La Lutte et l'Orphelinat.
Musique.
Warnêton.
A Langemarck.
Incendie.
Si non, taisez-vous, et laissez en paix les
vrais doctrinairesqui, sans avoir votre
morgue et votre arrrogance, out cent fois
plus d'expérience, plus de sagesse et de loy-
auté politiqaes que vous.
Car, nous le disons bien hautles doctri
naires ont un passé,s'ils n'ontplus d'avenir.
Vous, vous n'avez nil'un, ni l'autre. On a
vu partout le radicalisme ou échouer pitoya-
blement ou se voir renverser houteusement.
Vous avez déclaré que vous étiez justes
et impartiaux, prétendant ainsi laire une
legonau doctrinarisme. Nous vous voyons
a l'oeuvre alors que le Progrès a quelques
fois un acces de sincérité, notamment quand
il s'agit de blamer certaines administrations
communales,comme celle d'Enghien, par
exemple vous, vous cherchez a excuser
les actes de despotisme, d'intolérance et de
persécution, posés par vos amis, tandisque
vous faites sonner bien haut les torts imagi-
naires de vos adversaires.
Et pour flnir, nous constatons que, pen
dant que vous accusez les doctrinaires
de se réfugier honteusemenl dans le
parti clerical,yous mendiez sournoisement
le concours des socialistes qui, au point de
vue capitaliste, sont autant et plus peut-être
vos ennemis que ceux des doctrinaires et les
nótres.
La Lutte nous répond a propros de notre
article au sujet de l'Orphelinat.
La bonne consoeur nous remercie d'abord
d'avoir rendu justice a son impartialité.
Pas tant que cela Nous avons dit que La
Lutte avait donné un compte-rendu a peu
prés exact des dépositions des témoins dans
l'affaire Voet. Elle aurait dü ajouter, en
ter mes de conclusion, que le fait reproché
au prévenu a été absolument controuvé et
que les abus dont elle avait précédemment
parlé n'avaient existé que dans sa jeune et
féconde imagination.
Au lieu d'une retraction ou d'une rectifi
cation, La Lutte essaie une diversion qui
sent son embarras a expliquer d'abord
comment elle a pu relater a peu prés exac-
tement l'instruction faite a l'audience et a
justifier ensuite ses attaqnes précédemment
dirigées contre l'Orphelinat.
Si le compte-rendu de l'instruction a pu
être donné, c'est que, voyez-vous, lecteurs,
La Lutte a des sténographes elle a aussi des
rédacteurs a mémoire excellente elle en
possède enfin et voici ïaveu qui sont
très-curieux et quelques fois indiscrets
Ainsi dit la feuille radicale.
Ehbien, oui, consceur,vous avez chez vous
tout cela, mais vous avez avant tont des
gens indiscrets; vous en avez même qui font
commettre des indiscretions a des personnes
étrangères a votre rédaction, et dont le de
voir est de ne rien vous communiquer. Et
pour que tout le monde nous comprenne, et
vouscomprenneaussi,nous vous disons carré-
ment que vous êtes allée indiscrete con
soeur copier au greffe le plumitif de l'au
dience, abusant ainsi de la naïve confiance
d'un jeune employé.
Mais voici que La Lutte proteste ensuite
contre la partie de notre article oil nous
l'avons accusée de chercher a nuire aux
établissements charitables de la ville.
Oh Elle n'a fait que signaler les bruits
qui couraient en ville... Elle a demandé
simplement des enquêtes administratives,
dans un intérêt public.... Elle sassocie
même comme une ame en peine a
1'hommage que nous avons rendu au per
sonnel de ces établissementstout en ne
LE CONNAISSANT PAS
Est-elle bonne. La Lutte Du reste, elle
ajoute que des abus peuvent se commettre
a l insu du personnel.que les règlements
des établissements charitables peuvent être
défectueux.
Joseph Prudhomme n'eut pas mieux dit.
Y a-t-il des abus Les règlements sont-ils
défectueux? Voila la question.
Faites des enquêtes, dit La Lutte. C'est
le système radicaldes enquêtes, un refe-
rendum, a l'effet de découvrir, non pas
existencemais la possibilité d'abus
Cela se passé ainsi dans ie landernau
radical, et vous verrez bien que La Lutte a
déja demandé une enquête au sujet de l'in-
discrétion d'un de ses.... sténographes.
Du reste, le proces Voet a prouvé qu'il
existe des abus, au moins un abus Imagi-
j nez-vous qu'il est résulté de la deposition
de Seghers Valère que l'on met parfois au
i pain et a Peau des enfants de treize ans, et
cela pendant trois jours
Et La Lutte de dire qu'z'/ est'inhumain de
punir de cette facon des enfants de treize
ans Si semblablépunition était infligée
dans un pensionnat bourgeois quelconque,
vous entendrieq les parents jeter des hauts
crisEt patati et patata
Nous avons dit que c'est la une mes ure
exceptionnelle qui est appliquée rarement,
et jamais pendant trois jours consécutive-
ment.
