Le Corable de la fatuité. Le Congo. La Lutte nous demande, pour fuiir, si nos chefs cléricaux croient que M. le Baron deiVinck prêiera les mains si la petite combi- na son que méditent les catholiques détruire la société aeiuüle sans couleur politique pour la remplacer par une société exclusive ment cléricale qui aurait toutes cbances d'obteriir une majoration du subside, pour peu qu'elle insisted. Nous ne croyons rien de cela, parcequ'i1 n'en est rien. Nous ne demandons pas des courses politiques et nous disonsque M. le Baron de Vinck est très-bien ii sa place. Le Sport a méme été fort habile en le plaint k sa tête. Mais nous disons que si la société ne veut ou ne peut donrer des courses avec la con dition lui imposée, d'autres peuvent faire l'essai. Et quand nous avons dit trouver mieux, nous avons entendu parler d'autres fêtes qui peuvent remplacer, au besoin, les courses. 11 ne faut pas non plus que ces messieurs du sport hippique auxquelsdu resto nous n'avons pas d'autres reproches k fail e se croient indispensables. II ne faut pas surtout que quelques uns puissent dire, comme lis en ont l'air nous jouerons un bon tour k l'administration, en supprimant les courses Le public voit clair. 11 sait bieriquenos édiles ontaccordé un largesubside aux cour ses, plus large que ne l'avait fait 1'ancienne administration libérale. Mais s'il en est ainsi, l'administration communale doit avoir son mot k dire, et si elle dit ce mot en taveur des ouvriers et des petits, ceux-ci, au moins, lui en seront reconnaissants. Quant a La Lutte, el!e est de ceux que Ton ne satisfait jamais. M. Picard, sénateur provincial par la grSce socialiste, vient de se distinguer par une de ces paroles qui dépeignent l'horame orgueilleux et ambitieux. Sansdoute M. Picard qui n'a souvent pas le sens commun est un homme de talent. II est écrivain, orateur etc. Mais il convient de ne pas le dire soi- mème. Or, dans la séance de Mercredi du Sénat, M. Picard a prononcé les paroles suivantes, que nous empruntons littérale- ment au compte-rendu analytique M Picard. Je renoncerai a la parole plutót. que de parler devant, une asscmblée impaliente de s'en aller. Je suis trop orateur pour ne passavoirque I'on no parvient, pas, dansde pareilles condiiions, a dire, comii e on le voudrait., ce que I'on a a dire. J'aime mieux ne pas parler. Qui done a dit ou écrit qui les radicaux et les socialistes sont, en somme, en même temps que des gens impossibles, des am bitieux vulgaires et des sots Le .Sénat a voté par 61 voix conlre 11 et 6 abstentions la convention avec la Compa gnie du Chemin de fer du Congo. La plupart des sénateurs libéoux entre autres MM. Bira.SaincteleUe. do Solys- Longchamps, Touruay, Dupont o il voté le projet du gouvernement. La c nvention a été combattue notam- ment par MM. Picard et Janson. deux anciens partisans de la politique congolaise. 11 ne sera pas inutile de faire connattre un article puhlié par le Peuple, journal socia liste, sous la signature de M. Picard, dans le numéro du 27 Janvier 1895. et que M.de Smet de Naeyer a placé sous lo riez de M. Picard. On voit d'ici la figure qu'a faite le sénateur provincial Tout orateur qu'il soit, M. Picard n'a pas trouvéune contenance. Voici le factum Que pensez-vous de la reprise du Congo? me demande celui-ci, —et celui Ik, et eet autre, et encore eet autre. Et des suppositions s'insinuent comme des trichines dans les muscles. A la Refome ou, au-dessous d'liommes de talent politiquement dévoyés, il y a des homuncules viperins, on épingla desentrefilets vénimeux. Est-ce qu'elle importe tant que ca, mon opinion sur ia reprise du Congo D'ailleurs, la voici. Que ceux qu'elle intéresse, se rassasient. Et, d'abord, j'aime le lointain, les