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Chronique Yproise.
Au Collége de TUnion.
Au Cercle Catholique.
Elections Provinciales.
Un nouvel accident.
et aujourd'hui qu'il n'est plus rien et qu'il
n'a plus aucune chance de devenir jamais
quelque chose, il se réfugié dans la R. P.,
poussant des cris d'oifraie contre les criantes
injustices du système majoritaire
Ce changement d'attitude ne doit pas nous
étonner de la part dun journal qui dit noir
et blanc a trois jours d'intervalle, et quelques
tois dans le tnême numéro I
Ce n'est du reste point la prétendue justice
de la R. P. qui dicte au Prtgrès sa nouvelle
ligne de conduite. 11 ne veut pas plus de
l'établissement de circonscriptions uninomi-
nales ou binomanales que du système majo
ritaire.
Copiant un passage d'un article de M.
Goblet d'Alviella, paru dans la Revue de
Belgique, le Progrès dit, avec l'ancien séna-
teur libéral de Bruxelles Si nous avions
été dotés du scrutin uninominal ou binomi
nal, si cher k nos majoritaires, les libéraux
n'auraient nulle part passé au premier tour
et lk oü il y aurail eu balloltage, ils auraient
simplement vu se renouveler la situation
qui s'est produite dans l'ensemble de l'arron-
dissement de Bruxelles.
Et le Progrès, copiant M. Goblet d'Al
viella, constate le même résultat dans les
autres arrondissements du pays.
Done ni système majorité, ni uninominal
ni binominal. Reste la R. P. qui donnerait
quelque chose bien peu de chose, il est
vrai Ik l'ancien parti libéral.
Le Progrès se dit, sans doute, qu'il vaut
mieux avoir peu que de n'avoir rien du tout?
Est-ce que la majorité suivra le courant
que les vaincus des S et 12 Juillet cherchent
ii établir? L'opinion publique est-elle galva-
nisée au point que ie courant soit devenu
irrésistible
Les progressisles, comme les libéraux,
M. Lorand en tête, voudraientle faire croire.
Le rédacteur de la Réforme écrit même que
le gsuvernement lui-même n'osera pas aller
plus de deux ans avec sa majorité de hasard...
Et ce n'est pas une caricature de R. P.
qu'il faut comme pour les conseils commu-
nauxC'est le système D'HondtPas de
quorum Pas de garanties non plus contre
les abus possibles de la part de minorités
qui chercheraient k évincer les chefs de
parti en donnant quelques suffrages aux
autres candidats de ce parti
Bien plus encore, il faut aux progressistes
et aux libéraux la R. P. immédiatement, sans
désemparer, düt-on même recourir k une
session parlementaire extraordinaire
Comme les temps changent vite MM.
Frère, Bara, Sainctelette et autres sont k
peine enfoncés, et l'on veut, contrairement
k l'opinion de ces chefs de l'ancien parti
libéral, qui taxaient la R. P. d'absurdité et
d'utopie, inslaurer une réforme qui ne se
seraitpas réalisée, si les libéraux étaient
restés au pouvoir
Les catboliques ne se rendront ni dupes
ni complices des néopbytes de la R. P. Ils
ne feront pas le jeu d'adversaires qui ont
succombé sous le poids de leurs fautes,
déshonorés par de monstrueuses alliances,
et auxquels il ne reste qu'k se faire oublier.
Le gouvernement et la majorité ont d'au-
tres devoirs k remplir. Ils ont k réaliser le
programme sur lequel les dernières élecli-
ons ont été faites. Agiter de nouveau des
révisions électorales serait tromper l'attente
du pays et ce serait avec raison que l'opi
nion publique se tournerait contre nos amis,
s'ils se lanpaient dans des discussions
épuisées, k propos d'une réforme qui n'est
réclamée d'urgence que par les vaincus d'une
politique périlleuse et stérile.
La Lutte veille sur les intéréts matériels
et moraux de nos eoncitoyens.
avec ce zêle officieux
qui sur tous nos périls lui fait ouvrir les yeux'
Elle s'occupe d'abord des accotements de
la rue de Lille qui sont dans un état déplora-
ble. L'ingénieur de la ville peut le conslater
quand il met le nez d sa porte (sic).
Cette parole nous rappelle la plainte,
justifiée, nous le reconnaissons que M.
Brunfaut fit naguère au conseil communal.
