Mesures en faveur de Ia culture du houbion, Interdiction d'importer le bétail étranger. L'arrêté de M. le Bourgmestre. I experts k sa disposition et le même marchand abat quelquefois de 20 k 40 pores. Pour les ex- f pédier en France, il n'a que quelques heures, la 1 frontière n'étant pas ouverte continuellement,et 1 s'il arrive trop tard, s'il n'arrive pas k l'tieure déterminée, it ne peut pas faire l'expédition et la viande peut devenir mauvaise. M. Tack. Les bureaux ne sont ouverts qu k certaines heures de la journée. M. Colaert. Parfaitement Les pétitionnaires demandent au gouverne- 1! ment de faire disparaitre ('expertise el je pense <1 qu'ilsont raison. Je sais bien quelle est l'objec- I tion de M. leministrede ['agriculture.Si je n'im- pose pas ('expertise, dit-il, la viande destinée k ['exportation étrangère s'introduira dans la consommation intérieure, au grand préjudice de la santé publique Je comprendsl'objection.et si celle ci étaitfon- dée, j'avoue que je serais le premier a donner raison kM. Is ministre. Je dois cependant faire observer qu'elle n'est pas du tout fondée. 11 suffirait, et les pétition naires se conformeraient k cette exigence, de faire estampiller les bètes abbatues par l'autori té commuhale, soit par le bourgmestro, un échevin, un conseiller communal, le commis- saire de police ou un garde champêtre. La béte étantainsi estampiiléc, on permet- traitaux marchands de transporter leur viande jusqu'a la frontière, et lk la douane beige exa- minerait la viande et verrait si le nombre de tètes de bétail et le poids y sontcnsuite, la douane renverrait les certificats ainsi examinés et visós k la commune d'origine, et la fraude serait absolument empêchée. Je demande comment l'honorable ministre pourrait critiquer le système que je viens d'in diquer, comment il pourrait établir qu'avec ce système la fraude serait encore possible Je ne pense pas, quant k moi, qu'elle le soit. J'insiste done pour que M. le ministre veuille bien dire qu'il n'y a plus lieu k expertiser cette viande; il pourra le dire d'autant plus que, lorsque les viandes étrangères arrivent dans le pays, on n'est pas aussiditïicilepour ces viandes que pour les nötres. Cela est peu rationnel. Dans une conversation particulière quej'ai eue avec l'honorable ministre, et je dois k ce propos rendre hommage k sa grande bienveil- lance, dans cette conversation, ['honorable mi nistre m'a dit qu'il pourrait engager les com munes k faire passer un examen k des person- nesqui ne sont pas vétérinaires, mais qu'on établirait comme experts auxiliaires on agréés. Cela serait peut-être bon. M.Heynen. Celase faitdansleLuxembourg M. Golaert. Oui, et dans les petites commu nes les gardes champêtres ou les commissaires de police pourraient être chargés de ce service. Mais je crains que les formalités qu'entraine- rait ectle inspection ne soient telles que la vian de ne pourrait plus aller k l'étrangerdans les conditions voulues. Quant k moi,je prie M. le ministre de vouloir bien examiner la question. Lorsque je l'ai sou- levéc dans un récent débat,l'honorable ministre a dit qu'il tacherait de nous donner raison et de donner raison aux pétitionnaires, qui son! extrêmement nombreux et qui protestent con troles frais élevés qu'ils sont obligés de faire pour envoyer leur marchandise en France. II m'a été affirmé, samedi dernier encore, 60 francs M. Colaert. Je demande seulement l'appo- sition de l'estampille, et non l'expertise, par la commune. M. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Que cette estampille soit apposóe par un agent de l'autori té communale ou par un expert, les formalités qu'elle impose sont absolument les mêmcs M. Colaert. On a toujours l'autorlté com munale k sa disposition, tandis que souvent les experts font défaut. M. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Dans nos discussions anté- rieures, je vous ai dit que, si je cédais sur ce point, mon règlement ne resterait plus debout. Si on exporte les quartiers de viande on laisse les issues dans le pays, celles-ci sont consom- mées en Belgique et servent principalement a ['alimentation de la classe pauvre. La loi ne me permet done pas de supprimér l'expertise je ne puis que m'efforcerdediminuer pardifférents moyen les difflcultés qu'elle présente. II existe un grand nombre d'experts non vé térinaires en vue de faciliter l'organisation dn service d'expertise, j'ai autorisé certaines per- sonnes k passer leur examen comme experts de viandes. M. Lefebvre.— Ils ne sont pas aimés par cer tains vétérinaires. M. De Bruyn, ministre de l'agaiculture el des travaux publics. C'est la une autre question Le nombre des experts non vétérinaires peut encore être augmenté si des personnes appur tenant aux localités que représente ici l'honora ble M. Colaert veulent se soumettre k l'examen, elles seront autorisées k se présenter. qu'on doit payer quelquefois SO ou pour expertises k faire. Cola n'est pas raison nable. II est certain que l'hygiène publique etjo me reserve del examiner k n'est pas intéressée, puisque,avec les formalités inieresses,. S'iis sont satisfaits déjk prescrites et celles que je préconise, les rl" mimalro """'on <>nnt«ni« viandes ne pourraient être introduites dans la consommation intérieure. Quant aux étrangers, on peut leur appliquer une parole prononcée dernièrement au parle ment anglais et on peut leur dire qu'ils n'pnt qu'k prendre les mesures nécessaires pour que les viandes malsaines ne soient pas introduites chez eux. Gpla c'est leur affaire. Je dois recon- naitre cependant que la douane frangaise est rigoureuse et que la viande que nous exportons est soumise a une expertise sévère. Je pense, en consequence, qu'il est inutile de prendre encore des mesures analogues dans notre pays même. M. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publics. - Messieurs, la mémoue de l'honorable M. Colaert est, je crois, en défaut l'orsqu'il dit que je m'étais engagé k résoudre Ia question dans le sens qu'il préconise. M. Golaert. Vous m'avez demandé d'indi- quer les moyens que je préconisais M. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publics. tndiquez-moi les moyens qui vous donnenl satisfaction en me permeltant de maintenir l'expertise et nons serons d'ac- cord. Nous avons discuté cette question a diver- ses reprises et j'ai fait connaitre les motifs pour lesquels il m'est impossible de dispenser de l'expertise les animaux abattus pour Importa tion. D'un autre cöté, j'ai préconisé différents moyens de nature a diminuer considérablement les 'taxes d'expertise. Or, vous le savez, mes sieurs, ce ne sont pas tant les formalités qui effrayent, c'est surtout le payement de la taxe qui suscite des reclamations. M. Colaert. Mais si l Les formalités causent des retards préjudiciables. M. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Vous perdez de vue, mon cher collègue, que le moyen que vous précom- sez, et qui consisterait a faire examiner les tètes de bétail par l'autorité communale,appor- terait absolument les mêmes retards. J'ai, d'autre part,engagé diverses administra tions communales ct il en est plusieurs qui ont adopté ce système a payer un* expert k' l'année et k ne réclamer qu'une taxe minime par tête de bétail soumise k l'expertise dans ces conditions, les frais seront notablement dimi- nués. Ainsi, plusieurs communes de l'arrondisse- ment d'Eecloo ont des experts retribués k, l'an née, spéciatement chargés de ['expertise des animaux destinés k i'exportation ces experts sont présents au moment de l'abatage et appli- quent l'eslampille au fur et k mesure que les ani maux sont sacrifiés. Ce système est des plus simplespour le me Ure en pratique, il suffit d'un peu de bon vouloir. Je suis