Statistique. Décès. Scandales politiques. Le Square. A Ia Congregation St Martin. Avis important. CONCOURS GÉNÉRAL Bibliographie. glu£ ée (7^0t/CUX w Bing!!! Poudre <i» Dr R. SCHIFFMANN ESTOMAC. voeu des Yprois sans augmenter d'un cen time le chitfre de leurs contributions, et surtout, sans frapper de taxes nouvelles les habitants de h campagne qui ne consom- ment pas l'eau donnée par la ville. Mais pourquoi attendre de nos adver saries qu'ils rendent hommage k nos amis lis ne sont ni impartiaux ni justes. Nous l'avons vu récemment k propos du Square que la ville fait établir au quartier de la gare. Nous recevons un second article au sujet du nombre de décès pendant l'année 1895. Le Weekblad écrit un article triomphant paree qu'il y a eu en 1895 un total de 29,8 décès par 1000 habitants. G'est naturelle- ment la faute de l'administration cathoiique La mauvaise eau, la canalisation en fer etc. etc. en sont cause. M. Pol Vermeulen a essayé de soutenir la même thèse au Gon seil Communal, quand il en faisait partie; mal lui en a pris. L'année 1895 a été exceptionnelle il est mort un nombre considérable d'enfants en dessous de 3 ans 218 d'après la statistique, la rougeole seule en a enlevé 49. Veux-t-on la statistique compléte naissances 450 décès 511 dont en dessous de 50 ans 306 au dessus de 50 ans 205. Ge dernier chiffre représente 40 */0 des décès, ce qui riest pas si mal. Prenons une autre année, 1894. Nais sances 488, en plus sur 1895, 38. Décès 344, en moins sur 1895, 167. Dans ces décès, les enfants au dessous de 3 ans comptent pour 103. Au dessus de 50 ans. 171, décès soit 50 des décès. La population est de 16878 habitants, e'est done 20.38 décès pour 1000 habitants. Nous ne dirons pas, comme le Weekblad, c'est la faute de l'administration cathoiique, mais nous dirons, le Weekblad ayant con- staté une bonne année, a gardé le silence. II en trouve une mauvaise et il parle. C'est la bonne foi libérale, progressiste, radicale ou socialiste il peut choisir. G'est le titre que le Progrês donne un de ses articles de première age dans son nu méro de Mercredi. Ges scandales sont natu- relleraent la validation des élections d'Ypres et l'annulation des élections d'Ostende. C'était prévu, dit notre confrère. Le déni de justice flagrant, perpétuel, fait désormais partie des moyens de gouverne ment. Et lè dessus, le voila parti, pour la dixième fois sur la même rengaine. Le Progrês a tort d'oubber les choses essentielles. Gonnait-il seulement l'arrêté de la députation permanente au sujet d'Ostende; sait-il sur quels motifs eet arrêté est basé; sait-il ce que l'enquète a constaté En tous cas, il ne nous a jamais donné que quelques racontars de journaux aussi intéressés que lui i crier contre le gouvernement et contre les catholiques. Pour Ypres, il lui fallait une enquête. Mais il oublie que la réclamation signée ce- pendant par deux advocats ne signalait au- cun fait précis sur laquelle une enquête eut pu porter. Les faits y dénoncés, out élé dès les premiers renseignements trouvés faux ou erronés. Dès lors que restait-il? Nous suppo- sons qu'un avocat sait ce qu'il fait ou écrit en pareille matière. S'il ne cite aucun fait assez précis, pertinent ou relevant, c'est qu'il n'a pas en citer. Dès lors, appartient-il au Progrès de se livrer h cette indignation de commande k laquelle il s'attarde? Les réclamants ont vu leur erreur et leur faute et se sont adressés au Gouvernement pour que celui ci ordonnat un recours.Ilsont annexé leur lettre une série de potins, de dénonciations et d'histoires, espérant que le ministre aurait ordonné une enquête pour vérifierces blagues. Mais encore une fois, les avocats récla mants avaient, comme le singe de la fable, oublié d'éclairer leur lanterne. Ils n'ont pas vu que leur demande ne tendait ni plus ni moins qu'è soustraire au premier juge la connaissance des faits nouveaux qu'ils avaient la prétentiou d'apporter darts la cause. Le gouvernement n'avait pas connaitre de ces fails. Sous ce rapport l'appel des réclamants n'était pas recevable. Le gouver nement n'avait examiner que ce seul