ED, DELËÜ&0IE
Le Progrès
et 1'Association libérale.
La Lutte et
la Commune.
Nos chevaux de labour.
A Hollebeke.
Nouvelles Diverses.
Prime a nos Abonnés.
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lieu de faire des bénéfices, ils ont créé des
deites qu'il va falloir payer; leur travail,leurs
efforts sont perdus irrémédiablement.
Geci montre qu'il faut de la part de ceux
qui ont des capitaux une bonne dose de té-
mérité pour les risquer dans les affiires tou-
jours chanseuses etdontonne peut prévoir
toutes les diffieultés.
Une des causes de la situation lamentable
qui met fin b 1'exploitation du charbonnage
de Giply, c'estla fréquence des grèves qui
éclataient dans ce charbonnage.
Les grèves augmentent dans des propor
tions considérables les prix de revient. Les
agents provocateurs socialistes font croire
leurs dupes que la cessation du travail a
surtout pour résultat de causer un préjudice
aux patrons et de réduire les capitalistes.
Cela arrive, en effet, et les grèves font du
mal aux industriels, aux commerpants et
aux rentiers. Seulement, par contre-coup,
elles atteignent d'une fapon cruelle les ou
vriers qui se laissent entrainer dans ces
mouvrnienls et qui contrarient l'essor des
affaires.
Un moment vient oü l'entreprise périclite,
oü les baillleurs de fonds voierit le gouffre
de la ruine se creuser. Puis, malgré les
efforts, malgré les énergies, malgré les
bonnes volonlés, l'effrondrement se produit.
Le capital est anéanti, le pairon est atteint
dans sa bourse, dans sa situationmais
l'ouvrier roule avec lui dans labime.
G'est ainsi que la grève est une arme des
plus dangereuses pour ceux qui la manient
elle blesse souvent d'une fapon plus cruelle
ceux qui s'en servent pour faire du mal aux
autres.
Au risque de voir encore le Progrès
se facher, nous allons lui poser une
nouvelle question.
Dans sou numéro du 11 Juillet, la
Lutte annonce qu'a la demande de plus
de vingt de ses membres, l'association
libérale d'Ypres s'est réunie le Mardi
précédent et a voté le voeu suivant .-
L'Association libérale d'Ypres, réu
nie en assemblée générale Mardi soir,
a voté u l'unanimitè le voeu devoir par-
tout s'accomplir le ralliement pour
soutenir les listes anticléricales. Les
libéraux Yprois font un appelpressant
dans ce sens d la Ligue libérale de
Bruxelles.
Et le Progrès qui a fini par prêcher
l'abstention a ses an is de Bruxelles
Qu'cst-ce que cela signifie Le Pro
grès n'a done plus rien a dire a Disso
ciation libérale Etc'est la Lutte qui
e*t devenuc lorgane de celle-ci
De grace, Progrès, répondez et ne
nous envoyez plus coucher.
Nous avons polémiqué récemment
avec La Lutte au sujet de la Commune
de Paris.
Notre consceur s'était elforcée de
blancbir la négresse et d'excuser, si
non de justifier, ses horreurs.
Nous dédions a la consoeur radico-
socialiste un extrait d'un article de la
Revue socialiste, dii a la plume de M.
Renard, qui se declare lui-même
un des obscurs soldats de la géné-
rcuse et chaotique insurrection
A cóté de la Commune, e'est manque
d'une idéé directrice, le tiraillement entre des
conceptions contraires, l'incertitude d'une
révolution qui ne savait si elle étail munici
pale ou nationale, sociale ou seulement politi
que, qui parlait tantót'au nom de Paris, tan
tót au nom de la France. C'estla confusion
accrue par ceux qui rêvaient une conire-
fa<?on de quatre-vingt treize, se distinguaient
en Girondins et Jacobins, voulaiont faire dc
l'avenir coups d'imilation du passé.
G'est une sorte de crainte de labourer
trop profond, ahoutissant ;i des mesures pué-
riles,e'est une hesitation candide a mettre
la main sur les grands res
sorts de la sociélö bouigeoise, par exem
ple sur la Banque,ce nes f de la guerre et, de la
presse. C'est tubas du parlottage. Ia que?
relle entre les eliefs, la de
fiance a jet continu, faisant
défiler d la têle des troupes délégués
et généraux comme les per-
sonnages d'une laaterne
magique. G'est la résistance désordori-
née, tumultueuse, incohérente, écrasée quar-
tier par quartier, vraie réfutation par les
fails de ceux qui croient en la force des for
mations spontanées et des groupements anar-
chiques.
