Si fill ble M. Liebaert a préconisé l'abolition compléte de tout droit d'accise. Eventuellement, ,je me rallierai aux idéés de M. De Sadeleer. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. Sur quel i it M. Colaert. Sur la question de ['augmenta tion du droit d'entrée, qui ne peut nuire a per- sonne. Je n'ai pas besoin de dire que je ne partage pas les idéés exprimées par l'honorable M. Heuse. II nous a dit Diminuez le droit d'entrée et vous allez diminuer la fraude G'est évident, et l'honorable M. Meeus fait un signe d'assenti- ment. Voulez-vous un autre moyen de róprimer la fraude Supprimez complétement les droits d'entrée Rires a droite.) Ge serait trés radi cal et,je comprends que l'honorable M. Heuse aille jusque-la. Le banc d'Anvers ne demande pas mieux sans doute Mais nous ne voulons pas de ce système. Nous sommes d'avis que c'est par d'autres moyens qu'il faut atteindre la fraude et, sous ce rapport, les mesures prises par le gouvernement seront suflisamment effl- caces pour, l'avenir, réprimer complétement la fraude. Pas ne sera besoin de diminuer pour cela les droits d'entrée en dessous du chiffre de 50 francs. L'honorable M.Liebaert est partisan l'abolition compléte du droit d'accise. Je crois qu'il araison de dire que cette idéé a pour elle l'avenir. Je suis convaincu, comme MM. Liebaert et Hoyois, qu'il voudrait beaucoup mieux abolir radicalement tout droit d'accise soit sur la plan tation, soit sur la fabrication. Mais il faudrait peut-être, du coup, faire disparaïtre les formali- tés prévues par la loi contre la fraude.Quoi qu'il en soit, si le système des honorables membres prévalait, je ne serais pas d'avis qu'il faut dimi nuer les droits d'entrée. Je crois, messieurs, qu'il y a un système inter médiaire au lieu d'abolir tout droit d'accise sur la fabrication, nous pourrions établir une diffe rence entre les tabacs exotiques et les tabacs indigènes. (Interruption de M. le ministre des finances Gertainement il y a déjé un traitement diffé rent entre les deux, grace aux droits de douane. Pourprotéger davantage ['agriculture, qui est digne de toute notre bienveillance, et pour que, A l'avenir, nous n'ayons plus a discuter cette question de la protection sur laquelle, on vient de l'entendre, l'honorable ministre et moi nous ne sommes pas d'accord, je voudrais voir faire un pas de plus dans la voie de la protection. Je me rallierais au projet du gouvernement si l'honorable ministre voulait diminuer le droit d'accise sur la fabrication en ce qui concerne les tabacs indigènes. Hier, dans une conversation particulière, j'ai communiqué cette idéé l'honorable ministre des Ünances et il m'a dit que ce serait compli- quer les difficultés et rendre la Iraude plus facile. Comment les accisiens pourraient-ils distin- guer, me disait M. le ministre, entre les tabacs exotiques et les tabacs indigènes J'ai examiné le projet du gouvernoment d'une fagon assez compléte pour pouvoir dire que, dans ce projet, trés étudié et extrémement bien ageneé par l'honorable ministre des finances, j'ai trouvó toutes les garanties nécessaires pour éviter eet inconvénient. L'honorable ministre reconnaïtra que je suis trés conciliant, et je suis convaincu que nous le serons tous de ce cóté-cide laChambre. II ne manquera pas de l'ètre lui-même, et, si nou« lui faisons toutes les concessions compatibles avec les intéréts des cultivateurs, il fera, de son cöté toutes celles, qui sont compatibles avec les inté réts moins importants dn fisc. D'ailleurs, tout le projet est congu de telle ma nié! e quo c'est le flsc qui en retirera le plus grand bónéfice, et l'honorable ministre n'a pas tort. Interruption M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. J'ai eu en vue l'intérêt gónóral du pays. M. Golaert. Je