Extrait.
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VANDERMEERSCH
in® aim
STUDI-S
Écoles dentellières.
Avis.
Avis.
Nécrologie.
UN MONSIEUR. connfïtre a tous ceux'que
mmrn
de
Grig!!!
van den Notaris
IE YPER.
Tout fait fnrine au moulin du Vooruit.
A propos des dentelles otfertes b la prin-
cesse Henriette, la feuilie socialiste trouve
moyen de diffamer les religieuses.
Elle invoque, b eet effet, les indignités
qu'un journaliste libéral, M. De Ridder,
aujourd'hui échevin de Gand, b eonsignées
jadis dans un pamphlet sur les écoles den-
tellières. G'est toujours aux pures sources
doctrinaires on le voit que les socia-
listes vont puiser, lorsque la démangeaison
leur vient d'insulter la religion, les couvents
t)u les catholiques.
Sous forme de lettre, le Vooruit s'adresse
done b la princesse, et il décrit l'exploitation
dont les apprenties dentellières sont victi-
mes. Nous traduisons
Ces enfants, dit-il, sont la proie
des couvents et des marchands. Ces
derniers, parfois, ne paient pas le
quart de la valeur des dentelles et,
sur ce quart, les couvents prélèverit,
parfois plus de la raoitié pour frais et
commission.
Si vous ne le croyezpas, ilustre
princesse, nous vous renvoyons au
rapport fait en 1883 par M.DoRidder,
qui dit notamment,Lorsque les
enfants quittent le couvent et traiteot
directement avec le marchand, elles
constatent combien elles ont été vo-
lées.Bien plus, dans une certaine
commune flamande (sic) une jeune
fille, en quittant l'école, reQut 16,50
fr. pour deux années et demie de tra
vail.
Les couvents possèdent des mil
lions volés sur le meurtrier labeur de
ces malheui eux enfants. En une seule
année, les couvents de la Flandre
Oriëntale gagnèrent douze cent mille
francs avec leurs écoles dentellières.
L'organisation de ces écoles est pire
que l'esclavage, etcependant nul ne
se préoccupe du sort des enfants ex-
ploités.
Et, que reste-t iI a faire a ces filles?
Après des années d'exploitation sa-
venl elles au moinsvivre convenable-
mentavec le produit de leur métier,
peuvent-elles songer a leur santé?
Vous pourriez le croire, i 1 lustre prin
cesse, mais il n'en est riem Vous com-
prendrez que les dentellières sont
dans la misère quand vous saurez que
le commerce des dentelles rapporte
en Belgique environ 50 millions par
an dont la moitié 25 millions et
plus passe aux mains des mar
chands, tandis que le resteest parta-
gè ent re les couvents et lesouvrières
de telle manière que suivant les don.
nées officielies, elles gagnent en moy
enne 42 centimes par jour, pour 12 a
15 heures de travail.
Le Vooruit termine en dormant, sur l'im-
moralité des dentellières et sur Jeur santé,
des détails dont rious faisons gr&ce b nos
lecleurs. Nous ne voulons, pour aujourd'hui,
nous arrêter que sur la piétendue exploita
tion dont elles sont l'ohjet de la part des
religieuses.
Nous n'avons plus b discuter ici la valtu,-
du rapport-pamphlet que M. De Riddei a rè.
digé il y a douze ans, sur les écoles dentel
lières. Ce document n'avait d'auïrebutque
d'amorcet une enquête sur la mainmorte
mortacale et de préparen une campagne
d'expropriation dans le genre de cello qui se
poursuit actuellement en France. M. De
Ridder a travaillé dans cette pensée. Au té-
rnoignage de M. Tack, il n'a jamais mis !e
pieds dans une écol dentellière. II s'est
borné h recueillir des potitis absurdes chez
les premiers-venus, de mettre bout b bout
des renseignements empruntés aux feuilles
libéi ales et de relaper b neuf De Greet, Van
Holsbeke, Vanderdussen et d'autres.
