ïaciiss sEHïEE:
CONCOURS GÉNÉRAL
La retraite du Chef de Cabinet
et le Progrès,
A (Ltende.
FRANCE.
Uri ex-président de conseil
sur la sellette.
Vins de Bordeaux.
M. Lamoral, un maitre amateur de Cour
trai.douéd'une voix de baryton bien-timbrée,
ample, claire et sonore, a le sentiment
musical trés intense, l'accent sincère et cor
rect. Avec tout ce qu'il faut pour bien chan
ter, il ne sen fait pasfaute! IIa chantéd'abord
De Schelde, de Mestdagh, et Een vrouwken
gezwind te spinnen zat, d'Antheunis. Dés
sa première strophe,son auditoire était lui.
Dans la seconde partie. après Het Visschers-
liedeken, de Jan Blockx, et lk ken een lied,
de Wambach, d'interminables applaudisse-
ments l'ont amené k chanter Ons Vaderland!
poésie de Th. Sevens, musique du même
Blockx. Get hymne k la Patrie lui a valu une
véritable ovation. A ses males accents, tous
les coeurs avaient vibré h l'unisson. M. La
moral fait honneur k la Musique flamande, k
la Poésie flamande et k cette noble et bonne
Flandre que nous aimons
Après Ie sérieux, le piaisant. Qui ne salue-
rait gaiement M. Alexis C'est un chanteur
de genre plein de feu, de finesse el de
drólerie. II dit aussi bien qu'il ne chante. II
débite et détaille avec une verve endiablée
tout ce qui lui passe par la tête, tout ce qui
lui tombe sous la main. Sa pbysionomie et
son geste sont aussi exprossifs que sa voix.
Son jeu tout franc, tout libre d'allure, déso-
pile; sa crknerie emporte tout. Chose rare
et trés agréable, le musicien est k la hauteur
du comiquechansons et monologues se
valent. Ses Suppositions, par exemple, ont
eu un succès d'hilarité et de persuasion....
k convertir même des socialistes.... en les
supposant de bonne foi
Au revoir et merci k ces messieurs. Soirée
charmante, de quoi délasser de toute une
semaine de travail.
I L'élève du collége de l'Union n'a pas la
moyenne.
Mathématiques.
MM. Allaeys, de Poperinghe 72 p.
Caenen Maurice, 54
L'élève du collége de l'Union n'obtient pas
la moyenne.
Sciences naturelles.
MM. Allaeys Arthur, de. Poperinghe 74 p.
Boucquey Victor 67
L'élève du collége de l'Union n'a pas la
moyenne.
Concours de flamand.
MM. BeyaertLéon, de Poperinghe, 80 p.
Hardeman René, 68
Allaeys Arthur, 64
Brutsaert Prosper, 6i
Caenen Maurice, 58
Hondeghem Firmin, 50
L'élève du collége de l'Union n'a pas la
moyenne.
Voilé pour la Rhétorique. Nous donnerons
dans notre prochain numéro le résullat du
concours pour la seconde des humanités
latines.
Quil nous soit permis de constater encore
une fois le brillant succésdu collége patrori-
né de Poperinghe.
II a constamment battu, écrasé même, le
défunt collége communal d'Ypres de conten-
se mémoire. II bat de la même fapon le col
lége de 1 Union qui, il est vrai, ne coüte rien
auxcontribuables et dont l'irisuccès importe
done moins au public.
Nous devons même reconnaitre qu'en gé-
néral Ie collége de l'Union a plus de succès
que feu le collége communal, ce qui prouve
peut-êtreen faveur de la liberté d'enseigne-
ment.
de l'enseignement moven
du 1/ degré.
LeMoniteur publie le résultat du concours
de 4895 entre les établissements officiels, les
colléges patronés et le collége libre de
l'Union k Ypres.
Nous empruntons au rapport fait par le
Gouvernement quelques chiffres significatifs
Réthorique des humanités
anciennes.
Composition francaise. Maximum 100 points.
Le collége patronné de Poperinghe obtient
60.2 points, e'est-k dire le chifFre le plus
élevé, après i'Athénée de Bruxelles qui a 74
points
Le collége libre de l'Union k Ypres obtient
27 points, c'est-k-dire le chifFre le moins
élevé après I'Athénée de Liége qui n'a que
40 points.
Langue latine. Même maximum.
Le collége de Poperinghe obtient 54.1
le collége de l'Union d'Ypres 49 points.
Hisloire etGéoqraphie. Même maximum.
Poperinghe obtient 21 Ypres 16 points.
Mathématiques. Même maximum.
Poperinghe obtient 19.2; Ypres 38 points.
Sciences naturelles. Mème maximum.
Poperinghe obtient 58.7; Ypres 26 points.