reconnais qu'il faut, autant que possible, alimenter les caisses du gouverne ment et, a ce point de vue, votre projet est ad mirable. Les 800.000 francs pergus autrefois sur le tabac innigène, grace a ['augmentation du droit sur les tabacs ótrangers f'abriqués, grace aussi a l'ótablissement d'un droit d'accise, même si vous limitez ce droit aux tabacs exotiques, ces 8o0.000francs seront augmentés considérable- ment Vous augmenterez les ressources du tré sor dans des proportions que je ne puis évaluer' n'étant pas en possession des documents néces saires mais adressez-vous a votre administra tion et je suis convaincu qu'elle reconnaitra que c'est somme toute, le fisc qui bénéficiera le plus du projet de loi. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances. Je demande la parole. M. C daert. G'est cela, M. le ministre nous dira A combien il évalue les droits qui résulte- ront des modifications introduites dans la loi Je disais tout a l'heure, messieurs, que 1 hono rable ministre des finances ne pouvait pas m'ob jecter que la frande était possible dans le cas oil il y aurait une difference entre le droit d'accise sur le tabac exotique et le droit d'accise sur le tabac indigène. Je veux justifier mon allégation. Voici, messieurs, les garanties que je trouve dans le projet. Je vais examiner la question pour les tabacs fabriquéset pour les tabacs non f'abriqués. Je prends d'abord les tabacs fabriqués. L'article 2 autorise le gouvernement a subor- donnerau mode d'emballage qu'il prescrira l'ad- mission dans le royaume des cigares, cigarettes et autres tabacs f'abriqués et a ordonner l'appo- sition de timbres adhósifs sur les boites, paquets ou autres emballages qui les renferment. Pour ce qui concerne les tabacs f'abriqués, il y a done moyen de constater, a l'avenir leur iden- tité. Rien quele mode d'emballage vous permet- tra de distinguer, jusqu'a leur consommation, les tabacs étrangers. L'article 34 prescrit une lettre de voiture pour la circulation. Gette lettre, signée et déclarée exacte par l'expéditeur, doit mentionner, entre autre, l'espèce des tabacs. II s'agit bien de l'espèce de tabac exotique ou indigène. M. de Smet de Naeyer, ministre des finances, i II s'agit d'indiquer si le tabac est en feuilles ou s'il est fabriqué. I M. Golaert II s'agit aussi de leur provenan- j ce, sans doute L'article 36 porte que les colis contenantdes tabacs fabriqués doiveut, en cas de transport, porter le nom de l'expéditeur ou son numéro d'ordre enregistréa l'administration. G'est encore une disposition de nature a éviter la fraude. L'article 37 vous donne le moyen de contróler la provenance. Le voici. Tout détenteur de tabacs est tenu, a toute réquisition des agents de l'administration, d'en justifier la provenance au moyen de documents valables lorsqu'il s'agit de quantités supérieures. Voila done les tabacs fabriqués Celas'appli- que évidemment aux tabacs indigènes aussi bien qu'aux tabacs exotiques. G'est done un moyen absolument efflcace d'éviter la fraude qui est la seule objection sérieuse au système que je préconisé. J'arrive aux tabacs non fabriqués. L'article 18 dit que les tabacs non fabriqués sont admis au régime de l'entrepöt fletifmaïs voyez toutes les formalités qui sont prescrites pour que l'entrepöt fletif soit autorisé. L'article 20 dit que les mouvements a l'entrée et a la sortie des entrepots tictifs sont réglés de la manière suivante Les comptes sont débités Pour les tabacs étrangers a) des quantités importées directement; b) des quantités prove- nant d'un entrepot public ou d'un autre entrepot fletif Pour les tabacs indigènes ades quantités provenant des seehoirs b) des quantités pro- venant d'un autre entrepot fletif. Voila done les deux espèces de tabacs parfaite- ment distinguées. Enfin, les dispositions des 2, 3 et 4 do l'article 20 sont des plus efficaces. II est intéres sant de les rappeler nous étudions ainsi la loi d'une faqon compléte et nous l'expliquons aux intéressés 2. Les tabacs ne peuvent être déposés dans les entrepots fictifs qu'en balles, boucauts, barriques, caisses ou autres emballages em ployés usuellement dans le commerce. II est fait exception pour les tabacs indigènes, qui peuvent être admis en manoques ou ballotins. Encore une fois, la distinction existe entre les deux. Done pas de fraude possible. 