MM.ColaertetTackont.au surplus, fait
compléte justice du libelle du journaliste
libéral, dans la discussion qui a surgi aux
Chambres, en avril 1884, sur la fameuse en
quête scolaire. 11 n'est rieu demeuré des
audacieuses allégations du rapporteur, si ce
n'est la plantureuse recompense pécuniaire
que lui a décernée le gouvernement pour
prix de son travail, et les 2,937 traces que
ses pérégrinations autour des écoles
dentellières ont co rités au pays.
M. De Ridder n'a eu garde, en son rap
port, de citer beaucoup de noms propres.
Aussi les honorables membres de la droite,
pour détruire ses calomnies, ont-ils été
obligés d'exposer la situation école par école,
peut ori dire.
Naturellement, il nous est impossible de
rentrer dans les détails de ce débat, d'ail-
leurs vidé. Toutefois, rious croyons utile de
relever certains points, afin de prévenir le
retour offensif des accusations odieuses que
le Vooruit ramasse.
Et d'abord, disons que l'industrie dentel
lière s'est développée dans nos campagnes,
grace tout juste au clergé. Lorque vers '1840,
par suite du tissage et du filage mécaniques,
la population des Fiandres se trouva brus-
quement vouée b la misère aggravée encore
par la maladie des pommes de terre et par
l'épidémie, les religieuses créèrent partout,
avec les aumónes de la charité catholique,
des établissements privés oü les ouvrières
sans travail trouvèrent un modeste gagne-
pain. Cette initiative, oubliée et méconnue
aujourd'hui par les fariatiques de la libre
perisée, généralisa l'industrie de la dentelle
dans nos provinces.
Mais, objecte M. De Ridder, les religieuses
s'enricbissent aux dépens des élèves den
tellières.
M. Scailquin, s'appuyant b la Cbambre
sur les cbiffres de M. De Ridder, alléguait
que les religieuses prélévent 20 p. c. sur le
salaire des apprenties, el il é'.aluait b 200
millions la somme totale des piélèvements
effeciués dans l'espace des eioquarite der-
nières années.
200 millions volés aux enfants par les
religieuses: quel secsationntl litre d'article
pour le Vooruit La feuille socialiste nous
saura gré, sans doule, de lui avoir suggéié
ce litre lb, en lui signalant ie discours de
M. Scailquin, qu'elle ignorait probablement.
11 convient d'ajouter, toutefois, que M.
lack na pas eu de peine b faire ressortir
b Ja Cbambre tout le ïidioule dune pareiJle
estimation.
En effet, si les religieuses out peryu 200
millions b titre de commission de 20 p. c.,
le salaire des apprenties doit avoir été d'un
milliard.
lnterrompant M. Tack, M. Scailquin a
réciuit son chiffre b peu prés de moitié, c'est-
-dire b 600 millions.
La démonstration de M, Tack n'en est pas
devenue plus malaisée.
li y a, disait-il en substance, 30,000 ap
prenties dentellières pour tout le pays, sui
vant les rapports cfficiels. D'autre part, le
nornbre total des ouvrières de la dentelle,
en Belgique, est de 150,000 Retrenches
30,000 de 150,000 rostent 120,000. Soit
quatre fois plus d ouvrières que d'appren
lies
En adiriettant que les ouvrières, traitant
directement avec les marchands, reyoivent
un salaire double du salaire des apprenties,
on arrive b ce résuitat que ces 120.000
ouvrières, en cinquante ans, auraient gagné
120.000x8=4 800.000.000.
Ajoutez les 600.000 francs des apprenties;
vous devrez conclure que, dans 1 espace d un
demi siècle, l'industrie dentellière a iappoi
té en fait de salaires cinq milliards, quatre
cents millions, soit 108 millions par an
Or, le produit total, annuel et moyen. de
l'industrie dentellière esi, d après M. Lière
Oi ban, lui-même, de 22 millions
Voilb ce que valent les statistiques sur
lesquelles le Vooruit appuie ses calomnies
Qu'on reetifie les caiculs de MM. DeRidder
et Scailquin en tenaut compte de la déclaia
lion de M. Frèra Orban qu'on accepte com-
meétabli, pour le reste, le prélèvement de
20 p. c., allégué par les détracteurs des
écoles dentellières, et l'on reconnaitra quo
ce prélèvement a été évidemment inférieur
aux charges afférerites bl'entretien des 400
écoles dentellières attaquées
Mais il n'est calcul qui tienne, aux yeux
des sectatres. 11 leur fuut diffamer lesoeuvres
les plus admirahles cieées pour le soulage-
ment des malbeureux sous l'inspiration de la
charité catolique.Leur mauvaise foi s'obs'ine
malgré les plus péremptoires réfutations.
