Vitrauphanie
A l'écolede Mf? D'Haeseleire. Decoration Ciaique.
Le prêtre aux écoles
communales d'Ypres.
Chez P Baeckelandt.
(Jn bon piano (Toccasion
Belle petite Campagne a louer
de
0i?ig!!!
jPPPil -
TOMBOLA.
blicains modérés, k une majorité de 1400
voir
On ne peut plus parler de surprise main-
tenant et cei:e élection tendrait k prouver
que la population de Roubaix tient absolu-
ment k avoir pour son premier magistrat le
cabaretier en question avec des collègues de
méme catégorie.
Que dire ou penser d'une pareille situation?
Pour n'envisager que la partie matérielle de
cette élection, nous croyons qu'elle tient tout
d'abord k l'indifférence ou au découragement
de beaucoup de ceuxqui devraient cependant
être les soutiens naturels de l'ordre social
menacé par les modernes barbares, par les
soi-disant sociahstes, en un mot, en Tabsten-
tion d'une foule d'électeurs conservateurs qui
sont habitués depuis trop longtemps k se
désintéresser de la politique. II est évident
que, dans une ville de l'importance de Rou
baix, il doity avoir plus de 20.000 électeurs.
Tous les hommes sont électeurs en France k
l'age de 21 ans et la population de Roubaix
dépasse 140.000 habitants Or il n'y a eu
en tout, qu'environ 18.000 votes émis II
est hors de doute que toutes les forces so-
cialistes ont dortné. On peut done supposer
que, si tous les électeurs valides eussent
donné leur suffrage, le résultat eut été tout
autre, car les abstentions doivent avoir été
au moins au nombre de 10.000
A un autre point de vue, ceux qui ne con-
naissent pas trés bien la position respective
des fabricants et de leurs ouvriers dans la
plupart des grandes manufactures du Nord
de la France pourraient égalemenl s'étonner
en voyant l'animosité qui règne entre ces
deux catégories de citoyens et qui se révèle
par ces élections. L'ouvrier en immense ma-
joriié votre contre ses patrons, mettant en
quelque sorte en action l'inepte chanson
soc'aliste
Vive la sociale quand même
Vive la sociale
Tous les patrons sont des canailles
Vive la sociale
moralité de la classe ouvrière, qui a engeu-
dré sa démoralisation politique.
loutes ces causes réuuies ont créé la
triste et déplorable situation dans laquelle se
débattent en ce moment la plupart des gran
des villes industrielies de France.
Dans la partie industrielle de notre pays
les mêmes causes ont produit les mèmes
effets, mais, grace k Dieu, le mal n a pas pu
prendre encore d aussi profondes r .cines et
on peut dire que la classeouvrière nest pas
aussi généralement contaminée par le chan
cre socialiste qu'en France. S'il y beaucoup
de socialistes, parmi les ouvriers, beaucoup
trop encore sans doute, il y a par contre de
puissantes associations ouvrières antisocia
listes. De plus, grace au vote plural,la partie
éclairée et conservatrice de la population
n'est pas si complètement k la merci des
masses ignorantes ou perverses.
Pour conclure, nous croyons que le seul
remède k la situation précaire oü se trouve
la Fiance, le seul moyen d'enrayer sa chute
vers le sombre abime oü elle glisse fatale-
ment, sera d en revenir tout d'abord aux
moeurs religieuses de son passé, ensuite de
créer des associations chrétiennes et morales
k l'instar de celles de notre pays, dans les-
quelles patrons et ouvriers fraterniseront et
apprendront h s'aimer mutuellement; et., au
point de vue politique, d'introduire les votes
plural et obligatoire comme ils existent en
Beigique, s'ils veulent sauver leur pays de la
démagogie révolutionnaire qui, cette fois, ne
sévirait plus seulement comme en 1793
contre les nobles et les prêtres, mais eou-
vrirait toute la France de ruines et de sang.
