Biscuits d'Ypres
VE JOOS-LEFEVERE
HUE DE DIXMUDE, 38.
IQbevmx
PROPRIÉTAIRES.
IS HUIS
de
VARIÉTÉS.
Le cheval sans tête.
Jeu de cartes.
Spécialité de
SpigU!
INSTEL VAN:
STAD ÏDE1I. - DIXitlDDESTRAAT.
LA OAISSK DES
TRENTE MILLIONS DE FRANCS
Organisation des écoles d'adultes, des
écoles professionnelles, des écoles ménagè-
res et des écoles gardiennes
Organisation de l'enseignement élémen
taire agricole et d'écoles professionnelles
régionales sous la direction des cornices
agricoles.
Réorganisation de l'enseignement supé
rieur.
III. Séparation absolue de l'Etat et
des Eglises, et, par mesure d'application
immédiate
a) La suppression des pririlèges aocordés
aux ministres des cultes en matière de mi-
lice et de pensions
b) La suppression des honneurs rendus
bientöt leurs affaires turent en trés mauvaise
situation.
Un soir que l'ainé revenait d'une course
taite dans les environs, le temps était som
bre et pluvieux. Paul pressait sa marche,
tout en songeant tristement h l'étal précaire
de leur fortune. Tout coup, lui senibla
entendre le bruit produit par les sabots d'un
cheval. II y fit d'abord peu d'attention, s'ar-
rêtant simplement pour laisser passer le ca
valier qu'il supposait être derrière lui. Mais
chose singulière, chaque fois qu'il s'arrêtait
le bruit finissait. Fort intrigué par ce fait
insolite, il revint sur ses pas pour en avoir
le cceur net et savoir ce que ce manége si-
gnifiait.Grand fut sou étonnement en remar-
au clergé, en vertu du décret du 24 messi- j quant malgré l'obscurité un cheval, mais pas
dor an XII
c) La suppression de la formule religieuse
du serment
d) L'application générale et uniforme du
principe de la sécularisation des cimetières;
e) La révision de la législation sur les
fabriques d'églises
f) La suppression des charges incombant
aux communes et aux provinces en matière
de cultes
g) La conversion en rentes sur l'Etat des
bieus immobiliers des fabriques d'églises,
conformément la loi du 18 germinal an X;
è)La suppression des fondations de mes
ses
i) Le retrait de la personnification civile
des séminaires et des congrégalions hospi-
talières;
j) Une enquête parlementaire sur la main-
morte monacale, en vue de prendre des me-
sures législatives pour en arrêter le dévelop-
pement
k) La répression de l'intervention abusive
du clergé en matière électorale.
l'ombre d'un cavalier de plus, k mesure
qu'il s'avangait vers lui, le cheval reculait et
chose encore plus extraordinaire il avait
beau regarder, il lui fut impossible de voir la
têie de l'animal. Sa surprise devint de l'é-
pouvante et pris d'une terreur folie, il s'en-
fuit toutes jambes, suivi par le cheval, qui
avait pris Failure du trót. Notre brave fer-
mier sauta par dessus la barrière d'entrée de
sa ferme, devant laquelle l'apparition surna-
turelle s'arrêla.Paul ouvrit vivementla porte
de sa demeure et tomba haletant dans un
fauteuil, plus mort que vif. Francois lui de
mands ce qui lui était arrivé, mais avantqu'il
eut eu le terops de donner la moindre expli
cation son frère.ils tressaillirent tous deux;
trois grands coups venaient d'être frappés
sur la porte.
Frangois sortit en toute hate, suivi bien
töt par Paul qui avait repris courage, mais
ils ne virent nulle part personne le cheval
aussi avait disparu.
Après quelques jours, Paul et Frangois
crurent avoir été I'objet d'une hallucination
ou avoir eu un mauvais rêve, mais un soir
que le dernier ren trait chez lui ent re onze
Légendes et contes des environs beures et minuit, il vit k son tour la myslé-
apparition. Désormais tout doute
d' Ypres.
Nous avons raconté dernièrement l'his-
toire du gargon de ferme Jacques et du
trésor dérobé h son maitre, grace auquel il
devint un des premiers métayers de la
contrée.
Un autre soir les auditeurs du vieux fer-
mier, chez lequel notre ami était logé, réunis
autourdu foyer de la ferme, le prièrent de
leur conter une nouvelle histoire se ren-
dant ft leurs desirs, il fit le récit suivant.
