(7beveux 1 itrauphanie M li CHMMBRE, glus ée Actes Officiels. Helle petite Campagne a louer Poids et Mesures. Prime a nos Abonnés, GRATUITEMENT Un bon piano d'occasion quatorze ou quinze ans, d'aspect sain et ro- buste. Je viens de la voir demeurer pendant une heure et demiemontre en main, absolu- ment transfomée, debout devant l'arbre, regardant droit devant elle, immobile, ne remnant guère que les bras de rares inter- valles comme si elle voulait recevoir dune personne invisible, d'un être intangible, quelque présent mystérieux. Et ce n'était certes pas un spectacle banal dans la nuit, sous ce ciel étoilé, de voir cette enfant en extase pendant qu'autour d'elle un millier de spectateurs au moins, retenant leur souffle, épiaient ses moindres mouvements. Après une heure et demie d'extase, Louise Polinière déclara devant moi, plu- sieurs personnes, avoir vu la sainte Vierge et avoir été en communication directe avec elle. De quelle couleur sont ses yeux? de- mande un assistant. Ce sont deux étoiles, répond l'enfant. II était prés de dix heures du soir. Les assistants s'éloignent en silence pendant que dans la nuit, se consument les derniers cierges autourde l'arbre. A coté de la jeune Louise Polinière,il est d'autres cas bien curieux. Exemples M. Théron,voyageur de com merce, déclare k qui veut l'entendre, qu'il a aperpu d'abord unnuage blanc léger, puis un corps de femme revêtu d'une robe blanche avec une ceinture bleue qui dessinait la taille enfin, aprês quelques instants, une figure dont il ne peut définir les traits. Un diadème vint se placer sur la tête de cette femme. M. Théron affirme qu'il a été faciné par cette vision céleste pendant plus de deux heures Après quoi, dit il, le diadème sembla monter au ciel en décrivant un are de cercle. L'éclat des rayons était tel que je n'en pouvais supporter lavue... Le cas de M. Théron est certainement l'un des plus curieux. Au cours de son extase, le visionnaire tomba en défaillance. II s'évanouit. On dut le transporter l'hótel oü des soins énergiques luifurent prodigués pour le ramener l'or- dinaire appréciation des choses et des faits. Aux personnes qui se permettent des observations, voici ce que répond M. Théron: On va prétendre que je suis un im- bécile, un fou,un halluciné. Que m'importe J'aivu, je mentirais en affirmant le con traire. Pour préciser, j'ajouterai que la préten- due vision de M. Théron aurait eu lieu le 14 Avril. Le même jour, un autre visionnaire, M. Boisard, dont le nom est trés connu Caen, avaitégalement vu la Vierge. Son récit dif- fère quelque peu de celui de M. Théron. D'après M. Boisard, la Vierge avait, au moment de la vision, le même costume que celui attribué par Bernadette Notre-Dame de Lourdes. La semaine suivante a été particulièrement fertile en apparitionsOn m'indique vingt cinq personnes, dont je me garde bien d'énumérer les noms et qualités, et qui seraient, parait-il, toutes prêtes affirmer devant le représentant du Figaro qu'elles ont vu la Sainte Vierge et qu'elles ont été sur le point de lui parler On cite parmi les visionnaires des petites filles de quatre ans. Je ne voudrais pas prolonger outre mesure ce résumé des notes et documents que j'ai recueillis dans ce joli coin de la Normandie oü l'harmonie naturelle des sites et le pittoresque rare de la campagne circon- voisine exercent peut-être quelque influence mystérieuse sur l'état d'ame des habitants. Mais comment ne pas p.rler du garde particulier de M. Ie Prince de Broglie Ce garde nommé Jean-Franpois Madeleine, est agé de cinquante aris ce qui nous porte loin des fillettes dont je pariais teut l'heure.... Jean-t ranpois Madeleine était venu, Vendredi dernier, au champ des miracles. Vers 8 heures 1/2 il