Eene Hofstede
en meerschen
ZAAILANDEN
La Lutte, Le Progrès
et le Journal d'Ypres.
A Poperinghe.
Un bon piano d'occasion
Belle petite Ca mpagne a louer
D'HUVETTERE te Yper
en DENECRERE te Moorslede.
Opebare verkooping
OP ZATERDAG 2 MEI 1896,
II'IIICS, FLÉCIIES ET ÜMCCESSOIRES.
REPARATIONS,
lis font, alors une partied'escri■■no au fleuret,
qui frappe le public d'étonnemenl par sa
perfection. Ensuite d'autres élèves viennent
faire une quantité d'exerciees k la barre fixe.
Tous ces exercic„s si scrabreux réussissent
parfaitemeat. On se serait cru pour une
demie heure dans un cirque admirant les
tours de souplesse et d'élasticité de corps,
d'une troupe de clowns. Gette jeune société
fait de grands progrès. Honneur k ses orga-
nisateurs et k son professeur.
Le dernier numéro de la partie gymaasti-
que de la fête était fait pour donner satisfac
tion aux amateurs d'émotions violentes.
C'était uu assaut d'ai mes botte k l'épée de
combat entre MM. les maitres d'armes
du bataillon d'infanterie en garnison k Ypres
el de l'école régimentaire.
Ce fut un rude assaut. Tous deux s'ani-
maient petit k petit dans la lutte l'acier se
tordait et foueltait fair en jetant des éclairs
dans la rapidité des mouvements.Un paisible
spectateur qui se trouvait trop prés de la
scène apprit même k ses dépens, qu'il n'est
pas bon de regarder de trop prés le com
bat de lutteurs pareils. Tout se borna som-
me toute k un tournoi pacifique et après
quelques minutes d'une lutte acharnée, nos
combattants se serrèrent amicalement la
main. II n'y a pas k dire, ces Messieurs sont
tous deux d'une jolie force k l'escrime.
Le clou de la fête était la representation
d'une comédie avec chant,presqu'une opéret-
te, intitulée Op Ribote par la société dra
malique Willen is kunnen.
Cette société nouvellement réorganisée, a
fait pour ses débuts un véritable coup de
maftre.
Ses jeunes acteurs se sont surpassés.
Une mention spéciale doit être faite, cepen-
dant pour M.God. DeJaegere, le dévoué
répétiteur, qui est d'abord lui-mêrae un ac
teur di primo Cartello, et ensuite un excellent
professeur de déclamation. Les autres ac
teurs sortaient visibleraent de son moule.
Que les succès qu'ils ont tous obtenu chez
le public lui soit une récompense pour les
peines qu'il s'est donné depuis plusieurs
semaines.
MM. Ch. Wouts Roffel et G. Dela-
haye Tamboer Janssens inéritent aussi
les plus grands éloges ce sont des acteurs
finis. Nous serions injustes cependant si nous
faisions exception pour leurs camarades MM.
J. Gasier, J DondeyneetJ. Deneudt.
Les divers chants de cette comédie, pris
un peu de tous cölés, comme c'est l'habitu
de pour les comédies flamandes, avaient été
orchestrés et harmonisés par un de nos con-
citoyens et cette musique n'a pas peu contri-
buée au succès de la pièce. Les airs qui ont
fait le plus grand plaisir sont ceux de mar
quis, cbantés par M. J. Dondeyne, le duo de
MM DeJaegere et Wouts Nat dat ik min et
le choeur k boire avec ses beaux couplets.
La ronde des tambours est fort jolie, inais
facteur qui devait la chanter, s'il jouait trés
bien son róle, avait malheureuseinent une
voix trop faible.
Nous parions de ce point pour donner
notre adhésion k l'opinion que nous enien-
dions émettre dans la salie, pn' un auditeur;
c'est que ces comédies avec chant ont beau-
coup plus de succès, que celles qui sont
saus musique; seulement disiit-il, dans l'or-
donnation des róles on doit bien choisir les
acteurs. Geux dont le rólcoinporte beau-
coup de chants, doivent nécessairement pos
séder une bonne voix et connaitre stiffisam-
ment la musique on en a vu la preuve
dimanche. II y avait lk quelques acteurs bons
musiciens et ayaut de la voix; ce sont ceux
lk qui ont obtenu le plus grand succès. De
plus les chants doivent être enseignés k ceux
des acteurs qui sont moins bons musiciens
par un homme compétent en musique, afin
de donner aux mélodies de la pièce le cachet
et l'expression nécessaires.
