beroep, we-
duwaar van Donné Isabelle. Rijselstraat. Ne-
vejans Héliodore, 62 jaren, zonder beroep, onge
huwd, Dixmuidestraat. Vanderhaeghen Marie,
67 jaren, zonder beroep, weduwe van Hauspye
Pierre, Groote Markt. Vanhessel Joseph, 72
jaren,zonder beroep, ongehuwd Dixmuidestraat.
Duflou Ernest, 10 jaren, scholier, Meenen-
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Ulcêres au cou, Ulcêres aux lèvres et aux
jambes,Lupus a la face Fistules,Eemorrhoïdes-
Varices, Caries. Tumeurs au genou et aux
articulations. Maladies de la peau et affertions
chroniques de même nature.
Le Médecin de l'Institut, Le Directeur del'Institut,
E. WOLFCARIUS, J. W1NDELINCX.
Guérison remarquable Mm<> Devos, Cou
pure 209, a Gand, opérée trois fois d'un can
cer au sein déclarée inourable par son me-
decin, complètement guérie sans opération
ne 3 mois, par le traitement de l'institut Win-
delincx.