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ün parti fini.
Un der nier écho
de la latte électorale passée.
Une devineresse
en correctionnelle.
Nominations écclésiastiques.
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considérables, ceux de Ij metallurgiese
sont empressés de s incliuer bien humble-
ment. Ils fermeront le ltrl&u forpant ainsi
les antisociab'stes de chönaer en l'honneur
d'une invention révolutionnaire.
Pareilles défaillances doivent singulière-
ment encourager les espéraaees des socia-
listes et les grandir aux ^mx de la foule,
tandis que les aotisocialistes s'en trouvent
atteints et désavoués paries patrons mêmes.
Si de viriles et sages evolutions ne sont
pas prises, si les antisocifilistes ouvriers ne
sont pas mieux secondes, la situation ne
fera que s'empirer encore,
Gertes, le retnède nest paspurement ma-
tériel. La religion est la base du travail de
reconstruction qu'il faut entreprendre, car
dans cette lamentable situation, la responsa-
bilité du libéralisme antirei[igi0jjx est formi
dable. Gand est une cité libérale. Le doctri-
narisme a pu s'y développer l'aise. L'ensei-
gnement soi-disant neutrg y a nccaparé
toute son attention et toutes ses ressources.
De eet immense effort, on vQ.it ce qui est
sorti le Vooruit et ses cohortes.
Que ceux qui ne sont pas des aveugles
volontaires voient et agissent en consé-
quence. (LaPatrie.)
Ge parti est celui qui fut longtemps tri-
omphant et arrogant et dost la lugubre
expression se voit encore au fauteuil prési-
dentiel de la Chambre des députés c'est le
parti radical.
Hier, dans les couloirs du Palais Bourbon,
M. Jaurès, le porte parole des Socialistes'
disait tout haut qui voulait l'enter.dre (et
méme d'autres qui gnniaeaient) que la
glissadeétait maintenantrapide sur la planche
savonnée
Quand on pense, disait-ii, que la mani.
testation absolument révolutionnaire du Ti-
voli Vaux Hall, faite par dosrövoluiionnsiPGS
a élé organisée par des radica^ on mesure
facilement le chemin fait pan qqs revendi-
cations en ces quelques jours de crise.
C est un symptóme, une indication, dont
les aveugles les plus Q'tefes ne peuvent
nier l'éclatante signification.
IjC pai ti radical est wit parti fini son
róle est terminé. De ceux qui |g composent,
les uns viendront k nous, fes aulres reste-
ront l'état de coterie impuissante, obligée
de faire, chaque jour, si elle n,e veut perdre
jusqu k sa raison dêtre, uo nouveau pas
vers les idéés socialistes.
Le Président de la Répuwique ne peut
plus faire qu'un ministère appUyé Sur la
droite ou un ministère Goblot.
II faut être pour ou centre nous, pas de
milieu.
Cost, au fond, ce que disait, en Bel
giquo, Anseele a M. Peron Vous
suivrez le drapcau 1:1 ge qq vous
ne serez plus rien
Hier, Mardi, s'est dfer%i,é un procés
correctionnel, qui se raltaedait aux péripé-
ties de l'ardente lutte, qui a procédé Elec
tion du 17 Novembre.
On se rappelle sans doute encore le véri-
table guet-k-pens, dont d^ux de nos amis
furent. victimes deux jours avant l'élection.
L'un d'eux, qui demeure un peu t, l'écart,
étant accompagné pour rentrer chex lui, de
deux amis, fut attaqué k 1 in provisie par
unetrentaine de gueux, qui Se mirent k le
maltraiter, lui et ses compagnons. Ils dépo-
sèrent une plainteet d une instruction muni-
tieuse il ressortit que deux 1 ndividus avaient
été les principaux agresseurs. Un des deux,
un des veilleurs libéraux avait Ie joli
chiffre de 18 condamnations k son actif. On
lui a octroyé pour le fait en question une
19e condamnation de 8 jours d'emprisorine-
ment, plus une amende. L'autre dont le
easier judiciaire était encore vierge, en a
été quitté pour une amende de 30 francs
conditionnellement.