D'oü provient cette animosité des ouvriers
contre ceux qui leur procurent du travail
Sans doute il y eu et il y aura toujours de
mauvais ouvriers, mais la majorité pourtant
semblerait devoir aimer et respecter ses
maitres Cependant, comme on le voit, il
n'en est pas ainsi. Nous croyons que cette
situation provient en grande partie de ce
que les patrons n'agissent pas de fagon k se
faire aimer et respecter de leurs ouvriers,
qu'ils regardent le plus souvent seulement
comme un outil nécessaire. L'aftection réci
proque n'est pas cultivée entre les fabricants j
et ceux qu'ils emploient. II y a d'honorables
exceptions sans doute, mais en général dans
les grandes villes industrielles du Nord de la
France il existe fort peu de ces associations
ouvrières, dans lesquelles les patrons se
mèlent aux travailleurs, apprenant k les con-
naitre.partageantleurs peineset leurs plaisirs,
et tout en leur procurant d'honnêtes distrac
tions, les maintiennent dans la voie du devoir
et du bien en les détournant des mauvaises
compagnies. L'ouvrier, abandonné compléte-
ment k lui-même k son départ de l'atelier,
est entrainé facilement dans toutes les occa
sions de faire mal.
Une autre source encore de l'état morbide
moral de la classe ouvrière frangaise est
l'esprit d'irréligion qui lui a été systémati-
quementinculqué pendant de longues années,
la plupart du temps par les patrons eux-
mêmes. Pour ne donner qu'un exemple, le
repos dominical y existe fort peu et a été
remplacé par celui du Lundi, jour oü le tra.
vailleur qui ne peut souvent remplir ses de
voirs religieux le Dimanche, trouve par
contre toutes les facilités pour se livrer le
lendemain k l'ivrognerie. II y a ensuite l'im-
Le prêtre vient, conformément aux pres
criptions de la nouvelle loi scolaire, de faire
son entrée dans nos écoles communales.
On nous dit qu'il a été regu d'une fagon
tout-k-fait convenable par les maitres et
mattresses, et par leurs élèves.
A deux exceptions prés, les parents ont
approuvé, nous dit-on, l'admission du prêtre
et l'enseignement religieux par ceux qui
ont 1 autorité, la compétence et la mission
denseigner le cathéchisme et les préceptes
de morale et de religion.
Seule La Lutte proteste, comme jadis.dit-
elle, elle a protesté contre la loi rtéfasie par
une manifestation grandiose a Bruxelles.
Mais,sotte consoeur.ce n'est pas k Bruxel-
les qu'il faut protester. G'est ici que vous
devez le faire Et si vous voulez produire
quelque effet, c'est en effet graudiosement
qu'il faut le faire.
Or.jusquici, il n'y a que deux protestants:
MM. Vermeulen et Joos, deux anciens candi-
dats libéraux Ils veulent bien que leurs en-
fants fassentleur première communion, mais
ils ne consentent pas k ce qu'ils fréquentent
l'enseignement religieux donné k l'éoole
même.
Le curé k l'église, l'instituteur seul k
l'éooledit La Lutte. Et aussitót la mégère
de publier le texte officiel de la demande de
dispence, prescrit par l'article 4 de la loi.
G'est une invitation aux parents k suivre
1 exemple de MM. Joos et Vermeulen.
Qu'en feront ils, ces parents Nous croy
ons que fort peu d'yprois seront disposés k
suivre i'exemple de politiciens extravagants
qui sont libres sans doute d'élever et de faire
éduquer leurs enfants comme ils l'entendent
mais qui feraient mieux d'engager leur ami
(La Lutte,) k laisser la liberté la plus com
pléte aux parents des élèves qui fréquentent
les écoles de la ville.
Nos lecteurs sa vent que M'"e D'Haeseleire
a donné sa démission de directrice de l'école
communale gratuite pour lilies, el que sa
démission, basée sur des raisons de santé, a
été acceptée par le Gonseil communal
Le collége échevinal a désigné Mme Jun-
cker, directrice de l'école payante, pour di
riger provisoirement l'école de la rue de Lil
le.
MmeJuncker a été préseutée cette semaine,
par M. l'échevin Golaert, au corps enseig-
nant de l'école gratuite, qui, dit on, lui a fait
le meilleur accueil.
Nous recevons une annonce nom de
l'imprimeur illisible émanant du club
sociaste d'Ypres et de ['arrondissement et
annongant un grand meeting chez D Baecke
landt, rue de Lille, n° 182, cabaret La
Cloche.