Dans les oeuvres dramatiques avec chant,
la musique n'est pas Ia chose accessoire,
c'est souvent la principale.
Nous finissons cel apergu de l'admirable
fête de dimanche en remerciant tous ceux qui
font organisée et principalement M. Jules
Baus qui en a été la cheviile ouvrière. Nous
serions ingrat cependant si nous oublions de
parler des nouveaux décors du théatre, que
tout le monde a admirés, et qui sont l'oeuvre
de M. Henri Ghysel, artiste peintre de notre
ville.
Le Progrès nous adresse un mot k propos
d'une légére polémique avec La Lutte.
Dans son numéro du 9 avril, le Progrès
k propos de Poperinghe, avait écrit
On commence, ce semble, k en avoir
assez de la querelle religieuse de la
longue lutte entre clérical exclusif et libé-
ral exclusifde la guerre entre deux in-
tolérances dont l'une, k tout prendre et en
somme, ne vaut guère mieux que l'autre.
Gela veutdire, ou cela n'a pas de sens,
que le libéralisme est exclusif aussi bien que
le cléricalisme, et que l'intolérance libérale
vaut moins encore que l'intolérance cléricale.
Tout au plus pourrait on dire que le Progrès
a placé l'intolérance libérale k peu prés sur
le même pied que la cléricale.
Nous avons pris acte de eet aveu. II va
sans dire que nous n'avons point reconnu
que le catholicisrae est aussi intolérant. Mais
Ik n'est pas la question, et ce n'est pas Ik-
dessus que porie la polémique.
Mais La Lutte a compris 1'article comme
nous ei, dans son numéro du 11 courant,
alors que notre réponse au Progrès était déjk
imprimée, elle a demandé des explica
tions au confrère sur la phrase ou il déclare
que le libéralisme est une intolerance
Le 1 mdemain, dans son numéro du 12
avril, le Progrès répond que La Lutte n'a
sans (loute pas lu l'articulet quelle vise, a
moins que, l'ayant lu, elle n'ait été singuliè-
remenl distraite.
N'en déplaise au Progrès, la Lutte a bien
lu et nous avons lu deux fois et compris
comme elle.
A quoi le Progrès replique Ah ga On
sest donné le mot pour ne pas nous entendre
Nenni, confrère, nous n'avons aucun rap
port avec la Lutte, et vous le savez bien.
Mais, dans votre excès de zèle diviser nos
amis de Poperinghe, vous avez fait un aveu
inconsidéré, et vous voudriez le rétracter.
Mais, c'est trop tard, l'aveu est acté, non
seulement par nous, mais aussi par La
Lutte.
Vous aurez beau dire que vous avez voulu 1
parler des exclusifs, des violents, de ceux qui,
poussanl a tous les extrèmes, ne veulent de
la liberté que pour eux mêmes, et ne trou-
vent respectables que leurs propres opinions.
II est possible que vous ayez profité de l'oc-
casion pour donner une rude lepon k la
Lutte, mais vous n'en avez pas moins écrit
que le libéralisme est exclusif et intolérant.
Et il ne peut agir que de votre libéra
lisme car le radicalisme est récent, et il
n a pu donner encore, comme vous, toutes
les prauves de son exclusivisme et de son
intolérance.
Ergotez, si vous voulez, mais ne niez done
pas l'évidence. A moins que vous ne disiez
que ce jour Ik vous aviez la berlue.
(Suite de la séance du Conseil
Communal du 21 Mars.)
Budget du bureau de bien faisance.
M. Verscheure critique d'abord les aug
mentations des dépenses.
En 1886 les distributions de secours en
argent s'élevaient k 22.706 tr. 50. Ge
chiffre a été augmenté chaque année de
mille francs en moyenne, et en 1894 il s'est
éievé k 31.193 francs.
