ELECTION DU 5 JUILLET.
CANDIDATS CATHOÜQÜES
MM. Colaert René,
Iweins d'Eeckhoutte H.
van Merris Félix.
LE PROGRAMME DE NOS CANDIDATS.
A Messieurs les Électeurs
de l'arrondissemend' Ypres.
Colaert René,
Iweins d'Eeckhoutte,
van Merris Félix.
10 centimes le N°.
Messieurs
La propagande
duProgrès
Et La Lutte
On s'aborme rue au Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux ue poste du royaume.
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samed).
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est do 5 fr. 50 c. par an pour tout
le pays; pour l'étranger, le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre.
Les articles et communications doivent être adresses franc de port A I'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journa p our
30 centimes la ligne. Les insertions judieiaires1 franc la ligne Les num'éros suppló-
mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique excepté les a Flandres) s'adresser a 1 'Agence
Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
!---
Messieurs les candidats de l'Association Catholique viennent
d'envoyer k leurs électeurs le manifeste suivant, renfermant leur
programme
L'association catholique et constitutionnelle de l'arrondissement nous a
présentés comme candidats pour lelection legislative du 5 Juillet.
Nous avons 1'honneur de solliciter vos suffrages et de vous faire
connaitre notre programme.
La plupart des points de notre programme de '1894 sont realises
En. matièi*e scolaire^ nous avons obtcnu, quant aux subsides,
Vassimilation aussi compléte que possible des instituteurs libres et des institu-
teurs officiels..
En inatière militaire, la remuneration de trente francs aux
miliciens et a leurs families est accordée. C'est le premier pas dans la voie du
volontariat dont nous sommes partisans.
En matière sociale,, le respect du repos dominical est assure
dans la plupart des services de TEtat
La personnification civile des unions professionnelles, industrielies et agrico-
les est a l'ordre du jour de la Chambre
L'établissement de caisses de pensions pour les ouvriers vieux, infirmes ou
victimes d'accidents est a letude et sera résolu dans le cours du mandat que
vous voudrez bien nous donner;
Les sociétés de secours mutuels se développent, de même que celles pour la
construction de maisons ouvrières
Le principe du minimum de salaire est admis. II s'agit de l'appliquer aux
adjudications des travaux publics de TEtat, comme il 1 est déja dans les cahiers
de charges de la plupart de nos provinces et dans ceux de certaines villes,
celle cTYpres notamment.
Les mesures qui seront prises en faveur des ouvriers de l'industrie doivent
letre en faveur des ouvriers agricoles.
En matière ag-ricole Au sujet de l'accise sur le tabac, nous
avons obtenu au-dela de ce que nous vous promettions en 1894 plus d'accise
sur la culture du tabac protection plus grande des tabacs indigenes
Des droits de douane sur le beurre, la margarine, les farines et l'avoine
venant de 1 etranger, ont été établis
Des lois et des mesures récentes permettent d'améliorer sans retard nos che-
mins vicinaux et nos chemins d exploitation agricoles
D'étendre le réseau des chemins de fer vicinaux
D'abaisser les tarif's pour le transport des matières pondéreuseset d'accorder
gratuitement le transport de certains produits agficoles
D etend re et d augmenter l'indemnité en cas d'abatage de bétail contaminé
II reste a faciliter le crédit agricole\ a diminuer les charges de toute nature
qui grèvent trop lourdement le sola réduire, dans une juste mesuse, le pri
vilege du bailleur; a reviser la loi sur la chasse, en faisant disparaitre plusieurs
dispositions draconiennes et en accordant de promptes etjustes indemnités
aux cultivateurs,qui souffrent de dégats causés par les lapins
Un des moyens les plus elïicaces de venir au secours de l'agriculture con-
siste a rétablir le bi-métalisme, qui donneraune égale valeura lor et a l'argent
et facilitera les échanges avecles pays étrangers. Nous le réclamerons.
Tel est notre programme
Nous faisons appel a tous les hommes de bonne volonté, a tous ceux qui,
pénétrés, comme nous, de la nécessité de maintenir l'ordre social et la liborté
individuelle, veulent respecter les droits de Dieu et de TEglise, conserver nos
institutions nationale?., préserver la propriété et la familie.
Nous opposons au drapeau rouge du socialisme le drapeau nalional, sous
lequel doivent se ranger, avec nous, tous les hommes d'ordre. Vous nous
aiderez a défendre notre drapeau contre celui de la revolution et vous ne per-
meltrez pas que de facheuses divisions viennent affaiblir les forces conserva
trices.
Les Candidats Catholiques,
Ypres, le 20 Juin 1896.
Le Progrès, qui n'ose entrer en lutte avec
nos candidats, commence sa propagande
pourl'autre.
Ce serait un bonheur, dit-il, pour
notre ville si un cultivateur ou un
négociant du terroir pouvait la re-
présenter a la Chambre; ii v ferait
meilleure besogne qu'un propriétaire
ou un avoeat.
Et cela, b propos du canal de la Lys b
l'Yperlée, que la vitte, d'iei 4 long temps, ne
doit plus songer a voir achevé, dit-il.
Peut-on nier plus cyriquement la vériié?
Le Progrès a lu, comme nous, les discours
de nos Députés. II a lu, comme nous, la
réponse de M. le Ministre au discours de M.
Colaert. 11 sait que l'honorable M. De Bruyn
a dit quit serait en mesure de faire recom-
menaer les travaux dans un délai relative-
ment court, et que l'honorable M. Colaert ne
tarderait pas a obtenir satisfaction.
AlorsqueM. Colaert, notamment, a ap-
puyé énergiquement la pétition du Crete
Commercial, Ie Progrès ou le Cercle
Commercial, c'est tout un ne reproduit n
le discours de notre Député, ni la réponse
du Ministre des Travaux publics
Nous sommons le Progrès de publier les
deux documents. Sas lecteurs verront alors
s'il est vrai que nos Députés et Sénateurs ne
veulent entendre parler d'aucune démarche
sérieuse d faire en faveur de tout ce qui est
demandé dans ïintérêt du commerce et de
l'industrie
Mais il faul des griefs, et, comme il u'y en
a pas contre nos Députés, le Progiès en
invente. Cela n'est ni honnête ni loyal. Et
lui, qui n'ose pas affronter la lutte, cherche
b soulever une candidature dissidente chez
nous. II fait appel bun cultivateur ou b un
négociant dans l'espoir de diviser les forces
conservatrices. S'il réussit, nous pourrons
dire que le cultivateur est le candidal du
Progrès et de.... La Lutte.
La Lutte, le journal qui se dit libéra[
démocvatiquey va aussi de sa petite pro
pagande.
Elle veut faire coup double.
Ellepurle dabord de M. Lefever, candi-
dat catholique dissident. C'est, riil-elie,