Nous le demandons a tout père de
familie, que faut-il faire d'enfants de treize
ans, qu il n'est pas permis de corriger ma-
nuellement et contre lesquels ilfaut prendre
quelquefois, des mesures sévères pour les
punir d'actes d'insubordination grave et
d autres vices ou défauts que l'on ne peut
laisser passer
donuer qu'un comp.o-rendu sommaire
de cette soleunité.
Des drapeaux, des guirlandes, des
inscriptions, des arcs de trionaphe, il
y en avait partout, et très-bieu dis
posés.
Un immense cortege, compose de
c.hars représentant tons les metiers;
des voitures, des équipages saus
nombre.
Une foule immense et beauconp
d'Yprois.
Le coriège a défilé devant l'estrade
érigée sur Ia place, pendant prés
d'une heure et demie.
Des discours, des leve Soetaerl
en masse, et une joie el un bonheur
réellement remarquables.
Le soir, a 6 beures, banquet auquél
ont pris part notamment MMSurmont
et Struye,sénateurSjGolaert et Iweins
d'Eeekhoutte, représentanis, Bergh-
mau et Fraeijs, conseillers proviu-
ciaux, et la plupart des Bourgmestres
des environs.
Au dessert, toasts par M. l'Ecbcvin
Naelde au Boi, par M. l'Ëcbevin
Nevejan au Bourgmestre, de M. Ie
curé Coevoet au nom du clergé de la
Dans les pensionnats bourgeois, c'est com
mode on les congédie. Mais dans un orphe- io-
linat oh on ne peut les renvoyer, et il faut I commune, de M. le Bourgmestre, de
pourtant trouver quelque chose.
M. le Baron Surmont de Volsberghe
HE trente six autres facons de punir les Bourgmestre
enfants récalcitrants, dit La Lutte. i t 4
r n - t 1 °"s Cf?s toasts ont ete acclames
Lesquelles, s il vous plait. Indiquez-nous
.url'amour de l'Orphelinat que vous p01- j longuemeiit, et ont fait Ia medleure
1 - 1 impression.
Dimanche passé, jour d la Pente-
cöte, nous avons joui d'une tempéra-
ture aussi agréable que celle qui règ-
ne généralement, vers la nouvel-an. II
est vrai cependant, ijueparfois,comme
cette année ci enir'autres, il fait ineil-
leur ce jour la que dimanche passé
Maigré ce faeheux contretemps, no
tre vaillante Grande Fanfare a brave-
pour l'amour de l'Orphelinat que vous por
tez dans votre coeur, quelques unes de ces
fagons.
On voit bien que La Lutte est jeune en
core, quand elle aura des enfsnts, elle com-
prendra qu'il n'est pas toujours possible de
recourir d la douceur. II est des enfants sur
lesquels la sévérité seule a quelque effet. II
en est même qui restent insubordonnés, in-
disciplinésincorrigibles. Est-ce que La
Lw/teelle-même n'est pas une méchante fille,
et ne joue-t-elle pas constamment des mau-
vais tours a son jière le Progrès
;ue serait ce done si, au lieu d'une Lutte ment donné, jusqu'a la fin, le concert
i y en avait quaiante ou cinquanteLes annonce. Les amateurs de musique
trente six fagons de punir, toutes ensemble, j assez conrageux pour lenteudre mal-
ne suffiraient pas pour les mettres a la gré l'inclémencedutemps etilsétaient
raison... libérale. encoi'e nombreux,cependant ont gé-
qui peut nous dire d'ailleurs si la petite j néralement trouvé que notre excellen- I
consoeur ne sera pas bientót mise a la raison j ie sociéié n'a pas perdu en force, mal- i
par les Baekelandt de la liste socialiste gré quelques pertes en exécu tan is qi i-
Nous verronsbien, et nous reprocherons j elle a faites, par suite de départs de la i
alors a La Lutte d'avoir prêché, par ses j ville. Le programme était fort bien or- j
paroles, 1 exemple de 1'insubordination, de donné. La grande marche Triom- 1
1 indiscipline et de la révolte, et au lieu de phale de Van Remoortel, Ja fantai-
la mettre au pain sec et a l'eau, nous aide- j sic de Wettge, Les lansquenets et
ia valse de Labory, Les chansons de
ma grand'mère ont été trés bienen-
levés.
Cedernier morccau surtouta fait
comme toujours grand plaisir au pu
blic uillettante.
Ce Labory étaitréellementun grand
et puissant compositeur. On pourrait
le nonirner le agner beige. Toutes
dans la direction du nord de la Ville.
C'était l'atelier de MM. Collyn, artis-
tes-peinlres, qui situe a 1 étage supé
rieur de leur maison et contenant up
depót do cmileiu's, bu i Ie, os.senee de
térébenthine etc.,_ilest inutile d'expli
quer, comment 1 élement destructeup
s'est développé avec tant de rapidité.
