HST ''évaluer exaot™t Voici quelques-unes des formalités auxquelles je viens de faire allusion La déclaration próalable mêrae des plants in- demnes et tous les procés qui en résultaient en cas d'omissior. ou même d'erreur L'obligation de payer le droit avant d'avoir obt6nu le produit de la récolte ou, tout au moins l'obligation de fournir caution Le destruction des plants pour obtenir restitu" tion ou décharge du droit payé. Rappelez-vous, messieurs, combien de fois nous nous sommes élevés ici contre cette dispo sition légale, empruntée a je ne sais quel Dracon moderne Combien de fois n'avons nous pas démontré, inutilement, que l'obligation de dé- truire les plants avariés ne profitait a personne, ni au planteur, ni au commerqant, ni au fisc lui- même Je me souviens des accents émus des honora- bles MM. Struye et de Kerchove de Denterghem et des doléances de l'honorable M. Tack. Je me rappelle également un amendement de mon ho norable ami,M. Berten.qui, pour éviter l'obliga tion de cette destruction a tous égards néfaste, proposait, en 1888, un amendement autorisantle cultivateura conserver ses plants avariés, moy- ennant de payer un droit au kilogramme Amon grand regret, l'honorable ministre des finances d'alors s'opposa a l'adoption de cette excellente mesure, qui aurait donné satisfaction a un vosu génóral. M. Tack. Cette obligation de dótruire les plants n'avait rien de rationnel. M Colaert. Evidemment non. Mais, ce que nous n'avons pu obtenir depuis nombro d'années. est consacré aujourd'hui par le projet de loi plus de droit d'accise, plus de formalités, plus dedestruction de plants 1 Que de fob n'avons-nous pas demnndé, dans cette enceinte, la répression des fraudes qui s'exercent, a la frontière, sur une trés vaste échelle? Que de fois n'a-t-on pas signalé a l'ho norable M. Beernaert, ministre des finances, l'inflltration frauduleuse de tabacs fabriqués par la frontière du nord L'honorable M. Meeus a lui-même dénoncé cette fraude, l'estimant a un poids équivalant k 3 millions de francs.... M, Meeus. Et peut-être même davantage M. Colaert. ....et sans doute davantage. je le démontrerai tout a l'heure, non pas, encore une fois, pour insister sur la question de la fraude, aujourd'hui reconnue. mais pour montrer au pays les avantages, les bienfaits de la loi propo- sée par le gouvernement. Si les dispositions de la loi sont observées, l'importation frauduleuse des tabacs exotiques sera rendue impossible. On a dit, au cours de la discussion, que la cul ture du tabac n'a guère pris d'extension dans le pays depuis cinq ou six ans. La moyenne décen- nale de 1880 a 1890 a été de 71.043.030 plants Celle des années 1891 a 1895 ne sera pas supé rieure. Mais, d'autre part, il est est établi que l'impor tation régulière des tabacs exotiques a considé- rablement diminué Voici quelques chiffres que je puise dans le tableau général du commerce delaBelgiqueavec les pays étrangers. En 1891, le total des impor tations a été de 9 257.606 kilogrammes, donnant 6.616 292 francs; en 1892, le chiffre est descendu a 8.924.812 kilogrammes, produisant 6 378.086 francs; en 1893, il baisse encore et ne donne plus que 8.477.991 kilogrammes, qui ont produit 5.884.303 francs; en 1894, l'importation diminue toujours elle tombe a 8,170.974 kilogrammes, donnant comme produit 5.668 267 francs; enfin, en 1S95, l'importation n'est plus que de 7 677 444 kilogrammes, dont le droit d'entrée est repré- senté par 5 253.467 francs. 