L'épitre est adressée aux ouvriers et aux
cultivateurs. Question, au fond, de proga-
gande de cabaretier, et peut être même do
concurrence k certain établissement de cer
tain ancien candidal pour la Chambre.
Nous ne relèverons pas ce qu'il y a de
ronflant et de ferblarilerie, dans le factum.
Des mots, rieri que des mots, bien que le
rédacteur de l'annonce proteste contre les
paroles qui sonnent creux holklinkende
woorden.
Gonstatons 1° que le club socialiste dé-
clare qu'il luttera seul aux élections législa-
tives, avec une liste compléte. 2° qu'il re-
commande la lecture du Vooruit et du Volks
recht. 3° quil ne veut plus de mangeurs du
peuple (volksopeters), suceurs du sang du
peuple (volksuitzuigers), traitres (volksver
raders) etc.
A qui s'adressent ces dénominations
Evidemment aux catholiques, c'est dans
'ordre. Puis aux libéraux, c'est facile k com-
prendre. Enfin aux radicaux eux-mêmes.
Aux radicaux Oui, hélas hélas S'ils ne
suivent pas le drapeau d'Anseele, ils sont
bannis, honnis, conspuéscomme devulgaires
cléricaux
Gela va bien Est-ce que, enfin, les doc
trinaires vont ouvrir les yeux Ne voient-ils
pas oü leurs doctrines ont mené ie peuple
D'erreur en erreur, de faute en faute, de
sottise en sottise et au bout Ia culbute.
Nous appreudrons k nos lecteurs ce que le
Qieetingk doimé, si bien enteiidu, la Lutte,
qui annonce la réunion, veut bien en publier
le compte-rendu.
Nous n'iroiis pas chez le compagnon
Baeckelandt (gezel Désiré Baeckelandt), mais
la Lutte y sera. Aura-t-elle seulement une
candidature? Ei M. Vermeulen lui même, le
Furnémont Yprois, sera-1 il jugé digne de
1 honneur d'être candidal
On lui doit bien cela, pour toutes les ga
rantieset les sympathies qu'il a données aux
sjcialistes, lors des récentes élections com
munales.
Par arrê.és royaux du 7 -»•>,i 1896. la
décoration civique est décenié -, savoir
La croix civique de le classe k M. Tack
(L.-C.-M. C membre du bureau de hien-
faisance d'Ypres
La médaille de le classe k M S inty (G
messager du bureau de bienfaisance d'Ypns
en récompense des serviced retidus k la bien
faisance publique dans le cours d'une carriè
re de plus de trente cinq et de vingt-cinq
années.
a vendre.
S'adre'sser au bureau du Journal.
k 1 1/2 kilomètre de la ville d'Ypres.
S'adresser au Bureau du Journal. (113
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V'
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pat loutes les Maladies
Dépöt a Ypres chez Donck frères rue de
BURGEB STAND VAN YPER.
Van den 1 tot den 8 Mei 1896.
Geboorten.
Mannelijk, geslacht 4. Vrouwelijk 5.
Huwelijken
Verbist Constant, bataillons kapitein adjudant
majoor bij het öd8 ligneregiment en Dumord
Bertha, zonder beroep.
Coene Polydoor, daglooner en Barbez Pharail-
de, kantenwerkster.
Declercq Henri, mekaniekwerker en Vaulae-
re Marie, dienstmeid.
Sterfgevallen.
Kinders beneden de 7 jaar,
Mannelijk geslacht 0. Vrouwelijk 2.
Nous apprenons que Ie tirage de la tom
bola pour les deux objets d'art sculptés par
M. Emile Coffyn-Coutrez, aura lieu le di
manche 14 Juin.
Nous engageons vivement le public en al-
lant voir ces deux vrais bijoux qui sont ex
posés chez I'auteur, rue de Menin, n° 33
en cette ville, a prendre quelques nüméros'.
Nous espérons que le public tiendra a
coeur d'encourager un de nos concitoyens
qui a deja obtenuplusieurs distinctions aux
expositions de Bruxelles et d'Anvers.
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LENAERE, rue au Beurre, 36, k Ypres
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