Ainsi cette glorieuse Commune,
1' héroïque vairicue que revendiqu ?nt
comme leur mère auguste et vénéféc
tous nos socialistes beiges, était en soa me,
de l'aveu de Lissagaray et de son commu
nard commentateur, un simple groupe-
ment anarchique qui ne savait oü il allait,
ignorant a,ême s'il étail communal ou natio
nal, social ou politique.
Et dans ce groupement glorieux la
défiance et la querelle régnaient en mai-
tiesses.
Qu'en dira La Lutte
Nous lisons dans le résumé des rapports
dressés par les commissions provinciales
d'agriculture le passage suivant qui a trait
l'élevage du cheval dans la Flandre Occi
dentale
Notre gros cheval de labour continue
être trés apprécié par les marchands alie-
mands. II y a eu une forte demande pendant
toute l'année des prix trés élevés et variant
de 800 it 1500 frs. Ces jeunes chevaux se
vendent dans l'intérieur du pays k des pnx
de 500 b 900 francs, pour être revendus
l'age de 3 ou 4 ans pour l'Allemagne.
La province fait annuellement de grands
et louables sacrifices pour l'amélioration de
notre cheval de gros trait en favorisant par
des primes l'introduction de l'améliorateur
brabanpon. L'on ne saurait assez s'altaeher
1 élève des chevaux forte charpente, car
c'est le grand et fort cheval qui est le plus
demandé.
Dans les environs de Waereghem seul,
on s'occupe de l'élevage du cheval croisé on
y rencontre quelques produits provenant
d'étalons de pur sang qui atteignent les prix
de 1500 1800 francs.
On nous écrit de Hollebeke
Dimanche dernier les fdles de lecole
adoptée, dirigée par les sceurs, célé-
braient la fête de M. le Curé qui est le
Directeur, en même temps que le bien-
faiteur de lecole.
Chants, morceaux de piano, draine,
comédie, rien ne manquait, et le tout
était execute avec un talent et une
hi bile té extraordinaires pour des
jeunes lilies de la campagne.
M. le Représentant Colaert avait
bien voulu honorer la cérémonie de sa
presence, et rendre ainsi hommage en
même temps a la cause de l'enseigne-
ment.
Au nom de ses compagnes, une jeu
ne fille lui adressa un compliment de
circonstance, auquel I honorabie depu
te repondit en flamand, dans ce Jan-
gage élevé dont il a le secret.
Aux nombreux parents et aux no
tables de la commune et des environs
qui remplissaient lu salie, hélas,
trop petiteil paria dc l'instruction
du peuple, des devoirs des parents,
des efforts que font les maitres et
mattresses pour donner une bonne
education a leurs éièves. II finit en
félicitant les bonnes soeursd'Hollebeke
de leur succes et en expriment le voeu
que la salie de fête fut agrandie dc
manière a pouvoir contenir, kan pro-
chain, toutes les personnes qui étaient
venues assislcr a la fête.
La présence et les paroles de M.
Colaert ont fait une excellente impres
sion sur les assistants qui ont term a
lui en exprimer leur reconnaissance.
Avis aux. emigrants. Prière
tous nos concitoyens désireux d'émigrer
de ne point quitter le pays sans s'être préa-
lablement adressés la Société St-Raphaël.
Celle ci leur exposera les chances que les
différents pays offrent individuellement
chacun d'eux et les protègera. Elle évitera
ainsi ceux qui la consultent bien des mal
heurs et des déceptions.
S'adresser soit aux délégués ré, ionaux,
soit au secrétaire général le comte Waldbott
de Basseuhcim. Buxheim, Souabe, Bavière,
soit au secrétaire-adjoint M. St d'Ydewalle,
S'-André lez-Bruges.
OM MA^QIFÏÏII offregratuitement de faire
Is iïlUllöiiuUÜ connaitre a tous ceux quo
sont atteints d'une maladie de peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine et de Testo-
mac, de rhumatismes et e hernies, un moyen
infaillible de so guórir promptement ainsi qu'il
l'a été radicalement lui-même après avoir souffep
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