Toujours est-il quo plusicurs citoyens
dévoués avaient laché d'éleindre l in-
cendie au premier appel fait par M.
Coffyn, mais voyant le feu s approcher
de ces essences, sefaient hatès de re-
descendre de crai/ife d'une explosion,
qui en effet se produisit quelques in
stants après.
Quelques minutes a peine après que
les premiers coups" du tocsin avaient
retenti, les pompiers étaient sur les
lieux. Les autorités de la ville, les
gendarmes, i'armée et des officiers de
la garde civique également.
A co moment le spectacle était sp'len-
dide dans sou horreur, 'i out le toit ne
formait qu'un foyer. Les flammes
s'élévaientengerbeet leur crépitement
s'entendait de loin. Quand le feu fut
attaqué par les puissantes pornpes de
nos pompiers, le combat des deux élé-
incnts opposes fut beau a voir et on
fut longtemps avant de savoir lequel
des deux aliait l'emporter. 11 est cer
tain qu 'avec Tancien materiel du corps,
la victoire serait reside au feu, mais
nos nouvelles petites pompes sont tel-
lement puissantes, qu'au bout d'une
demi heure environ le feu perdait vi-
siblement du terrain. Bientót les pom
piers puren t employer une partie du
materiel a sauvegarder les maisons
voisinos et un pen plus d'une heure
après leur arrivée, les pompiers s'é-
taient rendus maifres du feu. Tons les
gens impartiaux on! rendu hommage
a leur célérité, a l'ordre parfait ef l'en-
semble des mouvemenis. Gu a remar-
qué spécialement l'excellencedu systè
me des commandements faits par des
sonneries de clairons. Quand on se
rappel ie le système antidilvivien pré-
cédent avec ces manoeuvrez
halte »,Pompe n° j,Pompe n° 2 etc,
6i qu on compare le désordre forcé
catisé par les crreurs.quc ces comman-
doments vagues produisaient, avec la
oarfaito justesse des mouvements ac-
immense
rons le Trogrès a lui allonger un jieu les
oreilles.
Prenez garde, bibiche
La Lulte nous demande de repro
duce la defense des administrateurs
du bureau de bierifaisance, au
ols nous avons reproduit une i -0-- -
ieltre de M. le Bourgmestre Godt- I scs oeuvies porie:ntlagriffe du maitre
schalck, qui avait fait connaitre les i va'se Gst "n composé de chan- j
n cumidure les sons conuues et chantées un peu par- i
tout. Labory a su les grouper de la
plus charmante facon et en faire un
véritable chef d'ceuvre d'une incroya-
bte science harmonique.
agissements de ces messieurs.
iNous n avons qu un mot a vous
répond re, étourdie consoeur pro-
duisez vous même d'abord la lettre de
M. Godtschalck nous publierons en
suite voire defense, et nous réplique-
roiis an besoin. Est-ce bien
Lundi, second jour de la Pentecóle,
a en lieu 1 installation du nouveau
Bourgmestre, M. Pb. Soetaert.
Nous ne pouvons, a défant d'espace,
Samedi soir vers buit beures, les
sons lugubres du tocsin se faisaient
entendre. Les habitants, sortant de
leurs demeures, se demandaient rt'a-
burd oü le feu s'était déclaré, mais
étaient bientót fixés, en voyant une
colonne de feu entourée d'un épais ri-
deau de fumée, monter vers le ciel,
lueis, on doit roconnaitre 1
snpériorité de ceux-ci.
Malgre cela, des libéraux Yprois,
siiH.out quelques membres des anciens
pumjners, ne savaient comment
montrer leur dépit. Le sinistre leur
était bien indifférent, ent-ondit.Tout
ce que faisaient nos braves pompiers
était matière a critique. Ainsi entr'
autres un farceur a fait bien rire a
ses depens le public qui Fentourait,
au moment oü les pompiers dirigeaient
leurs lances sur les toils des maisons
voisines, en secriant tout a coup
Voyez moi cela, ces fameux pom
piers lancent lean a cöté de J'incen-
die Mais ne comprenez vous
done pas, imb. lui répondit-ou,
que c'est pour préserver les mai
sons voisines.
II est hcureux que le temps était
fort cal me si Je vent avait soufflé en
tempore comme les jours précédenfs,
une véritable catastrophe en serait
résultée.
On ignore encore, parait-i], com
ment le feu a pris naissance.
I lu weiij ksaan kondi^in0"
ulien Goemaere, daalooner en Emma De-
jaegher, zonder beroep, beide te Yper.
*c*8(Wf-ï. X*1»"' - -
L.iuuun l (XjU LCH C" CL LU cl VU"
TYHlS 1(* o lm' nllAnrfnn n V, 1i 1 1 J T 1 T 1
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