(Le Bien Public.)
La personne qui, en Mai 1893, a acheté
un révolver dans l'estaminet de M. Steen-
winckels, l'Ange b Ypres, est priée de
vouloir bien se faire cormaitre et apporter
ce révolver au bureau de police. II y aura
une récompense de cinquante francs.
La persorine qui, en Mai 1893, a acheté b
Yores ou dans les environs, urie montre et
une chaine en or jaune, est priée de se faire
cormaitre et d'apporter cesobjeis au bureau
du police.
La rnoritre est b cylindre et se remonte
avec une clefelle porte le n° 5342.
La chaine a 3 rangs (chainettes) et 2
couloirs.
II y aura une récompense de 225 fr. pour
la montre et de 75 fr. pour la chaine.
BURGERSTAND VAN YPER.
Van den 7 tot den 14 Februari
Geboorten.
Mannelijk geslacht 5. Vrouwelijk 4
Sterfgevallen.
Segers Emma, 16 jaar, zonder beroep, onge
huwd, Arme meisjes straat. - Knockaert Char
les. 75 jaar, schoenmaker, echtgenoot van Van-
hove Virgenie, Paradijsstraat. Dossaert Marie
45 jaar, speldewerkster, ongehuwd, gouden
violonstraat. Vanlioutte Eugenie, 62 j.z. b.
ongeh., Meenenstraat. Alleman Leonie, 43 j.,
kantwerkster, eclitg.van Beda Seraphin, gevan
genisstraat. Goemaere Marie, 75 j., huish.,
echtg. van Forrez Cliarles, St Jacobsbuiten.
D'Eere Amelie, 56 jhuish., echtg. van Desmae-
le Victor, St Jacobsb. - Tegethoff Margerite, 8
j.. Scholierster, Nieuwe houtmarktstraat.
Ghyselen Désiré, 54 j., meubelmaker, eclitg.van
Sybrauds Philomene, Platteelstr. Basyn Vir-
ginie, 66 j., kloosterlinge, de Stuerstraat.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelijk geslacht 0 id Vrouwelijk 0
D'un exploit d'ajourneirient du
ministère de Phuissier Dechiè
vre. d'Ypres, en dale du onze
février 1896, enregisiré.il conste
que la dame Emma-Marie Gap-
pel le, épouse de M. Jules Beer-
naert, sans profession, ensemble
domiciliés a Sh.fers, a formé
contre son mari une instance cn
séparation de biens, et constitué
pour avoué M° A f t hu i Butaye,
avoué a Ypres, rue du Temple.
Pour extrait conforme
Arth. BUTAYE.
La Mère Philumène,supérieure du couvent
de la Sainte-Famiih'. est décédée, Mercredi
dernier, a la suite d'uue maladie de quelques
jours.
Mère Phiiomène, dans Ie m< nde Melle
Virginie Basyn, élail bgée de 67 ans. File
était entrée au couvent do la Sainte-Familie
en 1854, et tut nomrnée supérieure du temps
de M. l'abbé Struye, foridateur de la maison.
La défunte dirigeait l'établissement de la
Sainte Familie avec un dévouement et un
tact réellement admirables.
Peiidant 42 ans elle fut un txemplede
piété et de veriu pour ses corisceurs et pour
touies les personnes avec lesquelles elle
était en relations.
La mort a été édiflante comme sa vie.
Son souvenir restera.
sont atteints d'une maladie de peau, dartres
eezémas, boutoDS, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladic-s de la poitrine el de l'esto-
mac, de rhumatismes et e hernies, un moyen
iufaillible de se guérir promptement ainsi qu'ü
1 'a été rEdicalementlui-méme aprèsavoir soutier
et essayen vain tous les remèdes préconisés,
r :e ofl're, dont on appréciera le but humani
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M.Vincent
8, place v ictor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra les
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