pays qui font rêver, les voyages, l'indécis des contrées, la-bas, derrière les mers, derrière lesmontagnes; les aventures, les légendes. Non pas, poureux- mèmes, quand je me consulte lame, mais pour l'idéal qu'ils mettent en aube sur la vie flasque, terne et molie; pour l'héroïsme qu'ils éveillent, pour l'activité inférieure qu'ils font vibrer, pour ['exaltation, celte force, qu'ils suscitent. Claude Bernard, le posiliviste chercheur, a dit On ne vit que dans les heures d'exaltation, que dans les jours d'enthousiasme Et Flaubert a crié Oh destin, fais que ma pensée ne respire que l'idéal Marin jadis, coureur de flots le long de rivages africains ou d'Amérique, que de songe- ries m'ont bercé sur cequi reposait derrière la ligne sablonneuse ou verdoyante des cótes Néerlandais par ma mère, quel sang de matelot coule en mes veines de navigateur parti jadis du Quai des larmesa Amsterdam, pour le mystérieux Japon, l'empiredu Takay, oü les iles de la Sonde, redoutables? Sumatra, Batavia, ces euphonies magiques, jouent en moi les mélodies séducP'ices qu'elles ont fait résonner degénéralion en généralion, en des milliers d'ames hollandaises, pour les agi- ter, les invigorer et les embellir, pour leur don- ner la grace liéroïque manquant a nos kmes beiges qui ne rayonnent pas au dela de l'étroite périphérie de nos frontières, pour les doner de l'ampleur vagabonde en laquelle les grandes humanités migratives se complaisent. Et c'est pourquoi, dès les premiers jours, quand il fut question pour nous de colonies, et de Congo et d'Afrique, mes sympathies allèrent a cette oeuvre, et je rêvai pour mes concitoyens les gloires de Vasco de Gama et de Marco Polo, et un agrandissement moral de plus haute va- leur, certes, que toutes les balances du commer ce par lesquelles des journalistes, plus ou moins ferrés sur les statistiques de l'exporiation et de ('importation, s'efforcent de démontrer, contrai- rement aux inéluctabïlités de l'histoire et a l'in- compressible e, séculaire élan des nations euro- péennes, que les colonies. §a ne vaut rien L'Histoireoui, irrésistible. Supprimez les lointaines conquètas des aventuriers partis, sans savoir oü, ni comment, ni pourquoi, vers les trenle-deux rhumbs de la rose des vents. Sup- primez-les en vertu de ce princioe cher aux phi lanthropes valé.udinaires, qu'i, faut laisser les Peaux-Rouges et les Malais et les Polynésiens et les Algonquins et les Fuégiens maitres ehez eux La face du monde change Les deux Amé- riques se vident pour rester aux chasseurs de bisons dont le colenel Cody nous exh'be les der- niers spécimens; ou aux" Astèques qui avaient fait de Mexico un charnier puant le sang. Oui, le monde change L'Australië n'a plus ni Syd ney, ni Melbourne et les anthropophages font tourner k la broche les membres de leurs enne- mis (et de leurs proches), la, oü des millions d'ouvriers blancs forgent aujourd'hui le fer et récollent le blé et pratiquent'la démocratie en marche vers le socialisme. La colonisation est la forme la plus énergique et la plus visible de cette turbulente force d'ex- pansion qui répandit nos myfhologiques ancê- tresaryens des pentes et des plaines asiatiques du Sepla-Sindhore sur l'Europe, qui lit les inva sions des grands barbares blancs de Verlaine, qui jeta les émigrés du due d'Albe par dela l'At- lantique, qui pousse nos ouvriers a Immigration, qui decide tant de nos soldats a courir joyeuse- ment et librement ies risques des solitudes cou- golaises. Comprimer cel incompressible, prétendre se mettre en dehors de ce courant aux puissances et aux permanences des grandes fleuves, c'est vouloir l'impossible, c'est mutilerles tendances de la race, c'est laisser k d'autres, plus avisés, l'honneur du fait