3. Les tabacs étrangers et les tabacs indi gènes sont arrimés séparément et de manière a faciliter les recensements Aucun changement d'emballage voila la disposition principale ne peut avoir lieu dans les entrepots fictifs sans une automation écritedu controleur de la division. Voulez-vous d'autres garanties Mais toute votre loi est un ensemble de garanties. On veut éviter la fraude a l'avenir non seulement a la frontière, mais la fraude intórieure, dont par- lait tout a l'heure l'honorable M. Meeus, et avou- ons que l'on atteindra le but. Voici encore ce que porte l'article 21 Le dépot des tabacs en entrepot fletif doit être couvert par un eautionnement sufflsant pour garantir les droits dus sur les quantités entre- posées. Enfin, l'article 35 porte que les tabacs non fabriqués sont conservós dans leur emballage primitif. lei, je répouds a l'objection de M. le ministre des finances disantMais nos douaniers ne con- naissent pas tous le tabac ils lie sont pas sufli samment expérimentés pour pouvoir distinguer le tabac exotique du tabac indigène et pour pouvoir dire, a bon escient, si tel tabac emballé est du tabac beige ou s'il ne l'est pas. Je pense que l'honorable ministre des finances en proposant l'article 35 de son projet de lei, a précisóment obtenu le résultat que j'indique et qu'il répond ainsi lui-même a l'objection qu'il m'a faite hier, en termes de conversation. L'ar ticle 35 parle d'emballage primitif et dit qu'au- cun changement d'emballage ne peut avoir lieu sans automation préalable de l'administration. Quel est l'emballage primitif? Ge ne peut être, pour les tabacs exotiques fabriqués, que l'emballage dont ils ótaient munis a l'arrivóe dans le pays. Si l'honorable ministre craint que l'on ne fasse des substitutions de tabacs, il défendra de faire des changements d'emballage. J'allais passer sous silenoe le 2 de l'article 35 Lors de la vérilication au lieu du depart et avant l'enlèvement de la marchandise, les agents de l'administration apposent sur chaque colis une étiquette portant le numéro, l'espèce et la date du document devant couvrir le transpor!, la dale de la vórifleation, les poids brut et net constatés. Je le demande, comment parait-on modifier et faire des substitutions L'honorable M. Meeus m'interrompait tout a l'heure pour dire Si vous prenez des mesures contre les tabacs exotiques, prenons-en aussi contre les tabacs indigènes, de manière a éviter la fraude non seulement a la frontière, mais a l'intérieur même du pays 1 Je le demande, l'ho norable membre n'est-il pas satisfait l'orsqu'il suffit de lire les différents articles du projet de loi pour constater immédiatement qu'il y a la un luxe de formalités assuraut nos tabacs beiges, garantissant la fabrication et le nógoce contre tout moyen de fraude a l'intérieur M. Meeus. Lisez l'article 3 M. Golaert. Je le relirai si vous voulez il dit simplement que les tabacs ótrangers non fa briqués sont frappés d'un droit d'accise et que les tabacs idigènes séchós le sont ógalement... M Meeus. A l'exemption... M. Colaert. l'exemption de ceux utilisés par les plauteurs pour les consommations dome- stiques Ah c'est la votre grande objection Si vous l'aviez dit tout a l'heure, vous