11 y a done eu une diminution notable au cours des cinq dernières années, On ne prétend pas,on avouemêmelecontraire. que la culture indigène s'est étendue et on ne dira pas, je pense, que la fabrication a diminué en Belgique. D'oü il faut conclure, et la conclu sion est évidente, que la fraude a considérable- ment augmenté. Je suis heureux de voir que je suis d'accord, sur ce point avec mes coilègues d'Anvers, qui me font un signe d'assentiment. Le projet de loi a notamment pour but,et il me semble incontestable qu'il aura pour conséquen- ce de diminuer cette fraude et de la rendre sinon impossible, tout au moins fort difficile k l'ave- nir. Mais, messieurs, l'inflltration des tabacs exo tiques ne sera pas seulement évitée par suite de l'établissement du droit d'accise sur la fabrica. tion et de la nécessité de payer ce droit a l'en- trée des tabacs exotiques. en soumettent d'ail- leurs les tabacs fabriqués aux formalités de j l'article 2 du projet du gouvernementmais toutes les formalités imposées plus tard, dans le pays même, tendront a obtenir ce résultat. Et ici, que l'honorable ministre me permette d'insister encore sur un autre moyen d'éviter la fraude. N'est-il pas vrai qu'il accorde avec une trop grande facilité l'établissement de fabriqués dans le rayon réservé de la douane Suis-je en core d'accord sur ce point avec mes honorables coilègues d'Anvers 1 Au mois d'avri! de l'année dern èr, j'ai relevé, dans un seul numéro du Moniteur beige, cinq concessions accordées sur la frontière hollan- daise. II est évident, et tout le monde doit le re- connaitre, que l'extension de ces fabriqués ne peut que favoriser la fraude. M. De Sadeleer. II y en a déja 260. M. Colaert. L'honorable M. De Sadeleer dit qu'il y en a déja 260. II nest done pas étonnant que l'inflltration se pratique sur une grande échelle. Je ne ruis assez insister pour qua l'ho norable ministre n'accorde plus aucune autori- sation pareille et qu'il fasse surveiller les fron- tières de fagon a empêcher teute infiltration. M. Meeus On dira que c'est de la vexation! M. Colaert. Ce ne peut être la de la vexation et, si c'en était, ce serait de la bonne vexation elle aurait lieu dans l'intérêt des cultivateurs, des fabricants et des négociants, comme aussi a l'avantage dutrésor. M de Smet de Naeyr, ministre des finances.— Les 260 fabriqués existent sur les frontières sep- tentrionale et méridionale ensemble. M. Colaert. Je le sais, mais c'est heaucoup trop, vous devez le reconnaïtre, et vous avez eu tort, selon raoi, de consentir, l'année dernière encore, a l'établissement de cinq nouvelles fa briqués sur la frontière du nord. Quelle peut être leurraison d'être sinon la fraude? Messieurs, je ne saurais assez faire ressortir combien les formalités nombreuses auxquelles le projet de la loi soumet la fabrication du tabac seront favorables a la culture du tabac, sans nuire a l'industrie et au commerce. J'ai déja parlé du payement simultané du droit de douane et du droit d'accise a la frontière. Voici d'autres formalités qui garantiront la culture et la fabri cation contre la fraude le mode d'emballage l'obligation d'apposer des timbres adhésifs sur les emballages la déclaration de profession imposée au commerce, a la fabrication et au débit les formalités prescrites pour l'entrepót fietifcelles relatives a la circulation et a la détention du tabac; les registres, et enfin les pénalités mêmes qui atteindront jusqu'a la ten tative de fraude. Toutes ces mesures peuvent paraitre, comme le disait l'honorable M. Meeus, vexatoires... M. Meeus. Elles le sont M. Liebaert. II y a cela de remarquable qu'elles sont demandées par les fabricants eux- mêmes. M. Meeus. Elles n'en sont pas moins vexa toires. M. le Président. Veuillez laisser la parole a l'orateur. M. Colaert. Cela ne me gêne pas, monsieur le président. J'ai ainsi l'occasion de réfuter eer- taines erreurs et de dómontrer les avantages du projet du gouvernement. L'honorable M, Meeus réclame... M. Meeus. Non 1 M. Colaert. Comment! M. Meeus. Je veux faire ressortir la diffé- rence d'attitude que vos amis et vous