héroïque, ['incontestable pro- fit moral, et peut-être le profit matériei. Car Ikcher la colonie qui s'offre, c'est l'of- frir a d'autres qui s'y précipiteront avec fréni- sie. Ce gigantesque morceau d'Afrique ne restera pas aux nègres que des cerveaux fabu- leux voudraient maintenir indëpeudanls et maitres de leurs destinëes. Touies les grandes nations, aux applaudissements de l'immense majorité de leurs citoyens, la France, l'Alle- magne, l'Angleterre, l'Ilalie, ont pris pied sur le massif continent et ne cherchent qu'a agran- dir leur part. Et le Congo, restat-il aux nègres que bien- tót les sémites arabes y recommenceraient la guerre de dévastation et d'extermination par laquelle ils nettoyaient si bien l'Afrique quand nos soldats dispersèrent leurs horribles bandes de pillards et de massacreurs. On parle d'hu- manité et de civilisation. Des deux maux, quel est le moindre Répondez, partisans de la non- intervation On y meurt, au Congo. On y est mort surtout dans les premiers temps quand, au hasard des explorations, on ne savait pas oü était le danger; quand le soir, au milieu des trompeuses beautés des tropiques, on campait sans le savoir, enveloppé de miasmes, mortels, quand on buvait des eaux empoisonnées k limpidité de cristal, quand on ne savait ce que l'étrange climat imposait k i'hygiènc. Mais aujourd'hui la classification des périls et des prudences s'est élablie. Et, du resle, pourquoi tant de soucis de ceux pour qui lé danger et la morten perspective soul des be- soins sacrés qu'ils envisagent avec la belle taciturnité du courage? Qu'est-ce que cette manie de soustraire le Beige k quelque héroïs- me et de le rendre, maigré lui, lachemenl amoureux du bien-être quand même? Ft «Les avanlages matérielsLes charges pé- cuniaires L'inévilable des requins financiers ródant aulour de toute nouvelle entrepnse Gerles. Mais quand done est-on k 1 abri de ces rapacités et de ces mécomptes? Et spécialement quand vit-on une colonie immense saus incer- liLinles et sans que les depredations, qui se pratiquent quotidiennement et effrontément sur le territoire patrial, nes'y essayassonl point Pourtant, quelle est la nation qui consenti- rait a abandonner ses colonies Quelle est cello qui ne regretle deles avoir perdues? Quelle est celh; qui ne s'impose des sacrifices pour les conserver? Quelle est celle qui ne pense que, mal "ré les déceptions du présent, dans l'avenir, pour les descendants, les compensations vien- dront? Ah un sür instinct les pousse, un trés sur instiict, plus sür que les raisonnements, ces fragiles mirages par lesquels furent justi- fiées toutes les sottises et toutes les faiblesses. Legrand partiouvrier, eet hercule enfant, qui déja étouffe ffis monstres, en ale sentiment, lui qui, dans son programme, n'a pas rejeté bestiaiement les colonies, mais a réservé ce grand problème, ne demandant qu'une chose, en laquelle présentement il persiste, l'enquète préalable. En quoi, il est vinl, prudent et sage. Car, soit pour dormer la conviction éclairée qui fait la soliditéet la force, soit pour afflrmer le principe supérieur que rien, dans une vraie démocratie, ne doit se faire par coup d'Etat et surprise, soit pour éviter le cas est po-sible une acquisition malchanceuse irréductible- ment, il faut l'étude, il faut l'examen, il faut ['auscultation attentive. M11 ne suffit pas qu'on nous rappelle que le Congo a marché avec une rapidité de coloni sation merveilleuse qu'en vingt ans, Léopold i II, avec ses seules ressources, l'a mené k un point d'organisation et d'espérance que ni l'An gleterre, ni l'Italie, ni l'Allemagne, ni la France, malgi'é leurs ressources immenses, n'ont pu, même approximativcment, atteindre. II ne suffit pas de montrercet acquêt énor me