se mêla k la foule des pélerins qui chantait, et priait. Tout coup, Jean-Franpois Madeleine qui, comme tons les assistants, était agenouillé, se leva D'un pas saccadé, il s'élance vers quelque chosed'insaisissable, d'éthéré, de surnatu- rel il a les bras levés vers le Ciel.... La foule, émue, disons-lehypnotisée, se laisse.... empoigner et l'on regarde Jean- Franpois Madeleine comme l'oracle du moment. Entre temps, le visionnaire s'écrie: O Vierge immaculée, Vous m'avez choisi parmi les hommes pour me confier vos desseins, je suis cependant incapable de Vous servir Encore une fois, nous constatons ici la défaillance, l'évanouissement du sujet. Jean Franpois Madeleine, aussitót après la préten- due vision, est tombé sans connaissance. Cherchez, docteurs des sciences psyebi ques. A cöté des faits d'apparition, ou soi- disarit tels, il y a des faits de guérison des nfirmes. Et je vous prie de croire qu'ici encore, je n'invente rien. Je transcris fidèle- ment tout ce qui m'est raconté par mes com pagnons de route. On parle, notamment de la guérison miraculeuse d'un bébé de quelques mois dix-huitmois m'a-t-on dit qui, après une invocation de sa mère la Vierge, aurait recouvré l'usage d'une jambe ankylosée. Autre fait, et celui-ci rapporté tout au long par un de nos confrères de Caen, le Moniteur du Calvados Une mère de familie, habitant la com mune de Lingeires, s'était rendue k Tilly portant sur son dos sa fille infirme et qui n'avait jamais pu marcher. Cette femme nommé Armand Marie, s'approcha de l'arbre miraculeux, alluma un cierge et se mit prier, demandant la guérison de sa fille... Soudain, cette dernière elle est agée de 21 ans se mil k marcher. Et la foule de suivre Tex impotente. J'ai vu cette fille qui m'a affirmé, en effet, avoir été miraculeusement guérie. Journal de Roubaix.) Les conclusions du rapport ven Maov. i le Minislre de ïindustrie et du travail, ont été adoptées par le Sénat. Espérons que M Nyssens fera droit la demands des pétitionnaires et remercions riotre Sénateur de l'intérêt qu'il porte aux houtiquiers et cabaretiers,dans ('occurrence. La séance de Mercredi dernier, pendant la discussion au sujet de la participation des instituteurs communaux la fête du '1 Mai, le citoyen Demblon a fait une pasquinade que, par respect pour nos lecteurs, nous ne reproduisons pas. Quand done les électöurs du suffrage uni- versel vont ils mettre la porte les aboyeurs autrement dits, les chiens, qui ont été en- voyés la Chambre par une foule d'élec- teurs wallons inconscients ou incapables Jeudi continuation de discussion du pro jet de loi sur les règlements d'ateliers. A propos de l'article concernant les ami n- des, on a assislé une volte-face bien édi- fiante des socialistss. Ceux-ci annoncent d'abord que tout en faisant des réserves sur le principe même des amendes, ils voteront l'amendement Mousset, qui stipule que Ta rnende ne peut dépasser le cinquième du salaire. Puis au moment du scrutin, ils volent contre Question de faire quand même de la popu- larité. Vers la fin de la séance, M. le ministre du travail a déposé un projet de loi sur Inspec tion des mines, projet auquel la nouvelle catastrophe qui vient d'éclater au charbon- naga du Midi de Mons dorine une triste actualité. M. Maroille a fait de cette catas trophe l'objet d'une interpellation, immédia- tement vidée. Par arrêté royal du 15 Avril sont nommés membres du Bureau administratis de l'école moyenne de TEtat k Ypres Dans le conseil communal MM. E. Struye H. Iweins d'Eeckhoutte. Hors du conseil communal: MM. L. Biebuyck, membre sortarit J. Boedt, id. BURGËBSTAND VAN YPER. Van den 24 April tot den 1 Mei 1896. Geboorten. Mannefijk geslacht 4. Vrouwelijk 3. Huwelijken Santy Emile, schilder en Decroos Elodie, dienstmeid. Craps Jean, handelaaren Houtekier Amandine, zonder beroep. Sterfgevallen. Stekelorum Mathilde, 70 j. zonder beroep, ongehuwd, Vleeschhouwerstraal Roscamp Louis, 70 j. daglooner, weduwnaar van Fau- vareque Sophie, Tegelstraat. Duthoit Désiré, 68 j. zonder beroep, weduwnaar van Degrou Louis, Meenenstraat. Gaimant Theophile. 