convaincu que, lorsque les réclamants auront pu s'en rendre compte, ils se déclareront satisfaits. L'honorable M. Colaert ne peut demander da vantage. M. Irveins d'Eeckhoutte. Nous vous de- mandons de réduire les frais d'expertise. BI. De Bruyn, ministre de l'agriculture et des travaux publies. Si le commerce d'exporta- tion est de quelque importance et si la commu ne a nommé un expert-rétribué k l'année, la taxe sera des plus minimes. Dans les commu nes de l'arrondissement d'Eecloo dont je viens de parler, la taxe est de 5 centimes par lêtede petit bétail. M. Golaert. L'honorable ministre cherche k donner satisfaction aux pétitionnaires. Je le reconnais, il est de trés bonne volontó, de trés bonne composition. Je me chargerai de leur dire que ['honorable BI. Dc Bruyn veut bien faire ce qu'il peut pour que la question soit réglée k leur avantage. Cependant, je ne puis acquiescer dès-mainte- nant k la proposition de rhonarabfe ministro l'examiner k nouveau avec les des declarations du ministre, je m'en contenterai également. Je ne vois pas d'ici les objections qu'on pourrait élever contre le système propose par M. De Bruyn. Si les pétitionnaires sontcontents, je ne serai pas assez mal avisé pour soutenir devant la Chambrc une chose que le ministre declare non raisonnable J'examineraidonc laquestion k nouveau, et je verrai si l'honorable ministre donne satislaction compléte aux réclamations que j'ai eu l'honneur de soulever. M. Daens. Et nos houblons valent autant que des houblons étrangers. M. Van Naemen. II y a malheureusement des faveurs pour les étrangers M. Colaert..—Et remarquez, messieurs, que nos houblons viennentdo France et d'Alle.mag- ne après avoir été manipulés d'uuc fagon quel- conque, et qu'ils nous reviennent de ces pays comme s'ils en provenaient M. Maenhaut. On nous renvoie done nos propres produits avec une étiquette allemande j ou frangaise. BI. Golaert. Parfaitement Et ces houblons sont moins bons queles hou blons beiges; ils sont falsifies et renvoyés dans notre pays par les étrangers. BI. Tack. Vous lecroyez BI. Colaert. —Je l'ai entenduafiirmer de diffé rents cötés. M. Tack. Dans quelques cas isolés, oui. BI. Colaert. - Blais non, ces cas ne sont pas si isolés et ils deviennent tellement nombreux qu'ils,forment la régie. Ceux qui s.'occnpcnl de la culture du houbton me donneront raison. Quoi qu'il en soit, je profile de ['occasion du discoiirs de l'honorable BI. Daens pour attirer l'attention du gouvernement sur Ia question et pouf le prier d'employer tous les moyens pos sibles et compatibles "avec nos conventions pour faire disparaitre les fraudes. L'honorable membre.a sigoaló.tout k l'heuri un moyen.de remédier k la erisè que traverse la culture du houbion et, quand il disail que le prix du höu'blon n'est que de 25 k 50 francs, je lui ai dit,qu'il a'exagérait pas. BI Daens. Les 50 kilogrmmes. M. Colaert. Parfaitement Je parle de 100 livrqspu.de 50 kilogrammes. Nous sommes donc'd'accord. Le prix du houbion est extreme ment bas et cela tient peut-être k ce que la bras serie beige ne fait pas suffisamment usage de uos houblons.; mais je ne vois nas le moyen de forcer nos biasseurs a les employer. Si ce que l'honorable BI. Daens disait tout a l'heure au sujet de l'einploi d'ingrédients et de procédés 'chimiques n'ayant aucun rapport avec le hou- blomesl vrai... Mi Daehs. Tout le monde sait cela M.'Colaert. M. Ie ministre de l'agriculture adit-que les-falsifications sout défendues mais je-me demande cependant pourquoi les ingre dients dont.a parié BI.'Daens se trouvenl dans ie commerce. Si ou ne les utilisait pas, il me semble qu'on no les y tróuverait pas. Ma De Bruyn,ministre de l'agriculture et des travaux publics. Ou leg emploie a une foule d'usages. M.'Vincent Diericx. Ce sont tout bonne- ment des antisepliques. Bt Colaerl. —L'honorable ministre répondra a