et ces riehesses personnelles libéralement sacrifiées pa>' le souverain k une grande ceuvre et k un grand exemple. II faut, pour la dignité même de l'entreprise et du sacrifice demandé au pays, pour la sécurité de la mesure sollici- téc, qu'une vérification et un invenlaire se fas- sent loyalement, sérieuseinent, minutieuse- ment. Quel est le député, dans les deux Cham- bres, qui oseiait croire que son mandat lui don ne le droit de résoudre seul cette redouta- ble affa-re En était-il question quand il fut élu? N'éiait-il pas convenu pebliquement qu'avant 1900 on n'en parlerait pas Commentrien de pareille envergureni de pareille importance ne fut voté depuis 1830 II s'agit de soixantupler le territoire natio nal, de créer un budget et une organisation poliiique nouvelle, s'exposer k des conflits im- prévus, puisque la nsutralité du Congo n'a pas la garantie des puissances quiassurent lanöire! Et uil pareil ensemlile de mesures serait consi- déré comme implicitement compris dans les mandals législatifs conférés en octobre dernier pour la Belgii(ue seule, rien que pour la Belgi- que, en ses limites eonstitutionnelles et euro- péennes, pour le pays de la Meuse et de l'Es- caul 11 faut une enquête Certes, un peuple peut êlre plus large qu'un particulier dans les sacri fices oü est engagé son honneur. Et je dis hon- neur, paree qu'il mesembleque, par un refus aveugle, immédiat, brutal, la Belgique se dés- honorerait devant l'histoire et resterait k jamais gravée de la tare de ne pas avoir voulu mème examiner l'agrandissement superbe qui lui est offei l. Mais un peuple se doit d'agir en connais- sance de cause. Cette enquête doit porter sur toutes les faces du problème et être menèe de front par des collègues différents chargés chacun d'éluci- der 1,'une d'elles. Ainsi I'on ira plus rapidement plus rürement, plus scientifiquement. Des comptables doivenl être chargés de dépouilier les documents relatifs aux dépenses et aux recettes du Congo depuis son origine.La trésorerie de l'Etat independant les a dans ses archives. Des commercants doivent être chargés d'examiner les production du pays africain.ses consommations, les questions d'échange et de balance entre les unes et les autres, les prix de revient, tous les éléments des négoces variés possibles et de leu^s résultats probables. Des administrateurs doivent être chargés d'analyser le budget aeluel de la colonie, ses charges, ['organisation des services publics, les modifications, les augmentations. Des spécialistes doivent être envoyés sur les lieux pour faire un tableau du pays,dans ses grandes iignes,de ses ressources, de son climat en s'aidant des Iravaux publiés jusqu'ici. Des éeonomistes et des historiens doivent recevoir la mission d'étudier de nouveau la question des colonisations et d'en fixer les availtages et les inconvénients morauxet maté riels, puisque la controverse s'exerce encore our cette matière ténébreuse et compliquée. Des experts doivent vérifler les actes et la situation des diverses sociétés fondées jusqu'ici pour fa raise en exploitation du nouveau terri toire, sociétés sur lesquelles circulent tant de bruits inquiétants. Ces Iravaux multiples menés do front, s'ai dant les uns les autres, feront la lumière en un temps relativement court et fixeront les convic tions. On sortira du chaos des affirmations con- tradictoires plus enchevêtrées que les hautes herbes de l'Oubanghi ou que les forêts du Kas- zanga et de l'Arruwini. <i Telle est, d'après moi, la solution digne de noire lihre et vailiant pays, digne de ses desti nëes et de sagloire, digne du parti ouvrier qui en concentre actuellemenl. les forces les plus ar- dentes et qui en symbolise les espoirs et l'avenir. Je le dis ici dans ce