Meetings Anarchisme et Socialisme. il Les meetings dans l'arrondissement d'Ypres. arrive.... Ste-Elisabeth. Acte Officiel. Tiragc de la Tombola Coffyn-Coutrez. si tous font leur devoireomme nous en avons la certitude le nom de M. Cohort sortira de l'urne, com me ctux de ces collègues, avec cette immense majoritéqui a rendu célèbrc notre triomphe de 1894. Le Progrès estune quantilé négli- geable. II n'a aucuno autorité et n'au- ra aucun succes dans sa propagande. Et quand mêine co qui s'annonce se- rait vrai, s'il était établi qu'audernier moment un des candidats socialistes se retirait en faveur do M. Lefever, il en résulterait tout au plus que le sol disant candidal de l'agriculture aurait été en réalité le candidal du Progrès et des socialistes. Les électeurs ne se méprendront pas sur le caractère de la candidature dissidentede l'ancien Echevin de Zil- lebeke. M. Colaert s'est permis de dire que l'anar- chisme procédé du socialisme. La Lutle oppose it M. Colaert M. Schaef- fle Autant vaudrait combattre l'opinion de M. Colaert pare He de Eiisée Rectus ou d'uti socialists;, B: bel et Malon, par example. Vayons, Cousceur, que pensez-vous du Vooruit C'est biet), n'est-ce pas un journal socialist Or, le Vooruit a éerit, en 1893, au lende- rnain de IVxplosion des bureaux de la com pagnie de Carmaux Au capitalisto de choisir s'il veut que la domination du travail (lisez des socialistes) soit, établie sur ia voie du suffrage universe!, librement pra tique, ou s'il veut que ce chemin soit jonché de cartouches de dynamite et d'engins socialistes. Est ce qu'ati lendemain de l'assasiriat do tbousiasme eut été aussi vif, s'ils avaient ha- bité Gand pendant une année. lis auraient su alors ceque M. Anseele a tait de leurs confrères de cette ville, dans laquelle la pro- fession de boutiquier est devenuu impossible et oü des boulangers qui travaillaient jadis avec plusieurs ouvriers ont du cesser leur v métier et sont obligés, pour pouvoir vivre, j d'aller demander de l'ouvrage, comme ou j vrier, dans cette mêtne coopérative qui los a j ruin és. La Lutle a élé fut ieuse par ce que le Jour - i tial d Ypres a écrit et que M. Colaert dans sou discours au Volkshuis a dit quecesora- j teurs socialistes, qui s'apitoyerit tant sur Ie j sort des pauvres ouvriers obligés de se contënter de pain sec pour leur diner s'empressenl, ces paroles peine dites, de prendre un succulent diner dans un des pre miers hotels de la ville. La dépense qu'ils y font n'est que de 1 fr. 50 dit la Lutle. N'empêclie, chore consoeur, que le diner n'y soit bon et on fait peut- êlre un rabais en leur faveur. Nous avons Le lieutenant-général Bocquet, le colonel Rouen, la plupart des officiers serrent affac- tueusement la main au sergent Rogge qui contient mal son emotion, iui qui, quelques heures avant, faisait preuve d'un si admirable sang-froid Est il besoin d'ajouler que Rogge, toute la journée, a élé l'objet de multiples té- moignages do reconnaissance de la part de ses camarades du régiment vu dans tcus les cas le fou ueux socialists 24 JUIN 26 JUIN 28 JUIN 29 JUIN Oïckebuscli, 3 heues. Messines, 8 id. Poperinghe, 3 id. Rousbrugge, 5 4/2 h. Westoutre, 8 4/2 matin, Zandvoorde, 10 3/4 is. Reningtielst, li heures. S^opös'Inglie, 3 4/2 id. Voormezeele, 5 b. Ypres, Volkshuis, 7. Vlaoaeï'tiïïg-Sae, 8 h.soir. 10 4/2. I Anseele sa diriger aprés sa conférence en li avait l'air fort pressé de prendre son diner a 1 fr. 50, y compris une c.arafede bière. Neus j Gamot, le Volksrecht n'éct ivait pas Omdat S C. doodgestoken is, 10 centiemen 1 I Est-ce que le chansonnier Dauvister, membre de la Charnbic des représentants, j toute b&lc vers l'bótel en question ne cbante pas Dame Dynamite, et ne s'écrio- t-i) pas Dynamitons Dynamitons Laut-il multiplier les citations pour eon- vaincre, ou plutöt puur écraser la Lutle Que nous impoite done l'opinion de Scbaeffle, un prétendu conservateur, qui n'est riep moins que conservateur M. Colaert a dit avec raison quelesocia- j lismect lanarcbismesent deux branches d'un 1 Lundi