point: L'arrêté de la députation est-il bien rendu. Ne criez done pas si fort, Progrès réflé- cbissez davantage. Gela vaudra mieux pour vous. Nos adversaires blament le Collége Eche- vinal de maintenir les chemins droits, qui parcourent le square. Ii fallait sans doute les supprimer et permettre au public de parcourir Ie pare en tous sens N'est-il pas vrai de dire que, défaut de chemins droits, le public en crée bien vite, et que si nos édiles avaient suivi l'idée de La Lutte, le square eut été parcouru en tous sens II fallait h toute force conserver la voie conduisanl du coin situé vis è-vis de la gare h la rue de Stuers et celle allant du coin du boulevard Malou, en face du café des Bras- seurs, au café des Boulevards. Si non, nous Ie répétons, ces chemins eussent été ct éés par le public, qui aime et suit toujours la ligne droite. Inutile d'insister la chose est évidente. La fin de l'année jubilaire de la Congré- gation St Martin a été célébr ée dignement, Dimanche dernier, dans la grande salie de l'école St Louis. Rien ne manquait k la fête chant, musi- que, comédies. tout fut exécuté avec un vrai talent paries Congréganistes. Nos félicitations et nos meilleurs voeux k M l'Abbé Houtteman, Directeur et k M. Julien Antony, préfel de la Gongrégation. La personne qui serai t en pos session d'un Billet de Banque beige de 100 fr., portant au coin gauche le n° 881est priée de se faire connaitre, soit au bureau du Journal, soit au bureau de Police k Ypres. Bonne recompense. de renseignement moyen de lr degré. Nousavons publié, dans notre précédent numéro, le résultat du concours pour la Rhétoriqufl des humanités anciennes. Pour le concours spécial de flamand nous avons oublié de mentionner MM Boucquey Victor et Gitteiren Omer, qui ont obtenu 67 points. Nous passons maintenant k la seconde des humanités anciennes. Composition Frangaise. 161 concurrents. MM. Louwaege, du coll. de Pop. 76 points. Adriaen Camille, 74 t) Moncarey Prosper, 67 n Danneels Nestor, 34 a L'élève du collége libre de l'Union d'Ypres n'obtient pas la moitié des points. Concours spécial de flamand 88 concurrents. M. Rabaey, Jérome, du collége de Pope rmghe, obtient 83 points c'est h dire la 2me classe. M. Adriaen Camille.. du même collége, ob tient 75 points, c'est a-dire le 4'°e place. En outré MM. Louwaege Jérome et Monca rey Prosper obtiennent respectivemenl 64 et 63 points. L'élève du collége de l'Union obtient 68 points, c'est-h-dire la 10"°e place. Encore une fois honneur au collége épis- copale de Poperinghe, qui maintient la place prépondérante qu'il a conquise dans l'en- seignement. Un bon point aussi pour ie collége do l'Union, qui obtient tout de même quelque chose, alors que son prédécesseur, le col lége communal, venait toujours et partoul... h la queue. Nomination de Bourgmestre. Dickebusch. M. Lamerant, D. Vïent de pai-alti*e La Cbambre des Représentants, en 1894-1895 in-18, Biographie por traits des 152 Députés Beiges,broché id. relié, id. in-8° broché, id. relié, Déontologie pharmaceu- 3.50 4.00 5.00 7 50 2 00 2.50 id. id. id. Collin. - tique, Derié. Commentaire de la loi scolaire, Kurth.Frontière linguistique.T, I. 6.00 Neuens. Kneipp Systeem 3 00 Neve. De la Restauratiou. 1.00 Pavard. Hygiène de l'Enfance, broché, 1.50 id id relié, Veresch.— La question des Huma nités, Edouard Drumont. De l'Or.de la Boue, du Sang, dessins de Gaston Goindre, Theuriet. Fleur de Nice, in-12" Bourget.. Idylle tragique, in 42' Duvallon. Une révolte,in-12° de Neuville. Monologues en vers, in-12 3.00 Ën vente au bureau du Journal d'Ypres, rue au beurre 36. Voir aux annonces, les Grands Magasins du Printemps de Paris. 2.00 3.50 3.50 3.50 3 50 3.00 BURGERSTAND VAN YPER. Van den 28 Februari tot den 6 Maart Geboorten. Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk 9 Sterfgevallen. Gouwy Desiré, 78 j, gepensionneerde, echt genoot van Sent Seraphine, Beluikstraat. Soenen August, 75 j. Eere Vrederechter, echt genoot van Vandenbroele Sophie. Rijselstraat. Coutelle Marie, 61 j. kantenwerkster, onge huwd, Aardenstraat. Dehollander Leonie, 7 j. scholierster, Zaalhof. -- Vermeersch Emma, 54 j. zonder beroep, echtgenoote van Derudder Louis, Platteelstraat. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelijk geslacht 2 id Vrouwelijk 1 Par exploit del'huissier Emile Noliet domicilié rue Carton n.21 a Ypres, en date du trois Mars, Rosalie Sophie Moeneclaey, épouse de Jules Corneille Theve- lin, résident, actuellement chez son père Charles Moeneclaey, journaliér a Loo, a tait assigner son predit époux Jules Corneille Thevelin chauffeur, dont le do micile et la residence sont incon- nus, a comparaitre dans les dé- lais légaux qui sont, de huitaine franche et pour l'audience du Mercredi dix huif Mars a dix heures du matin, par devant le tribunal de première instance d Ypres, au lieu ordinaire de ses audiences.au palais de justice, rue vieux marché aux Bois a Ypres, aux fins de voir admettre le divorce au profit de la requé- rente et l'entendre autoriser a se retirer devant l'officier de l'état-civil de Poperinghe pour le prononcer, entendre dire que 1'enfant issue de leur mariage, Emma Thevelin, restera confiée a la garde de la requérante dépens a charge de i'ajourné. (Signé) EMILE N0LLET. f En ventea Ypreschez Ve Ommeslagh-Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 46 Soulage immédialement les acces les plus violents et guérit d'une facon permanente la oü les autres produits ne don'nent aucun resultat. ^^0ttsser Dépót a Ypres chez Donck frères rue de Lille. 45 Poudres Miraculeuses. Si exagérée que puisse paraitre cette expression, nous nous faisons cependant un vóritable devoir de la reproduire. En effet, depuis que les Poudres De Cock sont lancées dans le commerce, il ne se passé pas de jour oü l'onn'entende pas des personnes se dire Comment, vous souf- trez de l'estomac Prenez done les Pou dres De Coct. Depuis bien des années, je souffrais et j'avais perdu tout espoir de guérison je manquais complètement d'appétit, je ne digérais plus rien. Sitöt que j'avais mangé, j'étais gêné; constam- ment je faisais des renvois, j'avais des aigreurs. des suffocations, i'étais oppressé. Souvent aussi il m'arrivait degonfler trés fortj'éprouvais des douleurs un peu partout, au ventre, a la poitrine, dans les reins et a la tète. J'avais la langue chargée, la bouchesèche etpateuse. Bref.je sentais un malaise indéilnissable qui me pesait sur tout le corps, et cependant, chose assez extraordinaire, je conservais la figu re bonneet forte. Personne n'aurait sup pose que je me trouvais dans une telle situation. En plus, j'étais devenu vit', triste impatient, nerveux et sans goüt. La moin- dre chose m'irritait et m'agagait. J'étais insupportable. Et cependant que n'avais-je pas tenté pour meguérir? J'avais fait tout et pris de tout, et si aujourd'hui je suis guéri, je le dois uniquement aux Poudres De Cock. J'ai été réellement émerveillé de leurs effets. G'est a ne pas y croire 1 On pourrait encore ajouter qu'outre ces pró- cieuses qualités, les Poudres De Cock ont en plus celle-cicelle d être complètement inoffensives et même qui plus est d'etre toujours utiles. En effet, faction des pou dres, et c est ce q ui fait leur force, consiste simplement a fortifier l'estomac et a l'as- sainir action done bonne et utile a tout point de vue. Biles s'appliquent a toutes les personnes indistinctement dont l'esto- mac est malade, faible, déran^é ou rócla- me des forces. Or, il n'est p°eu"t-être pas inutile de faire observer que l'estomac est 1 organ? le plus important du corps que eest lui qui a pour mission de nourrir tous les autres en ieur envoyant la nourrituro que nous prenons après l'avoir préparée et digórée. Et si de nos jours l'on rencon tre tant de personnes faibles de constitu tion, mMadives, anémiques, c'est bien sou vent Paree que l'estomac ne salt supporter la quantité de nourriture que le corns exige ou qu'il ne sait la préparer qu'in- completement. H (87 LE NOUVEAU LONDON (A base vègétale) fait dispa- Vm raïtre les cheveux gris en HMl peu de jours fortifie la cheve- 1 lure, en arrête la chute. IIlie tache pas la peau. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2