Paul et FraugoisD... avaient perdu leurs
parents lorsqu'ils étaient encore en bas êge
rieuse
était levé et ils se crurent être victimes d'une
machination infernale de la part d'un des
sorciers, que la commune avait la réputatiou
d'avoir parmi ses habitants. Ils allèrent
trouver immédiatement leur curé, un digne
et saint homme.
Le bon pasteur leur dit qu'il croyait plu-
tót que l'apparition en question, était lame
en peine d'un défunt, que ayant peut être
commis l'une ou l'autre injustice pendant sa
vie, devait prendre cette forme et errer sur
la terre jusqu'ü ce que ses fautes fussent ré
parées. li leur conseilla de prier puur le
i repos des membres décédés de leur familie
et puis conseilla que l'un deux, en voyant la
marqué. Ge dernier lui dit de creuser l'en-
droit oil le cheval s'étail arrêté. Les deux
frères miient aussitöt la main l'ouvrage.
Arrivés un mèue et demi de profon-
deur, ils déterrèrent deux coffres, lemplis
jusqu'aux bord-s de pièces d'or et d'argént.
Nos deux lrères rentrèrent, de cette fa con
surnaturelle, en possession de leur héritags,
car ils ne doutèrent pas que ce ne fut lame
en peine do leur grand'père, k laquelle Dieu
avait ordonné de réparer le lort qu'il leur
avait causé. lis firent célébrer beaucoup de
messes pour elle et plus jamais le cheval
sans tête ne fut visible.
Getie légende, qui parait incroyableet in-
vraisemblable, ceci de singulier, c'est que
les habitants de la contrée oü elle serail ar-
rivée il y a bien longlemps, y ajoutent pour
la plupart entièrement foi. Si on a l'air de
douter de sa véracité, ils se fachent en pré-
tendant que les descendants des deux frères
existent et possèdent, grace au trésor trouvé
de cette manière par leurs ancêtres, tous,
une belle fortune.
Les connaisseurs en fait de jeu de Whist,
savent combien il est rare de voir jouer un
solo schlim.
Getie chance extraordinaire a été dévolue
lundi passé M. Gustave Weries, directeur
de la Grande Fanfare, chez Pierre Kes-
telyn, rue de Dixmude. Nos télicitations k
M. Wenes, qui est connu d'ailleurs depuis
lo'igtemps comme un joueur émérite au
Whist et au Smousjas.
Huwelijksaankondigingen.
et avaient été élevés par leur aieul maternel, j terrible apparition, eut le courage de se
un grand fermier. coucher en travers du timon d'un chariot en
Celui-ci avait la réputation d avoir amassé forme de croix l'endroit oü le cheval s'ar-
k force d'économies une grande fortune, - lêtai1 ordiriairement et surtout de ne pas
mais était connu pour son avarice.
i bouger quoi qu'd arrival, en un mot de faire
Quand nos deux jeunes gens furent arri- j mort.Ensuile de lacher de bien remarquer
vés l'age de vingt ans passés, leur grand vers ffuef endroit ia béte se dn igeait, puis de
père mourut quasi subitement, sans avoir le 'Ul rendre compie de ce qu'il avait vu.
temps de prendre ses dernières dispositions, Fraugois ie plus hardi des deux, résolut
ni de donner le moindre renseignement sur j dti se dévouer et le soir mêrne il se rait eu
sa fortune. Néanmoins, comme Paul et j route l'heure ordinaire. II faisau un beau
Frangois élaient ses héritiers directs, ils c'air delune. Bienlöi ie cheval, qui, comme
entrèrent en possession des biens qu'il I 11 le vif tr^s hien cette fois, élait sans téte,,se
délaissait. Quelques terres de bon rapport, mit 'e suivre.
le matériel et le mobilier de la ferme leur
échut de cette fagon, mais bien grande fut
leur déception en ne trouvant nulle part ni
argent ni valeurs quelconques, alors qu'il
était de notoriété publique que le vieil avare
devait en avoir certainement pour une gran
de somme.
Se trouvant par lü sans ressources finan-
cières suffisantes, pour maintenir l'exploiia-
tion de leur ferme sur l'ancien pied.et ayant
eu de plus quelques revers, il se virent dans
l'obligation de grêver leurs propriétés et
h langois suivit la lettre les recomman-
dations de son curé. L'animal vint prés de
lui, le frappa du pied, tacha de le faire le-
muer, mais Frangois eüt le courage, malgré
sa peur, de ne pas bouger.