88 j. apotheker, weduwnaar van Roy Louise, Mee nenstraat. - Simoens valere, 13 j. leerling in het weezenhuis, Meenenstraat. Poufoort Cle- rnence, 59jkantenwerkster, echtgenoote van Buseyne August, Zaalhof. Hubert Edmond, 72 j. daglooner, weduwnaar van Vandenbulcke Julie, Kortemeersch. Kinders beneden de 7 jaar, Mannelijk geslacht 0. Vrouwelijk 1. hl '1/2 kilomètre de la ville d'Ypres. S'adresser au Bureau du Journal. (113 A l'occasiori d'un pétition adressée au Sénat par des boutiquiers et cabaretiers de Zedelghem, qui se plaignent de ce que, lors de la dernière vérification, toutes les mesures en étain munies d'un bec ont été refusêes et devront être remplacées par des mesures d'un nouveau modèle, les- quelles presententde grands inconvénients pour le débit et occasionnent illégalement des frais considérables pour leur acquisi- tion M. le Baron Surmont de Volsber- ghe, appuyant cette pétition, a déclaré que des cas extraordinaires qui indiquent qu'il règne k ce sujet un arbitraire complet, lui ont été signalés. G'estainsi, a déclaré l'ho- norable sénateur, qu'un expert a accepté des poids et mesures qu'il avait rejetés lors d'une visite précédente. 11 ne faut pas que Tarbitraire règne en cette matière, pas plus que dans d'autres. Les fonctionnaires sont ten us d'être justes et irapartiaux. Que ta mesure soit munie d'un bec ou non, 1 essentiel eest qu'elle soit exacte, et que les clients aient leur mesure. C'est le cas de dire qu'il ne faut pas deux poids et deux mesures. Bar suite d'un traité avec M. Laforce, artiste peintre de talent, nous pouvoos offrir k tous nos abonnés un portrait paint k l'buile (grandeur visite,sur panneau de bois 44x10 sans cadre) ou avec un cadre de luxe, valeur 25 fr. pour 6.50 fr. Cette prime consiste en un portrait peint l huile avec agrandissement considérable des modèles visites, orné d'un superbe cadre or et peluche style acanthe 32x28 de di mension et donne droit k 1° la garantie d'une ressemblance absolue 2° k la 'restitu tion intacte des photographies modèles. Pour obtenir une de ces primes, il suffit d'envoyer au peintre une bonnephotographie accompagnée d'un bon prime. Celui-ci, con- tenant tous renseignements complémentaires, sera fourni par nous tout abonné qui en fera la demanded Tadministration du Journal d'Ypres, Rue au Beurre, 36, Ypres. (Joindre un timbre de 10 centimes pour l'envoi. On peut voir des spécimens de ces primes au bureau du journal. Huwelijksaankondigm»en. Appolinaire Bozet, bediende in het gevangen- huis, te Verviers en Marie Ebner, kamermeid" te Yper. Charles Garrein, schoenmaker, te Yper en Celine Bourree, dagloonster, te Crombeke. Vgy-b Ent vente a Ypres chez V6 Ommeslagh-Podevvn a Popennghe chez Theeten-Lefever. 46 a vendre. S'adresser au bureau du Journal. (115 t :.h HULESqniguérissent^/ I ;-AT10»4Sd.te©OR«0;63R- 1 0 -;s les Maladiesdes v 3 3„-- Dépflt a Ypres chez Ponck frères rue de En vente chez CALLEWAERT DE MFII- LENAERE, rue au Beurre, 36, Ydi-ps LV VITÏUUPH\NIE imitation parfaite des vitraux deslinéeü l'ornementation des surfaces vi- tréesdes Jardins d'hiver, Fenètres d'églises et d'escaliers, Verandas,Lanterneaux, Serres etc. etc. Son pnx peu élevé permet de supprimer partout les rideaux, ainsi que le mattage si disgracieux des carreaux. Choix varié de dessins. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2