Voici les noms des élèves qui ont obtenu
au moins la moitié des points
Composition francaise
MM. Boucquey Victor, de Poperinghe 74 p.
Beyaert Louis, 66
Hardeman René 65
Caenen Maurice 60
Brutsaert Joseph, 56
Allaeys Arthur 55
L'élève du collége de l'Union n'a pas la
moyenne.
Thême latin. Version latine.
MM. Boucquey, de Poperinghe 77 p.
Hardeman René, 72
Vermeersch Maurice 74
Caenen Maurice 69
Allaeys Arthur 67
Les catholiques sont unanimes a
regretter le depart du sympathique et
dévoué Chof du Cabinet, M. de Burlet.
Les jourrtaux li béraux, tenant com p-
te des motifs qui ont nécessité la re
traite de l'hon arable M. de Burlet, ont
été généralement convenables envers
lui.
Mais le Progrès, qui a toujours le
lr Février sur l'estomac, a cru qu'il
était de bonne guerre et de haute
convenance dedonner quelques coups
de griffe a un adversaire, loyal, intel
ligent, actif, dévoué a son parli et au
pays. Nous livrons a l'appréciation de
nos lecteurs l'article que notre con
frère consacre a M. de Burlet, nous
abstenant de tout commentaire
Messire De Burlet n'étarit plus en état
d'être ministre, on la nommé ministre
d'Etat.
Lumière nouvelle dans le Conseil de la
Gouroune, on le consultera spécialement,
parait-il, dans toutes les questions de haute
morale, depuis celles qui out trait aux costu
mes légers et peu décents des écuyères,
jusqu'é celles qui concernent les décisions
beauooup plus indécentes de certaines Depu
tations permanentes en matière électora'e
pour lesquels Colléges la traditionnelle feuille
de vigne est, comme chacun sait.devenue un
mythe.
Au premier moment, on a songé k rem-
P la eer le Sire de Nivelies soil par notre
bourgmestre, rninistrable comme on sait,
soit par le sénateur Descamps.
Mais meilleuie réflextion faite, on s'est dit
qu il suftisait de lui donner pour successeur
j le député deMarche, certain M.deFavereau
aussi peu connu que ie sous secrétaire-
j adjoint-surnuméraire du Grand Turc. De
j cette fapon, on s'apercevra moins du chan
gement.
M. De Bui let, en quittant ie pouvoir, n'em-
porle que ses propres regrets mais ses
regrets, assure-t-on, pireils k ceux de feu
Calypso, sont incommensurables. C'est une
compensation.
Nous dédions mix journaux libé-
raux et socialisfes d'Ypres qui s'occu-
pent. de l'annulation de l'élection
d'Ostende. un article de la Patrie qui
reproduit quelques extraits du Voor
uit, le journal socialiste gantois au
sujet de la décision de la Députation
permanente.
La Députation permanente de Bru
ges vengée par le VooruitLa Lutte
en gagnera la jauoisse peut-être; mais
que voulez-vous, un journal socialiste
dit quelques fois aussi la vérité.
Est-ce que vraiment les socialistes oslen-
dais auraient des velléités de lutter seuls
Toujours est-il que le Vooruit, dans son n°
de Dimanche, justitie les motifs qui ont dé-
terminé la députation permanente k annuler
les élections communales.
4° En ce qui concerne les distributions
extraordinaires desecoursavatu les élections,
le Vooruit ïmprimo
L'année dernière nous avions un hiver
extrêmement rigoureux cependant alors
on n'a pas entendu parler d'une charité aussi
extraordinaire du bureau de bieufaisance.
Mais mainteuant il y avait une élection
en vue. Maintenant on pensait aux pauvres
alors que peu de temps avatu, le bourgmes
tre Pieters se vantait de ce que le bureau de
bieufaisance secourut seulement 700 indi
gents-
2° En ce qui concerne les non moins extra
ordinaires travaux exécutés au Pare dans le
but de gagner admirnstrativement quelques
électeurs, le Vooruit dit
Si un hiver un peu rigoureux avait dü
survenir, tout le travail était k refaire.
Les frais de ce travail évalués k lOOOOfr
furent prélevés sur le crédit afteeté k l'entre-
tieri et k la réfection de la voirie. En consé-
quence, on ne donnait de l'ouvrage aux uns
que pour en fournir d'autant moins k d'au-
tres
Les ouvriers devaient exhiber leur lettre
de convocation de plus ils étaierit payés
dans un cabaret liberal ce qui est contraire
k la loi sur le paiement des salaires. -■>
Le Vooruit oonfirme aussi les autres griefs
relevés dans l'arrêté d'annulation.
On 1e. voit. le Vooruit justitie absolument
les imputation de la députation permanente.
Mème il y ajoute d'autres comme le der-
niei trait qui engageront peut être le par
quet k s'occuper k son tour de ('affaire.