passé, M Anleelo chaperonne par mêrne arbre. Touice que fora la Lui te puur l un professeur du collége do l'Uuion col Interrogatoire de MDe Ruytter. Le général Bocquet, après avoir cotnpli- menté Ie brave, sergent Rogge, s'est rendu I au cachot de De Ruytter celui ei a refusé de répondre aux questions que lui adressait i l'oflicier supérieur. M. le lieutenant Malfey, qui ensuite est allé voir io detenu, a obtenu de lui cette dé- claratinn qu'il en avait surtout voulu au ser gent de garde qui l'avait puni. M Chommé n'a inten ogé De Ruytter que dans l'après midi. Le routine était milicien de 1893. II a tou- jeui's élé un indiscipliné et a de nombreuses punitions it son ectif, Les parents sont de braves gens Ie père 10 il2 Oranoutre, Locre, 10 4/2. zonnebeke, ISoesliagEae, 3 b. xuitlseSaote, 4 1/4. Oostvïoteren, 4 4/2. ï*oelcapel!e, 5 1/2. At-«Iulien, 5 4/2 fiSi^seSiotö, 5 4/2. Westvletere», 6 b. 2 J UIL LET Watou, 9 b. matin. Elverdinglie, 6 is. örïeleaa, 6 h. Woesteu 6 h. nous demandons seulement pour quel molif j est forgeron et habite rue de Dixmudo, k les orateurs socialistes ne lont pas profiler Ypres. de l'aubaine en question les hóteliers socia- j lisfes, par exempie langen Jan deplakker, (Treve, Baeckelandi,)et autres contredire cette appreciation ssra inutile les f'aits sont et resteront toujours les fails. t Nos candidats se piésènterit 5 1 urs élec teurs dans toutes les communes de l'arron dissement, exposant leur programme, com battant eelni de leurs adverstaires les socia listes, et démasquant Ia candidature dissi dente de M. Lefever. Partout ils regoivent le rneiii. ur nceueil, do la part des euhivaleurs comme de la part du propi iémiiT, de ia part du pauvrc comme Ie ia part du riche, de la part de l'ouvrier commo de la part du patron. Un indicé des temps fort suggeslif Nous avons \u da: s plusieurs communes d'anciens libéraux assister aux meetings de nos amis et donner ii nos .candidats des marques p; u équivoques do leurs sympathies. C'est qu'il ne s'ugit plus exelusivement, comme autrefois, de cathoüques et de libé raux. II s'agii d savoir si lousbs hommes d'ordre se donneront, ou non, ia main coelrc lesfauteuis de dësordrc, contre lês ennemis de la sociëté. Nos candidats ont placé la question sur ce terrain, et, ii notre avis, ils ont ou raison. Cotnme ils le disent dans 1-. u>' programme, leur drapeau est assea la;ge peur abriter toutes les opinions Ucncêtes. Nous nous rappelons qu'il y a quelques années de pelites affiches fur; et pfacardéös sur Irs murs du ia ville. Elles na contenaiect que deux mots Il arrive Bon noaibre de perssnues intriguées, se demandaienl qui arrive Ge ne fut que des somairjesjprès que leur curiosilé fut satis- faite quand de nouvelle s affiches hur appri- rent eeci Il arrive Is grand, le magnifique, l'incomparablesuivait le nom d'un sal timbanque en vogue. Nos excellents socialistes 0 :l jugé bon, sans doute ce procédé chaiiatanesque, car its lont employé la semaine dernière, ii pcu de cliOsprés. pour e.nnoncer l'arrivée 5. Vpres de M. "Anseele, le représentant secia- lè.;e fréquenté par les onjfanls de capitalis ts tijke dieven d'après M. Anseele a visité notre ville. Plus tard aces rnpagné de quelques membres de i'Hiirmonie libérale, ii a visile le local du Sanmon, qui lui avait été refusé pout tact peur sa conférence, a i'uria- Les funérailles de l'agent Boistay. Les obsèqurs do l'agent Boistay auront lieu mardi prochain 2 h. et drmie de l'après midi. Eiles auront un caractère de réelle solennité. j Lo collè/e échovinal a décidé que les fu- néiaiiles de Boistay sero"t célébré. s aux I frais de la ville. j M. le bourgmeslre Buis c' ses écbevins y j assisteront officiellemont. Toutes les divisions de la musique précitée. Le costume que M, Arret le por tait é.it noir. Coififé d'un chapeau rnou ii veut par 1 de police de la capitale et la police des fau- nimi'.emnins une vs.ix, par ia commission h 1 i bourgs seront represenlées amsi que le corps des pompiers. Les abs rules stront dites k la chapelie de Tbópital et