cdsujet k l'honorable BI. Daens. En co qui me concerne, et k l'occasion de la discussion de petition qui nous occupe, je demande encore k l'honorable ministre de l'agriculture de s'occu per particulicrement des intéréts des cultiva tears de honblon et de preparer son trailé de 1902.de manièro a fairedisparaitre, cette clause, qui exige des droits élevés sur nos houblons', alors que les houblons étrangers inondent nos marches, au grand préjudice du commerce, de la brasserie et de ('agriculture. BI. Colaert. Messieurs, je me joins en par- tie aux réclamations de. l'honorable BI. .Daens. II est certain que nous sommes tenus par les traités conclus avec l'Allemrgne, l'Autricho, el la France; je le reconnais trés volontiers, el availt ['expiration dc ccs traités, je ne vois pas le moyen que nous pourrions soulever pour fa- voriser la culture du houbion... M. Daens. Par le moyen de compensations et en dormant des primes k ceux qui éultiven.t le houbion. M. De Bruyn. ministre de l'agriculture et des travaux publics. Des primes pour ceux- Ik Joli système M. Daens. G'est le système anglais. M. Colaert. Je demande que l'honorable ministro veuille bien examiner la question et jepenso qu'il répondra aux observations de l'honorable membre en ce qui concerne ce point. Pour ce qui regarde les traités, je suis heu- reux d'avoir voté contre, paree que je n'admets pas que le houbion étrauger arrive daus le pays sans devoir payer un centime de droit, aiors que notre hoebion exporté en France et en Alle- magne paye des droits tellement élevés qu'iis équivalent au prix du houbion. BJiGolaerL—Messieurs, nous avons eu rccem- ment un débat sur cette question ct je ne me propose pas le rouvrir. Je dois signaler cependant la singularilé de notre principe d'économie politique beige, qui consiste k permettre k l'étrangcr de refuser notre bétail alors que la Belgique doit accepter Ie bètajl étranger. 11 n'y a pus de réciprocité c'est un principe essentiellement mau'vais que le gouvernement consacre BL Van 'Naemen. G'est iueroyablo M. Colaert.—Je pose nettement k l'honorable ministre la question de savoir pourquoi lc gou vernement agit de. la sorte. Ym-t-ilun dessous de cartes? Pourquoi,alors que,la Hollande refuse L'entrée de notre bétail daas kon pays... Mi 'Van Naemen. Ellese plaint k tort. BL Colaert,. pourquoi u'usons-uous pas de réciprocité-? On óbjectera que notre bétail est infecté.Mais cela n'est pas exact etla Hollande eile-même be pent pas le dire ou, si.elle le pretend, c'est un simple prétexle, tandis qu'on nous signale tous les jours que le bétail hullandaisest coutamiué. Cela est tellement vrai que vous croyez devoir beiges. Nous devrions dire k la Hollande Vous pouvez nous envoyer voire bétail, mais k litre de réciprocité Si ce pays ne veut pas admettre la réciprocité, nous devrions lui répondre que nous fermons réciproquement notre frontière, Ce serait lk la véritable politique économique la politique de la réciprocité. Si vous n'uscz pas de ce moyen, vous ne ferez jamais comprendre k noscultivateurs les motifs qui vous font agir. Si M. le ministre peut me donner une réponse salisfaisante, jo m'inclinerai mais je lui de mande de m'expliquor les motifs de cette con duite différente entre deux pays amis.Pourquoi, s'il y a des dessous de cartes, faut-il que cela "retombe sur le pauvre cultivateur Je somme BL le ministre de nous expliquer cette contra diction (Bruit.) BI. De Bruyn, ministre do l'agricullure et des vaux publics. L'honorable M. Colaert a le droit de me sommor do me présenter a labarre. Me voici (Souuirks.) Je suis enchanlé de pouvoir lui donner une réponse qui, j'en suis convaincu,donnera satis faction a i'hohprable membre. Les Pays-Bas inlerdisant l'entrée de tout bé- il étranger sur leur territoire. Ces mesures d'interdiclion sont en vigueur depuis 1870. L'an dernier, le gouvernement