Üscuits d'Ypres V 38. Le socialisme a la Chambre. La Commune de Paris et La Lulte d'Ypres. La Ville. Spécialité de devaient servirk une illumination. Une bon ne vingtaine de gamins s'amusaient les renverser, el y réussirentalors ils s'empa- rèrent des lanternes vénitiennes sans qu'on apergut l'ombre dun agent de police. rires Mais nous voilü bien loin de la question de l'abattoir M. D'Huvettere. Ces boxes étaient-elles une nécessité, ou bien nest ce que par suite de l'extension de l'exportation M. Ie Président Elles élaieni absolument nécessaires. M. Vanderghote. La viande de porc exportée nest pas abattue ici. M. Ie Président. Si, parliellement. Egout. L'égout de la rue de Lille 11.300 tr. est adopté. M. Fraeijs demande un égout pour la rue du Marais. Pendant l'hiver elle est transfor- mée vraiment en une glissoire et ce ne me ferait nullemenl plaisir de voir mes voisins risquer de se casser le cou. M. le Président. La chose sera exami- née en temps et lieu. M. Fraeijs. Sera-ce pour cette année- ci M. le Président. Je ne veux pas m'en- gager. Baux. M. le Président. La commission des Hospices demande d'urgence l'approbation des baux de ses terres. II serait souhaiter que ces Messieurs des Hospices envoyassent un peu plus tót les pièces. alors l'urgence ne serait plus nécessaire. M. Breyne-Devos demande oü en est la question des heures de séance. Comme il y en a parmi les conseillers qui ne sont pas des rentiers, il serait plus facile de commeu- cer une heure plus tard, surtout le Samedi, jour oü il y a plus d'ouvrage par suite du marcbé. M.Golaert. Ne vaudrait-il pas rnieux avoir plus de réunions du Conseil avec un ordre du jour moins chargé M. le Président. Nous sommes d'accord pour fixer l'heure du commencement des séances 6 heures pendant l'été, partir du lr Avril. Eclairage. M. Ivveins d'Eeckhoutte se plaint de nouveau de 1'insuffisance de l'éclairage h la station. On devrait placer un réverbère au milieu du jardin de la station, lh oü les cbemins bifurquent. M. le Président. Nous en tiendrons bonne note et examinerons l'affaire. Travaux publics. M. Vanderghote. Oü en est on avec les deux fondations, dont vous avez parlé h la séance d'installation du Conseil? La classe ouvrière a appris avec joie, cette annonce faite et comme il n'y a pas mal d'ouvriers sans travail présent, ce serait un moment propice. M, ie Président. En ce qui regarde le premier établissement, les terrains sont ex- propt lés, les plans sont prêts pour l'autre, maïs l'autorité supérieure doit encore dormer son avis. 11 est rrêrae question d'un troisième grand baliment, au sujet duquel les pièces sont envoyées h la Députaliori Permanente. Entretemps nous nous efforgous de doneer aux uuvriers du travail de tous les cötés. Nous payons le cas échéant ieurs frais de rou'e pour qu'ils puissent trouver de l'ou- vrage aiileurs. II est h espèrer que Bruges Port de Mer sera une occasion pour maint travailleur de gagner une bonne journée. M. Vanderghote. Je remercie M. le Président de ses explications et j'exprime le voeu de voir employer tous les moyens pos sibles afin de procurer ici raême du travail k nos ouvriers. La séance finit h 6 h. 15 nr. Le socialisme nest pas seulement une théorie révolulionriaire II est la haute école de l'incongruité. Si les citoyens Denis et Vandervelde, qui se ressentent de leur origine bourgeoise, sont convenable dans la formes, il n'en est pas de même des compagnons Anseele el Dernblon, ni même du Jacobin Furnémont, un bourgeois qui regrette d'etre sorti des rangs de la bourgeoisie. Les séances de cette seroaine ont été mar- quées par des incidents grotesques, ordu- riers, dignes k peine des Halles ou d'une Caserne. Après avoir fait l'apologie du fauxser- ment, Anseele, «le virtuose de la brutalué», devtnu le chef de la coalition radico-sociali- ste h Bruxelles, a terminé sa diatribe de Jeudi dernier par ces mots Croyez moi, la classe bourgeoise n'a pas de legons