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31 Année.
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Le Progrès sur...a Enghien.
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On s'abonne rue d.u Beurre, 36, a \pres, et tous ies bureaux de poste
Ecole ménagé i e.
Budget évalué k B700 fr.
M. Colaert. [I est vraiment regrettable
qu'il n'existe pas d'école rnéuagère libre,
paree que nous pourrions obtenir également
ur) subside pour elle.
M. Siruye. II en existe une dans leta-
blissernent do Ia Sle Familie.
M le Président. D'après le testament
Godtschalck, les Hospices devront ériger
uur éeolo Uiénagère. Peut être, qu'k cette
occasion on pourra créer une écoie trés dé-
roy.ume.
Comple rendu de la séance du
25 Janvier 1896.
(Suite.)
Ecoles 'primaires.
A la suite de la nouvelle loi scolaire, le
budget des écoles pri aires est augmenté.
Plusieurs instituteurs ont une augmentation
de traitement.
A I'Ecole Communale il y a un Directeur
qui repoit 3000 fr.,deux instituteurs li 2,300
deux 1600 et trois k 1500 francs
A i'Ecole St-Louis de GoDzague, un k 1400
fr.deux k 1300 fr. et trois k 1200 fr.
M. Fraeijs. Je demande qu'on rêmetle
la discussion k plus tard afin de perrnetue
un examen plus approfondi.
M. Struye. -- Je fais les mêmes observa
tions pour l'école de Mme Juncker que pour
I'Ecole moyenne Le minerval devrait être
le même et les leeons particulières k charge
des parents.
M. Golaci iJe fais les mêmes réserves
que pour I'Ecole moyenne. D'ailleurs, la
chose ne pourrait être fait*; pour cette anoée-
ci.
M. Siruye. J'admets que ce soit impos
sible pour cette année, maïs je demande que
la question, soit examinée pour plus tard.
M. !e Président. Saus combattre la
remise denmidée par M. Fraeijs, je dois
faire observer qu'il y a urgence de voter le
budget scolaire.
M. Colaert. Pourquoi M Fraeijs désire-
t-il une remise
M. Fraeijs. Je crois que l'honorable
Présidenis trompe dans son évaluationet
que l'école St Alois a droit k des subsides
plus élevés.
M Colaert. Je sms heureux de consta-
ter que grace k la nouvelle loi scolaire, les
écoles adoptées jouissent d'une subvention
plus considerable qu'avant et ce serail mon
voeu le plus ardent de les voir mettre sur le
même pied que les Ecoles eommunales.
II y a encore k remarquer que l'augmen-
tation des traitements sout la suite de la
nouvelle loi scöla're.
A I'Ecole communale pour gargons, nous
n'avons dü augmentcr personne, 'te traite-
ment des instituteurs étant plus élevé que
celui que la loi flxe.
M. Fraeijs. Je suis persuadé que l'école
subsidiée a droit k un subside plus élevé de
la part del'Etat.
M Struye. De sorte que la remise a
pour but d'examiner si la ville a droit
k plus de 15000 fr.de subside du gouverne
ment.
veloppée,
M. Colaert. II est k espérer que l'en-
seignement pourra être instauré de telle
fapon que chacun j. urra en tirer profit.
Le budget est approuvé.
Ecoles Gardiennes.
Le budget est approuvé k i'urianimité.
Ecole de Musique.
Dans le budget il est proposé une aug
mentation de trsitemeru de 50 fr. en favtur
de MM. Balmaetors et Taccoen.
M Iweins d'Ëecklioutte. Oü en est on
avec les subsides del'Etat et de la Province
en lav ur de noire école de musique
M. Tinel est venu in spec ter notre école
de musique. L'Etat accorde-t-il maintenant
un subside
M. le Président. Pour obtenir des
subsides du gouvernement nous deviions
suivre le programme - type du gouverne
ment.
Ce n'est que dans les grandes villes qu'on
peut suivre ce programme.
M. Colaert Yores n'obtient pas de sub
sides et pourtant Courtrai, Wervicq en
obtieucent, malgré qu'ils ne soient pas
aiieux montés que nous autres.
Nous insisterons cependant, mon collègue
M. Iweins et moi, pour obtenir un subside
du gouvernement.
Mais il y a peu de chose k attendre de la
Province puisque le subside pour O sten do a
été refusé.
M. Fraeys. Ostende a an subside depuis
la dernière session du Coriseil Provincial,
mais si Ypres n'obtient pas satisfaction, je
proposerai de supprimer les subsides de
Wervicq, Courtrai et Ostende.
M. yanderghote. Ne pourrait-on obli-
ger les enfants de la bourgoisisie k payer
leurs lepons k l'école de musique II suffit
que les enfants de la cl sse ouvrière et les
indigents regoivenl l'enseignement gratuit.
M. le Président. II serait difficile de
distinguer ocux cjui dövraiciit psycr ou non.
Ou commencer et oü finir
M. Colaert. Cela produirait d'ailleurs
peu de chose et les bourgeois païent déjk
suffisamment; quant aux étrangers qui veu-
Droits d'abattage.
