Biscuits d'Ypres V' JOOS-LEFEVERE UE DE DIXMUDE, 38. (7I?eveux PROPRIÉTAIRES. LE 18 AVRIL PRQCHAIN, PAllIS flus de FitAHgOIS HOFLACK Cie, I STUW MÉDIClL YVimuklixcx La Chasse. Nou velles Uiverses. Spécialité de Poudre 4« Dr R. SCfllFFMANN LA CA1SSE DES TRENTE MILLIONS DE FRANCS MAGASIM DE CYCLES et Accessoires, il parle en général de l'alliance anticléricale. Elle s'impose, dit-il, dans les arrondissements ou l'écart entre les cléricaux et leurs adver- saires est assez foible pour permetlre d'espé- rer une victoire. Ce nest pas le cas pour Ypres. Quoi done alors ÜljPhilippe a des idéés pour tout le monde ld oü la situation des cléricanx est trop forte (serait-ce la nótre nous sommes d'avis que chaque fraction doit lutter seule. Si done les eonseils de Philippe sont suivis nous aurons plusieurs listes Ypres la cléricale, sans doute Ia doctrinaire, la radicale et la socialiste. Allons, cher Philippe, c'est cela qu'il faut. Vous aurez, après le scrutin, des indications non équivoques sur I'orientation a, dormer a la politique anticléricale L'orientation Mais elle est donnée C'est Involution de plus en plus marquée vers le socialisme. Voulez-vous vous Philippe de Comines oud'Ypres nous dire quelles difïérences existent encore entre vous et les socialistes Quel est le point du programme socialiste que vous répudiez? En est-il un seul La politique anticléricale est de sa nature révolutionnaire. On peut ne pas vouloir étre logique el l'on voit des individus s'arrèter en chemin. Mais le gros de l'arraée va fata- lement au bout, entrainé par les meneuis qui, quoique vous pensiez, sont légioux. Dans un parti qui n'est qu'un banc de sable, tout Ie monde veut diriger et com mander personne ne veut obéir et se sou- mettre. II y a eu commencement, il n'y a point de fin C'est l'abime Allez le dire vos amis. Nous le dirons aux gens qui pensent. La question de la chasse est une des plus controversées et aussi une des plus difficiles k résoudre, quand on se place en dehors des principes dont une expérience séculaire et une saine doctrine recomrnandent le res pect au législateur. II y a deux exoès éviter l'un est la sauvegarde des droits du propriétaire poussée jusqu'au priviiège, fautre est la méconnaissance de ces droits au profit du braconnage qui est une des grandes plaies de la vie rurale. A ce sujet nous devons relever et com- battre les prétentions exorbitantes émises par notre presse démagogique, qui semble avoir juré de violer en toute occasion les préceptes élémentaires de la justice et de la morale, et particulièrement d'ébranler la base sociale de la proprtété. La tnéorie quelle professe sur la chasse est une atteinte inouïe portée tous ces intéréts supérieurs. Ainsi, elle detnande que la chasse soit abso- lument libre.que chacun ait le droit de pour- suivre et de tuer le gibier sur les terres qui ne lui appartiennent pas et qu'il n'a pas louées, etquetoutes pénalités soient abolies en celte matière. Alors, dit-ello, le bracon nage sera supprimé de fait on préviendra des collisions et des meurlres déplorables, el les tribunaux seront déchargés d'une partie tiès désagréable de leur besogne Pourquoi ne pas réclamer simplement la suppression de loutes les clotures, de toutes les portes, des fenêtres closes, et permettre au premier venu de se promener dans le jar- din d'autrui, d'oecuper sa maison, d'user de sou tnobilier k sa guise,sans loyer ni indem- nité quelconque Au fond ce serait la même chose, ear, s'il est permis de ravager les chavps sous pvétexte de s'emparer d'un gibier, qui n'appartient personne, il doit l'être également d'user et d'abuser des immeubles bhtis. Les conclusions cotnmu- nardes que nous signalons n'ont de sérieux que l'audace brutale avec laquelle on les produit publiquement, mais elles achèvent de révéler les tendances sauvages de nos avancés. Ceux de nos lecteurs qui ont de la mé- moire savent que nous considérons nos lois sur la chasse comme défectueuses en quel- ques points essentiels, notamment en ce qui concerne les ports-d'armes et la faculté qu'elles refusent aux propriétaires, ou k leurs ayants-droit, de chasser librement sur le terrain dont ils disposent. Nous pen sons que presque toutes les formaütés actuelles pourraient-être abolies, sansaucun inconvénient sérieux, et qu'il serait juste et raisonnable den revenir la législation trés simple et trés naturelle qui prévalut dans leduché de Brabant, dans ie comté de Flandre et dans d'autres parties encore de la Belgique actuelle depuis le milieu du 14e siècle jusqu'ü la fin du 18e. Gette législation, rédigée et pratiquée pendant prés de cinq cents ans, sous l'empire du système féodal, était vraiment démocratique dans le raeilleur sens du mot. Elle était courte et bonne, car elle permettait k tout propriétaire, noble ou roturier, de chasser sur son bien, l'exclu- sion de lout autre amateur, fut-ce le souve- rain en personne. Le gibier était regardé comme un fruit de la terre, avec raison ce rious semble,puisqu'il s'en nourrit, et le