donner h la classe ouvrière S'ily a une classe immorale en politique, c'est bien la vötre, la plus abjecte que je connaisse dans l'histoire. Et tous les socialistes d'acclamer ce lan gde 1 Üomblon, lui, parle de rhinocéros pié- Commune, décréta était plus régulièremenl constitué que ia bande de misérables qui ont procédé lexé- cution II nous est avis que les plus grands cou- pables sontceux-la même qui ont constitué la commune. Faut il rappeler la Latte, ou lui faire connaitre elle ignore tant de choses, le bl mc-bec que c'est le gouvernement de la commune qui a conflsqué les biens des con- grégatious religieuses dabord,par décretdu 2 Avril 1871 ceux de MM Thiers, Favre, Picard et autres le lendemain, mettant ces citoyens en accusation Faut il lui apprendre que le 5 Avril, un nouveau décret de ce soi-disant gouverne ment portait Art1. Toute personne prévenue de coraplicité avec le gouvernement de Versail les sera immédiatement décrétée d'aceusa- tion et incarcérée. Art, 2. Un jury d'aceusation sera in- stitué dans les 24 heures pour connaitre des crimes qui lui seront détérés. Art. 3. Le jury staluera dans les 48 heures. jj Art. 4. Tous accusés retenus par le j verdict du jury d'aceusation serout les ota- I ges du peuple de Paris. Art. 5. Touteexécution d'un prisonnier de guerre ou d'nn partisan d'un gouvernement j régulier de la Commune de Paris sera sur-le- champ suivie de l'exécution d'un riombre triple des otages retenus en vertu de l'article 4 et qui seront désignés par le sort. Le 23 Floréal, an LXXIV, le comité de sulut public, qui émanait lui-même do la linanl dans leur propre fiente. C'est du propre, et ces gens prétendent regénérer la Société et régenter tout le mon de La loi sur les alcools a été votée Jeudi par i 86 voix contre 18 el 6 abstentions. MM. le Baron Surmont de Voisberghe et i crets pris par la Commune. Si ces misérables Art. 1. Les biens, meubles et proprié- tés de Thiers seront saisis par les soins de l'admininistration des domaines. Art. 2. La maison de Thiers sera rasée. Lou sail quelle a éié rasée. Les horreurs commises par les baridiis n'ctaient done que la conséquence des dé- Struye se sont ralliés au projet, le premier réclamant des mesures contre l'alcoolisme. out pillé, incendié. rasé tué, ils ont agi en vertu de ces déerets, et les plus coupables LeSénat a abordé, dans la séance d'hier, sont toujouisceux qui orit lancé les déerets. la discussion du projel de loi règlant le ré gime des tabacs. Dans la discussion générale, M. Siruye a fait ua important discours que nous repro- duirons dans notre prochain numéro. L'honorahle sénateur provincial a fait res- sortir, avec autorité et compétence, les avamages uu projel de loi, et l'assemülée a examiné eusuite les diveis articles, it fex Après cela, que La Lutte distingue entre Gouvernement de la Commune et gens éxé- j cuteurs des déoisions prises C'est fausser j l'itistoire, c'est tronquer la vérité, c'est blan- I chir des nègres. La Lutte y sera pour ses frais, et les gens sensés et honnêtes diront avec nous, que les rédacteurs de La Lutte font une mauvaise action en tachant d imno- r center les monstres les plus abominables rimproviste et - faute de secuurs suffisants, dit-ou est morle presque subitement. Elle laisse plusieuis eufants en bas age. La dou- leur de son mari faisait peine il voir. 1 II parait que nos socialistes d Ypres veu- leut marcher sur les brisées de leurs coreli- gionnaires des giandes villes, en ce qui re- I garde la touchaute cérémonie de la Pretniè s e>- i re Communion. Les uns out empêché lems enfatits de la faire; d'autres, qui n'osent pas encore aller siloin, ont inventé toutes espèces de petites tracassei ies par lesquelles ils espèrent em- béter les cwés comme lis disent. C'est du propre Si cela continue, nous aurons sans doute bientöt aussi, la première communion laïque, comme h Gand au «Vooruit», et aii leurs. Les rayons X. Depuis quel- ques jours, Mtie