Nous disons justifiée, car il y casse cou
en certains endroits. C'est du reste la mème
chose presque partout l'administration
libérale a légué k l'administration actuelle
une voirie comme on n'en voit presque nulle
part. Toutes nos rues, sauf celles de l'Etat,
sont dans un état pitoyable
Nos édiles actuels orit repavé quelques
rues et constamment réparé les autres. On
ne peut pas tout faire en un jour Et que
la Lutte veuille bien considérer aussi que
certaines rues seront repavées dès que les
égoüts seront placés. Ce sera sans doute le
cas pour les accotements de la rue de Lille?
A ce propos nous prions l'administration
communale de vouloir, k l'avenir, faire
usage, pour sa voirie, de pavés oblougs qui
ne coütent pas plus cher que les autres et
qui donnent aux rues un plus bel aspect et au
pavage une plus grande solidité. La Lutte
se joint elle k nous pour demander la même
chose
La Lutte parle aussi de l'orphelinat de fil-
lks et de l'hospice de locre.
On sait que notre consoeur est l'amie des
petits et des faibles. Elle ferait même un
mensonge joyeux, bien entendu pour
défendre les humbles contre les puissants
Imaginez done Quelques jeunes fitles ont
été envoyées, pour motif de santé, k i'Hos-
pice de Locre, oil le mouvement et le grand
air leur seront extrémement favorables Et
l'on n'a pas consulté les parents C'est le
commeucement d'un exode vers Locre et finale-
ment l'établissement de la rue des Pauvres
Filles sera affecté d une autre destination
La Lutte nous demande de l'éclairer. Mais,
vous voyez trés clair, consoeur. Seulement
vous ne voulez pas voir, et vous vous laissez
emporter par votre jeune el féconde imagina
tion. Bien plus, vous voyiez clair avant le
départ pour Locre des six enfants. Vous avez
même constaté, di les-vous, qu'un omnibus
est allé d Aheures du matin stationner devant
la porte de l'orphelinatII faisait déja clair,
ma mie, mais les parents n'étaieni pas lk
pour exécuter, sous vos ordres, une petite
manifestation. Cela a ralé, petite coquine, et
de lik vos demandes d'explications. Cela s'ap-
pelie en flamand vragen naar den bekenden
weg.
La Lutte demande encore un démenti
Est-il vrai que les quelques pauvres qui, sans
être pensionnaires des hospices, jouissent de
la faveur de pouvoir aller manger une fois
par jour soit au Begijnhof, soit au Nazareth,
seraient envoyés k Locre
Nous n'en savons rien. Mais si ces pauvres
demandaienl cette faveur, quel mat y aurait-
il k leur donner satisfaction
Allons, consoeur, cessez vos lamentations
et vos excitations. Défiez-vous aussi de votre
imagination, et.... les vaches seront bien
gardées.
Le Progrès annonce la distribution solen-
nellle de eet établissement. La Lutte,
qui compte des rédacteurs parmi les profes-
seurs du Collége de la rue des Cbiens, ne
parle pas de la distribution des récompences.
On annonce que M. Vanderstichelen est
chargé de prononcer le discours de circon-
stance et qu'il a choisi pour sujetle Dra-
peau beige.
II est vrai que le Collége de 1 Union a ar-
boré le drapeau tricolore k 1 occasion de la
fête nationale du 21 Juillet.
Et cependant l'on a vu, pendant la période
électorale, M. Vanderstichelen et un autre
professeur du Collége de l'Union parcourir
nos campagnes,ccompagnant et patronnant
les candidats socialistes.
On a même vu M. Vanderstichelen au
meeting catbolique de St-Jean lez Ypres, en
compagnie de MM. C..., Houtekiet, Vermeu
len fils el quelques autres ciloyens. Lorsque
M. Colaert, parlant de la royauté et du Roi,
reprocha aux socialistes de ne pas respecter
nos institutions, l'un d eux ce n'était pas
M. Vanderstichelen, mais un de ses compa-
gnous s'est permis, en les précisant, de
renouveler contre Sa Majesté les paroles
ignobles de Demblon, sans qu'aucun socia-
liste présent oskt protester contre ce lan-
gage
Qu'en dira le Progrès Comme d'habitude
il se taira, ou il écrira un article analogue k
celui oil il défend l'ancien collége commu
nal. Mais la vérité est et restera que le Col
lége de l'Uunion, comme son devancier, est
une pépinière de radicaux et de socialistes.
