V itrauphanie w "(Zheveux BRUGES, iMüiiiüta Biscuits d'Ypres V'JOOS-LEFEVERE SUE DE D1XMUDE, 38. A.Bisquey-d'Arraing <4 w SFi^ü! WERBRODCK-VYNCKIER ün parti fini. Un der nier écho de la latte électorale passée. Une devineresse en correctionnelle. Nominations écclésiastiques. Prime a nos Abonnés. GRATUITEMENT Belle petite Campagne a louer u£ de Un bon piano d'occasion Hotel de Flandre Notaris D'Huvettere, Spécialité de COMMISSION DÉPOT Rue de Lille, 18, YPRES. considérables, ceux de Ij metallurgiese sont empressés de s incliuer bien humble- ment. Ils fermeront le ltrl&u forpant ainsi les antisociab'stes de chönaer en l'honneur d'une invention révolutionnaire. Pareilles défaillances doivent singulière- ment encourager les espéraaees des socia- listes et les grandir aux ^mx de la foule, tandis que les aotisocialistes s'en trouvent atteints et désavoués paries patrons mêmes. Si de viriles et sages evolutions ne sont pas prises, si les antisocifilistes ouvriers ne sont pas mieux secondes, la situation ne fera que s'empirer encore, Gertes, le retnède nest paspurement ma- tériel. La religion est la base du travail de reconstruction qu'il faut entreprendre, car dans cette lamentable situation, la responsa- bilité du libéralisme antirei[igi0jjx est formi dable. Gand est une cité libérale. Le doctri- narisme a pu s'y développer l'aise. L'ensei- gnement soi-disant neutrg y a nccaparé toute son attention et toutes ses ressources. De eet immense effort, on vQ.it ce qui est sorti le Vooruit et ses cohortes. Que ceux qui ne sont pas des aveugles volontaires voient et agissent en consé- quence. (LaPatrie.) Ge parti est celui qui fut longtemps tri- omphant et arrogant et dost la lugubre expression se voit encore au fauteuil prési- dentiel de la Chambre des députés c'est le parti radical. Hier, dans les couloirs du Palais Bourbon, M. Jaurès, le porte parole des Socialistes' disait tout haut qui voulait l'enter.dre (et méme d'autres qui gnniaeaient) que la glissadeétait maintenantrapide sur la planche savonnée Quand on pense, disait-ii, que la mani. testation absolument révolutionnaire du Ti- voli Vaux Hall, faite par dosrövoluiionnsiPGS a élé organisée par des radica^ on mesure facilement le chemin fait pan qqs revendi- cations en ces quelques jours de crise. C est un symptóme, une indication, dont les aveugles les plus Q'tefes ne peuvent nier l'éclatante signification. IjC pai ti radical est wit parti fini son róle est terminé. De ceux qui |g composent, les uns viendront k nous, fes aulres reste- ront l'état de coterie impuissante, obligée de faire, chaque jour, si elle n,e veut perdre jusqu k sa raison dêtre, uo nouveau pas vers les idéés socialistes. Le Président de la Répuwique ne peut plus faire qu'un ministère appUyé Sur la droite ou un ministère Goblot. II faut être pour ou centre nous, pas de milieu. Cost, au fond, ce que disait, en Bel giquo, Anseele a M. Peron Vous suivrez le drapcau 1:1 ge qq vous ne serez plus rien Hier, Mardi, s'est dfer%i,é un procés correctionnel, qui se raltaedait aux péripé- ties de l'ardente lutte, qui a procédé Elec tion du 17 Novembre. On se rappelle sans doute encore le véri- table guet-k-pens, dont d^ux de nos amis furent. victimes deux jours avant l'élection. L'un d'eux, qui demeure un peu t, l'écart, étant accompagné pour rentrer chex lui, de deux amis, fut attaqué k 1 in provisie par unetrentaine de gueux, qui Se mirent k le maltraiter, lui et ses compagnons. Ils dépo- sèrent une plainteet d une instruction muni- tieuse il ressortit que deux 1 ndividus avaient été les principaux agresseurs. Un des deux, un des veilleurs libéraux avait Ie joli chiffre de 18 condamnations k son actif. On lui a octroyé pour le fait en question une 19e condamnation de 8 jours d'emprisorine- ment, plus une amende. L'autre dont