ED. DELEU&0IE
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Dédié a La Lutte.
M. Vandervelde Jésuite.
Encore un
Acte Officiel.
Le journal des trodoirs.
£a et Ia.
Droits d'accise sur les alcools.
Au Musée.
Examen.
Cie Beige rf'assurances-vie
imm
'■pc
Nous le croyons. Après tout, M. de
Stuers li fut jamais ni radical, ni so-
cialiste, tandisque les professeurs da
collége de runion furent les uns run,
les autres l'autre.
Le Progrès dira Et nunc erudi-
mini Ce serait a nous de le dire...,
si le latin n'était pas exclu.
Nos lecteurs se rappelleront que La
Lutte a pris violemment a partie M.
Colaert, parceque dans la reunion du
Volkshuis ou il fat proclamé can-
didat poar la Chambre, il s'était per
mis de dire que le socialisme et l'anar-
chisme sont deux branches d'un même
arbre.
Quand, dansd'autres reunions, et
notamment a Westoutre et a St. Jan
lez Ypres, notre candidat développa
la même idee, il fut interrompu par
M. C.. et surtout par M. Vermeulen
tils qui cria constamment et de toute
la force de ses pauvres poumons la
preuve,la preuve 't bewijs, 't bewijs!
La Lutte opposa même au dire de
M. Colaert l'opinion de Schoeffle, qui,
pour être un ancien ministre de l'em-
pire Austro-Hongrois, n'en est pas
moins un socialiste
Voiciqu'un propagandiste socialiste,
Tom Mann, dont Le Peuple faisait
récemment leloge, vient de proférer,
au Congrès international de Londres,
les mêmes paroles que celles que M.
Colaert prononca au Volkshuis
Les anarchistes, communistescollecli-
vistes sont les branches d'un même
tronc
C'est un peu moins bien dit; mais
c'est, au fond, la même chose. Qu'en
dira La Luttel Qu'en pense M. Bewijs?
M. Vandervelde s'est permis, au
Congrès de Londres, de combattre la
proposition Millerand qui demandait
que les francais eussent leurs délégués
dans chaque section.II fut interrompu
par ceux qui représentaient la mino-
rité de la delegation francaise, ct qui
lui 1 tncaient le mot de Jésuite, don-
nant a ce mot une signification inju-
rieuse qu'il n'a pas par lui-même.
Tout arrive, M. Vandervelde Bicn
d'autresvous attendent encore
Au sujet du Congrès de Londres
que Ton pourrait appeler a juste titre
un congrès d'avocaillons querelleurs,
nous ferons remarquer a nos lecteurs,
avec le Peuple, que Mercredi dernier
on était arrivé a la troisième journée
du congrès et que 1 on en était encore
toujours a la verification des mandats!
Une image de ce que deviendrait la
chambre des représentants, si les so-
cialistes étaient majorifé
Encore un charbonnage ferme
Cest le second en quelques semaines
de temps
Voici ce qu'on écrit de Mons, Ie 30
Juillet, a l'Eioile Beige
Après le charbonnage du Midi de Mons,
voici celui de Paturages it Wasmes qui
ferme inopinément ses portés. Gette grosse
et lamentable nouvelle, a laquelle le haut
personnel du charbonnage lui-même ne s'at
tendait pas, a été portée bier ft la connais Done, une fois pour toutes, Journal'les
sance des ouvriers. cafards, tenez vos lemons pour vous, car,
Tous ceux ci, au nombre de 600, seront sous ce rapport, vous avez encore beaucoup
sur le pavé dans huil jours, sans grand 1 happrendreet peu ft oublier
espoir de se replacer ailleurs. tl faut attri- Et pour que 1c public puisse juger de
buer cette lamentable décision aux difficul- vot|,e effrenterie nous ne citerons qu'u i
tés d'exploitation résultant en grande pariie example
du renchérissement de la maind'oeuvre que
la diminution constante de i'effet utile de
l'ouvrier a amené partout.