C'est cela que nous avons dit au Progrès
et pas autre chose.
La fête qui devrait avoir lieu Dimanche
dernier, est remise au Mercredi de la Tuin
dag, k 4 1/2 heures de relevée.
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Après lesbatailles décisives du 5 et du 12
juillet, les élections provinciales qui ont eu
lieu Dimanche n'offraient plus qu'un intérêt
secondaire.
I Elles se résument en ce double résultat
I lescatholiquesrenforcent leurs majoritésdans
les provinces de Namur et de Luxembourg
dans le Brabant, les libéraux reconquièrent
trois siégesk Schaerbeek, un k Wavre, ce
qui, en supposant leur succès au ballottage
d'Anderlecht, leur assurerait une voix de
majorité au Conseil du Brabant.
Partout ailleurs nos amis gardent leurs
positions et sont parvenus k les fortifier.
Ainsi en est-il notamment dans la Flandre
Oriëntale oü les candidats catholiques ont eu
cette fois k lutter non seulement contre des
libéraux ou des socialistes, mais contre des
démocrates scisionnaires, appuyés, il est
vrai, par nos autres adversaires.
A Nederbrakel, k Grammont, k Alost, par
tout enfin oü elles se sont produites, les at
taques des scissionnaires ontété victorieuse-
ment repoussées. MM. Solvyns, Van der
Linden et Eeman, qui en leur qualité de
membres catholiques de la Députalion per
manente, étaient particulièrement visés par
les cundottieri de la néo-démocratie, ont été
réélus k des majorités triomphantes. Ge
symptóme est d'un bon augure pour l'avenir:
il montre que la fièvre scissionnaire décline
et que les électeurs catholiques, instruits par
les avertissaraents épiscopaux et éclairés k
la lumièredes faits, savent trés bien discer-
ner entre les agitateurs qui ne veulent que
seservir du peuple et les hommes d'oeuvres
et d'action qui l'ont déjk servi et lui promet-
tent de nouveaux services.
Une remarque générale doit enfin être
faite k propos des élection? provinciales de
cette année 5 c'est qu'elles ne sont en quelque
sorte que provisoires. ayant eu lieu sous
l'empire d'une législation appelée k être revi-
sée au cours de la prochaine session législa-
tive. Dès que cette revision aura eu lieu,
elle aura pour conséquence logique et quasi
immédiate la dissolution des conseils provin-
ciaux.
Conclusion pratique couchons sur nos
positions mais n'oublions pas de les garder,
soyons toujours prêts k les défendre.
Quant k la revanche que nous avons k pren
dre dans le Brabant, le délai quis'ouvre de
vant les catholiques brabanpons, leur donnera
tout juste le temps de se préparer k une
nouvelle offensive et de se relever d'un échec
trop peu important pour être irréparable.
Dans l'ensemble du pays la situation est
bonne et nous avons les moyens et l'ardeur
nécessaires pour l'améliorer encore.
(Le Bien Public
Parlant des élections provinciales
de notre province, la Patrie fait les
observations suivantes que nous croy-
ons devoir reproduire
Partout les candidats eatholiques ont été
élus sans lutte, partout k part Thielt et
Hooghlede. Dans ces deux localités, les ten-
tatives de scissionnaires ont été désavouées
avec une grande énergie par ie corps élec-
toral. Celui-ci a, nettement, signifié sa yo-
lonté do ne pas se diviser il veut le main-
tien d une union étroite, d une discipline
nécessaire, qui n'excluent cependant pas la
manifestation régulière d'aucune aspiration
légitime. Mais point les próneurs de scis
sions et de divisions quand même
Un terrible accident est arrivé Lundi matin
dans les maisons que M. Rabau de Roriff
fait reconstruire rue des Bouchers.
Un ouvrier mapon, Jules Tanghe, porte-
drapeau de la musique des Anciens Pompiers,
avait été Dimanche avec cette société k
i Ostende. Tenant cabarét, il avait été obligé
1 dit on, de rester levé, pendant une grande
partre de la nuit de Dimanche k Lundi et
c'était pour ainsi dire sans s'être mis au lit
qu'il s'était rendu k son travail.
L'entrepreneur lui avait même,dit-on en
core, vu le danger de l'ouvrage, etremar-
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