néerlandais a pris un arrêté qui autorise I'importation du bétail bo- vin de provenance beige. Plus lard, il a pris un arrêté analogue en ce qui concerne le bétail frangajs. Mais ces autprisations sont subordon- néés k de telles formalités que, en fait, elles u'ont modifléen rieu la situation antérieure. A diverses reprises, j'ai signalé au cabinet de La Hayè combien étaient peu justifies les dispo sitions rigoureuses prises a notre égard. L'état sanitaire du bétail est aussi bon en Belgique qu'en Hollandedés lors, on ne congoit pas bien pourquoi ce dernier pays s'obstine k maintenir ses mesurés d'interdiclion. Le gouvernement néerlandais craint, parait- que, s'il nous témoignait cette attention,— car nous demandons,en réalitó pas autre chose, il devrait ouvrir la frontière hollandaise k i'importation du bétail provenant dé l'Allemag- ne. La réponse a une telle objection serait facile Lo bétail en Allemagne ne jouissant pas,deloin, d'une situation sanitaire aussi bonne que lo béiaii chez nous, il n'y. a pas lieu de lui appli quer le même Irailoment Eu fait, Fouverture de la Hollande k I'impor tation de notre béiaii ne nous profiterail guère. Puisquo nous aehetons, bon an mal an, plus de 100.000 tètes de béiaii k ce pays, on comprend bien qu'il n'ait pas a s'en procurer chez nous. Celle question est done plutöt une question de bon voisinage. II est vraiment facheux que, sans motifs, on continue a nous trailer en sus- pects. L'avenirdc notre agriculture, notre sol- licitude k combattre toutes les maladies du bétail,gomme Ie prouvent les sacrifices d'argent que le pays s'impose, ont droit aux égards que uous lémoiguons a uos voisins. Actuel'lement, tons les animaux qui entrent dans lc pays sont visités par le service vétéri naire. Depuis quelques jours, les vaches sont souinises k un contróle spécial,au point do vue de l'existence de la tuberculose. Je compte pou voir incessamment ótendre cette mesure aux génisses. D'autres mesures seront prises suc- cessivement pour empêcher, d'une manière ra dicale, l'introduction de bêtes bovines tuber- culeuses. Telles sont les explications qui, je l'espère, satisleront 1 honorable membre. Dans certains groupes agricoles, on a pu me reprochei' mon attitude trop conciliante vis-k- vis de nos voisins. Que i'on n'oublie point que les bonnes relations, entre les peoples comme ontre les individus, naissent de concessions ré- cipioques. Prendre k i'égard d'une nation voisine des mesures,même justifiées, de nature a porter prejudice k i'une des branches de son commerce ou de son industrie, c'est l'exposer k des représailles parfois désastreuses severes, pour les que vous remer- celte prendre des mesures trös quelles je ne puis, du reste cier. Dites-mois done francliement pourquoi réciprocité n'existe pas Je crois que c'est M. Cartuyvels qui en a fait connaitre le motifc'est que la Ilollande de vrait user de réciprocité vis-k-vis de l'AUe- magne el que, si elle ouvrail ses frontières au hétail beige, elle devrait également le faire en faveur du bétail allemand. A droite C'est ainsi M. Golaert. Que la Hollande et l'Allemkgne sentendent, eest leur affaire, mais ou'elles ne fassent pas leur jeu sur le dos des éleveurs en reconnaissant droit dc défendre Lp, Progrès, tout a Notre May ear le les meetings on plein air, n approuve pas 1 usage que M. lo Bourgrnestre a rait dc son droit. Quand le Progrès approuvera-t-il une mesure quelconque notre Bourginestre ou nistration catholique ienez, le jour même du alors qu'aucuu arrêté de prise par par lad-mi- meeting, 11 P°ur le motif que personne ne pouvait Drévoir mie le« ^uvaiiprévoir que les socialistes donneraient des meetings air, plusieurs libéraux pubhqucment M. le parcequ'il laissait faire. en plein critiquaient ■Bourginestre ipous n avons jamais pris nareille

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2