f.renez lorsqu'il s'agit de tabacs exotiques et lorsqu'il s'agit de tabacs indigènes. Vous vous plaignez sans cesse de vexations lorsqu'on prend des mesures contre ces der- niers, et. vous approuvez sans réserve celle que l'on prend contre les premiers M. De Sadeleer. Paree que cela nuit a la fabrication. M. Colaert. Je ne comprenais pas, tout d'abord, l'intérêt que vous aviez faire cette observation... M. Meeus. C'estl'intérêt publicquim'inspire. M. Colaert. C'est a ce point de vue que je me place et je ne puis que vous y placer égale ment. C'est, du reste, toujours l'intérêt public qui guide nos honorables coilègues d'Anvers. {Hilarité. Interruption de M. Meeus.) Je répète que je ne comprenais nas, tout d'a bord. l'intérêt que vous aviez a réclamer. Ces mesures prétendument vexatoires sont deman- dées en grande partie par les commergants et les fabricants eux-mêmes Elles le sont égale- ment par l'agriculture, et le ministre des finances croit devoir y recourir dans l'intérêt de tous... un peu aussi, sans doute, dans l'intérêt du tré- sor? (Hires.) Au nom de qui pouvez-vous en- i core protester Vous ajoutez que nous approu- vons tous ces moyens vexatoires lorsqu'il s'agit I des tabacs exotiques et que nous trouvons qu'il i ne faut plus les établir lorsqu'il s'agit des tabacs indigènes. Qui réclame des mesures pour le tabac indigène Ce n'est pas vous, a moins que vous ne vous placiez encore une fois au point de vue de eet intérêt public que vous ne défi- nissez pas et qui, dès lors, n'est qu'un mot L'intérêt public... M. Meeus. Evidemment. c'est sur ce ter rain que nous devons nous placer. M. Colaert. - Je vous demande de me dire quant il s'agit d'éviter la fraude, c'est-a-diré d empêcher que les tabacs exotiques entrenf dans le pays sans payer de droits, quel intérêt vous avez a entourer nos tabacs des mêmes formalités La fraude ne peut exister qu'a cause des tabacs exotiques. C'est bien ainsi, n'est-ce pas Dès lors, puisque nous sommes d'accord, je vaus demande pourquoi nous devrions pren dre des mesures vexatoires a l'endroit de la culture nationale Je ne m'explique pas votre opposition. {Trés bien adroite.) Aussi j'espère que l'honorable ministre des finances, sans s'arrêter aux considérations d'in- térêt public invoquéas mal a propos par l'hono rable M. Meeus. donnera satisfaction aux ré- clamations de nos amis, qui trouvent que la culture indigène devrait être exempte de toutes formalités de procédure. M. Meeus. Elle ne payerait done pas de I droit d'accise M. Colaert. C'est sur la fabrication que le droitportera.il sera établi de telle facon qu'il 1 ne pourra pas atteindre les tabacs tant qu'ilsse trouvent en possession du cultivateur. Ce n'est qu'a leur sortie des mains du producteur pour entrer dans le commerce, que le droit d'accise sera pergu. Jusqu'a ce moment peut-on s'imagi ner le moyen de frauder A moins que nous ne ressuscitions le droit d'accise sur la plantation, que je vous défle bien de faire renaitre Je le répète, le meilleur moyen de protóger la culture nationale, en même temps que le com merce et l'industrie beiges, consisted prendre toutes les mesures qui sont indiquées dans le projet du gouvernement, et, pour ma part, je m'y rallie sans hésitation. Je dois cependant dire, a propos du mot protection, que je ne puis admettre, avec l'honorable ministre des finances, qui a invoqué a son appui une évaluation de l'honorable M. Liebaert, que la protection acluelle du tabac indigène soit de 45 p. c. Jamais la protection n'a été aussi élevée. M. Liebaert. Ce n'est pas moi qui ai cité ce chiffre. M. Hoyois. J'ai protesté a ce moment pour l'arrondissement de l'honorable M. Liebaert. M. Colaert. Je cite le nom de M. Liebaert pour donner a mon honorable ami l'occasion de protester contre