m'auriez permis d'abréger ma demonstration, au moms en ce qui vous concerne. II s'agit done des tabacs utilisés par les plan- teurs pour les consommations domestiques.Mais, la aussi, il y a des garanties suffisantes. M. Meeus. Lesquelles M. Colaert, On vous les a signalées déjè; du reste, quelles garanties faudrait-il Interrup tion de M. De Malander.) Évidemment. comme le dit l'honorable ff. De Malander,on ne peut pas transporter ces tabacs; ils sont destinés a la consommation s'ils font l'objet d'un négoce, ils seront frappés du droit d'accise entre les mains de l'acheteur ou du fa- bricant, a moins qu'on ne fasse ce que disait l'ho norable M. Liebaert a moins qu'on ne transpor- te ces tabacs a l'état vert. Je n'en crois rien, et mon honorable ami, M. Liebaert, avec lequelje suis presque toujours d'accord sur tous les points soumis a nos dólibérations, ne m'en voudra pas de lui dire qu'il s'est trompé. Ge qu'il craint est impossible on ne transporte pas le tabac vert, on ne l'a jamais fait Si on le faisait.ee serait au détriment du tabac: on l'abimerait au point que, ce qu'on pourrait en recueillir par suite de la fraude, serait ample- ment compensé par le dommage qu'en subirait le tabac lui-même. II n'y a done que l'exception de l'article 3 qui donne quelque appréhension a l'honorable M. Meeus. Or,je le répète, on ne fraudera pas. M. Hoyois. On ne saura plus frauder. M. Colaert. Des mesures sont prises contre le tabac exotique, et l'honorable ministre des finances se propose avec raison, de restreindre, autant que possible, les formalités en ce qui con cerne le tabac indigène M. Meeus. La culture indigène est protégée. M. Golaert. Évidemment, et cela vous en nuie. Dès qu'il s'agit de protéger un produit indigène quelconque, nos honorables collègues d'Anvers jettent les hauts cris; mais, lorsqu'il est question de protéger les transports.... M. Hoyois. Les tabacs d'Amériquo. M. Colaert. -- ...ils en sont partisans On dirait vraiment que les produits ótrangers doivent être traités sur un pied plus avantageux que les produits beiges. M. Meeus. Tous les Beiges doivent être traités de la même manière, qu'ils plantent du tabac ou qu'ils n'en plantent pas. M Golaert Évidemment, mais vous vous placiez tout a l'heure an point de vue de l'intérêt public? Or, l'intérêt de l'agriculture neconstitue- t-il pas un intérêt public Lorsque nous protó- geons l'agriculture, ne rendons nous pas un ser vice immense non seulement a nos cultivateurs, mais même aux négociants et aux industriels M. Meeus. II s'agit ici de protéger certains consommateurs. M. Hoyois. Mais non 1 M. De Sadeleer. Tout le monde peut plan ter du tabac. M. Hoyois. II s'agit de protéger tous les consommateurs de tabac national M. Woeste. Vous vous trompez compléte ment, Monsieur Meeus il s'agit de protéger une des branches de la richesse nationale, l'agri ture. M. Meeus. Geux qui ne peuvent pas i duire le tabac national ne jouiront pas de avantage. M. De Sadeleer. Tout le monde peut produire. M. Hoyois. Tout le monde peut en cultn M. Denis. II s'agit d'une question de just M. Golaert. Tout ceque l'on peut craind e est que la culture du tabac, plus favori qu'avant, ne premie de l'extension. Mais vous, qui avez toujours eu peur j mesures prises naguère par l'honorable Beernaert, réduisant le droit d'accise, vous avez cru que cette réduction allait avoir p. efïet de développer la culture, vous devez connaitre aujourd'hui que c'est le résultat posé qui s'est produit.. M. Denis. C'est une erreur, voyez les st; stiques (Bruit, interruptions M. le président. Je vous en conjure, m sieurs, laissez parler M. Golaert. M Golaert. La discussion des chiffres fo nis par les statistiques pourrait nous condu trés loin, et, du reste, je n'ai, quanta