Gette augmentation n'est pas due exclu-
sivement, dit-ii, k la croissance de la misère.
Ge qui le prouve, c'est que en 1895 au lieu
d'une augmentation des subsides, on constate
au contraire une diminution de 2,300 fr.
sur l'année précédente.
M. Verscheure attribue cette diminution
k ce qu'au mois d'Avril 1895 défense a été
faite aux membres du bureau de bienfai-
sance de distribuer k l'avenir des secours
en argent.
Ges membres du bureau de bienfaisance
étaieut des négociants ou boutiquiers, et les
pauvres se croyaient obligés k tort, de se
fournir chez eux pour les besoins de leur
ménage, sans doute dans Ie bui de gagner
les faveurs des membres distributeurs de
secours en argent.
M. Verscheure constate done que le Con
seil o-xnmunal de 1895 a mis ordre k eet
étst de choses. Il nous parait de loin préfé-
rable que les membres du bureau de bien
faisance soient comme k Ypres. des hommes
indépendants. Les abus sont beaucoup
moins k craindre. Mais k Poperinghe on n'a
guère trouvé jusqu'ici des hommes nhsolu-
ment indépendants qui consenlissent k se
faire membres du bureau de bienfaisance. II
faut que les personnes, chargées de cette
fonction absolument gratuite, présentent
des garanties morales et appartiennent,
autarit que possible, k la classe aisée et k
celle des notables. On a fait, il y a quelques
années. une expérience et elle n'a pas été
fort heureuse, nous dit on. Espérons qu'k
l'avenir ces hommes dévoués et charitables
se trouveront k Poperinghe et qu'ainsi nous
verrons disparaitre toute cause de suspicion.
Nous ne pouvons blamer la minoriié u'avoir
fait une proposition dans ce sens. Elle
aidera sans doute la majorité k réaliser le
vceu que nous exprimons et quia été formulé
depuis longtemps, nous assure t-ori, par
les membres du Collége éctievinal et notam-
ment par l'honorable M. Berten.
Y a-t-il eu des abus
M Verscheure prétend que l'on ne suivait
aucune règle dans les distributions des
secours que les uus recevaierit beaucoup
plus que les autres et que même il y avait
un secouru qui touchait 17 francs par mois,
alors qu'il figurait pour 22 francs.
Nous sommes convaincus que ce dernier
fait sera expliqué. Nous oomprenons que le
Collége échevinal n'ait pas pu répondre
sur-le-champ k ce dernier fait. G'est pour
ce motif que M. Verscheure ent mieux fait
de produire d'ab^rd ses observations en
commission.
Médicaments.
MM. Verscheure et Schaballie critiquent
le chiffre de 5000 francs comme excessif.
lis cilent l'exemple de Furnes, Roulers,
Men in et d'autres localités, qui, eu égard k
la population, dépensent beaucoup moins,
en fait de médicaments k fournir aux Hos
pices et au bureau de bienfaisance.
lis nous semble que ces Messieurs ont
pris, pour leurs calculs, une base erronnée.
Ge n'est point le chiffre de la population
qu'il faut prendre en considération, mais le
nombre des families nécessiteuses.
D ms plusieurs localités il existe des so-
ciétés de secours mutuels, tandisqu'k Pope
ringhe il en existe une seule de création
assez récente. Dans les localités oil il y a de
l'industrie, les salaires sont plus élevés qu'k
Poperinghe et les ouvriers s'adressent
moins vite aux adminis'rations charitables.
Puis, dans d'autres villes, il existe des
caisses de secours contre les accidents etc.
Espérons que nos amis de Poperinghe
créerontdes institutions analogues et qu'ain
si les dépenses pour médicaments pourront
être diminuées.
M. Verscheure fait le calcul de ce que
coutent les médicaments aux deux pharma-
C'ens il n'y en a que deux k Poperinghe
- qui les fournissent aux administrations
charitables, II y gagnent 400 pour cent
Les membres de la majorité invoquent un
tarif de 1872, fait par MM. Lecluyse et
Lepoutre, deux médecins libéraux, et qui
est de 10 inférieur k celui de Bruxelles et
d'autres villes.