Le droit d'abattage est tarifé de nouveau
pour cinq ans, k 0,008 fr. le kilo par béte
lent suivre Ies lepons, ils doivent payer.
Le budget est approuvé k l'unanimité.
Academie et Ecole Induslrielle
M. Iweins d'Eeckhoutte Oil en est-on
avec la réinstallation de l'Académie
11 est absolument impossible de continuer
k donner les lepons dans les locaux actuels.
M. Colaert. Je me joins k M. Iweins
pour canstater que les locaux de l'Académie
sout absolument insufflsants. Je dirais même
dégoutants, si ce terme était employé dans
nos discussions.
11 est regrettable que les changements
opérés pour installer 1'Ecole Induslrielle
aient eu pour résultat de mettre l'Académie
en un si triste état. II y a d'ailleurs certain
endroil placé k coté de la classe... qui serait
beaucoup mieux ailleurs. M. le Président ne
prendra pas de mauvaise part, j'espère, que
nous regrettions qu'il ait adrais les propo
sitions de l'ingénieur précédent en cette
matière.
M. Boone. L'ancien local du morit de
piété ne pourrait-il convenir k cet eftet? Ce
batimeut ne sert plus de rien actuellement.
M le Président.Puisqu'ou mejettela
pierce, il me sera permis sans doute de don
ner un mot d'explication.
Jereconnais que des changements doivent
être faitsk ('installation de l'Académie, mais
cela couterait trop cher de vouloir séparer
les deux institutions. II y a des professeurs
qui donnent des lepons dans les deux établis-
sements.
L'Ecole Industrielle a pris un grand déve-
loppement et comme nous sommes obligés
de suivre ponctuellement le programme du
gouvernement, nous avions besom de tous
les locaux qui existent k présent.
Quant au certain endrolt... dont M. Co
laert a par lé, nous tacherons de le placer
ailleurs et nous verrons si les anciens maga-
sins ne pourraient être affectés k ['installa
tion des nouveaux locaux.
M.Boone a parlé du Lombard; ceci me
dorine l'occasion d'exprimer le voeu que les
Hospices le feraient restaurer, car e'est un
véritable objet d'art au point de vue architec
tural.
Le Budget de l'Academie et de I'Ecole in
duslrielle est approuvé k l'unanimité.
Fabriques d'église.
Les comptes pour 1894 et les budgets
pour 1896 des fabriques d'église de St
Jacques et de St Pierre sont approuvés.
Vente d'arbres des Hospices.
Approuvé.
sur pied et 0,01 fr. le kilo par viande.
M. D'Huveltere. Ne serait ce pas mieux
de le voter pour un an. Nous ne connais-
sons pas assez la question et nous aurions
de cette fagon le temps de 1'ét.udier.
M. le Président. Rien n'empêche,le cas
échéant, de proposer des changements l'an-
née prochaine. même si nous prenons k pré
sent une décision. Si nous ne votons que pour
un an, nous serous dans tous les cas forcés
de recommeticer l'année prochaine.
La proposition du Collége Echevinal est
votée k l'unanimité.
La séance est levé k 6 h. 35.
Le Progrès dit que nous avons laissé
entendre qu'il aurait, lui aussi, approuvé la
mesure prise par la nouvelle administration
communale d'Enghien.
C'est une erreur nous avons voulu dire,
si non ditque le Progrès s'était tü au sujet
du fait d'Enghien et ne s'était pas joint aux
autres journaux du pays pour réprouver
l'inqualifiable mesure prise par l'édilité
Enghiennoise.
Sur ce point, le Progrès avoue son mu
tisme. II est vrai, nous le reconnaissons
volontiers, que notre confrère, dans son
dernier numéro, flétrit, autaut, qu'on peut
flétrir, la conduite de ses amis de lk-bas.
Non seulement il trouve la résolution prise
k Enghien hautement bldmable et regrettable,
mais il la qualifie d'absurde et d'odieuse.
Ce langage est juste et absolument im
partial. Nous l'opposons k celui de La Lutte,
qui s'est efforcée, dans plusieurs colonnes,
k excuser, si non k juslifier, ses amis
d'Enghien.
Le Progrès mérite done une bonne note
alors que La Lutte mérite tout au plus
carte grise.
la
Après avoir rendu cet hommage k notre
confrère, nous devons aire un mot du fond
même de son article.
Le Progrès rappelle qu'après l'avènement
d'une majorité cléricale a notre Hotel de ville,
un modeste employé, nommé sous la précé
dente administration, a été cassé aux gages.
Bien que, en constatant ce fait absolument
isolé, notre confrère semble par lk-même
rendre hommage k nos amis, nous ne pou-
vons cependant pas manquer de lui répondre
deux mots au sujet de ce fait.
Les prédécesseurs de nos amis avaient eu
tort de nommer un employé agé. Ce n'était
pas un motif suffisant pour le renvoyer.
Mais le Progrès connait aussi bien que nous
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li-/, ras
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