le easier judiciaire était encore vierge, en a été quitté pour une amende de 30 francs conditionnellement. Nous ne ponvons nous empêcher de con- stater, propos du premier condamné, quels singuliers personnages le parti libéral avait k ses gages18 condamnations 1 C'est k croireque, si les bandes de Cartouche ou de Moudrin avaient encore existé, nos adver- saires se seraient sans doute hatés de les utiliser pour la circonstance II y avait foule avant hier en police cor rectionnelle, k Paris; on savait qu'on allait y juger une affaire toute d'actualité, car il s'agissait d'une prétendue devineresse. La prévenue se nomme Euphrasie Lange elle demeure rue d'Enfer et est inculpée d'es- croquerie. C'est une forte jeune femme, d'une trentaine d'années, assez jolie, au teint colo- ré et k la chevelure d'un blond un peu sus pect. M. le président interroge l'unique té- moin cité par le ministère public. D. Comment vous appelez-vous R. Modeste Lafleur, 19 ans, femme de chambre. D. Vous avez été chez la prévenue pour la consulter. Que s'est- il passé R. Mrae Lange m'a dit que le prophéte (sic) Orphée descendait en elle tous les soirs. Et elle me l'a fait voir. D. Elle vous a fait voir Orphée? R. Oui, en peinture. Elle m'a montré un ta bleau, entouré d'une toile, sur lequel il y avail un monsieur, les yeux au ciel, jouant de la guitare. 11 avait même quelque chose d'écrit dessous, mais je ri'ai pas pu bien lire. D Pourquoi le tableau était-il enveloppé d'une toile La prévenue (vivement). Pour ne pas le salir. M. le Président, au témoin. Contiuuez! Le témoin. Alors j'ai vu Mme Lange tout k coup palir, ses yeux se sont pamés; elle m'a ptis In mam et elle l'a placée sur son coeur, en me disant que pa allait eommencer... D Qu'est-ce qui allait eommencer R. Le délire d'Orptiée. (Rires). D. Quelles questions lui avez-vous posées? R. Oimme je désire beaucoup me mat'ier, je lui ai demandai si je devais me marier dans l'année I) Et elle vous a répondu R. Elle m'a répondu que oui et que, eomme j'étais bien gentille, Orphée me trouverait un mari, qui feraitbien l'affiire (nouveaux rires) D. Mais elle vous a dit aussi qu'il f'audrait revenir li voir. Que vous a-t-elle demandé puur cette belle consultation R. Elle m'a présenté une boite ayant la forme d'une petite harpe, et elle m'a dit d'y mettre quel que chose, qua c'était la tire lire d'Orphée. (Hilarité.) D. Et qu'y avez-vous mis? R. J'y ai mis la somme qu'elle m'a demandée, une pièce de deux francs. M. le Président k la prévenue. Eh bien! vous avez entendu. Vous avez abusé de la crédulité de cette pauvi e fille pour lui escroquer 2 fr. Est-ce que vous continuez k prétendre que vous êtes possédée par le prophéte Orphée D'abord êtes-vous sur qu'Orphée k jamais existé La prévenue Oh oui. Je l'ai vu. D. Vous avez vu Orphée? R. Oui, mon sieur le président,k fOpéra-Gomique (rires) D. Mais pourquoi Orphée vous aurait-il choisie pour pariet' par votre bouche? Paree que je ressemble peut-être k son Eu- rydice (hilarité générale) 1 Cette outrecuidarite prétention na pas dé- sarmé le tribunal qui a condamné la préve nue k huit jours de prison, mais en raison de ses bons antécédents, avec le bénéfice de la loi de sursis. M. le Président k Ia prévenue: Le tribunal a usé d'indulgence k votre égard; mais ne re- commencez pas, et, croyez-moi, dites k Or phée de rester aux Enfers. Mgr l'évêque de Bruges k nommé Vicaire des SS. Pierre et Paul, k Ostende, M. Marcou, vicaire k Warnêton. Vicaire k Warnêton, M. Barro, vicaire k Jabbeke. Vicaire k Jabbeke, M. Garmyn, vicaire k Zedelghem. Vicaire k Zedelghem, M. Vande Kerkhove, clerc spintuel de St Martin k Ypres. Clerc spiritual de St Martin, k Ypres, M. Vande Kerckhove, prêtre au Séminaire. Par suite d'un traité avec M. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2