Apiès quelques moments, le cheval sans
tête ie quitta; Frangois se retournant demi,
suivit la béte des yeux et la vit sediricor
vers un bosquet de chênes, oü elle s'arrêla et
laboura la terre de ses sabots, puis disparut.
Frangois s'empressa de se relever et, alla
raconter k son curé tout ce qu'il avait re-
BURGERSTAND VAN YPER.
Sterfgevallen
Ancienne Yïaison
Marehand Frère et Sceurs, Boulangers,
Successeurs,
LE NOUVEAU LONDON
'%i fes
Poudre ju Dr
R. SCHIFFMANN
Studie van den
Notaris VA\DERMKKKnCH,
te Yper.
Maandag 27 April 1896.
om 2 ure namiddag, ter Estami-
net Les Trois Suisse, Groote
Markt, te Yper.
niet 80 centiaren grond
en erve, gestaan en gelegen bin
nen Yper, aan de westzijde der
Pixmudestraat, aldaar geteekend
nr 71, bekend per kad ister sectie
F, nummer 186a.
Gebruikt door M' W° Wyeland
en kinders.
Handslag met de geldtelling.
1/2 0/o instelpremie te winnen.
Société anonyme fondée en
4835 érnet des obligations
de soo francs remboursables
dans dixans rapportant3 4/2°/»
eri deux coupons sernestriels
échéant les 45 Avril et 45
Octobre.
Le mont.ant des obligations de
la Caisse des Propriétaires actu-
eilemunt en cours est d'environ
Agents a Ypres A. Vonck-
Glkment Vandermeersch, ban-
quiers, rue Dehaerne, n» 4.
Jules Polley, slachter, te Poperinghe en Elisa
Bubbe, zonder beroep, te Yper.
Camille Vanhauwe, dienstknecht en Etnelie
Titeca, naaister,beidete Yper.
Francois Matheeussen, opziener der levens
verzekeringsmaatschappij (Antverpia)te Eecke-
ren,te vooren te Yper en isabelle Leysen,zonder
beroep, te Eeckeren.
René Legein, handelsreiziger, en Elodie Lan-
derwvn, naaister, beide te Yper.
Van den 3 tot den 10 April 1896.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 5. Vrouwelijk 4.
Huwelijken
Devers Emiel, boekbinder, en Lemeire Eu
phrasia, modewerkster.
Gekiere Emiel langzager en Deleu Pharaïide,
naaister.
Gardinael Karei, daglooner en Hof Marie,
kantwerkster.
Leupe Emiel, schoenmaker en Gisquiere Marie,
diensmeid.
Gisquiere Guido, daglooner en Viane Celine,
kantwerkster.
Bossaert Emiel, dienstknecht en Kirtz Marie,
dienstmeid.
Victor Henri, daglooner en Spinnewyn Mari»,
naaister.
Brunee! Pieter, daglooner en Verhille Philo
mena, werkster.
Vandewiele Desiré, dag[ooner en Vanbee Her-
mina, herbergierster.
Plancqueel Felicie, 33 jaar, winkeljuffer, on
gehuwd, Lange Tnouroutstraat. - Dugardyn
Clemence, 64 jaar, zonder beroep, ongehuwd
Boesinghestraat. - \iaerten Melanie, 75 jaar'
zonder beroep, eehtgenoote van Moerman Pieter'
Elverdinghestraat. Messiaen Karei, 42 jaar
schoenmaker, echtgenoot van Segers Viro-inie'
Thouroutstraat Malfait Marie, 36 jaar, werk
ster, weduwe van Van Damme Augustin Sint-
Jacobsbuiten. Caenen Marie, 72 jaar zonder
beroep, weduwe van Derathée Karei Lange
Thouroutstraat - Van Mechelen Karei," 48 jaar
land.,A,e1rk-er. ongehuwd, Maloulaan. Calmeyn
Mathilde, 86 jaar, zonder beroep, weduwe van
Collau Thomas, St-Jans Hospitaalstraat. De
Haene Amelia, 73jaar, kantwerkster,ongehuwd
Aalmoezenierstraat. Six Benoit, 71 jaar zon
der beroep, ongehuwd, St-Niklaaisbuiten.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelijk geslacht 2 - id Vrouwelijk 3
(A base vègètale) fait dispa-
raïtre les cheveux gris en
p, peu de jours fortifle la cheve-
lure, en arrête la chute. Il ne
A tache pas la peau.
fcJ au^fuTot
En flacons de 1 fp. 50 et 2 fr. 50
Teinture anglaise spéciale pour barbes 2 fr. le flacon.
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a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 46
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