c'est probablement par l'entrée faire aocroire saus doute aux ouvriers Yprois j 1 principale, située boulevard Botanique, que quit ne gügise pas plus qu i ux 11 nest pas 1 - 1 n 'a depouiile mortelle de Boistay quittera vrai, évidemroent, ce qu en disait üi- ,-l- 1 f I hopital aamt Jean, pour et re transportée manche pendant aon discours, que M. An- t - ..r „aaa aircimetière d Evere cu se fera 1 inhumation. seele t'oucherail 7000 fr. par an cornme ad- r ministrateur de la coopérative du Vooruit, plus 4000 fr. comme membre de la Cliam- j bre. li est fort probable aussi qu'ii n'y a j aucun petit profit attaché aux diterses fonc- lions qu'il occupe chef supièmo du Vootuü deUn draoiG a la 'Caserne Une scène réelleaient émouvante s'est produite hi r matin a la caserne. Le lieutenant-général Bocquet, comman- liste ds Liège Gand. Nous avons assisté au meeting que le virtuose de la bi utalité comme l'appelait naguère un joui ral radical, a dcnné au local l de la Citadelle, ancien local extra-muros de 1 l'aristocratique suciélé de la G Comme les temps sont chat Concorde. I dant la 41, circonscription militaire, est arri- ,.ésNous y vé ii la caserne Ste-Elisabeth vers 10 1/2 h. i avons 1 tmarqué deux cboses. L i piemière - accoropagné de ses aide de camp. qu'il y avait beaucoup de monde, mais qu'ua Le général Bocquet k été regu par le colo Rersau moins du public était composé do nel Roueri qui lui a fourni des détails nom- i calboliqucs, un autre tiers d'indiftéronis ou f breux sur le triste événement. de curieux et le dernier tiers seuleuienl do socialistes. La s-.-cor.de que M. Anseele a probablement éié style sur la f con dont ii onvait s adresser aux Yprois, qu; ont trop ledésir de voir ce véritable héros d'éducation pour souffrir les gros mots dont I L'honorable chef de corps ayaost signalé a 1 officier supérieur la belle conduite du sergent Rogge, io général Bocquet it expritnó Et alors, fei a l'inbumatien. Un complice de De Ruyter. i 11 semble résultcr de l'instruction que Ruytter aurai cu un complice. I En effet un saldat prétend qu'il a entendu 1 De Ruytter crier a un de ses camarades: Gustliebt gij nog cartouchen (Auguste, avez-vous encore das cartouches De Ruytter a été interrogé samedi jusqu'k 7 b. du soir. Après s'êlre enfermé longtemps dans un mutisme obstiné, il a déclaré qu'il avait vouiu se venger d'un sergent qui lui en voulait. i Pressé de questions, il a répondu enfin 1 qu'un de ces camarades, nommé N iest, l'avait excité contre sessupéaeurs. C'est avec Naast que De Ruyter avait fait la noce, la veille. Après interrogatoire, Naest a été mis it j son tour sous mandat d'atrêt. Un arrêté royal du '14 Juin 1896 approuve il assaisonne habitueüement U-s discours qu'il prononce it Gand et ailleurs. II a élé assez convenable et nous n'y avons pas en tendu uue se ulo Ibis l'aimable expression dom il se sei 1 pour désigner les gens fortu- nés, libéraux comme catheliqucsrijke smeerlappen ot aucun sacr devant ie colonel et tous les officiers, le gé- jj une dólibération du conseil communal d'Y- néral s'est éxpn.-.é atnsi, s'adressant au pres (Flandre occidentale) acToptant un plan général d alignement de la rue St.-Jacques, en cette ville, etautorise l expropriation des atnsi vaillant sous officier Sergent Rogge, je suis heureux de vous l féliciter peur votre belle et noble conduite. Devant un terrible danger, vous n'avez pes craint d'exposer votre vie pour sauver cello de vos camarades. Vous étes un brave, ser Beaucoup de cfcux qui i-pph.udissaient le j gent Rogge dès ce moment vous étes nom- créitfur du la cooperative socialismgamoise i mé piemier sergent, après-domain sur votre étaient des boulangers et des boutiquiers li- poitrine brillera ia décoration militaire. Je béraux. Nous nous demandons si leuren- vous féiieite. terrains necessaires pour la réalisation de ce plan. 1 Prix n° 1099 2 Pii x no 1 ÏÏ^a^i&S2»-iRïr:i«ÏSK! ■•i3ttgtai:Ou'C ZfSKIB^wa^tmeummianrisr -.'>m 8 IjMSÏg'eiïll41£°Cli, 0 4/2. Ai

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 2