propriétaire de celle-ci en était le maitre unique et absolu.il pouvait naturellement vendre ou céder son droit k des tiers,comme s'il était agi des autres fruits de son fonds. Inutile d'ajouter que des peines sévères étaient proraulguées contre le braconnage, c'est dire contre les chas seurs sans litre, tenus pour des voleurs et traités comme tels. Lè» est notre idéai en cette matière, et, plus on s'en rapprochera et moins aussi on s'écartera des droits naturels de la propriété. tre forairi établi Marché-aux Lins, oü l'on donnait Ie drame le Pont vivant a pris feu au dernier tableau du 2" acte. La loge qui comprenait prés de mille places était quasi-comble.Grüce au sang-froid d'un grand nombre de spectateurs et aux nombreuses sorties de süreté aménagées sur les cótés, aucun accident de personne n'est déplo- rer. L'incendie est dü k l'explosion d'une lampe k naphteline acerocbée aux frises du théatre. Les dégats, non couverts par l'assurance s'élèveront 10.000 fr. Tous les décors sont brülés, les accessoires et costumes d'artistes ont eu le même sort. Quant la salie, la toiture formée de toile imperméabK as ule été iricendiée. Le comique c'était de voir évoluer nos pompiers, Ge sont des volontaires, c'était jour de fète, ceci expliquera que la plupart d'entre eux soient arrivés au feu en costume gala... chapeau de soie sur la tête, quelques uns même gantés. Gela ne les empêcha point d'avoir raison du feu en moins d'un quart d'heure l'habit ne fait pas le... pompier. Incendie. Pendant la nuit de Dimanche au Lundi de Paques, vers 11 heu- res du soir, un incendie a eu lieu chez le ci- toyen Üeltenre Eugène, cabaretier rue du Gharbonnage, n* 7, a Ghètelineau. L'alarme fut donnée par M. Constant El- senne, 1'individu chargé par la commune d'allumer et d'éteindre les réverbères. Le feu tut communiqué par la maison voi- sine appartenant au même propriétaire, in- habitée depuis le 25 Mars dernier. Les dégüts sont considérables la pre mière maison ne forme plus qu'un amas de déeombres quant l'aulre elle est forte- menl eudommagée. Les pertes, évaluées 2.500 fr. sont cou- vertes par l'assurance. Une tentative de meurtre. La femme d'un découpeur de bois, Mme Nol- let de Liège, avait depuis quelques temps quitté le domicile conjugal pour se réf'ugier auprès de sa mère. Lundi matin, le mari est arrivé au domicile de cette dernière et après une légêre discussion avec sa légitime.a tiré quatre coups de revolver sur sa belle mère, qui a été atteinte par deux balles. Noliet a pris la fuite mais a été arrêté l'après midi. L'étut de la belle-mère est trés grave. Noliet doit avoir agi sous l'influence de la boisson, car avant de se reudre au domicile de sa belle mère, il a visité de nombreux cabarets cependant il semble, d'autre part, avoir prémédilé son forfait, vu qu'il avait acheté la veille un révolver chez un armurier de la ville. Noliet a été écroué.L instruction continue. Un incendie a la foire de Courtrai. (De notre correspondant.) Diuianche soir, jour de Paques, un théa- N. J. BLOCH TAPIOQA BLOCH Les soussignés Ve Desmaretz Joos, biscui- tière, rue de Dixmude, n® 77, a Ypres, et Joos-Breyne, biscuitier, rue au Beurre n° 3 k Ypres, portent ft la connaissance du public qu'eux seuls, en leurs qualités de descen dants de feu Gerard Joos, ont le droit rh- eontinuer la fabrication des Biscuits dits d'Ypres, sous la firine Gerard Joos Qui- conque se servirait de cette fir ine s'expose- rait k des poursuites du chef de concurrence déloyale. V' DESMARETZ JOOS. ALPHONSEJOOS BBEYNE. Ancienne Maison Marchand Frère et Soeurs, Boulangers, Successeurs, £i En ventea Ypreschez V Ommeslagh-Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever? Société anonyme fondée en 1835 émet des obligations de ï»oo francs remboursables dans dixans rapportant 3 1/2 en deux coupons seraestriels échéant les 15 Avril et 15 Octobre. Le montant des obligations de la Caisse des Propriétaires actu- elletrient en cours est d'environ Agents a Ypres: A. Vo.nck- Clement Vandermeersch, ban quiers, rue Dehaerne, nü 4. Ouverture d'un nouveau t'Ue Mare hé au Bois, n° l sous la firme commercials de Représentants d s célèbres Cycles Italeigli. et des a The Richards. Dépositaires des jauses en bois iarairiées Fairbank'a Véritables Garanties. (98 120 b, et 122 rue Gallait, a Bruxelles. Trartement sans opératioii par médecins spécialistes. 1° 1 UMEURs. CANCERS du sein, matri- ce. lévre et organes externes, LUPUS, DARIRES, CARIES et maladies des os, VARICES et ULCÈRES aux jambes. Glan- des du cou, hémorroïdes. flstules. Cure spéciale des HERNIES par injections. 2° Maladies des femmes et enfants, ma ladies des voies urinaires, maladies dunez, oreilles, gorge et poumons, maladies des yeux, maladies de l'estomac. Locaux sépa- rós pour acouchements. Consultations tous les jours de 10 h. 1/2 a 12 heures. Renseignements gratuits. Consultation a Courtrai, «Hotel royal (face gare), le 4™ Lundi de chaque mois, a 3 heures. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2