moi, qu'i confiance bien médiocre dans les statistiqu G'est ainsi notamment que, quand on recherc la valeur des importations, les statiques ne pi vent renseigner les quantités de tabac importi en fraude. (Interruption.) Du reste. vous n'ignorez pas, messieurs, q la statistique est une science peu süre et q bien des faits, reconnus autrefois exacts, ont i plus tard, absolument controuvés. Mais, ce q je prétends, en réponse A l'honorable M. Mee sans crainte d'etre contredit par M. le minisl des finances, qui cependant aurait intérêt me contredire, c'est que la culture du tab indigène s'est restreinte au lieu de se dévelc per, malgré la réduction du droit d'accise. Je ne prétends certes pas que ce soit une cc séquence de cette diminution du droit: lef; que je constate peut être dü a des circonstanc qu'il est impossible de déterminer. 11 en est ai si de tous les faits économiques, Si vous vouliez fonder vos arguments rien qi sur la statistique, presque toujours vous feri fausse route. Les statistiques ne peuvent serv d'arguments a ellesseules. Ge u'estqu'après bis des efforts et grace a beaucoup de prudence de jugement qu'on peut arriver a comparer. qu'il faut avant tout.cesonl des chiffres certain etceux-ci manquent presque toujours. Commen dès lors, tirer des conclusions Messieurs, après avoir établi a toute évidem que la fraude sera efficacement atteintet jen' plus qu'a vous faire observer quele projet c loi garantira la culture, le commerce et Tindu trie non seulement contre la fraude, mais mén: contre la tentative de la fraude. Les particulie sont soumis a desformalitósrigoureures, comn certaines administrations publiques, telles qi les administrations de chemins defer,tramway bateaux a vapeur et autres services de tran port. Elles ne peuvent, aux termesde Particle3 transporter des tabacs fabriqués ou des tabai séchés non fabriqués que si ces tabacs sont coi verts par des documents valables et mun d'étiquettes, ainsi que des marques exigées p; la loi Elles doivent donner tous les renseign* ments nécessaires concernant les transports d( tabacs et mettre. an besoin, leurs livresd'expi dition a la disposition du fonctionnaire requi rant. Aux nombreuses garanties que j'ai énumérée: s'ajoutent encore les dispositions pénales que 1 gouvernement prévoit dans les articles 40 suivant de son projet de la loi. Ges articles édi< tent des amendes considérables, dont la moindr est de 1.000 francs. Vous voyez done, messieurs, que 1'on a tort d croire que, en prenant les dispositions quej conseille au gouvernement de prendre, e'est-i dire en établissant une difference entre le dro d'accise sur la fabrication des tabacs exotique et celle des tabacs beiges, je prive le ministr des finances des garanties qu'il a proposées pa son projet de loi Je ne sais pas quelles autresobjections il poui rait encore faire a la proposition que je signal avec confiance a sa bienveillante attention. Qu'il prenne garde! L'honorable M. Liebaei a eu raison de dire que, si le droit d'accise, s impopulaire, si justement dócrié par tout 1 monde est maintenu... M. de Smet de Naeyer, ministre des finances Les planteurs n'ont plus a en faire l'avance. M. Golaert. Je le sais, ce n'est plus le droi ou plantmais c'est un droit qui frappe indirec tement la culture. Eh bien, je crois que, si vou maintenez ce droit, sous quelque forme que c> soit, la loi ne tiendra pas. Je vous propose urn amélioration qui rendra la loi viable en mêm temps qu'elle donnera satisfaction a la culture Sinon... M. Tack. Vous démolissez yotre loi, mon sieur le ministre, vous la rendez impopulaire M. Golaert. Vous pourriez, en effet, rendr la loi impopulaire si vous ne faisiez pas un nouvelle concession a la culture.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 3