L'esprit de révolte que les meneurs souf
flent dans la classe ouvrière trouve bi une
douloureuse mais iriévitable conséquence.
II faut s'attendre it la voir se reproduire
ailleurs. Dans une leitre récente ft un jour
nal socialiste, M. Evans Coppée, administra
teur des charbooaages de Ressaix, l'a dit en
tormes éloquents
Vous tuerez l'industrie beige. Elle ne
vivait que par la supériorilé de nos ouvriers,
la haute instruction professionnelle et l'esprit j
pratique de nos ingénieurs. Vous cherchez j
annihiler routes nos qualités nationales, f
vous voulez détiuiie notre bon ouvrier. Je i
parle en coanaissance de cacse et je jette j
le cti dalarme Gate h la pr'ochaine crise 1
i industrielle L'arrêt des charbonnages du
I Midi de Mo s est un premier et grave aver- I
tissement D'autres suivront, ce ri'est que
trop certain.
La prophétie de M. Coppé n'a été suivie
que d'une trop prompte realisation.
Le Progrès, ftirieux de cc que nous
avons reproduit textuellement l'arti-
cnlet, oü,en réponse a une question,
il nous envogait coucher, en accom-
pagnant son bonsoir de quelques mots
empruntés au vocabulaire des anciens
Sacreurs-Pompiers, nous appelle au-
jourd'hui le Journal des trottoirs.
Et cc qui est plus grave, il prétend
que ce litre nous a été octrové par un
magistrat denos amis, en pleineséan
ce du Tribunal
C'est ut: mensonge Jamais un ma
gistrat ne nous a donné ce titre. Mais
Avez-vous oublié O sairite feuille qu'uu
magistrat de vos amis, vous a gratifié, en
pleine séance du Tribunal, du titre de Jour
nal des Tiottoirs
Et maintenant, Journal des Trottoirs,
allez dire ft votro rédacteur des grands
jours, qu'ft l'avenir il soit plus malin et qu'il
ne parle plus de corde.
Et nunc erudimini
Les Communes les étendufS du pays sont:
Moll 11.410 hectares.
Giteel iO 868
Maldeghem 6 272
Poperinghe 4.761
Btuxelles ne compte que 894,Gand 2340,
Anvers 2106, Liège 1879 hectares.
33,665,663
37.466.005
36,497 288
37,348,497
37,408 268
1,916,614
1.973,392
2.133,754
2,897,815
2,089.323
un total de
nous avons entendu un jour tin magi- I
strat libéral, un président encore,sau- j
lor a pieds joints sur le Progrès, et
avec raison. Et ce qui est plus grave,
nous avons entendu un avocat Ta-
vocat du Progrès, dire en pleine j
audience que son client nest pas sé- j
rieux
Après cela, Ton peut tirer lechellc.
Et maintenant,pour que nos lecteurs i
puissent juger du caractère, du style, i
de 1 intelligence, de 1 education du I
Progrès, nous reproduisons sou arti- j
culet tel quel.
C'est le cas de direinunc érudinimi. j
Mais non, le Progrès ne vous appren-
dra que des contre-vérités Va-t-il, a
titre de réciprocité, reproduire aussi I
nos articles
Le Journal d'Ypres demandait, il y a
quelqu s jnu'S, ce qu'était Le Progrès
II parait que notre réponse n'a pas ca
1 beur de platre au Journal des cafards, (c'est
vraiment dommage), ct il nous traite d'in-
solent doublé de mal appris et ce qui est
plus grave encore (pensez un peu) d'êire
l'organe des Anciens Pompiers.
Quoiqu'il en soit nous préférorts être le
Journal des Anciens Pompiers que le Jour
nal des Petils Frères
Journal mort bon s'tl est un organe
qui mérite un brevet pour son insolence et
sa grossièrelé, c'est bien vous Moniteur de
l'Hótel de Ville
Les droits d'accise sur l-»s alcools rap
portaient
En 1890
1891
1892
1893
1894
soit en 5 arts, un total de 182,274,721 frs.