cette allégation. M. Liebaert. Et j'en profits pour protester a mon tour. (Rires.) M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. V. ulez-vous me donner vos chiffres M. Colaert. Nous avons toujours prétendu que la protection était de 20 a 25 p. c. avant la loi de 1888 et que cette protection a plus ou moins augmenté par suite de la reduction du droit d accise a I centime et demi. Mais encore nous avons prouvó. l'honorable M. Struye et moi, que, en tenant compte du degré de siccité du tabac beige vis-a-vis du tahac. étranger, en tenant compte aussi des déchets et de l'a'léa, nous arrivions a une protection inférieure a 30 p. 0. Mais, si nous tenons compte de la fraude, ce que nous n'avons pas fait en 1888, la protection est bien moindre, et je n'hésiterais pas a dire que, si 3 millions de kilogrammes detabacs pou- vaient s infl 1 trer dans le pays sans payer aucun droit, la protection se réduisait a rien. M de Smet de Naeyer, ministre des finances. Pourriez-vous me donner un chiffre precis? A combien évaluez-vous l'impöt qui pesait sur la culture sous le régime actuel M. Hoyois. Personne ne pourrait le dire. M de Smet de Naeyer, ministre des finances. Mais en ce qui concerne votre arrondisse ment M. Colaert. Je ne puis vous le dire si je ne tiens pas compte de la fraude et vous ne pouvez pas le dire davantage. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. Puisque vous parlez de 30 p. c., vous devez avoir des bases. M. Colaert. J ai dit que ce n'est pas même 30 p. c en supposar.t que la fraude n'existe pas. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. Donnez-moi vos bases M. Ie Président. Je vous prie, messieurs, de cesser ces interruptions. II n'est pas possible de continuer la discussion de cette manière. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. Vous parlez de 30 francs. M. Colaert. -- Je viens de vous dire que je evaluais a moins de 30 francs 25 francs aux 100 kilogrammes si vous voulez. Je tiens compte do la fraude et vous ne la niez plus elle est du reste, avouée par tout le mondeelle résulte des statistiques que j'ai citées tout a l'heure On me demande d'évaluer exactement la pro tection Mais monsieur le ministre, demandez a votre administration si elle est jamais parve Pour faire une évaluation quelque peu exacte 1 faudrait savoir a combien de plants correspond t kilogramme de tabac. J'ai Jus les °®pond documents officials pour la Flandre occidentale Les statistiques disent que 5 nlants do tnUn donnent 1 kilogramme de tabac et que 1 heet»60 DeUidMnerd-80°kilOgrammeS' honorable M0 I De Sadeleer disait tout a )Weque 100 1 mes donnaient- en moyenne, 10 kilogram- rédens6 Sadel6er' T°Ut °ela déP-d des 1 pend du nombre de plants qu'on cultive par hectare... M. De Sadeleer. Et du genre de culture. M. Colaert. du genre de culture M. Tack. Des circonstances elimatériques. M. Colaert. des circonstances elimatéri ques, comme le dit l'honorable M. Tack, et d'une foule d'autres circonstances cela peut varier même du simple au double. D'après le Bulletin de Vagriculturedans la Flandre Occidentale la moyenne de la récolte par hectare aurait été, pour un grand nombro d'années, de 37,809 plants, donnant, en moyenne, 1,800 kilogrammes par hectare. Je ne prétends pas être d'accord avec cette statistique mais, puisque l'honorable ministre des finances m'a demandé d'indiquer des bases, je m'empresse de los lui fournir en ayant re- conrs aux moyens d'investigation de ses propres fonctionnaires. Je dois dire que, dans l'arrondissement d'Ypres, le plus intéressé de tous, comme je le disais en commengant, ceux qui récoltent 3,000 kilogrammes de tabac par hectare ne sont pas rares. J'apprendrai peut-être a la Chambre une chose qui l'étonnera en lui disant que, dans mon arrondissement, il