journal le Peuple oü désorinais viennent aboutir les plus sincères et les pluséquitables expressionsdel'ame nationale sur toutes les questions qui tourmentent notre génération. Seui, le ministre qui serait un si grand administrateur s'il ne suhissait un ata visme d'inquisiteur, et qui l'interdit dans les gares, en est encore i ne pas le eomprendre. Plaignons-le. ii Et je finis par quelques paroles que le lec- teur me pardonuera. Cette Réfoiuie, dont la mauvaise humeur amère, eausée par d'irréparahles déceptions, se traduit en méchancelés (du reste inolïensives) a l'égard de celui qui se vante d'avoir contribué a l'échec de sa politique chèvrechoutiste, ainsinué que mon voyage au Congo, dont on a parlé, serait, comme jadis mon voyage au Maroc, une mission que me conöerait une personnalité trés haute. En effet, elle est trés haute et pour moi vraiment royale et digne de toute obedience. Ella règne en un paysoü je vis, sans que jamais j'aie songé a avoir, vis-a-vis d'elle, d'autre atti tude qu'une'soumission trés humble. Ce pays, c'est mon imagination, et cette souveraine,la Fanlaisie. Nous demandons h La Lutle son avis sur 1',attitude de M Picard M. de Smet de Na yer n'a t ii pas cu rai- so'i de dire que toute ('opposition que font Irs soeiahstes conlre le, cleuiin de fur Con- golais est dictée par des inté.êts électoraux? Nos adversaires, n'ayaut pas de griefs séiieux contre le Gouvernement et la rnajo- rité catholique, doivent bien exploiter quel- que chose. 11 ne reste que la question du chemin de fer qui n'a aneun rapport ni avec la politique colutiiale ui avec la teprise du Congo, auxquelles nous sommes hostiles jusqu'k présent. M. Picard lui même a déclaré au sénat que l'affaire du Congo appaiait non pas comme mauvaise, mais comme douteuse. Faudrait-il alors que uos candidals se p'ononcent avant 1900 contre le Congo, qui ne sera plus mis en cause avant cette date Par exploit de I'huissier Cyrille VANDERSGHUF.REN, domicilie, rue de Thourout, nM3 a Ypres, en date du 18 Mai 1896 la dame MOENE- CLAEY Rosalie Sophie, habitant chez son père. Charles MOENECLAEY, jour- riaiier aLoo, dernanderesse en divorce, a I'lif signifier a Jules Corneille THE- VEL1N, jadis chauffeur, ayant résidé en dernier lieu a Lille (France) dont le domicile et la résidence sont in- connus. son époux défendeur en di vorce, certain jugement rendu ent re parties par le tribunal de première Instance d'Ypres, sous la date du vingt deux Avrii 1896. (Signé.) C. VANDERSCHUEREN. BURGERSTAND VAN YPEB. Van den 22 lot dan 29 Mei 1896. Geboorten. Mannelijk geslacht 9. Vrouwelfjk 5. Huwelijken. i ecrock Emile, daglooner en Lahaye Emma, kantenwerkster. Duflou Valère, metser en Deconinck Félecie. huishoudster. Petteloot Amand. stoker, en Durnez Philomè- ne naaister. Oenutte Augusts, meubelmaker en Bouschaert Eudoxie, kantenwerkster. Dehaerne Julien, schaliedekker en Jacques Mai'ie, naaister. Michel Adolphe, kleermaker en Ruffelet Celi ne, naaister. Laconte Georges, plafonneerder en Dethoor Marie, naaister. Wolters Charles, wever en Knockaert Emma kantenwerkster MissineFirmin,daglooner en TngelsMarie.kan- tc.nwerk.ster. D'haeae Camille. timmermanen Bonduwe He lens, strijkster. Sterfgevallen. Tant Marie, 48 jaren, zonder beroep, echtge noot van Lahaye Theophile, lange Thourout- straat. bevos Pélagioq75jare[i,zonder beroep echtgenoot van Vanacker Léonard, Thourout- straat. - Vancrayelynghe Catherine, 78 jaren, zonder beroep, weduwe van Vergracht Amand. lange Thonroutstraat. Lievens Virginie, 69 jaren, zonder beroep, weduwe van Boyaert Franciscus, Meenenstraat. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelijk geslacht 0 id Vrouwelijk 0 IU

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2