11 est intéressant de taire un pas en :.r
rière et de voir les chiflhes des mêmes int-
pots, pendant une même période de temps,
tels qu ils nous sont fournis par les mêmi.s
statistiques officielles, il y a une soixantaiuo
d'années. Nous trouvons
En 1835 tr
1836
1837
1838
1839
Soit égaiement en ciriq ans
U 010 898 francs.
On voit pat' ces deux petils tableaux,
d'une parlaite éloqueoce officielle, que li
marche en avant de l'alcoolismc est consi
derable et se chiffre par plus de cent millions.
Nous avons conslaté avec un vit plaisir
que les riches collections numismat'iques du
Musée ont subi ue commencement de classe'-
ment. Gröce aux soins du nouveau const r-
vateur, les séries les plu:; inléressarites sont
aciuellement classées et cutaloguées. E'les
sont exposées pourquelque temps, pourê re
remplacées par d'autres séries, dans la salie
dis pemtures. Notts y avons remarqué les
jetons anciens et modernes de la Vt 11e, ceux
de la Ctiatellenie, les médailles, mératix ct
plombs Yprois.
Gette collection locale, uue des plus com
petes et des plus iniéressantes du pays, ne
présente plus que de tiès rates lacunes,
grèce aux dons süccessifs de MM. Vanden-
peereboom, de Florisone et de Stuers ajou-
tés ft l'ancien fonds du Musée. L-s tiroirs
suivaiits sont exclusivement occupés par les
médailles léguées par feu le chevalier Gust.
de Stuers et comprennent une série de mé
dailies des Pays Bas présentant autant d'in-
térêt historique que de valeur artistique et
une suite, qui n'e'st dépassé peut-être que
par celle de notre honorable Bourgmestre
de médailles du graveur Van BerckeL
M. Arthur Dochy, ancien élève du collége
Episcopal ft Ypres, étudiaat ft l'Universilé
Catholique de Louvain, ft été proclamé d'oc-
teur en médecine, chirurgie et accouche
ments après avoir pasaé avec distinction les
deux dernières épreuves de eet examen.
Pat' arrété royal en date du 14 Juillet
1896, la commune de Rousbru-ge Hatinghe
est dispensée, pour on terme de clritj ans,
prenant cours le le Janvier 1896, do l'obli-
gatiott de payer au personnel des écoles pri-
maires adoptées établies h Rousbrugge et h
Haringhe les augmentations de traitement
déterminés par l'article 15 de la loi orga-
nique de l'instruction primaire.
On nous prie d'informer que
Mr et Mme Maurice Meier, chirur-
giens-dentistes-spécialistes, 2, rue
de Mouscron, Gourtrai, seront
absents du 13 ou 30 Aout. 180
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Gonzalès Cie successeurs de Tinchant frères,
15-17 rue Breydel, Anvers. La plus importante
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José, Honi soit qui mal y pense. Exiger le
nom bien complet José Tinchant y gonzalès
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en Leonie Herreman, dienstmeid, te Ingelmun-
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denwynckel, dienstmeid, beide te Yper.
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beke, winkelierster, beide te Yper.
Jules Hoornaert, daglooner,en Marie Monnet,
beide te Yper.
BURGERSTAND VAN YPER.
Van den 24 tot don 31 Juli 1896.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 7. Vrouwelijk 10.
Sterfgevallen.
Vandaele Ernestine, 65 jaar, winkelierster,
ongehuwd, Houtmarkt. Godderis Vitale, 72
jaar, daglooner, echtgenoot van Flamey Barba
ra, Meenenstraat. Turck Isidoor, U jaar,
daglooner, echtgenoot van De Maesschalk
Emelie, Kauwekijnstraat. Tanghe Julien, 49
jaar, metser, echtgenoot van Beirnaert Louise,
Vleeschhouwersstraet.
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