Nous ne voyons ici encore aucun abus.
Mais y a-t-il lieu d'eiitrer dans les idéés de
la minorité, et de créer, comme elle le
demande, une pharmacie k l'Höpital, k
l'usage des administrations charitables
Cest une question qui mérite examen.
Mais il ne faut pas oublier, comme l'a fait
observer M. le docteur Dewulf, que l'on ne
peut créer une pharmacie k l'Höpital sans
lui donner un pharmacien qui devrait être
payé comme k Ypres, par exemple oü le
titulaire touche 2300 francs, si nous ne
nous trompons. La dépense ne serail done
pas moindre.
On pourrait, dit la minorité, faire comme
k Menna et k Wervicq, oü les médecins p- é-
pmvnt les médicaments k l'Höpital sous
ku: icsponsabilité.
D yak ce système des inconvénients. La
preparation des médicaments est souvent
abandonnée, non k des médecins, mais k des
personnes peu au-courant de la pratique.
Mais quoi qu'il en soit, la somme de
5000 francs parait exagérée k première
vue. M. le doctfur Dewulf a proposé de con-
stituer une commission de médecins et de
pbarmaciens, chargée d'examiuer la question
Voilk done encore un point sur lequel il
ya possibilité de s'entendre, et le moyen
indiqué par M. Dewulf est inconiesiable-
ment le rneilleur.
(4 continuer.)
BURGERSTAND VANYPER.
Sterfgevallen.
a vendre.
S'adresser au bureau du Journal. (ns
k I 1/2 kilomèlre de lu ville d'Ypres.
S adresser au Bureau du Journal. (113
Studiën van de notarissen
ïn éénen zitdag
ten 2 uren,
in de gehoorzaal van het vrede
gerecht te Ypre, van
TE WYTSCHAETE (Gapaert)
groot H. 7.75.70,
verdeeld in 8 koopen.
Verpacht aan Theophile Bae-
ckelandt, de weduwe Augustin
Deconinck, de weduwe Louis
Bruyne en Louis Gillis te zamen
mits 974 francs 's jaars, boven
de lasten.
F ABRI QUE
Atelier de
Rue de Menin, 7, YPRES.
J'ai Phonneur d'informer le
public que je viens de reprendre
le commerce de mon parent Jean
Dewulf.
J'ai en magasin un choix con-
sidérable et de la meilleure qua-
lité d'arcs, flèches et d'acces-
soires pour le tir a l'arc. J'ai en
outre un atelier de réparations.
Hippolyle Vanbesien Delbaere,
rue de Menin, 7.
Van den 10 tot den 17 April 1896.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 6. Vrouwelijk 4.
Huwelijken
Beun Charles, klakkemaker en Burggraeve
Felecie, dagloonster. - Heughebaert Henri,
letterzetter en Hoet Louise, zonder beroep.
Dondeyne Joseph, kleermaker en Vandecastelle
Marie, zonder beroep. Lefebvre Alf'ons, land
bouwer en Gescpiiere Helène, z. b. - Legein Re-
né, handelsreiziger en Landerwjjn FGodie, naai
ster. - Vanhauwe Camille, dienstknecht en Ti-
teca Emelie, naaister.
Rabau Louis, 69 jaren, z. b. weduwaar van
Gisquiere Emelie, Vleeschhouwersstraat.
Pauwels Emelie, 75 jaren z. b. weduwe van Fa-
che Pieter, Rqsselstraat. - Talon Henri. 62 ja
ren. daglooner, weduwaar van Slosse Emerance
Meenenst.raat. Debusschere Sophie 77 jaren
z. b weduwe van Désiró Poot, Gevangemsstr.—
Hubaie Henri. 55 j. z b echtg. van Dewitte Flo
rence, Oude houtmarktstr. - de Dave Philippe
65j. belastingsontvanger, wed. van Ooms Sophiè
Rysselstraat. - Meuwelaere Pieter 83 j z b
ongeh. Dixmudestraat.
Kinders beneden de 7 jaar,
Manneli,jk geslacht I. Vrouwelijk