La Patrie ajoute
«Onsaitqu'k titre conservatoire, M. Ie
gouverneur de li province a pris son re-
cours au sujet de l'annulation des élections
d'Ostende. On supposerait que les hbéraux
savent gré k qui de droit de cette mesure.
Au contraire, lis sont furieux. Et les causes
de leur fureur méritent d'être notées.
Desoi mais, dit le Laatste Nieuws, les
nou velles élections ne pourroru avo.r lieu le
dimanche des Raineaux, époque k laquelle
les pecheurs sont encore eu rner. Les élec-
lions auront apparemment lieu k Paques,
jour pour lequel les pêcheurs tiennent tous
k être rentrés, pour la visite de l'église,
Voilé le calcul des déricaux dé voilé", clame
Ie Laatste Nieuws, lis veuleut que tous les
pêcheurs puissent participer aux nouvelles
élections, paree que les pêcheurs sont répu-
tés déricaux
On n'avoue pas plus ingénuraent ou plus
betement qu'on voulait exproprier de leur
d'wt une catégorie de citoyens qui jouissent
P 1 "cment de leurs droits politiques.
De nouveau done les honnêtes libéraux
voudraient opérer la sophistication du scru-
tin sur une grande échelle. Us sont déja en
aveu. Nous en tenons note. Nous espérons
que nos amis aurout l'oeil au guet et sauront
dénoncer et énerver immédiatement les
manoeuvres de leurs loyaux adversaires.
Ceux ci paraissent pei'dre beaucoup de leur
assurance primitive.
M. Espinas, juge d'instruction, a
entendu ionguement eet après midi,
au sujet de l'affaire Arton Dupas,
VIM. Ribot. ancien président du con
seil, etSoinoury, ancien directeur de
la sureté générale.
D'après le Figaro de ce matin, M.
Ribot aurait été trés compromis par
M. Soinoory, avec lequel il serait en
contradiction formelle. M. Soinoury
accuse notamment M. Ribot de lui
avoir donné l'ordre de brüler le fa-
meux rapport que M. Dupas avait ré-
digé de son voyage a Venise.
Voici un extrait de l'article du
Figaro
M. Ribot est en ce moment, dans la plus
mauvaise des postures k la suite des décla-
rationsdeM. Soinoury faites k M. Espinas
et que nous allons très-exactementtranscrire.
Le juge d'instruction l'avait d'ailleurs, fait
mander hier k son cabinet ainsi que nous le
disons plus haut, afin de I'interroger k nou
veau sur les fa its de haute gravité que voici.
M. Espinas et M. Dupas a declare hier
encore aux siens combien le juge d'instruc
tion avait été bienveillant pour lui et lui
semblait conduire l'instruction avec impar-
tialité. M. Espinas, done, après avoir
écouté les lorigues explications de M. Soi
noury, les pria de les résumer et de dicter
au greffier sa disposition définitive.
Ce qui fut fait. Mais M. Espinas avait eu
la rare indépendance de ne pas lire, aupara-
vant, k M. Soinoury, Ia déposition de M.
Ribot, et M. Soinoury, livré k ses seuls sou
venirs, put k son aise piétiner les plates -
bandes de l'ancien président du Conseil.
II le fit, si joliment que M. Espinas, rap-
prochant ensuite les deux dépositions, y
releva de nombreuses contradictions. M.
Soinoury renouvelait notamment une affirma
tion stupéfiante que déjk il avait donnée k
M. Espinas en présence de M. Dupas.
Oui, M. Soinoury reconnaissait avoir repu
de M. Dupas peu après son retour de Venise,
un long rapport racontant sa mission. Oui,
il l'avait, ce rapport, transmis k M. Ribot
qui i'avait lu et appris ainsi tous les détails
du voyage de M. Dupas.
Mais, ajouta M. Soinoury, cherchez au-
jourd'hui ce rapportEst il k l'instruction,
dans le dossier de 1'afFaire Non Eh bien
M. Ribot m'ayant fait appeler chez lui me
donna lordre de reprendre ce rapport et de
Ie brüler immédiatement. Je l'ai en efFet
brülé, sur l'avis de M. Ribot.
La stupéfaction de M. Espinas dat
être grande. M. Ribot, en effet, avait
afflrmó, frappant des deux mains sa
loyale poitrine, qu'il avait tout ignoré
des missions Dupas. Or, c'est lui qui
ordonna de brüler,après lecture faite,
le fameux rapport de Venise. Mais il
y a plus fort, et M. Ribot sera confon-
du jusq'au bout.
s'Adresser chateau du Vert-bois, Bon-
dues, nord Prance. g5
Propriétaire de vignobles ferait de bon
nes conditions k personnes sérieuses pour
placer ses récoltes. Maurice Ducot rue
Danjou Bordeaux. g4