Cavaignac, femme du mi nistro de la guerre de France, était en proie k de vivos sonfïranees causées par la piésen- ce, dans sa main droite, d'un fragment d'aiguille. Les médecins désespérant de trouver le siège exact de c> tte aiguille, Mme Cavaignac se rendit k l'Ecole centrale,oü un professeur, après deux minutes de pose, obtint un cliché indiquant trés netteruent la place occupée dans la main par le petit fragment d'acier recherché. D'autre part, on écrit de Bordeaux Une jeune dame se présentuil, il y a quel- ques jours, k la consultation du docteur De mons, et demandait de lui extraire un frag ment d aiguille entré, depuis une huitaine de jours, dans la chair du pouce de la main droite. Malgré uri examen attentif, il fut impossi ble de découvrir paria palpation, le siège du corps étranger. L'opération ne put être pratiquée. M. Demons envoya la jeune femme it la clinique électrothérapique du professeur Bergonie, qui, k l'aide des rayons Roentgen, obtint une photographic sur Uquelle on voyait nettement un fragment d'aiguille sié- geanl au niveau de l'articulation métacarpo- phalangienne. Le plus curieux, c'est qu'au lieu d'exlraire laiguille par le procédé ordinaire, on prati- qua une incision superficielle el il suffit en- suite d appliquer un électro-aimant pour faire sortir le corps étranger. ception de l'article '11 qui sera discuté la j que l'histoiie ait counus. semaine prochaine, M. Lejeuue ayant propo sé de ne pas accorder le bénéfice de cel arti cle aux débitants de boissons alcooliques. La Lutte déclare, eu réponse it nos arti cles, sur la Commune de Paris, quelle ne songe pas k justifier les horreurs dont nous avons parlé d'apiès maxinne Du Camp qui raconte l'exécution d'une partie des otages. Mais elle fait remarquer que tout eu lais- sant la responsabili.té de cette exécution it ceux qu- l'ont cornmise, cell-ci eüt lieu le 24 mai au soir, ie quatrième jour de l'entrée des Veisaillais dans Paris, alors qu'ilsoccupiient déjk les deux tiers de la Ville et que le Con- i faire la traditionnelle promenade au Muizen Qu'en pense le confrère doctrinaire, alias le Progrès La Première Communion, qui est une fê- tri puur dé'n'-mbreuses families, a joui cette année d'un temps véntablement exceptionnel Les vieillards mèmes ne se rappellent pas avoir vu de longtemps, des jourriées aussi estivales k cette époque de l'année. II faisait chaud comme en Juillet, et si la végélation j eüt été plus avancée, on aurait cru être au j coeur de l'Été. Lundi dernier, du cöté de la gare, c'était comme une véi itable procession de gens qui allaient, avec leurs premiers communiants, seildela Commune avait cessé d'exister... La Lutte cherche done k disculper le gouvernement de la Commune. Ce gouver nement n'existant plus, dit-il, le 24 Mai au soir, comment le rendre responsable de ce qui s'est fait alors Tiens, tiens, chère Consoeur! Mais qui done avait saisi les otages Est ce que par j hasard le gouvernement de la Commune (sic) i val. C'est aussi k vrai dire une des plus inté- ressantes excursions qu'on puisse faire dans nos environs. Un pénible incident ou accident est I vi-.nu assombrir la belle journée de lundi. I Vers le soir une femme qui habite avec son mari une des petites voilures qui stationnent prés de la porte de Lille, s'est accouchée k Les soussignés Vc Desmaretz Joos, biscui- tière. rue de Dixmude, n° 77, k Ypres, et Joos-Breyne, biscuitier, rue au Beunen03 a Ypres, portent k la counaissance du public qu eux seuls, en leurs qualités de descen dants de feu Gerard Joos. out le droit de continuer la fabrication des Biscuits dits d\pres, sous li fii'ine Gerard Joos. Qui- C'.1ique se servir. it de cette tirine s'expose- rait k des poursuites Ju chef de concurrence déloyale. V" DESMARETZ JOOS. ALPHONSE JOOS-BREYNE. Anciennc Vlaison Marchand Frère et Sceurs, Boulangers, Successeurs, - '-r.OCMtM.l' - -- - 98 84

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2