Nous ne ponvons nous empêcher de con-
stater, propos du premier condamné, quels
singuliers personnages le parti libéral avait
k ses gages18 condamnations 1 C'est k
croireque, si les bandes de Cartouche ou de
Moudrin avaient encore existé, nos adver-
saires se seraient sans doute hatés de les
utiliser pour la circonstance
II y avait foule avant hier en police cor
rectionnelle, k Paris; on savait qu'on allait y
juger une affaire toute d'actualité, car il
s'agissait d'une prétendue devineresse. La
prévenue se nomme Euphrasie Lange elle
demeure rue d'Enfer et est inculpée d'es-
croquerie. C'est une forte jeune femme, d'une
trentaine d'années, assez jolie, au teint colo-
ré et k la chevelure d'un blond un peu sus
pect. M. le président interroge l'unique té-
moin cité par le ministère public.
D. Comment vous appelez-vous
R. Modeste Lafleur, 19 ans, femme de
chambre.
D. Vous avez été chez la prévenue pour la
consulter. Que s'est- il passé
R. Mrae Lange m'a dit que le prophéte (sic)
Orphée descendait en elle tous les soirs. Et
elle me l'a fait voir.
D. Elle vous a fait voir Orphée?
R. Oui, en peinture. Elle m'a montré un ta
bleau, entouré d'une toile, sur lequel il y
avail un monsieur, les yeux au ciel, jouant
de la guitare. 11 avait même quelque chose
d'écrit dessous, mais je ri'ai pas pu bien
lire.
D Pourquoi le tableau était-il enveloppé
d'une toile
La prévenue (vivement). Pour ne pas le
salir.
M. le Président, au témoin. Contiuuez!
Le témoin. Alors j'ai vu Mme Lange tout k
coup palir, ses yeux se sont pamés; elle m'a
ptis In mam et elle l'a placée sur son coeur,
en me disant que pa allait eommencer...
D Qu'est-ce qui allait eommencer R.
Le délire d'Orptiée. (Rires).
D. Quelles questions lui avez-vous posées?
R. Oimme je désire beaucoup me mat'ier,
je lui ai demandai si je devais me marier
dans l'année
I) Et elle vous a répondu R. Elle
m'a répondu que oui et que, eomme j'étais
bien gentille, Orphée me trouverait un mari,
qui feraitbien l'affiire (nouveaux rires)
D. Mais elle vous a dit aussi qu'il f'audrait
revenir li voir. Que vous a-t-elle demandé
puur cette belle consultation R. Elle
m'a présenté une boite ayant la forme d'une
petite harpe, et elle m'a dit d'y mettre quel
que chose, qua c'était la tire lire d'Orphée.
(Hilarité.)
D. Et qu'y avez-vous mis? R. J'y ai
mis la somme qu'elle m'a demandée, une
pièce de deux francs.
M. le Président k la prévenue. Eh bien!
vous avez entendu.
Vous avez abusé de la crédulité de cette
pauvi e fille pour lui escroquer 2 fr. Est-ce
que vous continuez k prétendre que vous
êtes possédée par le prophéte Orphée
D'abord êtes-vous sur qu'Orphée k jamais
existé
La prévenue Oh oui. Je l'ai vu.
D. Vous avez vu Orphée? R. Oui, mon
sieur le président,k fOpéra-Gomique (rires)
D. Mais pourquoi Orphée vous aurait-il
choisie pour pariet' par votre bouche?
Paree que je ressemble peut-être k son Eu-
rydice (hilarité générale) 1
Cette outrecuidarite prétention na pas dé-
sarmé le tribunal qui a condamné la préve
nue k huit jours de prison, mais en raison
de ses bons antécédents, avec le bénéfice de
la loi de sursis.
M. le Président k Ia prévenue: Le tribunal
a usé d'indulgence k votre égard; mais ne re-
commencez pas, et, croyez-moi, dites k Or
phée de rester aux Enfers.
Mgr l'évêque de Bruges k nommé
Vicaire des SS. Pierre et Paul, k Ostende,
M. Marcou, vicaire k Warnêton.
Vicaire k Warnêton, M. Barro, vicaire k
Jabbeke.
Vicaire k Jabbeke, M. Garmyn, vicaire k
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