y a même des cultivateurs qui récoltent 3,500 kilogrammes de tabac par hectare Je reconnais que c'est énorme, mais ce que je dis en ce moment est confirmé par l'hono rable M. Iweins qui a regu ce renseignement d'un homme compétent du canton de Messines. Quoi qu'il en soit, si la moyenne est de 3,000 kilogrammes par hectare dans certains cantons, les planteurs de ces cantons avaient a payer 500 a 600 francs par hectare, a raison de 1 cen time et demi par plant, tandis que, en vertu du projet de loi, ils payeront 600 francs et au dela. Done, pour ceux-la, la nouvelle loi ne sera pas favorable, bien ent* ndu en ce qui concerne le droit d'accise. L'honorable ministre des finances ne me contre-dira pas. M. De Sadeleer. Je suis arrivé a une con clusion analogue pour l'arrondissement d'Alost. M. Colaert. Parfaitement, etje neserais pas surpris si l'honorable M. Hecq, qui a ótudió la question d'une manière spéciale, aboutissait a une conclusion analogue pour l'arrondissement de Tournai Interruption II ne faut pas se le dissimuler, messieurs, le droit d accise établi sur la fabrication sera sup- porté, en réalité, par la culture. II est évident que, en achetant aux cultivateurs le produit de leurs récoltes, les négociants prendront en con- sidération le droit d'accis-u De sortes que les planteurs de tabac, dans les arrondissements ou la culture se pratique en grand, n auront pas k se louer de la disposition nouvelle. M. Hecq. C'est cequej'ai démontré. M. Colaert. -Oui.maisje veux être plus juste que l'honorable membre, qui n'a pas fait suffi- samment ressortir les avantages de la loi en ce qui concerne les mesures prises contre la fraude et, sous ce rapport, je tiens a le répéter encore une fois, le gouvernement a rendu un immense service a l'agriculture. On pourrait dire, messieurs, et l'honorable ministre nous a fait cette objection, qu'on ne peut pas légiférer pour un seul arrondissement qu'il faut considérer l'intérêt de l'ensemble dü pays. J'en tombe d'accord mais je dois cepen dant faire remarquer que, quand il s'agit de prendre des mesures générales, il faut, autant que possible, ne froisser aucun intérêt parti culier. Dans les considérations que j'ai émises plus haut et qui militent toutes en faveur du projet du gouvernement, je me suis préoccupé surtout de l'intérêt du planteur en général. Ici, messieurs, je prends la defense de la grande culture. Et qu'on ne me dise pas que je me place au point de vue capitaliste, au point de vue des propriétaires. La grande culture donne de 1 ouvrage a de nombreux ouvriers comme 1'a fait remarquer l'honorable M. De Sadeleer C'est par centaines de mille francs que nos ouvriers retirent de salaires de la culture du tabac. La main-d'osuvre que donne la grande culture est considérable et ce serait un immense malheur pour 110s classes ouvrières si cette culture venait k disparaitre. Prenons done en consideration les intéréts de cette culture parce que, en légiférant pour elle nous légiférons pour la classe la plus intéres sante de la société, pour les pauvres et pour les ouvriers. Mais y a-t-il moyen de donner satisfaction la grande culture Y a t-il moyen de faire en sorts que personne ne souffre de la loi nouvelle* II est certain quele systèmedu gouvernement favonsera la petite culture et que, sous bien des rapports,elle améliorera la situation de la grande culture Ce que je veux faire ressortir, c'est que le droit d accise porté a 20 francs pour la fabri cation des tabacs indigènes est équivalent ou supérieur au droit de 1 centime'et demi par Mon honorable ami, M. De Sadeleer a de mande tout a l'heure que M. le ministre consen ts k porter le droit d'entrée sur les tabacs exotiques do 50 a 55 francs, tandis que l'honora-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2